H21‐ THEORIE _ SEANCE 03 ‐ FLORENCE SARANO __________________________________________________ Page 1 sur 6 GILLES CLEMENT 1‐ Le jardin en mouvement – 2‐Le jardin Planétaire – 3‐Le tiers paysage ‐ 4‐jardins de résistance 1‐ le Jardin en Mouvement Le Jardin en Mouvement s’inspire de la friche : espace de vie laissé au libre développement des espèces qui s’y installent. Dans ce genre d’espace les énergies en présence –croissances, luttes, déplacements, échanges‐ ne rencontrent pas les obstacles ordinairement dressés pour contraindre la nature à la gèomètrie , à la propreté ou à toute autre principe culturel privilégiant l’aspect. Elles rencontrent le jardinier qui tente de les infléchir pour les tourner à son meilleur usage sans en altérer la richesse. « Faire le plus possible avec, le moins possible contre » résume la position du jardinier du Jardin en Mouvement. Comme tous les espaces animés d’êtres vivants –plantes, animaux, humains‐ le Jardin en Mouvement se trouve soumis à l’évolution résultant de leur interaction dans le temps. Ici, la tâche du jardinier revient à interpréter ces interactions pour décider quel genre de « jardinage » il va entreprendre. Quelle balance entre l’ombre et la lumière, quel arbitrage entre les espèces en présence, l’objectif étant de : ‐ maintenir et accroître la diversité biologique, source d’étonnement, garantie du futur. Pour cela il faut ‐ maintenir et accroître la qualité biologique des substrats : eau, terre, air ‐ intervenir avec la plus grande économie de moyens, limitant les intrants, les dépenses d’eau, le passage des machines … Cet état d’esprit conduit le jardinier à observer plus et jardiner moins. A mieux connaître les espèces et leurs comportements pour mieux exploiter leurs capacités naturelles sans dépense excessive d’ « énergie contraire » e t de temps. Dans cette dynamique de gestion, l’une des manifestations les plus remarquables du Jardin en Mouvement vient du déplacement physique des espèces sur le terrain. Ce déplacement rapide et spectaculaire concerne les espèces herbacées à cycle court –annuelles, bisannuelles (coquelicots, bleuets, nielles, nigelles, digitales, molènes, résédas etc …)‐ qui disparaissent sitôt leurs graines formées. Elles réapparaissent à la faveur des accidents du terrain –sols retournés‐ partout là où les graines, disseminées par le vent, les animaux et les humains, parviennent à germer. Le Jardin en Mouvement tire son nom du mouvemnt physique des espèces végétales sur le terrain, que le jardinier interprète à sa guise. Des fleurs venant à germer dans un passage mettent le jardiner devant le choix de savoir s’il veut conserver le passage ou conserver les fleurs. Le Jardin en Mouvement préconise de conserver les espèces ayant décidé du choix de leur emplacement. Ces principes bouleversent la conception formelle du jardin qui, ici, se trouve entièrement remise entre les mains du jardinier. Le dessin du jardin, changeant au fil du temps, dépend de celui qui entretient, il ne résulte pas d’une conception d’atelier sur les tables à dessin. Ce mode de gestion, donc de conception, élaboré à partir du jardin de la Vallée, puis théorisé et élargi à tous les espaces et toutes les échelles, s’est exporté dans les villes en France mais aussi à l’étranger, parfois en se référant au terme générique de « gestion différenciée », parfois en se référant au terme spécifique de « Jardin en Mouvement » décrit pour la première fois en 1984 dans un article paru sous le titre « La friche apprivoisée » puis en 1991 sous son titre définitif aux éditions Sens et Tonka. H21‐ THEORIE _ SEANCE 03 ‐ FLORENCE SARANO __________________________________________________ Page 2 sur 6 2‐ Le jardin Planétaire Le Jardin Planétaire est un concept destiné à envisager de façon conjointe et enchevétrée : ‐la diversité des êtres sur la planète ‐le rôle gestionnaire de l’homme face à cette diversité. Le concept de Jardin Planétaire est forgé à partir d’un triple constat : ‐la finitude écologique ‐le brassage planétaire ‐la couverture anthropique. La notion de finitude écologique survient au milieu du XXème siècle