Atelier climat et Santé (Juillet 2016 à Dakar) Compte Rendu 05/08/2016 0 Sommaire SIGLES ET ABREVIATIONS ........................................................................................................................ 2 Rapport résumé ....................................................................................................................................... 3 Rapport détaillé ....................................................................................................................................... 7 I.Programme et Initiatives Climat-Santé ................................................................................................. 7 II.Cas d’Etudes Climat-Santé.................................................................................................................... 7 III.Climat, Changement climatique et Santé ............................................................................................ 9 IV.Exemples d’informations climatiques et environnementales pour la Santé .................................... 10 V.Les Systèmes d’Alerte Précoces (SAP) existants ................................................................................ 11 VI.Les Travaux de groupes ..................................................................................................................... 11 TERMES DE REFERENCES POUR LES TRAVAUX DE GROUPES AU COURS DE L’ATELIER ........................ 11 Groupe 1 : Les maladies transmissibles ................................................................................................ 13 Groupe 2 : Les maladies non transmissibles ......................................................................................... 14 Plan d’actions établi à l’issue de l’Atelier Climat-Santé ........................................................................ 15 1 SIGLES ET ABREVIATIONS ACASIS : Alerte aux Canicules Au Sahel et à leurs Impacts sur la Santé ANACIM: Agence Nationale de l’Aviation Civile et de Météorologie ACMAD: Centre Africain des Applications de la Météorologie pour le Développement CDC : Centers for Disease Control and Prevention CGQA : Centre de Gestion de la Qualité de l’Air CSE : Centre de suivi écologique FDA : Food and Drug Administration FEWSNET: Famine Early Warning Systems Network LOCEAN : Laboratoire d’Océanographie et du Climat MDA : Mass Drug Administration NDVI : Normalized Difference Vegetation Index NOAA: National Oceanic and Atmospheric Administration OMS : Organisation Mondiale de la Santé OMM. Organisation Météorologique Mondiale SMHN : Services météorologiques et hydrologiques nationaux SST : Sea Surface Temperature 2 Rapport résumé L’atelier Climat-Santé, co-organisé par l’ANACIM et la NOAA s’est tenu du 19 au 21 juillet 2016 à l’hôtel Ngor Diarama, Dakar. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur Général de l’ANACIM avec la présence des représentants des Ministères de la Santé et de l’Action Sociale, de l’Environnement, de l’Elevage et du Doyen de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, du Représentant de la NOAA et du Représentant de l’USAID. Au cours des travaux y relatifs, les représentants des structures nationales et internationales œuvrant dans les secteurs du climat, de l’environnement et de la santé ont échangés sur leurs activités respectives. Le but étant ici la mise en commun des activités, dévolues à chacun des secteurs, pour l’utilisation efficace de l’information climatique dans la mise en œuvre des services pour les recommandations sanitaires. En vue d’atteindre les objectifs spécifiques de cette rencontre, les travaux se sont articulés autour de six grandes sessions. Au cours de la première session, il a été question de présenter les programmes et initiatives en cours et portant sur le lien Climat-Santé. Le programme Clim-Health Africa en cours à la NOAA a été présenté, de même que son plan d’actions pour la prise en compte de l’information climatique dans l’élaboration des systèmes d’alerte précoce. Le programme HealthMet (initiative espagnole) a également été présenté et son plan d’action décliné. Celui-ci vise le renforcement des capacités locales et régionales dans la compréhension et l’élaboration des systèmes de suivi du lien climat-santé. L’apport du programme ACASIS (initiative française), dans l’élaboration d’un bulletin climat-santé au Burkina Faso et au Sénégal a été également présenté. Au cours de la deuxième session portant sur les cas d’études Climat-Santé, les résultats des études menés en lien avec le climat ont été présentés. Pour chacune de ces études et pour chacune des pathologies concernées, la méthode adoptée est l’identification des facteurs climatiques d’amplification et pouvant constituer des indicateurs de prévisions de risques sanitaires. Les thématiques abordées mettent le climat en relation avec les maladies respiratoires, avec le paludisme, avec la méningite et avec le choléra. Pour les maladies respiratoires, la pollution de l’air a été identifiée comme facteurs d’amplification. Les maladies respiratoires sont variées en lien avec les différences dans la taille et la composition des polluants. Les sources de pollutions ont été énumérées, il a été noté que la présence de l’ilot urbain constitue également un facteur d’amplification. Concernant le lien climat et paludisme, l’influence de l’occupation des sols sur l’abondance et la