TEMPS DE RENCONTRES/TEMOIGNAGES AUTOUR DE LA

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TEMPS DE RENCONTRES/TEMOIGNAGES AUTOUR DE LA PRATIQUE THEATRALE
EN AMATEUR
SAMEDI 19 AVRIL 2014 –LA 2DEUCHE – DANS LE CADRE DU FESTIVAL DE LEMPDES
11h15 – 13h15
Troupes/associations présentes : Le Pied en Coulisse (FJEP Saint-Beauzire), Théâtre de la
Goutte d’Eau- Félix Tixier (Issoire), Centre Régional d’Art Dramatique (Clermont-Ferrand),
Amicale Laïque de Peschadoires, Théâtre du 22 (Riom), Théâtre de l’Horloge (Gerzat),
Théâtre de l’Arsenal (Clermont-Ferrand), Collectif Coté Cour (Ambert), Atelier Théâtre
d’Orcet (FJEP Orcet), 280 SE (Clermont-Ferrand), Les Ratafieux (Foyer Rural de SayatArgnat), FAL 63
Troupes/associations excusées : Costières et Trapillons (Cournon d’Auvergne), Les Mabouls
déboulent (Saint-Bonnet-Près-Riom), Amis’en Scène (Foyer Rural de Mirefleurs)
Synthèse
Ce temps d’échange très riche a rassemblé une trentaine de personnes et a permis de constater
que les pratiques sont différentes d’une association à l’autre. Cependant, toutes sont
confrontées aux réalités du théâtre amateur.
Après le petit tour de présentation habituel, le temps d’échange a pu débuter librement sans
orientation précise ou question fléchée au départ. Le compte-rendu qui vous est proposé ici
présente d’abord une synthèse des grands axes évoqués. Nous avons dans un deuxième temps
souhaité proposer une restitution via une retranscription des échanges qui ont eu lieu.
Les grands axes abordés :
→ La naissance de nouvelles troupes
Volonté d’inventer de nouvelles choses, inventer son théâtre, s’ouvrir à de nouvelles formes,
voir des styles différents pour ne pas se restreindre à reproduire ce que l’on connait déjà.
Notion de prise de risque, d’expérience : « Il faut faire des expériences, c’est cela le théâtre
amateur. Tenter des choses pour voir, pour que le théâtre vive tout simplement. »
→ Le problème du « recrutement » ou de l’engagement avec la disparition de la
démarche associative
Ce temps d’échange a été l’occasion d’aborder la question de l’engagement des
comédiens. Le terme de recrutement a d’ailleurs été employé par plusieurs troupes qui
disent être confrontées au souci du recrutement.
État des lieux actuel : problème de la question de la disparition progressive de la démarche
associative notamment au sein des associations culturelles. Ce qui pose de fait la
problématique du renouvellement des troupes anciennes.
Comment donner envie aux gens de faire du théâtre et de rejoindre la troupe locale ?
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Quels sont les moyens à privilégier ? La communication via les réseaux sociaux ? La création
d’un site internet présentant l’association ? La rencontre, l’échange ? Le système de bouche à
oreille ?
Le terme de recrutement au sein d’associations semble tout de même assez fort et sélectif. Sa
place est-elle réellement justifiée ? : « sur les projets de troupes, nous parlons de recrutement
car cela demande un réel engagement. »
→ Deux types de fonctionnements : l’atelier théâtre/ la troupe
L’atelier théâtre : ouvert à tous, pas de notion de recrutement pour s’inscrire à l’atelier. Point
de départ pour tout comédien amateur. Pas forcément de production finale à présenter. La
question de la diffusion n’est pas ou peu présente contrairement aux troupes.
La troupe : système de recrutement car fonctionnement par projets. Notions d’engagement et
d’implication inéluctables. Création de charte pour l’engagement parfois pour régir cela car
l’une des difficultés majeures est de pouvoir réussir à réunir tout le monde en fonction des
contraintes de chacun. Importance de se mettre d’accord dès le début du projet. Pour certaines
troupes, le point de départ d’un projet, d’une création ne vient donc pas d’un choix artistique
initial mais de la contrainte des disponibilités de chacun.
Le fonctionnement de troupe pose donc la question de la motivation de l’amateur et des
conséquences sur l’exigence.
