06/10/2012 Programme Terminale S rentrée 2012 Sciences de la vie et de la Terre En Terminale S : Poursuite des trois grands thèmes, Enseignement et évaluation par compétences à travers des tâches complexes traitant à égalité, dans toute la mesure du possible, connaissances, capacités et attitudes (cf. socle collège) ►Même présentation: connaissances, capacités, attitudes, objectifs, mots clé, rappels, limites, convergences Des fondamentaux à poursuivre : Démarche d’investigation, historique, histoire des arts, santé, environnement, utilisation des TUIC, travail de terrain, convergence avec les autres disciplines, parcours des métiers … Une liberté d’enseignement contrainte par les E.C.E et les nouvelles modalités de l’épreuve écrite. Suite Organisation annuelle du programm 1 06/10/2012 La Terre dans l’Univers, la vie, l’évolution du vivant Diversité des gènes, des génomes Vie fixée chez les plantes Dynamique de la biodiversité Domaine continental et sa dynamique Enjeux planétaires contemporains La chaleur de la Terre La plante domestiquée Corps humain et santé Quelques aspects de la réaction immunitaire Communication nerveuse Tle S Expression, stabilité et variation du patrimoine génétique La tectonique des plaques : L’histoire d’un modèle La tectonique des plaques et Géologie appliquée Nourrir l’humanité Masculin Féminin Variation génétique et santé De l’œil au Cerveau : quelques aspects de la vision 1ère S La Terre, planète habitable Énergie sol eau L’exercice physique retour Seconde Dans la colonne de gauche :TOUT est important Connaissances, objectifs, mots clés = connaissances exigibles Dans la colonne de droite : capacités et attitudes dont on attend qu’elles soient développées dans le cadre de l’item décrit. Les acquis, les limites, les pistes pédagogiques possibles Retour Connaissances + capacités + attitudes = compétences 2 06/10/2012 Des capacités et attitudes à développer tout au long du programme • Pratiquer une démarche scientifique (observer, questionner, formuler une hypothèse, expérimenter, raisonner avec rigueur, modéliser). • Recenser, extraire et organiser des informations. • Comprendre le lien entre les phénomènes naturels et le langage mathématique. • Manipuler et expérimenter. • Comprendre qu’un effet peut avoir plusieurs causes. • Exprimer et exploiter des résultats, à l’écrit, à l’oral, en utilisant les technologies de l’information et de la communication. • Communiquer dans un langage scientifiquement approprié : oral, écrit, graphique, numérique. • Percevoir le lien entre sciences et techniques. • Manifester sens de l’observation, curiosité, esprit critique. • Montrer de l’intérêt pour les progrès scientifiques et techniques. • Être conscient de sa responsabilité face à l’environnement, la santé, le monde vivant. • Avoir une bonne maîtrise de son corps. • Être conscient de l’existence d’implications éthiques de la science. • Respecter les règles de sécurité. • Comprendre la nature provisoire, en devenir, du savoir scientifique. • Être capable d’attitude critique face aux ressources documentaires. • Manifester de l’intérêt pour la vie publique et les grands enjeux de la société. • Savoir choisir un parcours de formation. Retour Organisation annuelle du programme de Terminale S 50% 16 sem. 6 sem. 1 - La Terre dans l’Univers, la vie et l’évolution du vivant A –Génétique et évolution B – Domaine continental et sa dynamique 17 % 2 - Enjeux planétaires contemporains A – Géothermie et propriétés thermique de la Terre B – La plante domestiquée 33 % 3 – Corps humain et santé 10 sem. A – Le maintien de l’intégrité de l’organisme : quelques aspects de la réaction immunitaire B – Neurone et fibre musculaire: communication nerveuse 3 06/10/2012 Thème 1:La Terre dans l’univers, la vie et l’évolution du vivant 16 semaines Thème 1A Génétique et évolution Environ 30% de l’année : soit environ 10 à 11 semaines 4 06/10/2012 Le brassage génétique et sa contribution à la diversité génétique Un des mécanismes de la diversification du vivant : l’aspect génétique de la reproduction sexuée Comprendre l’importance des brassages intra et interchromosomique, lors de la méiose, dans la diversité génétique des gamètes Comprendre la diversité génétique des zygotes obtenus par fécondation Illustrer les sources de diversification du vivant (crossing over inégal, famille multigénique…) MEIOSE Cellule diploïde (2n) 4 cellules haploïdes ( n) Deux divisions cellulaires 5 06/10/2012 Deux brassages: analyse de résultats de « tests cross » Brassage intra chromosomique Brassage interchromosomique Diversité génétique des gamètes Anomalies Crossing over inégal Mouvement anormal Nombre inhabituel de chromosomes Duplication des gènes Ex : trisomie, monosomie Exemple : famille multigénique Sources de diversification du vivant 6 06/10/2012 Fécondation Gamète mâle + gamète femelle Zygote Etude d’échiquier de croisement chez une espèce animale à cycle diplophasique Combinaison unique et nouvelle d’allèles chez le zygote ( amplification du brassage) Le brassage génétique et sa contribution à la diversité génétique MOTS CLES -Variabilité du génome -Chromosomes homologues -Méiose - Brassage intrachromosomique - Brassage interchromosomique - Diversité des gamètes - Duplication génique - Anomalie chromosomique -Fécondation PREREQUIS 3ème : Partie « Diversité et unité des êtres humains » ADN, chromosomes, gènes, allèles, cellules reproductrices contenant 23 K. Répartition au hasard des K d’une paire lors de la formation des cellules reproductrices Cellules reproductrices génétiquement différentes, individu génétiquement unique. 3ème : Partie « Evolution des organismes vivants et Histoire de la Terre » Mutation = modification de l’information génétique. 2nde : Thème 1 Mutation = variation de la séquence de nucléotides d’un gène. 1ère S : Thème 1A Mutation : source aléatoire de la diversité des allèles, fondement de la biodiversité. - Zygote - Diversité génétique des zygotes 7 06/10/2012 THEME 1A-1: Le brassage génétique et sa contribution à la diversité génétique B.O Mots clé PREREQUIS LIMITES La méiose est la succession de 2 divisions cellulaires précédée comme toute division par un doublement de la quantité d’ADN ( réplication). Elle produit 4 cellules haploïdes à partir d’une cellule diploïde. Au cours de la méiose, des échanges de fragments de chromatides ( crossing- over ou enjambements) se produisent entre chromosomes homologues d’une même paire. Les K remaniés subissent un brassage interchromosomique résultant de la migration aléatoire des K homologues lors de la 1ère division de méiose. Une diversité potentiellement infinie de gamètes est produite. Des anomalies peuvent subvenir . Un crossing- over inégal aboutit parfois à une duplication de gène. Un mouvement anormal de K produit une cellule présentant un nombre inhabituel de K. Ces mécanismes, sources de troubles, sont aussi parfois sources de diversification du vivant. - Variabilité du génome 3ème : Partie « Diversité et unité des êtres humains » ADN, chromosomes, gènes, allèles, cellules reproductrices contenant 23 K. Répartition au hasard des K d’une paire lors de la formation des cellules reproductrices . Cellules reproductrices génétiquement différentes, individu génétiquement unique. 