17 La paroi deux sortes les premiers du corps mince et contient des corpuscules calcaires de est assez (pi. XII, fig. et des bâtonnets. étalé et perforé d'ouvertures inégales; réunissent parfois à l'aide de prolongements latéraux de ces disques Au fig. 17). Les bâtonnets ils se XII, et présentant sur sa moitié terminale des séries Les corpuscules cruciformes des papilles tige plus longue et plus grêle ils (pi. centre du corpuscule, s'élève une tige unique, allongée, conique, ter- minée par une ou deux pointes de piquants. Dans 15 à 17), les bras, qui sont généralement au nombre de un disque terminal quatre, ont nombreux des corpuscules cruciformes : (pi. XII, fig. que (pi. celle des corpuscules XII, fig. 16) ont la de la paroi du corps. légèrement arqués, terminés en pointe 18) sont et offrent quelques piquants vers leur région terminale. Ce qui frappe surtout, lorsqu'on ouvre l'animal pour étudier les organes malheureusement en très mauvais état, ce sont les muscles longitudi- internes, naux, simples, assez larges, de couleur rougeâtre et qui semblent être découpés à l'emporte-pièce à la naissance des grosses papilles. La vésicule de Poli, unique, a 10 mm. de longueur. Les glandes génitales sont formées de deux faisceaux de tubes. Rapports et différences. formes et à tige unique et à l'exception le la —Les caractères des corpuscules calcaires, cruci- présence de nombreuses papilles sur tous les radius du radius médian ventral, permettent de ranger notre espèce dans genre Synallactes. Le du horridus est très voisin S. 8. rigidus nov. sp. présence de quelques petits appendices sur le il ; en diffère par la radius médian ventral et sur la région postérieure de l'interradius latéro-dorsal et par les muscles découpés à la naissance des papilles. R. Perrier a décrit une espèce de Synallactes, le 8. crucifera, dont le radius médian ventral ne porte qu'un très jDetit nombre d'appendices le 8. horridus ne présente quelques pédicelles que dans la région antérieure de ce radius il forme ; : donc, avec wn tei'me de passage entre les 8ijnallactes où le radius pourvu de nombreux appendices et les espèces, qui, comme le 8. crucifera, médian ventral le 8. ricjidiis, est en sont complètement dépourvues. 3. Synallactes rigidus nov. sp. Planche V, fig 1 ; Planche IX, fig. 12-16. Laetmogone spongiosa Thèe!. Walsh. 1891. Jonru. Asiatic Society Bengal, Vol. LX, Part. Gnlfe dn Bengale. Lat. N, 10°. La Long. E. face ventrale est aplatie longueur est de 75 blanchâtre. 3 mm. 91°7'. II, p. 200. Profondeur 1924 brasses.— ! Exemplaire. et la face dorsale est fprtement et la largeur de 25 mm. La bombée. La coloration générale est 18 La bouche d'un entourée ventrale et est est bourrelet périphérique. L'anus est subdorsal et porte sur son bord un certain nombre de que latérales plus développées La face ventrale coniques assez longues mm. de hauteur et 5 du Nous ne pouvons et sur toute la plissée, ce qui corps, sauf serait-ce La cependant dans tout, sont ; surface la de la région postérieure. est celle-ci Nous gêne beaucoup pour l'observation. fortement d'ailleurs un peu en radius médian ventral le distinguons, ; pédicelle ? un certain nombre de il y a une dizaine de face dorsale est fortement plissée et présente papilles disposées en quatre à six rangées longitudinales par rangée. Ces réparties sur distinguer aucun appendice sur le radius médian ventral sole ventrale un rudiment de papilles rangée de papilles de diamètre à leur base un léger prolongement. et elles sont terminées par de la bouche, une petite papille placée sur arrière mm. ont 4 à 5 au nombre d'une quarantaine en papilles marginales, toute la périphérie une latéralement par limitée est les papilles latérales : papilles, les les autres. Dans moyenne, ces la région ; jDapilles sont coniques ; mm. de hauteur dans la région postérieure, elles peuvent atteindre jusqu'à 6 mm. de hauteur et elles sont surmontées d'un prolongement ayant 1 mm. de diamètre et de 6 à 7 mm. elles mm. ont 3 de diamètre à leur base et 2 à 8 de longueur. Dans la ; plupart des papilles dorsales, ces prolongements terminaux ont été enlevés. Les tentacules, au nombre de quinze à seize, sont courts, massifs et ter- minés par un disque offrant de nombreux mamelons. Les téguments sont rigides corpuscules cruciformes (pi. IX, fig. et rugueux. Ils 12-14) et