→ Le choix des textes, de la pièce
Comment se fait-il ? Plusieurs réponses :
- En fonction du projet de la troupe ou de l’atelier
- En fonction du public : choix du genre pour s’adapter à « un public »
- En fonction du nombre de comédiens de la troupe : distribution
→ Mise en scène individuelle ou collective et la place du metteur en scène
Quel est le rôle du metteur en scène ? Comment encadrer et diriger ? Mise en scène
individuelle ou collective ?
Certaines associations fonctionnent dans une perspective de travail collectif. Pas de metteur
en scène particulier ni de personne qui encadre. Tout le monde peut être force de proposition.
D’autres, reconnaissent l’importance et la nécessité d’avoir une personne qui encadre, un
metteur en scène qui donne les orientations : « le metteur en scène est la cohérence de la
pièce. »
→ L’aspect financier
Gratuité des spectacles ?
Pourquoi faire payer les spectateurs pour des comédiens avec une pratique de loisir ? La
création d’un spectacle représente un vrai coût financier pour la troupe. Cela représente donc
un réel investissement. Question également du coût cachet lors de la diffusion : certaines
troupes demandent une participation financière à la commune qui les accueille, d’autres
jouent au profit d’associations. Les choix artistiques sont aussi influencés par l’aspect
financier.
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→ La question de « l’évaluation » et de la critique
Comment s’évalue la réussite d’une création ? Faut-il se baser sur l’autosatisfaction ? Sur la
réaction du public ? Le regard d’un professionnel en tant que partenaire ? Faut-il tout
simplement se poser la question de la réussite ? Sur quels critères se base-t-on ? Quels
repères ? Quelle capacité à recevoir la critique ?
Seulement faut-il encore que celle-ci parvienne à être dite. Sous quelles formes ? Comment
dire la critique ? Tout le monde est-il demandeur de critique ? Prêt à la remise en question ?
Conscient de ses besoins ?
Quelles sont les personnes ressources pouvant jouer ce rôle là ?
La critique permet-elle d’évoluer ? Est-elle indispensable ? Constructive et enrichissante ?
Comment la gérer ?
Restitution des échanges
Centre Régional d’Art Dramatique
On peut dire que beaucoup de troupes présentes aujourd’hui sont anciennes comme c’est le
cas du CRAD. Mais force est de constater aussi que quelques nouvelles troupes continuent de
se créer. Comment ses jeunes troupes sont-elles nées ?
Théâtre du 22
La création de la troupe s’est faite suite à la volonté naissante pour plusieurs comédiens de
construire quelque chose ensemble.
Théâtre de l’Arsenal
Nous sommes confrontés au problème du « recrutement » des comédiens. De moins en moins
de gens semblent s’investir dans les associations et notamment au niveau du théâtre. Les
réseaux sociaux ont-ils été porteurs pour vous pour « recruter » des comédiens ?
Centre Régional d’Art Dramatique
Peu de retours par les réseaux sociaux, plutôt au niveau du relationnel.
Théâtre de la Goutte d’Eau
Cela est un moyen à ne pas négliger mais le système du bouche à oreille fonctionne également
très bien sur le territoire d’Issoire.
Nous n’avons pas de problème de recrutement au contraire, plutôt beaucoup de demandes.
Nous sommes mêmes contraints de limiter les inscriptions car 18 comédiens font déjà partis
de la troupe. En revanche, plusieurs ateliers de théâtre ont vu le jour sur Issoire grâce au
recrutement d’animateurs pour encadrer ces temps là. Il y a donc deux types de
fonctionnement présents sur Issoire : le fonctionnement troupe et le fonctionnement ateliers.
Au sein du Théâtre de la Goutte d’Eau, nous avons d’ailleurs créé une charte pour
l’engagement.
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Le Pied en Coulisse
Nous avons le même type de fonctionnement au FJEP de Saint-Beauzire : troupe et ateliers,
car tout le monde n’est pas prêt à intégrer une troupe. L’atelier a donc ce rôle de tampon.
FAL 63
Pourquoi parle-t-on de « recrutement » au sein des associations ? Le terme est-il approprié ?
Théâtre de la Goutte d’Eau
Sur les projets de troupes, nous parlons de recrutement car cela demande un réel engagement.
En revanche, pas de recrutement pour les ateliers.