en même temps que s’approfondissent les connaissances écologiques sur la planète. Elle fait apparaître le caractère « fini » de la biomasse planétaire, rend la vie précieuse et précaire, non indéfiniment renouvelable, donc épuisable. De ce fait elle responsabilise l’homme, être conscient, sur son rôle de garant d’une diversité inconsciente et tributaire de son action. Enfin elle pose les limites de l’enclos dans lequel se joue l’avenir de la diversité dont l’homme fait partie : la biosphère, fine pellicule autour de la planète, limitée aux limites‐mêmes d’apparition de la vie. Le mot jardin vient du germanique « Garten », qui sigifie enclos. Historiquement le jardin est le lieu de l’accumulation du « meilleur » : meilleurs fruits, fleurs, légumes, arbres, meilleur art de vivre, meilleures pensées … Le Jardin Planétaire est le lieu de l’accumulation de toute une diversité soumise à l’évolution, aujourd’hui orientée par l’activité humaine et jugée en péril. Le brassage planétaire est le résultat d’une agitation incessante des flux autour de la planète : vents, courants marins, transhumances animales et humaines, par quoi les espèces véhiculées se trouvent constamment mélangées et redistribuées. Contrairement à l’homme, seule espèce capable de franchir toute les barrières climatiques à l’aide de multiples prothèses (habitats, vêtements, véhicules climatisés), les plantes et les animaux se redistribuent selon leurs capacités de vie au sein des grandes zones climatiques sur la planète, encore appelées biomes. L’image dite du « continent théorique », empilement de biomes assemblés en une seule figure, tous continents confondus, bien que virtuelle, traduit une réalité biologique actuelle. Le brassage planétaire menace la diversité spécifique par la mise en concurrence d’espèces d’inégales vitalités mais induit de nouveaux comportements, de nouveaux paysages, parfois aussi de nouvelles espèces. Le jardin, pris dans le sens traditionnel, est un lieu privilégié du brassage planétaire. Chaque jardin, fatalement agrémenté d’espèces venues de tous les coins du monde, peut être regardé comme un index planétaire. Chaque jardinier comme un entremetteur de rencontres entre espèces qui n’étaient pas destinées, à priori, à se rencontrer. Le brassage planétaire, originellement réglé par le jeu naturel des éléments, s’accroît du fait de l’activité humaine, elle‐même toujours en expansion. La couverture anthropique concerne le niveau de « surveillance » du territoire affecté à la régie de l’homme. Dans un jardin, si tout n’est pas maîtrisé, tout est connu. Les espèces délaissées du jardin le sont volontairement, par commodité ou par nécessité, mais l’espace délaissé n’est pas nécessairement un espace inconnu. La planète, entièrement soumise à l’inspection des satellites, est, de ce point de vue, assimilable au jardin. Le Jardin Planétaire est une manière de considérer l’écologie en intégrant l’homme –le jardinier‐ dans le moindre de ses espaces. La philosophie qui le dirige emprunte directement au Jardin en Mouvement : « Faire le plus possible avec, le moins possible contre ». La finalité du Jardin Planétaire consiste à chercher comment exploiter la diversité sans la détruire. Comment continuer à faire fonctionner la « machine » planète, faire vivre le jardin, donc le jardinier. Exprimée pour la première fois dans un livre –Thomas et le voyageur, 1996‐ l’idée de Jardin Planétaire fera l’objet d’une importante exposition à la grande Halle de La Villette (1999‐2000). Certaines études s’y réfèrent directement : « Le Jardin Planétaire de Shangaï, 2002 », ou indirectement : La charte paysagère de Vassivière, 2004‐2005. Si tous les jardins constituent comme on l’a dit un index planétaire plus ou moins élaboré, l’exemple du Domaine du Rayol dans le Var, jardin commencé en 1988 pour le compte du Conservatoire du Littoral, demeure le seul qui aborde frontalement la question du brassage planétaire au sein du biome méditerranéen soumis au feu, considéré ici comme un outil du jardinage planétaire. H21‐ THEORIE _ SEANCE 03 ‐ FLORENCE SARANO __________________________________________________ Page 3 sur 6 3‐ Le Tiers‐Paysage Le Tiers‐Paysage –fragment indécidé du Jardin Planétaire‐ désigne la somme des espaces où l’homme abandonne l’évolution du paysage à la seule nature. Il concerne les délaissés urbains ou ruraux, les espaces de transition, les friches, marais, landes, tourbières, mais aussi les bords de route, rives, talus de voies ferrées, etc … A l’ensemble des délaissés viennent s’ajouter les territoires en réserve. Réserves de fait : lieux inaccessibles , sommets de montagne, lieux incultes, déserts ; réserves institutionnelles : parcs nationaux, parcs régionaux, « réserves naturelles ». Comparé à l’ensemble des territoires soumis à la maîtrise et à l’exploitation de l’homme, le Tiers‐Paysage constitue l’espace privilégié d’accueil de la diversité biologique. Les villes, les exploitations agricoles et forestières, les sites voués à l’industrie, au tourisme, à l’activité humaine, l’espace de maîtrise et de décision sélectionne la diversité et parfois l’exclut totalement. Le nombre d’espèces recensées dans un champ, une culture ou une forêt gérée est faible en comparaison du nombre recensé dans un délaissé qui leur est attenant. Considéré sous cet angle le Tiers‐paysage apparaît comme le réservoir génétique de la planète, l’espace du futur … La prise en considération du Tiers‐Paysage en tant que nécessité biologique conditionnant l’avenir des êtres vivants modifie la lecture du territoire et valorise des lieux habituellement considérés comme négligeables. Il revient au politique d’organiser la partition des sols de façon à ménager dans son aire d’influence de espaces d’indécision, ce qui revient à ménager le futur. Le Tiers‐Paysage intéresse le professionnel de l’aménagement, le concepteur, en ce qu’il l’amène à inclure au projet une part d’espace non aménagé ou encore à désigner comme espace d’utilité publique les délaissés que génère, quoi qu’on fasse, tout aménagement. Le terme de Tiers‐Paysage vient d’une analyse paysagère du site de Vassivière en Limousin commandée par le Centre d’Art et du Paysage de Vassivière en 2003. L’analyse montre le caractère binaire de ce paysage :d’un côté l’ombre avec les exploitations forestières dominées par le douglas, paysage réglé par l’ingénieur forestier ; de l’autre côté la lumière avec les exploitations agricoles principalement vouées à l’élevage, paysage réglé par l’ingénieur agronome. Si la masse ombre‐lumière semble couvrir tout le territoire elle ne le révèle pas dans son entier. Si par ailleurs on s’avise d’en recenser les espèces on s’aperçoit que leur nombre, très bas, ne révèle pas la diversité moyenne attendue pour le secteur analysé. Un troisième ensemble constitué, à Vassivière, de landes, tourbières, ripisylves, côtes abruptes, bords de routes, accueille la totalité des espèces chassées des terres exploitées, capables de vivre sous ce climat et sur ce terrain. Le terme de Tiers‐Paysage ne se réfère pas au Tiers‐Monde mais au Tiers‐Etat. Il renvoie au mot de l’Abbé Siéyès : « Qu’est‐ce que le Tiers‐Etat ? – Tout – Quel rôle a‐t’il joué jusqu’à présent ? ‐ Aucun – Qu’aspire‐t‐ il à devenir ? – Quelque chose. » Le seul projet d’ampleur proposant une scénographie du Tiers‐Paysage est le Parc Matisse à Lille où l’île Derborence, objet central exhaussé à 7 mètres du plan commun, reçoit sur 3 500 m2 une « forêt idéale » installée par la seule nature. Inaccessible mais observée, elle sert de matrice et d’indicateur pour une gestion dans la plus grande économie possible des huit hectares de parc public. Le Manifeste du Tiers‐Paysage paraît en 2003 aux Editions Sujet/Objet. H21‐ THEORIE _ SEANCE 03 ‐ FLORENCE SARANO __________________________________________________ Page 4 sur 6 4‐ Les jardins de résistance Rêve en sept points pour une généralisation des jardins de résistance 1 ‐ Par jardin de résistance il faut entendre l’ensemble des espaces publics et privés où l’art de jardiner – qu’il s’agisse de jardins vivriers ou de jardins d’agrément , de parcs urbains ou d’espaces d’accompagnement de la ville , de territoires appartenant au tissu de la cité ou à celui de la campagne – se développe selon des critères d’équilibre entre la nature et l’homme sans asservissement aux tyrannies du marché mais avec le souci de préserver tous les mécanismes vitaux , toutes les diversités – biologiques ou culturelles – dans le plus grand respect des supports de vie ( eau , sols , air ) et dans le plus grand souci de préserver le bien commun et l’humanité tributaire de ce bien commun . 