variation des taux d’infestions plasmodiales a été mentionné. Les résultats de l’analyse du lien entre morbidité palustre et pluviométrie ont montré l’existence d’un décalage temporel entre le pic de pluviométrie et le pic de paludisme ; ceci peut être utilisé pour le développement des stratégies de réduction de la transmission du paludisme. Des travaux mettant en lumière certains déterminants climatiques dans la prolifération du paludisme en Afrique ont été présentés. Ces déterminants modulent la densité de populations des vecteurs et leurs capacités vectorielles. Ce rôle de modulation est formalisé par une relation mathématique combinant les paramètres climatiques et exploitables en prévision opérationnelle. Pour la méningite, il a été souligné que les paramètres climatiques constituent des précurseurs dans la résurgence de la maladie. Le vent méridien, l’humidité et l’évaporation constituent des sources potentielles de prévisibilité permettant une détection deux semaines à un mois en amont. La qualité du couvert végétal a également été mentionnée comme facteur d’amplification des risques d’infection. 3 Concernant le Choléra, l’analyse du contexte climatique de la crise survenue au Sénégal en 2005 a été réalisée. Il en ressort que l’avènement de pluie inhabituelle et de grande intensité sur Dakar et sa région a joué un rôle majeur dans les cas de transmissions observés. Les paramètres climatiques sont responsables de la modification de l’abondance des vecteurs. La présence des mares temporelles joue un rôle important dans la distribution des facteurs de risques. Au cours des travaux de la troisième session portant sur le lien climat, changement climatique et santé, des études de cas portant sur les zoonoses ont montrés que les augmentations de température sont à l’origine du raccourcissement du cycle de développement des parasites. Cette accélération est responsable de la mutation des agents pathogènes et leur adaptation à de nouveaux hôtes. Le CSE a présenté un aperçu des activités de recherches qu’elle mène dans le cadre de projets internationaux. Il a été fait mention de sa participation active dans le suivi du décalage de la ceinture épidémiologique du paludisme vers le sud en lien avec la diminution du nombre de jours de pluies. La quatrième session a été l’occasion de présenter des exemples d’informations climatiques et environnementales destinées au secteur de la Santé. Un exposé préalable est venu dresser le décor sur les termes et expressions utilisés dans la communauté des météorologues et climatologues. Les produits climatiques pour la prévention des risques sanitaires émis par l’ANACIM et météo Burkina ont été présentés. Au Burkina Faso, un bulletin de prévention de la méningite est émis environs deux mois à l’avance. Au Sénégal, des bulletins santé sont émis sous forme d’alerte poussière, alerte aux canicules et aux vagues de chaleur, et prévention des inondations. Les paramètres climatiques entrant dans la conception de ces bulletins sont : la température, les précipitations, le vent, la pression atmosphérique, le NDVI et l’insolation. Au Niger, la production du bulletin santé est réalisée par l’ACMAD. Se basant sur les informations climatiques, le Centre produit des bulletins santé sous la forme de vigilance portant sur le paludisme, les vagues de chaleur et la méningite. Les seuils de vigilances sont définis en combinant les valeurs des différents paramètres climatiques impliqués. Au cours de la même séance, le CGQA a fait une présentation sur la surveillance de la qualité de l’air à Dakar. Un inventaire des sources et types de polluants présent sur l’agglomération a été présenté. Un monitoring systématique est réalisé fournissant la base de production d’un bulletin quotidien sur les niveaux de pollution de l’air transmis au secteur de la Santé. Les travaux de la cinquième session ont porté sur les systèmes d’alertes précoces existant. Les interventions ont porté sur les différentes expériences en termes d’actions climat-santé et aussi en surveillance sanitaire. Il existe des systèmes de surveillance dans les pays mais pas de systèmes d’alertes basées sur les informations climatiques. La sixième session de l’atelier a été consacrée aux travaux de groupes. Les participants se sont organisés en deux groupes pour discuter spécifiquement de l’apport de l’information climatique pour la surveillance des maladies transmissibles et les maladies non transmissibles. Les activités des groupes se sont articulées autour de huit termes de références (voir annexe). Les différents points ont été discutés et des réponses consensuelles proposées. Les résultats des travaux groupes (voir annexe) ont été restitués en plénière. A l’issue de l’atelier, un plan d’actions a été établi avec des objectifs à court, moyen et long terme. Les objectifs spécifiques y relatifs sont consignés dans le tableau ci-dessous. 