Théâtre de l’Arsenal
Au sein du Théâtre de l’Arsenal, le point de départ d’un projet, d’une création ne vient pas
d’un choix artistique initial mais de la contrainte des disponibilités de chacun.
Théâtre de la Goutte d’Eau
Pour le Théâtre de la Goutte d’Eau, le choix des textes se fait en tenant compte du nombre
important de comédiens faisant partie de la troupe. Il n’est pas possible de partir sur un projet
théâtral qui concernerait seulement 4 personnes. C’est aussi cela que permet le théâtre
amateur, contrairement au théâtre professionnel où il est très rare de retrouver dix-huit
comédiens sur scène. En revanche, cela reste tout de même problématique pour fixer des dates
de représentation car il faut trouver un week-end qui convienne à tout le monde. D’où
l’importance de la charte de l’engagement mise en place par la troupe.
Amicale Laïque de Peschadoires
L’atelier réunit entre 8 et 10 personnes dans une perspective de travail collectif. Le choix de la
pièce qui sera travaillée se fait ensemble en fonction du nombre de personnages. Pas de
metteur en scène, tout le monde met la main à la pâte.
Pas de personne qui encadre. Pas une personne pour trancher de manière décisive.
Théâtre de la Goutte d’Eau
Le metteur en scène permet de faire des propositions, d’apporter des idées.
Théâtre de l’Arsenal
Il faut laisser les gens s’exprimer. Cependant, le metteur en scène est la personne qui donne
les orientations. La mise en scène est quelque chose de très compliquée.
Amicale Laïque de Peschadoires
Ce qui est important c’est l’imagination, peu importe le genre choisit. Ne pas oublier que le
personnage peut et doit évoluer. On peut changer notre façon de jouer en fonction des
réactions du public. Le véritable juge c’est le public et chaque public est différent.
Théâtre de la Goutte d’Eau
Ce qui me dérange c’est que beaucoup de troupes choisissent un genre pour le public. Le
choix de la pièce est donc entièrement fait en fonction de cela. De fait, on ne les amène pas
vers autre chose. Il ne faut pas s’adapter, et choisir une pièce en fonction du public.
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Centre Régional d’Art Dramatique
Le metteur en scène conçoit les décors, la lumière, les costumes, dirige les acteurs. Deux
théories existent autour de cette question de la mise en scène :
Théorie de Piscator : l’acteur marionnette qui agit en fonction des directives du metteur en
scène.
Théorie stanislavskienne : la mise en scène permet au metteur en scène « d’accoucher » d’un
texte et le comédien peut faire des propositions.
Le Pied en Coulisse
Nous avons connu les deux expériences, la mise en pratique de ces deux théories.
Aujourd’hui, la théorie stanislavskienne adoptée par notre metteur en scène actuel nous
convient davantage.
Le metteur en scène a une lecture du texte quand même.
Théâtre de la Goutte d’Eau
Le metteur en scène est la cohérence de la pièce.
Théâtre du 22
Pour jouer, il faut avoir un minimum de confiance dans le ou la metteur en scène.
Collectif Côté Cour
Comme l’indique son nom, le Collectif Côté Cour fonctionne de manière collective. L’idée de
collectif est née suite à la forte personnalité de plusieurs des membres et à la volonté pour
plusieurs d’entre eux de faire de la mise en scène.
Notre dernière création résulte d’un vrai projet, d’une vrai envie d’avoir quelque chose de
construit. Pour ce projet, dès le départ le collectif a décidé de travailler avec un metteur en
scène professionnel. L’envie était d’avoir un apport différent, extérieur donc de faire appel à
un metteur en scène extérieur. Besoin de travailler sur des choses nouvelles, de s’enrichir.
C’était notre projet dès le départ. Aller/retour très enrichissant.
Centre Régional d’Art Dramatique
En début de projet, il est important de se mettre d’accord sur le projet et sur les conséquences
que cela a en termes d’engagement. Quel rythme de représentations ? Quel est mon
engagement ?
Surtout aujourd’hui alors que nous vivons dans une société où il y a une atomisation des
activités.
Théâtre du 22
On est amateur certes mais on est engagés !
Théâtre de la Goutte d’eau
Importance de la charte pour régir cet engagement. Possibilité de partager un rôle à deux
parfois.