3ème : Partie « Evolution des organismes vivants et Histoire de la Terre » Mutation = modification de l’information génétique. 2nde : Thème 1 Mutation = variation de la séquence de nucléotides d’un gène. 1ère S : Thème 1A Mutation : source aléatoire de la diversité des allèles, fondement de la biodiversité. - Le nom de toutes phases de la méiose n’est pas exigible. - Brassage intrachromosomique - Brassage interchromosomique - Diversité des gamètes - Duplication génique - Anomalie chromosomique - L’étude du cycle des organismes haploïdes est hors programme, seul est étudié le cycle monogénétique des organismes diploïdes. - Mécanismes moléculaires de la recombinaison hors programme. THEME 1A : GENETIQUE ET EVOLUTION THEME 1A-1: Le brassage génétique et sa contribution à la diversité génétique B.O Mots clé PREREQUIS LIMITES Au cours de la fécondation, un gamète mâle et un gamète femelle s’unissent : leur fusion conduit à un zygote. La diversité génétique potentielle des zygotes est immense. Chaque zygote contient une combinaison unique et nouvelle d’allèles. Seule une fraction de ces zygotes est viable et se développe. - Fécondation 4ème : Partie « Reproduction sexuée et maintien des espèces dans les milieux » Union d’une cellule reproductrice mâle et femelle ; cellule œuf. - Aucun exemple de cycle imposé à condition de choisir un exemple d’une espèce animale. - Zygote - Diversité génétique des zygotes 3ème : Partie « Unité et diversité des êtres humains » La fécondation rétablit le nombre de K de l’espèce. - Phénomènes cellulaires de la fécondation hors programme. 8 06/10/2012 Diversification génétique et diversification des êtres vivants D’autres mécanismes de la diversification du vivant Les mécanismes liés à des modifications génétiques - Hybridation et polyploïdisation -Transfert par voie virale (transfert horizontal) - Gènes de développement : homologie et chronologie d’expression différente Les mécanismes non liés à des modifications génétiques - Associations dont les symbioses (endosymbioses) - Comportements nouveaux (chant des oiseaux, utilisation d’outils…) Diversification génétique et diversification des êtres vivants MOTS CLES - Variété des mécanismes de diversification du vivant - Gènes de développement , hétérochronie - Comportements nouveaux transmis au cours des générations . PREREQUIS 2nde : Thème 1 Approche de la biodiversité , à différentes échelles Relation phénotype macroscopique, cellulaire, moléculaire Plan d’organisation des Vertébrés 9 06/10/2012 THEME 1A : GENETIQUE ET EVOLUTION THEME 1A-2: Diversification génétique et diversification des êtres vivants. B.O Mots clé PREREQUIS LIMITES D’autres mécanismes de diversification des génomes existent : hybridations suivie de polyploïdisation, transfert par voie virale… S’agissant des gènes impliqués dans le développement, des formes vivantes très différentes peuvent résulter de variations dans la chronologie et l’intensité d’expression de gènes communs , plus que d’une différence génétique. Une diversification des êtres vivants est aussi possible sans modification des génomes: associations (dont symbiose par ex) . Chez les Vertébrés, le développement de comportements nouveaux, transmis par voie non génétique, est aussi source de diversité. - Variété des mécanismes de diversification du vivant 2nde : Thème 1 Approche de la biodiversité . - Ne pas multiplier les exemples de mécanismes de diversification. De la diversité des êtres vivants à l’évolution de la biodiversité Pression du milieu = sélection naturelle Concurrence entre êtres vivants Dérive génétique Diversité génétique des populations au cours du temps EVOLUTION 10 06/10/2012 De la diversité des êtres vivants à l’évolution de la biodiversité Biodiversité Diversité des espèces Définition de l’espèce Prend en compte : - Critères de ressemblance - Interfécondité Population d’individus suffisamment isolés génétiquement des autres populations Définition non immuable et qui dépend du temps 11 06/10/2012 De la diversification des êtres vivants à l’évolution de la biodiversité MOTS CLES PREREQUIS 6ème : Partie « Diversité, parenté et unité des êtres vivants » Biodiversité, notion d’espèce. - Biodiversité d’ espèces - Sélection naturelle 3ème : Partie « Evolution des organismes vivants et Histoire de la Terre » Evolution des espèces au cours des temps géologiques Caractères nouveaux/ Modifications de l’environnement / Sélection de formes adaptées. - Dérive génétique - Concept de l’espèce - Spéciation - Histoire des sciences et évolution du concept d’espèce 2nde : Thème 1 La sélection naturelle et la dérive génétique peuvent conduire à l’apparition de nouvelles espèces. Relation de parenté entre les êtres vivants. Renouvellement des espèces au cours du temps. THEME 1A : GENETIQUE ET EVOLUTION THEME1A-3 : De la diversification des êtres vivants à l’évolution de la biodiversité. B.O Mots clé PREREQUIS LIMITES Sous l’effet de la pression du milieu, de la concurrence entre êtres vivants et du hasard, la diversité des populations change au cours des générations. L’évolution est la transformation des populations qui résulte de ces différences de survie et du nombre de descendants. La diversité du vivant est en partie décrite comme une diversité d’espèces. La définition de l’espèce est délicate et peut reposer sur des critères variés qui permettent d’apprécier le caractère plus ou moins distinct de 2 populations (critères phénotypiques, interfécondité…). Le concept de l’espèce s’est modifié au cours de l’histoire de la biologie. Une espèce peut être considérée comme une population d’individus suffisamment isolés génétiquement des autres populations . Une population d’individus identifiée comme constituant une espèce n’est définie que durant un laps de temps fini. On dit qu’une espèce disparait si l’ensemble des individus concernés disparaît ou cesse d’être isolés génétiquement. Une espèce supplémentaire est définie si un nouvel ensemble s’individualise. - Sélection naturelle 6ème : Partie « Diversité, parentés et unité des êtres vivants » Biodiversité, notion d’espèce. - Dérive génétique 3ème : Partie « Evolution des organismes vivants et Histoire de la Terre » Evolution des espèces au cours des temps géologiques Caractères nouveaux/ Modifications de l’environnement / Sélection de formes adaptées. - Montrer que la notion d’espèce est un concept délicat qui ne doit pas conduire à une définition incontestable. - Concept de l’espèce - Spéciation 2nde : Thème 1 La sélection naturelle et la dérive génétique peuvent conduire à l’apparition de nouvelles espèces. 