4 Plan d’actions établi à l’issue de l’Atelier Climat-Santé Objectifs à court terme (dans Objectifs à moyen terme (dans les 3 à 6 mois à venir : de les 6 à 18 mois à venir : Objectifs à long terme maintenant à fin 2016) horizon 2017) Travailler à la mise en place Faire une revue littéraire Travailler spécifiquement d’un groupe de travail des travaux et bulletins sur les questions climatclimat, santé, existant sur le lien climatsanté environnement santé (se référer aux guides OMM-OMS existant) Mettre en place des projets Programmer une première de recherche conjoints réunion pour définir les Analyser et évaluer les entre institutions termes de références du produits climatiques en lien universitaires et services groupe de travail avec les données sanitaires opérationnels Définition des seuils Confectionner une note d’alerte Mettre en place des technique d’orientation Construction des canaux formations (licence et/ou stratégique et consensuelle de communication master) portant sur les à adresser aux autorités de thématiques climat-santé tutelles de tous les Mise en commun des A court terme : élaborer participants bulletins de poussières et les maquettes de ceux de qualité de l’air formations Faire des recommandations A long terme : Mise en au CNSC sur le plan Elaborer des cartes et place effective des d’actions ainsi défini produits climatiques formations spécifiques pour le secteur Identifier des maladies de la Santé Construction de prioritaires et définir un programmes bilatéraux plan de travail immédiat Générer les cartes de (entre l’ANACIM, la Santé et vigilance en mode prévision l’Environnement) à l’image Mettre en place le canal de de ceux existant entre la formation des acteurs au NOAA et l’Afrique du Sud langage et expressions des d’une part, entre la NOAA et différents du groupe de l’Indonésie d’autre part. travail Former les infirmiers à la collecte des données Elaborer un guide ou note conceptuelle Intégrer le secteur de la sante dans le cycle de conception et de diffusion des bulletins actuellement disponible 5 L’atelier Climat-Santé, co-organisé par l’ANACIM et la NOAA s’est tenu du 19 au 21 juillet 2016 à l’hôtel Ngor Diarama, Dakar. Placé sous le patronage du Ministre du Tourisme et des Transports Aériens, la cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur Général de l’ANACIM en présence des représentants des structures nationales et internationales œuvrant dans les secteurs du climat, de l’environnement et de la santé. Après les mots de bienvenue d’usage du Directeur Général de l’ANACIM, parole a été donnée au représentant de la NOAA co-organisateur de la rencontre. Il a rappelé les rôles et objectifs de la NOAA, la collaboration en cours avec les entités africaines. Il a fait mention de l’expérience de cette institution dans la conception et la fourniture de produits climatiques pour aider à la prise de décision. Appel à été lancé aux autorités africaines d’adopter des mesures en vue de faciliter la mise en place de Système d’Alerte précoce sanitaire. Parole a ensuite été donnée à la représentante de l’USAID, qui salué l’initiative à l’origine de l’atelier. Rappelant l’action de l’USAID dans la surveillance des maladies infectieuses, elle a exhorté les participants à tirer pleinement profit des résultats de cet atelier afin de construire une véritable synergie pour l’utilisation des informations climatiques dans la gestion de la santé. Les Représentants des ministères de la Santé, de l’Environnement et de l’Élevage on parlé de l’importance de la connaissance de l’information climatique pour l’accomplissement des missions qui leurs sont assignées, le bon fonctionnement de leurs secteurs. Ils ont tous salué l’organisation de cet atelier conjoint. Reprenant la parole pour prononcer l’ouverture officielle de l’atelier, le Directeur Général de l’ANACIM s’est réjoui de la volonté commune des structures concernées de mettre en synergie leurs efforts pour l’étude de la relation Climat, Santé et Environnement. Il a rappelé que les travaux de cet atelier s’inscrivent bel et bien dans ceux du Cadre National des Services Climatiques censé exister au niveau de chaque pays. Après avoir adressé ses remerciements et ceux de la tutelle aux organismes ayant œuvré à l’organisation et à la réussite de la rencontre, il a déclaré l’atelier Climat-Santé ouvert. En vue d’atteindre les objectifs spécifiques de cette rencontre, les travaux se sont articulés autour de six grandes sessions. Dans la suite de ce document, un résumé est proposé sur la base des exposés et échanges ayant eu lieu au cours de chacune des sessions. 6 Rapport détaillé I. Programme et Initiatives Climat-Santé Cette section a permis d’avoir une vue d’ensemble des différentes initiatives en cours traitant du lien Climat et Santé. Au cours de cette section, quatre intervenants ont présentés les programmes et initiatives, traitant du lien Climat-Santé, auxquels ils prennent part. Le programme One Health en cours à la NOAA avec pour partenaire la CDC et les Institutions Universitaire Américaine a été présenté. L’objectif de cette collaboration est non seulement le développement des Systèmes d’Alerte Précoce Climat-Santé, mais aussi l’élaboration d’outils d’aide à la décision. Le programme HealthMet (Initiative Espagnole) a également été présenté et ses activités sont la compréhension du modus operandi de la prise en compte de l’impact de l’information climatique sur les maladies sensibles. Ce programme offre un cadre pour le renforcement des capacités locales et régionales pour la compréhension du lien entre la santé et le climat. Se basant sur des points focaux désignés et il est également question de fournir un appui à la conception des plans d’action et au suivi de la mise en œuvre du programme santé-climat dans les pays pilotes. Au cours d’une présentation orale, le Burkina Faso a partagé son expérience dans la production annuelle d’un