Théâtre de l’Horloge
Je suis metteur en scène, comédien et à la retraite. Ce temps d’échange nous permet de
constater que les pratiques sont différentes d’une association à l’autre. Je pense que ce qui
compte c’est le groupe. Il y a de moins en moins de personnes qui s’engagent dans les
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associations culturelles et ceci vaut surtout pour les hommes. La difficulté rencontrée est
celle du recrutement.
Au Théâtre de l’Horloge, il n’y a pas d’ateliers mais c’est un fonctionnement par projet. Ces
dernières années, nous avons eu plusieurs départs de comédiens mais pas de nouvelles
arrivées. C’est pourquoi nous avons créé une pièce à deux comédiens. Ce qui compte c’est
l’amitié qu’il y a dans le groupe, le projet que l’on souhaite construire, peu importe qui
encadre, qui se charge de la mise en scène. Au Théâtre de l’Horloge, les comédiens ont la
possibilité de répéter tous les soirs. La personne retraitée s’adapte plus facilement du coup.
Ainsi, j’essaie de m’adapter à leurs emplois du temps. Ils ne répètent pas tous en même
temps. Les répétitions ont lieu au Théâtre Cornillon grâce au partenariat avec la municipalité.
Le groupe enfants fonctionne aussi avec trois projets différents.
Au Théâtre de l’Horloge, le principe de base est le respect de l’auteur, de l’œuvre et le respect
du spectateur. Nous ne revisitons pas les pièces mais souhaitons rester fidèles à l’auteur.
Aujourd’hui, le problème d’amener des gens à faire du théâtre est bel et bien existant. Nous
avons un site internet aussi mais cela ne fonctionne pas ou peu.
FAL 63
Le fonctionnement des ateliers diffère de celui de la troupe car ils n’ont notamment pas
toujours de production finale à présenter et pas forcément l’envie.
Théâtre de la Goutte d’Eau
Lorsque nous jouons dans d’autres villages, nous nous appuyons sur les associations en place.
La moyenne d’âge est de plus de 60 ans. Peu de jeunes.
Centre Régional d’Art Dramatique
Nous-mêmes sommes confrontés au problème du vieillissement de la troupe.
La question est donc celle de la disparition peu à peu de la démarche associative. Pourtant il
faut bien que les gens se rendent compte que si aujourd’hui dans notre société, nous
supprimons le bénévolat, il n’y a plus rien. C’est cela qu’il faudrait dire aux gens qui ne
veulent plus agir bénévolement ou qui ne comprennent pas la démarche.
Théâtre du 22
Cela pose aussi la question de la gratuité pour les spectateurs et de l’aspect financier au sein
des troupes. Pourquoi faire payer les spectateurs alors que l’on est des comédiens amateurs ?
Théâtre de la Goutte d’Eau
La création d’un spectacle représente un vrai coût financier pour la troupe. Par exemple, pour
notre dernière création, nous avons eu au total environ 4000€ de frais incluant le paiement de
l’éditeur, du traducteur, l’achat des costumes pour 18 comédiens, la construction des décors et
la participation à un stage pour les comédiens. Cela représente donc un réel investissement.
C’est pourquoi, le tarif d’entrée pour les spectateurs est à 6€. Quand nous jouons dans les
communes, le coût cachet demandé est de 390€.
Le Pied en Coulisse
Nous avons un fonctionnement différent. Pas de coût de cession mais nous nous faisons
« vitrine » d’une association. Les rentrées d’argent ne sont pas pour nous mais pour
l’association pour laquelle nous œuvrons : Ligue contre le cancer, etc… Seul un casse-croûte
est demandé.
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Théâtre de l’Horloge
Des comédiennes amateurs nous ont déjà demandé d’être payés. La société actuelle est ainsi
avec cette tendance que tout ce que l’on fait doit être payé.
Le problème du spectateur et de la gratuité est un faux problème. Lorsqu’ils le souhaitent les
gens sont prêts à payer, exemple du gâteau dans la vitrine.
Théâtre de la Goutte d’Eau
On nous a déjà demandé de payer la location de la salle (300€) pour jouer !
Amicale Laïque de Peschadoires
Nous nous partageons la recette entre nous.
Théâtre de l’Horloge
Nous demandons des cachets différents en fonction des municipalités à qui l’on s’adresse.
