Cancer - apohr

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SERFA
F o r m a t i o n
C o n t i n u e
APOHR
GARE
LECLERC
Association
de Psycho Oncologie
du Haut-Rhin
CLINIQUE
ST. SAUVEUR
17
Journée Haut-Rhinoise
de Psycho-Oncologie
ème
Campus
La Fonderie
Cancer :
Organisée par le
Service d’Enseignement et de Recherche en Formation d’Adultes
de l’Université de Haute-Alsace (SERFA)
et l’
Association de Psycho-Oncologie du Haut-Rhin
(APOHR - www.apohr.fr)
en partenariat avec le
Groupe Hospitalier Régional de Mulhouse et Sud Alsace
et les
Hôpitaux Civils de COLMAR
avec le soutien du
Comité du Haut-Rhin de la Ligue contre le Cancer
et le parrainage de la
Société Française de Psycho-Oncologie
du vécu au récit
10 juin 2016
au Campus La Fonderie
Université de Haute-Alsace
16 rue de la Fonderie - MULHOUSE
「 Inscriptions - Renseignements 」
Université de Haute-Alsace - SERFA
Claudia BOTTON - 18 rue des Frères Lumière - 68093 MULHOUSE Cedex
Tél. 03 89 33 65 16 - Fax 03 89 33 65 33 - Courriel : [email protected]
Digis Print 03 89 61 79 19
Nous remercions très chaleureusement les laboratoires pharmaceutiques partenaires
de la Journée, les prestataires de services, la librairie Hartmann (24 Grand Rue, Colmar),
les personnes qui ont traversé la maladie et qui accompagnent notre réflexion.
HOPITAUX CIVILS
DE COLMAR
Société Française de
Psycho-Oncologie
「 Argument 」
La médecine fait continuellement des progrès dans la lutte contre le cancer en mobilisant de par
le monde d’importants moyens scientifiques et techniques. Cette mobilisation « générale » n’occulte pas le fait que le cancer est d’abord la maladie que vit un malade. C’est toujours une « crise »
vécue par une personne singulière et par ceux qui l’entourent, une expérience bouleversante
qui oblige à affronter des situations nouvelles auxquelles personne n’est préparé. Rencontrer
un patient atteint de cancer, c’est rencontrer quelqu’un en crise qui attend, en priorité, d’être
pris en charge avec les compétences requises. Mais la situation nouvelle et dramatique que
provoque cette maladie qui reste, malgré tous les progrès médicaux, associée à la mort, remet
aussi en cause les priorités données. Elle interpelle le patient dans ce qui le fait vivre, ses liens
d’attachement et de dépendance, et pose la question du sens que prend la vie à partir de l’évènement cancer.
Dans la prise en charge de la maladie, chacun peut noter, à partir de sa propre expérience clinique, que les attentes du malade se distribuent sur deux versants ; le soin bien sûr, la nécessité
de trouver les compétences médicales et techniques, et la demande, formulée ou non, de voir
pris en compte les conséquences psychologique et sociale de la maladie. Le cancer, s’il est un
désorganisateur sur le plan biologique, l’est aussi sur le plan psychique. Une des façons d'y
réagir est (c’est devenu banal de le dire), « d’y mettre des mots ». C’est ainsi un véritable travail
psychique qui s’amorce à l’occasion du parcours dans la maladie. Ce travail implique que les
évènements vécus par le sujet puissent s’incorporer dans son histoire. Cela prend du temps pendant lequel tout ce que suscite le vécu de la maladie et ses enjeux non élaborés vont inconsciemment suivre leur cours et se manifester dans des symptômes d’angoisse, d’affects dépressifs, de
confusion parfois. Une façon de mettre de l’ordre dans le désordre est justement de mettre des
mots, de faire des liens, en (se) racontant ce qui se passe. Cette mise en récit, pour soi d’abord,
est une manière de se retrouver, de dégager du sens, des perspectives nouvelles.