bulletin climat-santé. Ce bulletin est conçu avec le concours du LOCEAN dans le cadre du Programme ACASIS. Et il a surtout été question des difficultés rencontrées pour l’élaboration efficiente dudit bulletin. Les problèmes soulevés vont du manque de financement, l’absence d’un cadre institutionnel (de nombreux organismes gouvernementaux ont les mêmes termes de références) entrainant de nombreux manquements au niveau de la coordination. Le CSE est engagé depuis 2007 dans des projets internationaux se focalisant sur les liens ClimatSanté. L’un de ses axes de recherches a porté sur le suivi du décalage vers le sud de la ceinture épidémiologique en lien avec la diminution du nombre de jours de pluie. le CSE a été impliqué en 2008 dans la co-invention d’un brevet en télé-épidémiologie grâce aux travaux de recherche ClimatEnvironnement-Santé. Le travail scientifique accompli par les CSE et ses partenaires est conforme avec les directives de l’OMS et de l’OMM. II. Cas d’Etudes Climat-Santé Constituant l’une des sections les plus intenses du fait de la diversité et de la densité des exposés, cette section est constituée de 9 présentations. Ceux-ci ont donné un aperçu des activités et études menés ou en cours, au sein des institutions et organismes. Pour chacune des présentations, le principe méthodologique est l’identification des facteurs climatiques déclenchant ou d’amplification et pouvant constituer des indicateurs de prévisions. Les thèmes développés au cours de cette section s’articulent autour des liens du climat avec les maladies respiratoires, avec le paludisme, avec la méningite et avec le choléra. De façon globale, trois exposés ont portés sur la santé respiratoire, l’un était plus spécifique et les deux autres étaient axés sur la pollution de l’air. Les principales sources de pollution identifiées sont d’origine anthropiques, mécanique et aussi imputable aux particules atmosphériques. La pollution de l’air est cumulative avec un impact global et des effets durables. La variation de la taille des particules est l’origine de la forte diversification des affections pulmonaires. Si certaines personnes y sont plus sensibles, l’augmentation de température entrainant la dégradation de l’air et la présence d’un ilot de chaleur urbain fait de la pollution atmosphérique une véritable menace pour la santé publique. Si ses effets à court et moyen terme sont connus, des surprises peuvent surgir du fait de la complexité chimique des polluants, de la méconnaissance des antécédents sanitaires des populations, du temps et du lieu d’exposition, et aussi de l’existence de maladies multifactorielles. Dans le contexte social actuel, les stratégies d’atténuation, des effets de la pollution atmosphérique, 7 évoquées sont principalement la réduction de la dépendance au charbon de bois, la vulgarisation et généralisation des transports en commun. Le lien climat et paludisme a fait l’objet de trois exposés. Le premier portait sur l’influence de l’occupation des sols sur l’abondance et les taux d’infection plasmodiale. Il a été relevé une forte variabilité de la densité vectorielle dans les zones de savane arborée et de sol nu. La zone de savane arborée une importante diversité anophelienne. Le second exposé a porté sur l’analyse de la relation entre morbidité palustre et pluviométrie par l’ONG MACEPA qui œuvre pour la réduction de la transmission et l’élimination du paludisme. L’existence d’un décalage de 15 à 25 jours entre pic pluviométrique et recrudescence des cas de paludisme a été montré ; ceci a permis de définir un timing tant pour les traitements focalisés (FDA) que pour les traitements de masses (MDA). Se basant sur cette relation l’ONG MACEPA et le Programme National de Lutte contre le Paludisme ont pu améliorer la planification de leurs activités La troisième étude et non des moindres s’est focalisée sur l’identification des facteurs climatiques déterminants pour la transmission du paludisme en Afrique. Il a été présenté une description détaillée du rapport entre le climat et les bases épidémiologiques du paludisme. Les variables climatiques influencent la production des moustiques, leur survie, leur vitesse de reproduction et également sur le cycle biologique (ou sporogonie) du parasite. La distribution spatiale de ces paramètres explique non seulement la répartition géographique du paludisme, mais aussi son caractère endémique ou épidémique. Les déterminants climatiques du paludisme sont recensés dans le tableau ci-dessous: Déterminants climatiques L’humidité relative (rôle majeur dans la survie des moustiques) La Température de l’air (elle contrôle la sporogonie du plasmodium). Moshkovski (1962) a défini une somme Température ou somme de degrés-jours nécessaire pour l’accomplissement de la sporogonie. La durée de celle-ci est déterminée par le rapport entre la somme de degrés-jours et la différence entre la température journalière moyenne et le seuil inferieure de température nécessaire au développement du plasmodium. Actions sur le paludisme Inférieur à 50% entraine une forte mortalité des moustiques(les vecteurs) Il existe un seuil en dessous duquel le parasite ne peut évoluer. A dessus de 30°C les conditions deviennent défavorables pour la quasi-totalité des plasmodiums. Entre ces deux limites, plus la température est élevée, plus courte sera la durée de la sporogonie, avec un optimum autour de 27°C. Engendre des