12 06/10/2012 Un regard sur l’évolution de l’Homme Expression de l’information génétique Environnement Acquisition du phénotype humain et de celui des grands singes Un regard sur l’évolution de l’Homme Diversité des grands primates Mais ancêtre commun récent Homme /Chimpanzé Genre Homo = Homme actuel et quelques fossiles Caractéristiques morphologiques et culturelles communes 13 06/10/2012 Un regard sur l’évolution de l’Homme Deux regards scientifiques à porter sur l’évolution de l’Homme : Mécanismes qui ont pu être à l’origine de la diversification ente l’Homme et le Chimpanzé, à partir du DAC. Place de l’Homme dans la dynamique évolutive des Primates Un regard sur l’évolution de l’Homme MOTS CLES - Phylogénie - Ancêtre commun - Mécanismes de diversification - Critères d’appartenance au genre Homo. PREREQUIS 3ème : Partie « Evolution des organismes vivants et Histoire de la Terre » La comparaison des espèces conduit à imaginer entre elles une parenté, qui s’explique par l’évolution (possibilité de prendre l’exemple de la lignée humaine). 2nde : Thème 1 Au sein de la biodiversité, des parentés existent qui fondent les groupes d’êtres vivants. Ainsi les vertébrés ont une organisation commune. Les parentés d’organisation des espèces d’un groupe suggèrent qu’elles partagent toutes un ancêtre commun. 1ère S : Thème 3C Les gènes des pigments rétiniens constituent une famille multigénique dont l’étude permet de placer l’Homme parmi les primates. 14 06/10/2012 THEME 1A : GENETIQUE ET EVOLUTION THEME1A -4: Un regard sur l’évolution de l’Homme B.O Mots clé PREREQUIS LIMITES D’un point de vue génétique, l’Homme et le Chimpanzé, très proches , se distinguent surtout par la position et la chronologie d’expression de certains gènes. Le phénotype humain, comme celui des grands singes proches, s’acquiert au cours du développement pré et post-natal, sous l’effet de l’interaction entre l’expression de l’information génétique et l’environnement. Les premiers primates fossiles datent de – 65 à - 50 Ma. Ils sont variés et ne sont pas identiques ni à l’homme actuel, ni autres singes actuels. La diversité des grands primates connue par les fossiles, qui a été grande, est aujourd’hui réduite. Homme et chimpanzé partagent un ancêtre commun récent. Aucun fossile ne peut être à coup sûr considéré comme un ancêtre de l’homme ou du chimpanzé. Le genre Homo regroupe l’homme actuel et quelques fossiles qui se caractérisent notamment par une face réduite, un dimorphisme sexuel peu marqué sur le squelette, un style de bipédie avec un trou occipital avancé et aptitude à la course à pied, une mandibule parabolique… Production d’outils complexes et variété des pratiques culturelles sont associées au genre Homo mais de façon non exclusive. La construction précise de l’arbre phylogénétique du genre Homo est controversé dans le détail. -Phylogénie 3ème : Partie « Evolution des organismes vivants et Histoire de la Terre » La comparaison des espèces conduit à imaginer entre elles une parenté, qui s’explique par l’évolution (possibilité de prendre l’exemple de la lignée humaine). 2nde : Thème 1 Au sein de la biodiversité, des parentés existent qui fondent les groupes d’êtres vivants. Ainsi les vertébrés ont une organisation commune. Les parentés d’organisation des espèces d’un groupe suggèrent qu’elles partagent toutes un ancêtre commun. 1ère S : Thème 3C Les gènes des pigments rétiniens constituent une famille multigénique dont l’étude permet de placer l’Homme parmi les primates. - Etude de quelques fossiles de primates dont ceux du genre Homo. - Ancêtre commun - Critères d’appartenance au genre Homo. - Aucune arbre phylogénétique précis n’est exigible mais sa construction peut être abordée. - Les différentes conceptions sur la validité de l’arbre phylogénétique du genre Homo ne sont pas exigibles. Relation entre organisation et mode de vie, résultat de l’évolution Caractéristiques de la plante (angiosperme) en rapport avec la vie fixée Des surfaces d’échange de grandes dimensions Des systèmes conducteurs permettant la circulation de matière Des structures et des mécanismes de défense 15 06/10/2012 Relation entre organisation et mode de vie, résultat de l’évolution Reproduction de la plante ( angiosperme) en rapport avec la vie fixée Pollinisation : Rapprochement des gamètes collaboration animal pollinisateur / Plante Dispersion des graines : collaboration animal disséminateur /Plante Coévolution Relation entre organisation et mode de vie, résultat de l’évolution MOTS CLES - Organisation fonctionnelle de la plante en relation avec le mode de vie fixé - Grandes surfaces d’échanges avec air et sol - Deux grands types de tissus conducteurs - Fleur - Pistil (ovaire, ovule) - Étamine, pollen - Fleur et gènes du développement - Pollinisation par le vent et les animaux. - Fruit, graine. - Coévolution plante / animal pollinisateur ou disséminateur PREREQUIS 6ème : Partie « Origine de la matière des êtres vivants » Les végétaux chlorophylliens n’ont besoin pour se nourrir que de matière minérale, à condition de recevoir de la lumière. 6ème : Partie « Le peuplement d’un milieu » L’installation des végétaux dans un milieu est assurée par des formes de dispersion : graines ou spores. La formation de la graine nécessite le dépôt de pollen sur le pistil de la fleur pour permettre la fécondation. 4ème : Partie « Reproduction sexuée et maintien des espèces dans les milieux » La reproduction sexuée animale comme végétale comporte l’union d’une cellule reproductrice mâle et d’une cellule reproductrice femelle. 2nde : Thème 2 La lumière solaire permet dans les parties chlorophylliennes des végétaux la synthèse de matière organique à partir d’eau, de sels minéraux et de dioxyde de carbone. 16 06/10/2012 THEME 1A : GENETIQUE ET EVOLUTION THEME 1A-5: Les relations entre organisation et mode de vie , résultat de l’évolution : exemple de la vie fixée chez les plantes. B.O Mots clé PREREQUIS LIMITES Les caractéristiques de la plante sont en rapport avec la vie fixée à l’interface sol/air dans un milieu variable au cours du temps. Elle développe des surfaces d’échange de grande dimension avec l’atmosphère (échanges de gaz, capture de lumière) et avec le sol (échange d’eau et d’ions). Des systèmes conducteurs permettent les circulations de matières dans la plante , notamment entre systèmes aérien et souterrain. Elle possède des structures et des mécanismes de défense (contre les agressions du milieu, les prédateurs, les variations saisonnières). - Organisation fonctionnelle de la plante en relation avec le mode de vie fixé 6ème : Partie « Origine de la matière des êtres vivants » Les végétaux chlorophylliens n’ont besoin pour se nourrir que de matière minérale, à condition de recevoir de la lumière. 