des renferment de nombreux bâtonnets (pi. IX, fig. 16). Les bras des corpuscules cruciformes sont généralement au nombre de quatre et ils s'étalent à leur extrémité distale dimensions variables. minée par deux h Au trois pointes et sur sa moitié supérieure. présentant de distance en distance des piquants Certains corpuscules nombre de bras réunissent les uns aux autres. plus grand ; Nous avons en un disque perforé d'ouvertures de centre du corpuscule, s'élève une tige conique, ter- (pi. IX, fig. 14, a, b) offrent leurs disques terminaux sont très étalés aussi observé, mais une seule fois, un corpuscule (pi. un et se IX, fig. 15) dont la base présentait la forme d'une roue à huit rayons se réunissant sur un cercle intqrne. s'insère sur le Un. trépied, dont chaque branche porte une tige bord interne de ce cercle Les bâtonnets (pi. IX, fig. ; les tiges, verticale, sont cassées. 16) sont arqués et leurs pointes sont bifides; ils présentent quelques piquants sur leur côté. Les muscles longitudinaux du bivium sont très développés et doubles; 19 ceux du trivium sont simples. faisceaux ayant 25 de 20 mm. Le mm. existe des tubes génitaux disposés en Il de longueur. vésicule de Poli, unique, a deux une longueur manque. reste des viscères Rapports et différences. La —C'est en nous basant surtout sur la forme des corpuscides que nous rapportons cette espèce au genre Synallactes, car les corpuscules cruciformes de la plupart des espèces de ce genre n'ont qu'une seule tige centrale ; cependant chez quatre tiges, et, Wood-Masoni (Walsli), les corpuscules portent corpuscules du Bathjplotes monoculus Sluiter le 8. en revanche, les n'ont qu'une seule tige. D'autre part, l'absence de pédicelles sur Holothurie du genre Synallactes. de Synallactes, clairsemés. dans radius médian ventral écarte notre plus, chez notre 8. horridus, les pédicelles la région antérieure. ces appendices le faut remarquer que dans une espèce il R. Perrier, les pédicelles de ce radius sont très le S. criicifera De Mais dans Il semble donc qu'il puisse radius impair et que les le ne se montent plus que y avoir une régression de étapes principales de cette régression soient marquées par le 8. crwcifera et le S. horridus. R. Perrier, en signalant cette régression, indique qu'elle réalise une transition nombreux appendices entre le genre Synallactes dont le radius impair possède de et le genre Bathyplotes où le radius impair est complètement nu. Nous avons mentionné chez le S. rigidus, la présence d'une papille qui repré- sente peut-être la dernière trace de cette rangée médio-ventrale. Si l'espèce que nous décrivons ci-dessous sous le nom de 8. pellucidus apelle nous oiîrira un nouvel exemple des partient bien au genre Sipiallnctes, variations que présentent les pédicelles d"u radius médio-ventral dans ce genre. Synallactes (?) dubius nov. sp. à. Planche IX, station 250.— Lat. N. 6' 5-t' 30", fig. 17 à 21. — Profondeur 480 brasses. ~2 Exemplaires. Long. B. 79' 34' 30", Ces deux exemplaires sont en très mauvais état et en grande partie pelés. mm. de longueur sur 20 mm. environ de largeur, l'autre 50 mm. de L'un a 55 longeur sur 15 mm. C'est ce dernier que nous prenons comme type dans la description qui suit. Le corps est aplati ; la bouche est ventrale et l'anus terminal. Sur la plu- part des radius, on trouve des lambeaux de tégument portant des appendices de 5 mm. de longueur et reliés au corps par une portion plus étroite. Il nous est impossible d'indiquer la répartition exacte de ces appendices, mais nous pensons qu'ils sont disposés en deux rangées parce qu'on trouve à la face interne de téguments deux rangées de vésicules ambulacraires. Les téguments des appendices renferment des corpuscules calcaires très caractéristiques et de deux HOLOTHURIES DE L'INVESTIGATOR PL.V. ; T. Synallactcs rigidus. — 6-8. Gephyrothiiria Alcocki. 2-3. — g. Apodogaster Alcocki. Trochostoma concolor. Winter lith. Francfort s. — Pcrizona magna. — Pelopatides gtiatinosHS. — 10. Bathyplotes variabilis. — 11. Peniagone 4. M. 5. stabilis. HOLOTHURIES DE L'INVESTIGATOR Auct. Pl. IX ciel. 1-5. Pseudostkhopiis occultatus var, pUcatus. — 17-21. SyimUades (?) diihuis 4-9. Mesothuria incerta. — 22-25. Synallacks — ro-ii. Mesothiirin sqiinnwsa. (?> pellucidus. — — 12-16. SyuaUacles 26-30. SyiiallacU's JVood-Mawiii. rigùliis