eaux de surfaces favorables au développement des gites larvaires Lorsqu’il survient après des années sèches, un excédent pluviométrique peut conduire à une prolifération de vecteurs. Les fortes pluies ont des effets contraires (notamment en saison sèche), toutes les marres et flaques résiduelles de décrue se transforment rapidement en gites larvaires. Réduisant les aires de repos de certains moustiques adultes. La pluie (impacte l’humidité relative, la température et l’état de la végétation) La sècheresse (crée des déficits dans le couvert végétal) Ces déterminants modulent la densité de populations des vecteurs et leurs capacités vectorielles et leurs effets combinés peuvent dynamiser ou annihiler la transmission du paludisme dans une zone. Une relation mathématique a été établie. La relation entre le climat et la méningite, a fait l’objet de deux exposés : l’un sur les facteurs sociaux (de diffusion ou de propagation) et climatiques déterminants et l’autre sur la prévision et le contrôle des épidémies à partir de l’information climatique. Il a été noté que la maladie se caractérise par plusieurs virus mais le plus répandu est Neisseria meningitidis. La transmission est directe à la faveur d’une toux ou d’un éternuement avec un taux annuel d’affections de 25 000 à 200 000 cas avec une létalité d’environ 10%. L’état du couvert végétal influence les risques de transmission. En effet, le déboisement et la déforestation favorisent l’érosion des sols qui débouche sur la libération des microparticules et dont l’augmentation des risques d’infections. Si la propagation est amplifiée par les migrations et rassemblements. La ceinture de la Méningite Cérébro-Spinale (MCS) se situe dans la zone de 8 l’harmattan et couvre toute la bande sahélienne (zone semi-aride avec un climat tropical-sec de type sahélo-soudanien). Au rang de paramètres climatiques modulant la prolifération de la bactérie et influençant la transmission et le déclenchement de la méningite, les variables retenues sont : la pluviométrie, la température, l’humidité de l’air, le vent, les lithométéores. Il a été souligné l’influence des conditions environnementales. La bactérie est fragile en milieu extérieur: elle meurt au-delà de 38C, en présence d’UV et en cas de faible hygrométrie. Ces deux exposés ont révélé que ces paramètres climatiques constituent des précurseurs à la résurgence de la maladie. Le vent méridien, l’humidité relative et l’évaporation sont des paramètres de prévisibilité avec des échelles de prévisibilité allant de 2 semaines à un mois en amont. La baisse d’humidité relative autour du seuil de 30% est un facteur favorable à la survenue du premier cas (cas index). Concernant la relation entre le climat et le choléra, l’exposé a porté sur l’impact du contexte climatique à l’origine de la flambée du choléra en 2005. Au cours du mois d’août de cette année 2005, Dakar et sa région ont subi des pluies inhabituelles et de grande intensités. Le pattern de pluie a engendré d’importantes inondations qui ont joués un rôle non négligeable dans les cas de transmission observées. Il préconise de porter une attention au gradient de SST entre l’Atlantique Nord et le Golfe de Guinée afin d’anticiper une dynamique particulière des pluies. En effet, il a été relevé que durant la saison des pluies 2005, ce gradient était particulièrement marqué et a persisté, assurant la pénétration du flux de mousson sur la partie nord du sahel et l’avènement de pluies fortes sur le Sénégal. Cet exposé comportait une autre partie montrant l’influence des rassemblements de populations dans l’expansion du choléra. Se basant sur les données de téléphones mobiles, il a été montre la mobilité humaine a été l’un des mécanismes de propagation du choléra. III. Climat, Changement climatique et Santé Cette section a fait l’objet de trois exposés. L’un d’eux portait sur la santé humaine et les deux autres sur les questions de santé animale. Pour ce qui de l’impact sur la santé humaine, l’exposé a montré que les répercussions possibles sont de divers ordre. Ainsi, la baisse de la qualité de l’air va entrainer une explosion des maladies respiratoires (rhinites, allergies, asthme). A noter également, l’augmentation des traumatismes en lien avec les vagues de chaleur et les catastrophes naturelles. La dégradation des sources d’eaux douces conduira probablement à la résurgence des maladies hydriques. Il est important de noter la prolifération des vecteurs de maladies infectieuses (Paludisme, Dengue, Fièvre de la vallée du Rift), sans oublier la malnutrition qui pourrait causer une explosion de maladies endocriniennes. Le changement climatique étant inéluctable, il faut développer des stratégies d’atténuation et d’adaptation. Concernant la relation entre le changement climatique et la santé animale, les études menées ont regardé les effets directs et indirects des maladies et pathogènes animaux. Les données climatiques, sérologiques et cliniques ont permis de connaitre la prévalence de ces maladies et d’avoir une cartographie réelle. Il a été observé une mutation des agents pathogènes et l’adaptation à de nouveaux hôtes, raccourcissement de la durée du cycle de développement des parasites. En effet, l’indisponibilité fourragère augmente les contacts avec la faune sauvage et donc rend probable la transmission de pathogènes. Il a été relevé que l’exposition prolongée à de fortes températures réduit la réponse vaccinale. Il convient de mettre en place des plans de contrôles pour l’optimisation de la surveillance épidémiologique des maladies animales et la vaccination de masse ou vaccination ciblée. 