2nde : Thème 2 La lumière solaire permet dans les parties chlorophylliennes des végétaux la synthèse de matière organique à partir d’eau, de sels minéraux et de dioxyde de carbone. - L’anatomie végétale n’est pas un objectif de formation : se limiter au repérage du phloème et du xylème , leurs rôles dans la conduction des sèves (Pas les mécanismes). - Grandes surfaces d’échanges avec air et sol - Deux grands types de tissus conducteurs - Les mécanismes immunitaires des végétaux sont hors programme. THEME 1A : GENETIQUE ET EVOLUTION THEME 1A-5: Les relations entre organisation et mode de vie , résultat de l’évolution : exemple de la vie fixée chez les plantes. B.O L’organisation florale, contrôlée par des gènes de développement et le fonctionnement de la fleur, permettent le rapprochement des gamètes entre plantes fixées. La pollinisation de nombreuses plantes repose sur la collaboration animal pollinisateur/plante produit d’une coévolution. A l’issue de la fécondation, la fleur se transforme en fruits contenant des graines. La dispersion des graines est nécessaire à la survie et à la dispersion de la descendance. Elle repose souvent sur une collaboration animal disséminateur/plante produit d’une coévolution. Mots clé - Fleur - Pistil (ovaire, ovule) - Étamine, pollen. - Pollinisation par le vent et les animaux. -Fruit, graine. - Coévolution plante / animal pollinisateur ou disséminateur PREREQUIS LIMITES 6ème : Partie « Le peuplement d’un milieu » L’installation des végétaux dans un milieu est assurée par des formes de dispersion : graines ou spores. La formation de la graine nécessite le dépôt de pollen sur le pistil de la fleur pour permettre la fécondation. - Une vision élémentaire de la reproduction sexuée est abordée. 4ème : Partie « Reproduction sexuée et maintien des espèces dans les milieux » La reproduction sexuée animale comme végétale comporte l’union d’une cellule reproductrice mâle et d’une cellule reproductrice femelle. - Sont hors programme: La structure du grain de pollen, sa formation, les mécanismes de la double fécondation, les mécanismes de la formation de la graine ou du fruit, les mécanismes de la coévolution. - Pas de connaissances exhaustives sur les gènes de développement floral. 17 06/10/2012 Thème 1B Le domaine continental et sa dynamique Environ 6 à 7 semaines Le domaine continental et sa dynamique : En classe de 1°S a été abordée principalement l’étude du domaine océanique. En Terminale S, on se consacre à l’étude du domaine continental Il s’agit de: -Dégager les caractéristiques de la lithosphère continentale - comprendre son évolution Comment ? - À partir de données de terrain 18 06/10/2012 Le contexte de formation des reliefs continentaux: la convergence lithosphérique R métamorphiques Transformations Suture minéralogiques à Les traces d’un ancien domaine océanique ophiolitique = conséquence de la grande profondeur collision, données Basalte Les traces d’une paléosubduction marges passives gabbro Traction de péridotite la plaque Âge grand ->4 Ga empilement uniquement Rb/Sr plongeante Obtenu par FI, plis, subsidence radiochronologie nappes thermique : Connaissances raccourcissement granite CC de 1°S Grande épaisseur uniquement Traces de fusion Densité faible partielle et LC métamorphisme ML limites Pré requis A Mots « clé » isostasie Les caractéristiques de la Lithosphère Continentale Racine crustale Modélisation simple ! : aucun ex de chaîne de montagne n’est imposé, aucune connaissance d’ensemble de l’histoire d’1 chaîne de montagne n’est attendue 1-B-1 : La caractérisation du domaine continental : lithosphère continentale, reliefs et épaisseur crustale B.O Les caractéristiques de la lithosphère continentale Épaisseur crustale Densité La lithosphère est en équilibre (isostasie) sur l'asthénosphère. Les différences d'altitude moyenne entre les continents et les océans s'expliquent par des différences crustales. La croûte continentale, principalement formée de roches voisines du granite, est d'une épaisseur plus grande et d'une densité plus faible que la croûte océanique. Mots clé CAPACITES et ATTITUDES isostasie Réaliser et exploiter une modélisation analogique ou numérique pour comprendre la notion d'isostasie. granite Utiliser des données sismiques et leur traitement avec des logiciels pour évaluer la profondeur du Moho. LIMITES PRE REQUIS connaissances pétrographiques limitées au rappel de ce qui a été vu en première pour le granite. L'étude de la gravimétrie Granite limitée à l'étude densité d’1 modélisation simple de l'isostasie. 19 06/10/2012 1-B-1 : La caractérisation du domaine continental : lithosphère continentale, reliefs et épaisseur crustale B.O Origine de cette Épaisseur crustale Mots clé Au relief positif qu'est la chaîne de montagnes, répond, en profondeur, une importante racine crustale. L'épaisseur de la croûte résulte d'un épaississement lié à un raccourcissement et un empilement. On en trouve des indices tectoniques (plis, failles, nappes) et des indices pétrographiques (métamorphisme, traces de fusion partielle). CAPACITES et ATTITUDES LIMITES PRE REQUIS Recenser, extraire et organiser des données de terrain entre autres lors d'une sortie. Racine crustale Raccourcissement Empilement Plis, failles inverses Nappes Métamorphisme Fusion partielle Repérer, à différentes échelles, des indices simples de modifications tectoniques ou pétrographiques du raccourcissement et de l'empilement. On étudie 1 exemple d'indice tectonique et Connaissances 1 indice pétrographiques pétrograrelatives au phique de granite vues en raccourcissement. 1° °S 1-B-1 : La caractérisation du domaine continental : lithosphère continentale, reliefs et épaisseur crustale B.O Mots clé CAPACITES PRE LIMITES ATTITUDES REQUIS Les résultats conjugués des études tectoniques et minéralogiques permettent de reconstituer un scénario de l'histoire de la chaîne. Âges variés parfois très anciens L'âge de la croûte océanique n'excède pas 200 Ma, alors que la croûte continentale date par endroit de plus de 4 Ga. Cet âge est déterminé par radiochronologie:La radiochronologie des roches est fondée sur la décroissance radioactive naturelle de certains éléments chimiques présents dans les minéraux qui les constituent. Il ne s'agit pas d'étudier dans son ensemble le mécanisme orogénique mais seulement de mettre en évidence l'association sur un exemple de phénomènes tectoniques et pétrographiques Déterminer un âge en utilisant la méthode de la droite isochrone. 20 06/10/2012 1-B-2 : La convergence lithosphérique : contexte de la formation des chaînes de montagnes. B.O Le contexte de formation de ces reliefs continentaux: la convergence lithosphérique Les traces de collision et d’1 ancien domaine océanique Mots clé Les chaînes de montagnes Collision présentent souvent les Basaltes traces d'un domaine Gabbros océanique disparu (ophiolites) et Ophiolites d'anciennes marges ? continentales passives. La « suture » de matériaux océaniques résulte de l'affrontement de deux lithosphères continentales (collision). Tandis que l'essentiel de la lithosphère continentale continue de subduire, la partie supérieure de la croûte s'épaissit par empilement de nappes dans la zone de contact entre les deux plaques. CAPACITES PRE ATTITUDES REQUIS Recenser, extraire et organiser des données de terrain entre autres lors d'une sortie. Collision (collège) Nature pétrographique de la lithosphère océanique ( 1° °S) LIMITES Les exemples relèvent du choix du professeur, aucune chaîne de montagne n'est privilégiée. Aucune connaissance d'ensemble d'une chaîne de montagne précise n'est attendue. . 