Il faut propager le théâtre un peu partout.
Théâtre de la Goutte d’Eau
Ce n’est pas une question de prix finalement mais d’envie, de sensibilité.
Théâtre de l’Arsenal
L’aspect financier va un moment ou un autre nous influencer pour nos choix artistiques.
Théâtre du 22
Qu’est ce qui vous fait dire que votre pièce est réussite ? La réaction du public ?
L’autosatisfaction ?
Le Pied en coulisse
Il n’y a pas que le retour du public qui compte.
Théâtre du 22
Il faut faire des expériences, c’est cela le théâtre amateur. Tenter des choses pour voir, pour
que le théâtre vive tout simplement.
Le Pied en Coulisse
Beaucoup de bénévoles sont présents au festival de théâtre amateur de Saint-Beauzire.
L’éducation du spectateur aux théâtrales de Saint-Beauzire s’est faite avec le temps au fur et à
mesure des éditions. Le spectateur mûri.
Centre Régional d’Art Dramatique
Quand on joue on a tout de même ce privilège de convoquer les gens. C’est comme si nous
leur disions : « vous regardez et vous vous taisez ». C’est pour cela que le spectateur est aussi
de plus en plus exigent.
Amicale Laïque de Peschadoires
Il faut savoir accepter la critique.
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FAL 63
Les critiques ne sont pas toujours dites directement et est-ce que les troupes sont prêtes à
l’entendre ?
Le Pied en Coulisse
Au festival de St Beauzire, il y a un temps de proclamation des résultats et de remise des prix.
Amicale Laïque de Peschadoire
La critique, il faut la dire en face, c’est important. De plus, elle ne peut pas venir d’une seule
personne.
Théâtre de l’Horloge
Le regard d’un professionnel peut-être intéressant mais aussi catastrophique. Il peut tout
démolir parfois nous en avons déjà fait l’expérience.
Le Pied en Coulisse
Qu’est-ce qu’un professionnel ?
Centre Régional d’Art Dramatique
Il existe une critique du théâtre professionnel et une critique du théâtre amateur. Ce ne sont
pas les mêmes.
Théâtre du 22
Comment dire la critique ? Il faut trouver un mode. Le but c’est quand même de pouvoir
évoluer. Il y a un réel entrainement pour dire la critique.
Le Pied en Coulisse
Un espace d’échange comme aujourd’hui est important pour mettre en place un climat de
confiance entre les troupes et ouvrir au dialogue.
Collectif Côté Cour
La critique est enrichissante et constructive.
Théâtre de la Goutte d’Eau
Est-ce que l’on est demandeur de critique ? Tout le monde n’est pas dans ce cas. Certains
s’auto suffisent. Les comédiens du Théâtre de la Goutte d’Eau ont fait un stage sur la voix
avec une professionnelle. Du coup, elle était partenaire et pas que critique. Il est bien d’avoir
plus de deux spectateurs pour avoir un regard extérieur. Nous demandons généralement l’avis
de deux personnes sur plusieurs temps d’étapes de travail. Il n’est pas question de tout
accepter et que ce soit le spectateur qui fasse la mise en scène. Mais cependant, il est
important d’avoir des retours car il y a tellement de choses à voir sur un spectacle.
Collectif Côté Cour
Il faut être conscient de ces besoins. Quels sont nos besoins ? Faut-il faire des formations ?
Peut-être que oui. Importance de cibler en amont et au cours du travail les besoins que l’on
peut avoir.
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FAL 63
Nous proposons chaque année, différents temps de formation à destination de nos associations
affiliées théâtre. Avez-vous des besoins ? Il est important pour nous de connaitre les envies et
les besoins des troupes de théâtre amateur affiliées afin de proposer un projet de formation
théâtre qui puisse répondre pleinement à vos attentes.
Théâtre de l’Horloge
Stage de régie son et lumières.
Constat général : Le débat semble avoir été apprécié par les participants. Cependant, le
temps a été trop court pour pouvoir tout aborder. Il y a donc une réelle envie de
poursuivre ces échanges autour de la pratique théâtrale.
Le temps d’échange s’est poursuivi autour d’un apéritif-grignotages.
Encore merci à tous pour votre présence et votre participation.
Compte-rendu réalisé par Anna Martinez
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