9 IV. Exemples d’informations climatiques et environnementales pour la Santé Cette section a fait l’objet de 6 exposés. Il a été question de présenter les produits climatiques délivrés tant par les institutions sous régionales que par les services nationaux en charge de la Météorologie et de la surveillance de la qualité de l’air. Le premier exposé a porté sur les outils statistiques utilisés en climatologie. Cet échange didactique a permis de familiariser les professionnels des autres secteurs aux termes et expressions d’usage dans la communauté des météorologues et climatologues. Les termes tels que le temps et le climat, les échelles de prévision, les types de prévisions, incertitude de prévision, variabilités et changements climatiques, anomalies ont été expliquées. Les produits disponibles dans certains services météorologiques nationaux ont été présentés. Les produits sont souvent sous forme de bulletins construits sur la base des observations et prévisions de température, de précipitations, de vent, de pression atmosphérique, de couverture végétale (NDVI) et d’insolation. Le processus et le réseau de collecte de l’information de base a été présenté. Au Burkina, l’information climatique est diffusée à la télévision et la radio à travers des bulletins. Un bulletin santé de prévention de la méningite est également émis avec un lead time de deux mois. Les difficultés rencontrées portent principalement sur la disponibilité des ressources humaines et financières mais aussi sur le faible accès aux media dont les coups sont très élevés. Au Sénégal, les produits climatiques fournis par l’ANACIM sont délivrés sous forme de bulletins et alertes Des alertes sur la poussière, les canicules et vagues de chaleur, sur les fortes pluies pour la gestion des inondations. Nous avons également eu un exposé du CGQA sur surveillance de la qualité de l’air à Dakar. Son réseau d’observation permet de faire un inventaire des sources et types de polluants présents sur l’agglomération. Un monitoring systématique est réalisé, fournissant la base de production d’un bulletin quotidien sur les niveaux de pollution de l’air et les risques sanitaire encourus, transmis au Secteur de la Santé. Au Niger, la production du bulletin santé est réalisée par l’ACMAD. En plus de la fourniture des services météorologiques et climatiques classiques, le centre produit des bulletins santé sur la base d’informations climatiques. Ceux-ci se font sous forme de vigilance et portent sur le paludisme, les vagues de chaleur et la méningite. Pour le paludisme, les paramètres climatiques pertinents pour la détermination des seuils de vigilance sont les précipitations (> 80 mm), la couverture végétale (Enhanced Vegetation Index, EVI > 0.6), la température et l’humidité relative. Ces derniers paramètres sont utilisés pour définir des niveaux de vigilance. Ainsi on a : vigilance élevée (T : 2532°C & Rh : >80%), vigilance modérée (T : 20-25°C & Rh : 70-80%), vigilance faible (T : 18-20°C & Rh : 60-70%), pas de vigilance (T : <18°C & Rh : <80%). Concernant les vagues de chaleur, la donnée climatique de base est la température. Celle-ci sert à délivrer deux types d’informations : les alertes canicules et les vagues de chaleur. Une définition des seuils de déclenchement a été fournie, de même qu’un indice d’évaluation du confort. Les paramètres climatiques nécessaires à la construction de cet indice sont la température et l’humidité spécifique. Les produits sont présentés sous forme de cartes de vigilance. Pour la vigilance méningite, les paramètres climatiques et les seuils de vigilance ont été présentés. Pour ces paramètres, un code couleur est associé à chacun des seuils. La combinaison des codes couleurs de chacun des paramètres permet de définir des trois grands niveaux de vigilance (forte, modérée, faible). 10 V. Les Systèmes d’Alerte Précoces (SAP) existants Les systèmes de surveillance, typiques pour les pays de la CEDEAO ont été présentés. Le système d’alerte précoce de FEWSNET pour la sécurité alimentaire et le plan de contingence de la Croix Rouge Sénégalaise ont été aussi présenté. Au Burkina Faso comme au Sénégal, le système de surveillance sanitaire se décline en trois modes (passive, active et sentinelle) et porte sur les maladies à forts potentiels épidémiques, les maladies, affections et évènements recommandées, les maladies à éradiquer, les maladies à éliminer et autres maladies d’importance en santé publique. Au Mali, la surveillance est définie en termes d’actions santé et est constituée de quatre composantes dont les actions s’inscrivent dans le Cadre National des Services Climatiques. Au Niger, la surveillance sanitaire est assurée par la direction des statistiques de la surveillance et la riposte aux épidémies. Il y existe un circuit de collecte d’informations allant des cases de santé communautaires jusqu’au Ministère de la santé, en passant par les centres formations sanitaires et les directions régionales. La communication de l’information se fait suivant les tous types canaux, du niveau périphérique au niveau central. Le plan de contingence de Croix Rouge sénégalaise (CRS) est un plan d’aide de contrôle des situations