1-B-2 : La convergence lithosphérique : contexte de la formation des chaînes de montagnes. B.O Mots clé CAPACITES ATTITUDES PRE REQUIS LIMITES Le contexte de formation de ces reliefs continentaux: la convergence lithosphérique (suite) Les preuves d’une paléosubduction Les matériaux océaniques et continentaux montrent les traces d'une transformation minéralogique à grande profondeur au cours de la subduction. subductio n Repérer à différentes échelles, de l'échantillon macroscopique de roche à la lame mince, des minéraux témoignant de transformations liées à la subduction. La notion de subduction a été introduite en fin de partie 1B de 1° °S Les exemples relèvent du choix du professeur, aucune chaîne de montagne n'est privilégiée. Aucune connaissance d'ensemble d'une chaîne de montagne précise n'est attendue. 21 06/10/2012 Le contexte deconvergence formation de ces ATTITUDES REQUIS des chaînes de 1-B-2 : La lithosphérique : contexte de la formation reliefs continentaux: la convergence montagnes. lithosphérique (fin) Le moteur La différence de densité entre asthénosphère et lithosphère océanique âgée est la principale cause de la subduction. En s'éloignant de la dorsale, la lithosphère océanique se refroidit et s'épaissit. L'augmentation de sa densité au-delà d'un seuil d'équilibre explique son plongement dans l'asthénosphère. En surface, son âge n'excède pas 200 Ma. Subsidence thermique Traction de la lithosphère océanique plongeante Raisonner à l'aide de calculs simples sur le lien entre âge de la lithosphère/d ensité/subduc tion. Les exemples relèvent du choix du professeur, aucune chaîne de montagne n'est privilégiée. Aucune connaissance d'ensemble d'une chaîne de montagne précise n'est attendue. . 1-B-3 : Le magmatisme des zones de subduction : une production de nouveaux matériaux continentaux. Dynamisme éruptif Subduction Accrétion continentale Création de matériau continental (Granodiorite) Volcanisme de subduction Explosif, visqueux andésite Origine du magmatisme Les mécanismes de la fusion se limitent à la mise en évidence du rôle de « fondant » de l'eau. Les réactions minéralogiques de déshydratation ne sont pas exigibles Mots « clé » limites Pré requis 22 06/10/2012 1-B-3 : Le magmatisme des zones de subduction : une production de nouveaux matériaux continentaux. B.O Mots clé Les zones de subduction sont le siège d’une importante activité magmatique qui aboutit à la production de croûte continentale Volcanisme de subduction Dans les zones de subduction, des volcans émettent des laves souvent visqueuses associées à des gaz et leurs éruptions sont fréquemment explosives. andésite Observer à différentes échelles, de l'échantillon macroscopique à la lame mince, les roches mises en place dans un cadre de subduction PRE REQUIS LIMITES Dynamisme éruptif Subduction Comparer les compositions minéralogiques d'un basalte et d'une andésite. . B.O Accrétion continentale CAPACITES ATTITUDES Si une fraction des magmas arrive en surface (volcanisme), la plus grande partie cristallise en profondeur et donne des roches à structure grenue de type granitoïde. Un magma, d'origine mantellique, aboutit ainsi à la création de nouveau matériau continental. . Mots clé Granodiorite Accrétion continentale CAPACITES ATTITUDES PRE REQUIS LIMITES Observer à différentes échelles, de l'échantillon macroscopique à la lame mince, les roches mises en place dans un cadre de subduction comprendre les différences de structures et leur particularités minéralogiques (abondance en minéraux hydroxylés). 23 06/10/2012 B.O Origine du magmatis me de subduction Mots clé La déshydratation des matériaux de la croûte océanique subduite libère de l'eau qu'elle a emmagasinée au cours de son histoire, ce qui provoque la fusion partielle des péridotites du manteau sus-jacent. CAPACITES ATTITUDES Réaliser et exploiter les résultats de modélisation s numériques de fusion partielle des roches. PRE LIMITES REQUIS Les mécanismes de la fusion se limitent à la mise en évidence du rôle de « fondant » de l'eau. Les réactions minéralogiques de déshydratation ne sont pas exigibles. 1-B-4 : La disparition des reliefs Chaîne récente Chaîne ancienne Affleurement des matériaux formés en profondeur l’eau, agent principal d’érosion; transport; sédimentation; sédiments; roches sédimentaires. Altération & érosion Érosion / transport (eau) / sédimentation + Phénomènes tectoniques réajustements isostatiques Effondrements gravitaires Recyclage de la croûte continentale Aucun exemple précis n'est imposé par le programme. 24 06/10/2012 1-B-4 : La disparition des reliefs. B.O Mots clé CAPACITES ATTITUDES PRE REQUIS LIMITES Tout relief est un système instable qui tend à disparaître aussitôt qu’il se forme. Notion de Recyclage, en replaçant, dans sa globalité, le phénomène sédimentaire dans cet ensemble. Les chaînes de montagnes anciennes ont des reliefs moins élevés que les plus récentes. On y observe à l'affleurement une plus forte proportion de matériaux transformés et/ou formés en profondeur. Les parties superficielles des reliefs tendent à disparaître. B.O Mécanismes de destruction des reliefs Devenir des matériaux de démantèlement Altération et érosion contribuent à l'effacement des reliefs. Les produits de démantèlement sont transportés sous forme solide ou soluble, le plus souvent par l'eau, jusqu'en des lieux plus ou moins éloignés où ils se déposent (sédimentation). Des phénomènes tectoniques participent aussi à la disparition des reliefs. L'ensemble de ces phénomènes débute dès la naissance du relief et constitue un vaste recyclage de la croûte continentale. la croûte continentale conserve les roches les plus anciennes de la Terre. Recenser, extraire et organiser des données de terrain entre autres lors d'une sortie. Exploiter des données cartographiqu es. Mots clé Les chaînes de montagnes sont des systèmes dynamiques et disparaissent . Comme les matériaux océaniques, la lithosphère continentale est recyclée en permanence. Les mécanismes sont cependant différents Collège : l’eau, agent principal d’érosion; transport; sédimenta tion; sédiments; roches sédimentai res. Aucun exemple précis n'est imposé par le programme. CAPACITES PRE LIMITES ATTITUDES REQUIS Utiliser des images ou des données satellites pour qualifier et éventuellem ent quantifier l'érosion d'un massif actuel (ordre de grandeur). Collège : l’eau, agent principal d’érosio n; transpor t; sédimen tation; sédimen ts; roches sédimen taires. Ne pas étudier de façon exhaustive les mécanismes de destruction des reliefs et le devenir des matériaux de démantèlement . La diagenèse n'est pas au programme. Établir un schéma bilan du cycle des matériaux de la croûte continentale . 