Ce récit, qui aide à ce travail d’intégration, est présent tout au long du parcours de soin et même
après. S’il est élaboré par le malade, il est aussi à destination d’un autre, un proche, un soignant.
Savons-nous, dans la rencontre clinique, le prendre en compte et soutenir ce travail d’élaboration si nécessaire ?
Que faire alors de cette « mise en récit », de cette conversation intérieure dont l’autre nous rend
si souvent témoin ?
Tout professionnel engagé dans ce champ cherche également à « mettre des mots » sur son
expérience, il construit aussi « un récit » à partir de ce qu’il est, de son savoir, de ses émotions.
La rencontre pluridisciplinaire est-elle le lieu où la diversité des points de vue, des « récits » peut
s’exprimer ? N’est-elle pas aussi une forme collective d’histoires que l’on se raconte pour pouvoir
continuer à travailler ensemble ? La mise en récit de l’expérience vécue avec les malades n’est
elle pas finalement un temps indispensable de notre activité soignante ?
OBJECTIFS DES JOURNÉES DE PSYCHO-ONCOLOGIE :
-Donner des repères cliniques pour mieux comprendre le retentissement psychique de la maladie.
-Développer une réflexion et identifier les modes d’actions, les attitudes susceptibles de
favoriser la mobilisation des ressources psychiques.
PUBLIC :
Médecins, psychologues, infirmiers, aides soignants, autres professionnels de la santé,
travailleurs sociaux, impliqués dans la prise en charge de personnes atteintes de cancer.
「 Programme 」
8h Accueil des participants
8h45 Accueil
Philippe ACKERMANN, psychologue, Groupement Hospitalier Régional
Mulhouse Sud Alsace (GHRMSA), Président APOHR
Alain GRANDGIRARD, directeur médical du Pôle Cancérologie-Hématologie,
GHRMSA
Présidente : Cécile BOLLY, médecin et enseignante, Haute Ecole R. Schuman
et Université de Louvain - Belgique
Introduction : « Dis-moi, noble étranger, quelle est ton histoire ? »
9h15 « Empêtré dans des histoires, libéré par mon récit »
Michel DUPUIS, philosophe, Université de Louvain - Belgique
10h15 Discussion
Pause café - Espace exposants
10h45 « Le récit entre patient, soignant et collectif : richesses et limites »
Donatien MALLET, médecin, docteur en philosophie pratique, responsable
USP de Luynes - CHU Tours
11h45 Discussion
12h « Raconteur d’histoires : de la clinique à l’analyse des pratiques, que nous
apprennent ces récits »
Patrice CANNONE, psychologue clinicien, docteur en Psychologie Clinique,
Service d’oncologie multidisciplinaire et innovations thérapeutiques CHU Marseille
13h Discussion
13h15 Repas sur place - Espace exposants
14h30 Ateliers animés par les intervenants et l’APOHR
1. « Ces choses que les récits ne parviennent pas à emboîter... Que faire ? »
2. « Comment mettre notre imagination au service de la créativité éthique ? »
3. « Ces récits autour des directives anticipées : entre représentations sociales
et liberté d’utilisation ! »
16h30 Conclusion : Lili SOHN, blogueuse (tchaogunther.com),
auteure de BD, « La guerre des tétons », Edition M. Lafon
Comité Scientifique et d’Organisation
C. et P. ACKERMANN, Dr B. AUDHUY, C. BEROUD, C. BOURQUARD, A.-C. BUCCIALI,
Dr M. EDEL, Dr A. GRANDGIRARD, C. GRUNTZ, L.-A. HERRBACH, A. LANDAS-KOPFF,
D. MATHIS, M. METZGER, E. MIESZALA, C. MURSCHEL, C. SCHMITT, C. SCHOEN,
Dr J. STOECKEL, J. STURM, E. TURPIN, Dr H. WEIBEL
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