d’urgences pour la minimisation des conséquences négatives et l’identification des actions à mener. Ce plan se repartit en diverses actions dont le but est non seulement de construire une capacité de réponse mais aussi de cartographier les zones à risques sanitaires. VI. Les Travaux de groupes La sixième session de l’atelier à été consacrée aux travaux de groupes. Les participants se sont organisés en deux groupes pour discuter et approfondir certains questions relevées au cours des plénières. Les Tableaux ci-dessous montrent les termes de références et les résumés des réponses. TERMES DE REFERENCES POUR LES TRAVAUX DE GROUPES AU COURS DE L’ATELIER TDR 1. Quelles sont les secteurs sanitaires prioritaires pour les systèmes d’alerte précoce climatique dans la région ? TDR 2. Quel est le temps de réaction pour la prise de décision dans le système sanitaire de chaque pays ? TDR 3. Quels sont les produits climatiques nécessaires pour permettre la prise de décision en matière de prévision sanitaire ? TDR 4. Quelles sont les lacunes (gaps) dans les produits climatiques qui doivent être combles pour améliorer les services climatiques pour la sante ? TDR 5. Quel est le niveau d’engagement nécessaire pour permettre aux institutions du climat et de la sante à travailler ensemble pour améliorer les services climatologiques pour la sante ? 11 TDR 6. Quels sont les défis pour mettre en place un système d’alerte précoce pour la sante base sur le climat ? TDR 7. Quelles sont les questions majeures et les défis de la recherche à relever pour améliorer les produits climatiques destinés à la santé ? TDR 8. Que doit faire la NOAA pour pouvoir travailler avec les SMHN et les organismes internationaux afin de permettre l’utilisation de produits climatologiques opérationnels dans la prise de décisions de santé ? 12 Groupe 1 : Les maladies transmissibles Les pathologies prioritaires ont été rangées en deux groupes ; TDR 1. Santé Humaine aludisme, Méningite, Dengue, Rougeole, Fièvre Jaune, Choléra, Grippe, Zika, Chikungunya Santé Animale : La Fièvre de la Vallée du Rift, la peste équine, la trypanosomiase, la grippe aviaire, la cawdriose. TDR 2. Le temps de réaction est de l’ordre de 48h. Les paramètres climatiques clés sont pluie, température, humidité, vent et poussière. Le besoin en produit climatiques est étroitement lié à la maladie ciblée, plus généralement il peut être question des produits de prévisions (journalière, saisonnière, mensuelle, moyenne échéance), bulletin et TDR 3. projection. Des informations sur l’état et l’évolution de la biomasse sont également très importants. Des bulletins spéciaux sont généralement en période d’épidémie. Travailler à combler le manque de canaux d´information et de sensibilisation. Réduire les délais de réaction et fournir des prévisions annuelles. Mettre TDR 4. sur pied une politique de renforcement des capacités du personnel météo à élaborer les produits climatiques. Densifier et moderniser le réseau d’observation. Améliorer la remontée et la disponibilité des données. TDR 5. Même si les différents Etats on déjà créé un Cadre National des Services Climatiques est aujourd’hui existant, l’engagement institutionnel tarde à se concrétiser. Toutefois au Sénégal, la possible intégration dans le projet One Health est à examiner. TDR 6. Les défis à relever sont : l’existence et le bon fonctionnement d´un cadre institutionnel, la disponibilité des produits (carte de vigilance), la disponibilité des moyens de fonctionnement, l’engagement politique, et l’élaboration d’un plan de renforcement des capacités Concernant les défis et questions majeurs pour la recherche, il faudrait au préalable élaborer de convention de partenariat entre le monde de la recherche, les services climatologique et la santé. Les questions en suspens mènent principalement à l’identification des déterminismes entre climat et TDR 7. santé. Il est primordial de penser au transfert opérationnel des produits de la recherche, de procéder à l’affinement des prévisions à l´échelle locale. De créer une base de donnés bioclimatique, de mettre sur un réseau de collecte des informations climatique et de santé, d’améliorer la disponibilité des données de santé, de définir des thèmes de recherche à soumissionner pour des financements éventuels. Apport de la NOAA : Aider au renforcement de capacités, à l’élaboration des protocoles de recherches. Contribuer au renforcement des capacités techniques et à la mobilisation des fonds. Participer au financement des projets de recherche. Promouvoir l´utilisation des donnés climatique dans TDR 8. l´analyse et l´interprétation des informations sanitaires. Soutenir l’adaptation des produits spécifiques et modèles de communication de l´information. Apporter son expertise pour l’organisation de formations en ligne destinés aux acteurs de la santé (humaine, animale et environnementale) 13 Groupe 2 : Les maladies non transmissibles Les pathologies prioritaires pour la mise sur pied d’un système d’alerte précoce : Maladies respiratoires, Maladies cardiovasculaires, Cancers, Diabète, Drépanocytose, Maladies psychiatriques, Traumatismes Le temps de réaction du système sanitaire est fonction du pays et de la maladie annoncée. Au Sénégal, dès que l’information est reçue il y a une transmission au niveau de la DLM qui analyse et envoie à la région médicale qui fait intervenir ses services opérationnels. Au Burkina