25 06/10/2012 Thème 2: Enjeux planétaires contemporains 6 semaines Thème 2A Géothermie et propriétés thermiques de la Terre Environ 3 semaines 26 06/10/2012 Géothermie et propriétés thermiques de la Terre Flux thermique Origine interne, dirigé vers la surface Comprendre le fonctionnement global de la planète Gradient thermique Ressource d’énergie possible Flux thermique Deux mécanismes de transfert thermique : CONDUCTION Origine principale : Désintégration radioactive CONVECTION Efficacité relative des deux mécanismes 27 06/10/2012 Gradient et flux thermique varient en fonction du contexte flux FortFaible flux de dorsale géodynamique Production de lithosphère nouvelle Lithosphère âgée, dense Exploitation du flux géothermique par l’Homme Ressource d’énergie Variable selon l’endroit considéré Exploitation possible que d’une infime mais infinie d’une partie de l’énergie dissipée 28 06/10/2012 Géothermie et propriétés thermiques de la Terre PREREQUIS LIMITES 4ème : L’activité interne du globe Séismes, volcanisme, tectonique des plaques ème 3 : Responsabilité humaine en Aucune matière de santé formalisation et d’environnement : mathématique de la Energie fossile et renouvelables nde 2 : Le soleil : une source d’énergie circulation du essentielle flux thermique 1ère : La tectonique des plaques : n’est attendue l’histoire d’un modèle Fonctionnement très global du fonctionnement de la planète Géothermie et propriétés thermiques de la Terre B.O Mots clés PREREQUIS LIMITES La température croît avec la profondeur (gradient géothermique) ; un flux thermique atteint la surface en provenance des profondeurs de la Terre (flux géothermique). Gradients et flux varient selon le contexte géodynamique. Le flux thermique a pour origine principale la désintégration des substances radioactives contenues dans les roches. Deux mécanismes de transfert thermique existent dans la Terre : la convection et la conduction. Le transfert par convection est beaucoup plus efficace. À l'échelle globale, le flux fort dans les dorsales est associé à la production de lithosphère nouvelle ; au contraire, les zones de subduction présentent un flux faible associé au plongement de la lithosphère âgée devenue dense. La Terre est une machine thermique. L'énergie géothermique utilisable par l'Homme est variable d'un endroit à l'autre. Le prélèvement éventuel d'énergie par l'Homme ne représente qu'une infime partie de ce qui est dissipé. Lien entre la compréhension du fonctionnement de la planète et l’utilisation d’une ressource naturelle que l’on peut considérer comme inépuisable. 4ème : L’activité interne du globe Séismes, volcanisme, tectonique des plaques 3ème : Responsabilité humaine en matière de santé et d’environnement Energie fossile et renouvelables 2nde : Le soleil : une source d’énergie essentielle 1ère : La tectonique des plaques : l’histoire d’un modèle Aucune formalisation mathématique de la circulation du flux thermique n’est attendue Gradient et flux géothermique Contexte géodynamique Désintégration des substances radioactives Convection et conduction : efficacité relative Machine thermique Prélèvement partiel d’énergie Pistes : Approche mathématique du flux thermique, calcul du gradient géothermique. Fonctionnement très global du fonctionnement de la planète 29 06/10/2012 Thème 2B La plante domestiquée Environ 3 semaines La plante domestiquée Plante sauvage Modification du génome : - Pratiques empiriques - Génie génétique Intervention sur la biodiversité végétale Plante domestiquée 30 06/10/2012 Plante sauvage Sélection volontaire ou empirique Plante cultivée Caractéristiques génétiques différentes de celles favorables pour les plantes sauvages Plante cultivée Plusieurs variétés Forme de biodiversité 31 06/10/2012 …pour lutter contre le court-noué : clémentine tangerine Croisement Génie génétique hybride clemenvilla expriment au niveau des racines des protéines de la capside virale Plantes nouvelles La plante domestiquée PREREQUIS LIMITES : Le peuplement d’un milieu La formation de la graine nécessite le dépôt de pollen sur le pistil de la fleur pour permettre la fécondation. Des pratiques au service de l’alimentation humaine Des améliorations quantitatives et/ou qualitatives de la production sont obtenues en agissant sur la reproduction, les conditions d’élevage ou de culture, les apports nutritifs. 4ème : Reproduction sexuée et maintien des espèces dans les milieux La reproduction sexuée animale comme végétale comporte l’union d’une cellule reproductrice mâle et d’une cellule reproductrice femelle. … 2nde : La nature du vivant La transgénèse montre que l’information génétique est contenue dans la molécule d’ADN et qu’elle y est inscrite dans un langage universel. La variation génétique repose sur la variabilité de la molécule d’ADN (mutation). 1ère S : Expression, stabilité et variation du Les éléments scientifiques introduits permettent un débat sur l’usage de telle ou telle méthode mais ce n’est pas l’objectif de l’enseignement scientifique de trancher, à lui seul, la controverse 6ème 32 06/10/2012 La plante domestiquée B.O Mots clés 6ème : La sélection exercée par l'Homme sur les plantes cultivées a souvent retenu (volontairement ou empiriquement) des caractéristiques génétiques différentes de celles qui sont favorables pour les plantes sauvages. Une même espèce cultivée comporte souvent plusieurs variétés sélectionnées selon des critères différents ; c'est une forme de biodiversité. Les techniques de croisement permettent d'obtenir de nouvelles plantes qui n'existaient pas dans la nature (nouvelles variétés, hybrides, etc.). Les techniques du génie génétique permettent d'agir directement sur le génome des plantes cultivées. PREREQUIS LIMITES Le peuplement d’un Les éléments scientifiques introduits permettent un débat sur l’usage de telle ou telle méthode mais ce n’est pas l’objectif de l’enseignement scientifique de trancher, à lui seul, la controverse Modalités d’action humaine milieu La formation de la graine nécessite le dépôt de sur les pollen sur le pistil de la fleur pour permettre la caractéristiques fécondation. génétiques des Des pratiques au service de plantes cultivées l’alimentation humaine Sélection Variétés sélectionnées Biodiversité Techniques de croisement Techniques de génie génétique Des améliorations quantitatives et/ou qualitatives de la production sont obtenues en agissant sur la reproduction, les conditions d’élevage ou de culture, les apports nutritifs. Reproduction sexuée et maintien des espèces dans les milieux 4ème : La reproduction sexuée animale comme végétale comporte l’union d’une cellule reproductrice mâle et d’une cellule reproductrice femelle. … 2nde : La nature du vivant La transgénèse montre que l’information génétique est contenue dans la molécule d’ADN et qu’elle y est inscrite dans un langage universel. La variation génétique repose sur la variabilité de la molécule d’ADN (mutation). 1ère S : Expression, stabilité et variation du patrimoine génétique Thème 3: Corps humain et santé 33% soit 10 à 11 semaines 33 06/10/2012 Ce thème est structuré autour de deux questions : - quelques aspects des relations immunitaires permettent de stabiliser et compléter des connaissances de collège et de relier cette thématique à une vision évolutive - l'étude de la commande du muscle, conduite en association avec celle du réflexe myotatique, est l'occasion de stabiliser la notion de réflexe tout en fournissant les bases nécessaires concernant le neurone et la synapse. Thème 3A Le maintien de l'intégrité de l'organisme : quelques aspects de la réaction immunitaire Environ 4 à 5 semaines 34 06/10/2012 Le système immunitaire Des organes Des cellules Des molécules D B E O N L N ’ E I N Tolérance aux Réactions à des composantes de dérèglements internes ou l’organisme des agressions du milieu extérieur (physiques, chimiques ou biologiques). S D I A N V I T E D U Chez les vertébrés Système Immunitaire comprend un ensemble de défenses aux stratégies très différentes: l'immunité innée l'immunité adaptative 35 06/10/2012 Thème 3-A-1 un exemple de réponse innée La réaction inflammatoire, Il s'agit sur un exemple de montrer: •le déclenchement d'une réaction immunitaire • l'importance de la réaction inflammatoire Intervention de molécules et de cellules Symptômes stéréotypés 36 06/10/2012 L’immunité innée: une première ligne de défense ET une préparation au déclenchement de l’immunité adaptative Notions du BO Objectifs mots-clés L'immunité innée ne nécessite pas d'apprentissage préalable, est génétiquement héritée et est présente dès la naissance. Organes lymphoïdes, Elle repose sur des mécanismes de reconnaissance et d'action très conservés au cours de l'évolution. monocytes, granulocytes, Très rapidement mise en œuvre, l'immunité innée est la première à intervenir lors de situations variées (atteintes des tissus, infection, cancer). Collège. Les bases d'immunol macrophages, ogie. phagocytose, mastocytes, médiateurs chimiques de l'inflammation, C'est une première ligne de défense qui agit d'abord seule puis se prolonge pendant toute la réaction inflammatoire, réaction immunitaire. La réaction inflammatoire aiguë en est un mécanisme essentiel. Elle fait suite à l'infection ou à la lésion d'un tissu et met en jeu des molécules à l'origine de symptômes stéréotypés (rougeur, chaleur, gonflement, douleur). Elle prépare le déclenchement de l'immunité adaptative. Prérequis médicaments antiinflammatoire s. Limites la description exhaustive: -du CMH -des récepteurs de l'immunité innée (PRR) -des signaux de dangers -les signatures des pathogènes (PAMP). La mise en perspective évolutive du système immunitaire est signalée, mais elle ne fait pas l'objet d'une argumentation particulière.] 37 06/10/2012 Thème 3-A-2 L'immunité adaptative, prolongement de l'immunité innée •L'exemple d'une infection virale (grippe) fait comprendre la mise en place des défenses adaptatives et comment, en collaboration avec les défenses innées, elles parviennent à l'élimination du virus. • On insistera sur la réponse adaptative à médiation humorale. •On profitera de cette étude pour signaler le mode d'action du VIH et la survenue de maladies opportunistes dans le cas du Sida. •L'existence d'une maturation du système immunitaire n'est présentée que de façon globale. • Les LT4, pivots des réactions immunitaires AG Récepteur à l’interleukine Interleukine Chez les vertébrés L’ immunité adaptative LT8 sélectionné LB sélectionné CPA 1 1 sélection LT8 LB Fabrication et libération d’interleukine par le LT4 sélectionné AG LB mémoires 2 1 LT4 sélectionné LB Prolifération 3 LT8 LB LB LB LB LT S prolifération LT S Prolifération LT S LT Sécréteurs LB Prolifération Permet une Action plus spécifique contre des molécules ou parties de molécules étrangères LT8 LT8 LT8 LT8 3 Différenciation Différenciation m 3 LT8 LT8 Différenciation 1 2 3 m m différenciation LT8 mémoires LT Cytotoxiques LT4 m m LT4 mémoires Phase de reconnaissance et de sélection clonale Fabrication et libération d’interleukine par le LT4 sélectionné Phase de prolifération et différenciation des clones sélectionnés sensibles à l’interleukine Plasmocytes Anticorps 38 06/10/2012 Action association des Défenses innées et adaptatives ELIMINATION DE LA CAUSE DU DECLENCHEMENT DE LA REACTION IMMUNITAIRE Des mécanismes génétiques complexes permettent Une très grande diversité des cellules immunitaires Les cellules auto-réactives Elimination Les cellules capables de répondre à une Aptes au service multitudes de molécules 39 06/10/2012 Notions du BO Alors que l'immunité innée est largement répandue chez les êtres vivants, l'immunité adaptative est propre aux vertébrés. Objectifs mots-clés Cellule présentatrice de l'antigène Elle s'ajoute à l'immunité innée et assure une LB action plus spécifique contre des molécules, plasmocytes ou partie de molécules. immunoglobulin es (anticorps), Les cellules de l'immunité adaptative ne deviennent effectrices qu'après une première séropositivité, rencontre avec un antigène grâce aux LT CD4, phénomènes de sélection, d'amplification et LT auxiliaire, de différenciation clonales. interleukine 2 L T CD8 Les défenses adaptatives associées avec les LTC défenses innées permettent normalement sélection, d'éliminer la cause du déclenchement de la amplification, réaction immunitaire. différenciation clonales. Notions du BO Le système immunitaire, normalement, ne se déclenche pas contre des molécules de l'organisme ou de ses symbiotes. Cela est vrai notamment pour la réponse adaptative. Pourtant, les cellules de l'immunité adaptative, d'une grande diversité, sont produites aléatoirement par des mécanismes génétiques complexes qui permettent potentiellement de répondre à une multitude de molécules. Objectifs mots-clés Prérequis Limites Collège. Les bases La présentation de d'immunol l'antigène aux ogie. lymphocytes T la description du cycle de développement du VIH. Prérequis Collège. Les bases d'immunol ogie. Limites la description des mécanismes génétiques à l'origine de la diversité du répertoire immunologique. La maturation du système immunitaire résulte d'un équilibre dynamique entre la production de cellules et la répression ou l'élimination des cellules auto réactives. 40 06/10/2012 Thème 3-A-3 Le phénotype immunitaire au cours de la vie Il s'agit de faire comprendre : • la base biologique de la stratégie vaccinale qui permet la protection de l'individu vacciné et de la population. • le parallèle entre la réaction adaptative liée au vaccin ( avec le rôle de l'adjuvant du vaccin qui prépare l'organisme) et la réaction inflammatoire qui prépare la réaction adaptative naturelle. N A OU ARTIFICIELLEMENT PAR LA VACCINATION T U R E L Création de cellules mémoires à longue durée de vie L E M E N Réponse secondaire à l’Ag plus rapide et quantitativement plus importante T PROTECTION EFFICACE 41 06/10/2012 Constituants des vaccins Produits immunogènes non pathogènes Evolution du phénotype immunitaire Formation pool de cellules mémoires contre À la Réaction l’agent d’une maladie adaptative Surstimulation du SI = accélérer, prolonger ou Réaction innée renforcer la réponse préparative immunitaire Des produits pour la conservation (antiseptiques, Adjuvants antibiotiques, minéraux antibactériens comme le bore ou le mercure) Des substances comme des minéraux (pour rendre le vaccin isotonique, avec un pH voisin de celui du sang (7.4) Des résidus de fabrication car la purification est souvent imparfaite (protéines et ADN de cellules de culture, antibiotiques, vitamines et minéraux de la culture) Globalement 2 familles d’adjuvants • à base d’aluns (= sels) KAl(SO4)2 •À base d’émulsions huileuses • Exemple l’émulsion de freund= émulsion d’huile minérale, d’émulsifiant et de morceaux de bactéries tuées très utilisé des années 40 à 70 42 06/10/2012 Notions du BO Objectifs mots-clés Une fois formés, certains effecteurs de l'immunité adaptative sont conservés grâce à des cellulesmémoires à longue durée de vie. Mémoire immunitaire, vaccins. Prérequis (Collège. 