Faso, dès que TDR 2. l’information est disponible, le ministère fait une circulaire et les équipes d’intervention se préparent. Au Mali et au Niger, il n’existe pas de liens directs entre les services de la météo et la santé. Toutefois, il existe un canal de communication et de réaction rapide si l’information est transmise à temps. TDR 1. TDR 3. Les produits climatiques d’aide à la prise de décision sont : Température, Pluviométrie, Humidité, Limnimétrie, Indice de la qualité de l’air (particules, gaz), Prévision de brouillard et brumes, Vent, Indice d’UV L’amélioration des services climatiques demande : de réduire les incertitudes des prévisions, de faciliter l’accessibilité aux données climatiques, de TDR 4. combattre le déficit en capacité d’analyse et d’exploitation des données, de renforcer le réseau d’observation (renforcement de la qualité et de la quantité des produits) Actuellement l’engagement institutionnel est faible. Au Sénégal, des contacts existent entre le PNLP et l’Institut Pasteur. L’émulation de cet engagement demande : une forte collaboration entre institutions de recherche et les services de la météo, de redynamiser les groupes techniques (CNSC) et un TDR 5. ancrage au niveau primatorial avec mesures incitatives. Il est aussi important de mener un plaidoyer auprès des partenaires techniques et financiers notamment l’OMS, pour une mobilisation conséquente des ressources pour les activités environnement-santé dans les différents pays. Sans oublier la création et l’approvisionnement d’une ligne budgétaire par les Etats. La mise en place d’un SAP demande au préalable de : trouver les seuils d’alerte consensuels (climat santé), réduire le niveau d’incertitude des prévisions, établir des protocoles de riposte à l’alerte, définir des canaux de communication accessibles, renforcer les capacités des services de santé en TDR 6. gestion des données climatiques. Il est également important de renforcer les ressources humaines, financières et matérielles, de combler le déficit de données spécifiques pour la santé (approche syndromique dans la nosologie au niveau périphérique). Autres aspects et non des moindres, il faudrait créer un engouement des services de santé pour les données climatiques et enfin redynamiser les cadres de coordination de la préparation à la riposte Concernant les défis et questions majeurs pour la recherche, il faudrait : densifier le réseau d’observation pour améliorer la qualité de l’information, développer la recherche sur le lien entre la maladie et le climat au niveau local et aussi rendre accessible les données historiques de la santé pour le TDR 7. climat. Il serait très intéressant de soumettre des projets climat-santé en consortium. Les services météo devraient extraire et préparer les données climatiques au profit du secteur de la santé. Apport de la NOAA : Faciliter des études de grande envergure nationale pour une bonne prise de décision, Cartographier les zones à risques climatiques et sanitaires, Appuyer un groupe de travail climat santé avec collaboration transfrontalière, Développer un site web en français de partage des TDR 8. informations climato sanitaires en collaboration avec les programmes de coopération ( AFRIMET, ACMAD, AGRHYMET, FEWS NET, OMM, OMS, NASA, PNUE, FEM….), Appuyer la mise en œuvre des projets conjoints climatsanté 14 Plan d’actions établi à l’issue de l’Atelier Climat-Santé Objectifs à court terme (dans les 3 à 6 mois à venir : Objectifs à moyen terme (dans les 6 à de maintenant à fin 2016) 18 mois à venir : horizon 2017) Travailler à la mise en place d’un groupe de Faire une revue littéraire des travaux travail climat, santé, environnement et bulletins existant sur le lien climat-santé (se référer aux guides Programmer une première réunion pour définir OMM-OMS existant) les termes de références du groupe de travail Analyser et évaluer les produits Confectionner une note technique d’orientation climatiques en lien avec les données stratégique et consensuelle à adresser aux sanitaires autorités de tutelles de tous les participants Définition des seuils d’alerte Construction des canaux de Faire des recommandations auCNSC sur le plan communication d’actions ainsi défini Mise en commun des bulletins de Identifier des maladies prioritaires et définir un poussières et ceux de qualité de l’air plan de travail immédiat Elaborer des cartes et produits Mettre en place le canal de formation des climatiques spécifiques pour le acteurs au langage et expressions des différents secteur de la Santé du groupe de travail Générer les cartes de vigilance en Former les infirmiers à la collecte des données mode prévision Elaborer un guide ou note conceptuelle Intégrer le secteur de la sante dans le cycle de conception et de diffusion des bulletins actuellement disponible 15 Objectifs à long terme Travailler spécifiquement questions climat-santé sur les Mettre en place des projets de recherche conjoints entre institutions universitaires et services opérationnels Mettre en place des formations (licence et/ou master) portant sur les thématiques climat-santé A court terme : élaborer les maquettes de formations A long terme : Mise en place effective des formations Mise en place de programmes bilatéraux (entre la météorologie, la Santé et l’Environnement) à l’image de ceux existant entre la NOAA et l’Afrique du Sud d’une part, entre la NOAA et l’Indonésie d’autre part.