1ère idées sur Cette mémoire immunitaire permet une réponse secondaire à l'antigène plus rapide et quantitativement On indique que les l'adjuvant du vaccins.) plus importante qui assure une protection de vaccin prépare l'organisme vis-à-vis de cet antigène. l'organisme au déclenchement La vaccination déclenche une telle mémorisation. de la réaction L'injection de produits immunogènes mais non adaptative liée pathogènes (particules virales, virus atténués, etc.) au vaccin, un provoque la formation d'un pool de cellules mémoires peu comme la dirigées contre l'agent d'une maladie. réaction L'adjuvant du vaccin déclenche la réaction innée inflammatoire indispensable à l'installation de la réaction adaptative. prépare la Le phénotype immunitaire d'un individu se forme au réaction gré des expositions aux antigènes et permet son adaptative adaptation à l'environnement. naturelle. La vaccination permet d'agir sur ce phénomène. La production aléatoire de lymphocytes naïfs est continue tout au long de la vie mais, au fil du temps, le pool des lymphocytes mémoires augmente. Limites la description exhaustive des types de vaccins et des pratiques vaccinales. Thème 3B Neurone et fibre musculaire : la communication nerveuse 6 à 7 semaines 43 06/10/2012 Le réflexe myotatique, un exemple de commande réflexe du muscle Arc réflexe Message nerveux codé en fréquence de PA Fonctionnement de la synapse neuromusculaire Le réflexe myotatique : un exemple de commande réflexe du muscle MOTS CLES Les éléments de l’arc réflexe : - stimulus - récepteur - neurone sensoriel - centre nerveux - neurone moteur - effecteur (fibre musculaire). Caractéristiques structurales et fonctionnelles du neurone : - corps cellulaire - dendrite - axone - potentiels de repos et d’action Synapse chimique : - bouton synaptique - neuromédiateur : acétylcholine - exocytose - fente synaptique - récepteur post-synaptique - potentiel d’action musculaire Codage électrique en fréquence, codage PREREQUIS 4ème : Le système nerveux met en relation organes sensoriels et muscles mouvement. récepteur. message nerveux sensitif centres nerveux (cerveau et moelle épinière) nerf sensitif. message nerveux moteur nerfs moteurs effecteurs cerveau analyse les messages nerveux sensitifs et élabore messages nerveux moteurs. neurone Perturbations liées à la consommation ou l’abus de certaines substances. 2nde : thème 3 : corps humain et santé : Boucle de régulation nerveuse (pression artérielle) 1S : thème 3 : corps humain et santé : LSD et ses effets sur la vision 44 06/10/2012 Notions du BO Objectifs mots-clés Le réflexe myotatique est un réflexe monosynaptique. Il met en jeu différents éléments qui constituent l’arc réflexe. Le neurone moteur conduit un message nerveux codé en fréquence de potentiels d’actions. La commande de la contraction met en jeu le fonctionnement de la synapse neuromusculaire. Les éléments de l’arc réflexe : - stimulus - récepteur - neurone sensoriel - centre nerveux - neurone moteur - effecteur (fibre musculaire). Caractéristiques structurales et fonctionnelles du neurone : - corps cellulaire - dendrite - axone - potentiels de repos et d’action Synapse chimique : - bouton synaptique - neuromédiateur : acétylcholine - exocytose - fente synaptique - récepteur post-synaptique - potentiel d’action musculaire Codage électrique en fréquence, codage chimique en concentration. Prérequis 4ème : Le système nerveux met en relation organes sensoriels et muscles mouvement. récepteur. message nerveux sensitif centres nerveux (cerveau et moelle épinière) nerf sensitif. message nerveux moteur nerfs moteurs effecteurs cerveau analyse les messages nerveux sensitifs et élabore messages nerveux moteurs. neurone Perturbations liées à la consommation ou l’abus de certaines substances. 2nde : Boucle de régulation nerveuse (pression artérielle) 1S : LSD et ses effets sur la vision Limites PAS : - les mécanismes ioniques de Em - les potentiels de récepteurs - les PPSE, PPSI - les mécanismes de déclenchement du potentiel d’action musculaire - le couplage excitationcontraction De la volonté au mouvement Moelle épinière Motoneurones Intégration Mouvement volontaire 45 06/10/2012 De la volonté au mouvement MOTS CLES PREREQUIS - Motoneurone - Aire motrice. - commande corticale du mouvement. 1S : Thème 3 : corps humain et santé message nerveux acheminé au cerveau par un nerf. Plusieurs aires corticales participent à la vision. IRMf. Collaboration entre les fonctions visuelles et la mémoire. LSD perturbent le fonctionnement des aires cérébrales : hallucinations et perturbations cérébrales graves et définitives. Notions du BO L’exploration du cortex cérébral permet de découvrir les aires motrices spécialisées à l’origine des mouvements volontaires. Les messages nerveux moteurs qui partent du cerveau cheminent par des faisceaux de neurones qui descendent dans la moelle jusqu’aux motoneurones. C’est ce qui explique les effets paralysants des lésions médullaires. Le corps cellulaire du motoneurone reçoit des informations diverses qu’il intègre sous la forme d’un message moteur unique et chaque fibre musculaire reçoit le message d’un seul motoneurone. Recenser, extraire et exploiter des informations, afin de caractériser les aires motrices cérébrales. Objectifs motsclés - Motoneurone - Aire motrice. - commande corticale du mouvement. Prérequis Limites 1S : message nerveux acheminé au cerveau par un nerf. Plusieurs aires corticales participent à la vision. IRMf. Collaboration entre les fonctions visuelles et la mémoire. LSD perturbent le fonctionnement des aires cérébrales : hallucinations et perturbations cérébrales graves et définitives. Les voies nerveuses de la motricité volontaire sont hors programme. 46 06/10/2012 Motricité et plasticité cérébrale Lésion type AVC Entrainement AVC + Rééducation Cortex lésé Pas de message Paralysie partielle Plasticité cérébrale Mouvements améliorés Plasticité cérébrale Récupération possible des capacités motrices Motricité et plasticité cérébrale MOTS CLES - Plasticité - Cortex moteur - Phénotypes spécifiques PREREQUIS 1S : Thème 3 : corps humain et santé : plasticité cérébrale dans le cadre de la vision, et de l’apprentissage. 47 06/10/2012 Notions du BO La comparaison des cartes motrices de plusieurs individus montre des différences importantes. Loin d’être innées, ces différences s’acquièrent au cours du développement, de l’apprentissage des gestes, et de l’entraînement. Cette plasticité cérébrale explique aussi les capacités de récupération du cerveau après la perte de fonction accidentelle d’une petite partie du cortex moteur. Les capacités de remaniements se réduisent tout au long de la vie, de même que le nombre de cellules nerveuses. C’est donc un capital à préserver et entretenir. Recenser et exploiter des informations afin de mettre en évidence la plasticité du cortex moteur Objectifs motsclés - Plasticité - Cortex moteur - Phénotypes spécifiques Prérequis Limites 1S : plasticité cérébrale dans le cadre de la vision, et de l’apprentissage. PAS les mécanismes moléculaires de la plasticité. Seulement constat des modifications des aires corticales. 48