2‐A travers les jardins de résistance se définit un art de vivre qui ne concerne pas seulement la question du jardin mais, d’une façon globale, le rapport de l’homme à son environnement social et biologique où , selon les critères issus du Jardin en Mouvement l’économie de vie consiste à faire « le plus possible avec et le moins possible contre les énergies en place ». Cela s’applique aux gestes quotidiens dans tous les domaines d’action .La notion de résistance trouve son extension possible à tous les niveaux. Ce faisant il convient de se tenir en permanence en alerte afin de ne pas se trouver emporté par le flux consumériste, les idéaux de développement et les tromperies empruntant au langage de l’écologie pour, en réalité, en faire un objet marchand. 3‐Les jardins de résistance développent des techniques précautionneuses de l’environnement. Ils proposent de vivre selon un mode peu consommateur des biens communs et, sur ces bases, élaborent les règles d’une économie nouvelle .Celle‐ci résulte de deux mécanismes antagonistes : • l’un des mécanismes, le brassage planétaire des êtres et des systèmes issus des échanges distants, aboutit à une série de réajustements biologiques et sociétaux : les écosystèmes émergents. • l’autre mécanisme, la relocalisation des échanges et des systèmes de distribution, permet de placer en situation minimale les coûts globaux de production (ou de gestion) et, partant, de limiter les pollutions diverses et le bilan carbone à leur part la plus réduite. Le brassage planétaire multiple les rencontres et les échanges entre les êtres et les systèmes culturels historiquement isolés les uns des autres. Des rencontres et des échanges résulte une hybridation naturelle et culturelle participant au mécanisme global de l’évolution. La relocalisation des échanges et des systèmes de distribution issue du brassage planétaire doit être interprétée comme le versant le plus significatif de l’économie émergente nécessairement induite par les nouvelles configurations d’échanges (les écosystèmes émergents) mais aussi par les nouvelles urgences : dépenser moins et juste, consommer moins et juste, développer une dynamique du partage. 4‐L’économie émergente des jardins de résistance intègre de ce fait deux dynamiques opposées : l’une associée aux échanges distants induisant la dépendance l’autre associée aux échanges locaux permettant l’autosuffisance L’économie émergente des jardins de résistance ne privilégie pas l’une ou l’autre de ces deux dynamiques en tant que volumes échangés mais elle se positionne par rapport à la dépendance et à l’autosuffisance en postulant que : - les échanges non vitaux se trouvent associés à la distance donc à la dépendance. Un accident de distance aurait sur l’économie émergente un impact circonstanciel non significatif et ne la mettrait pas en péril. H21‐ THEORIE _ SEANCE 03 ‐ FLORENCE SARANO __________________________________________________ Page 5 sur 6 les échanges vitaux se trouvent associés au local donc à l’autosuffisance. Un accident de distance ne saurait en altérer le fonctionnement. - aucun des échanges vitaux ou non vitaux envisagés dans le cadre des jardins de résistance ne sont supposés contribuer à la dégradation des équilibres biologiques et sociétaux. - 5‐D’ores et déjà les jardins de résistance existent sur la planète sous forme atomisée. L’atomisation du système répond à la logique de l’autosuffisance qui ne justifie pas, a priori, de mise en réseau. Dans le cadre d’une politique valorisant les principes de l’économie émergente issue des jardins de résistance et, plus généralement de la notion de Jardin planétaire, il deviendrait nécessaire de fédérer le système sans le dévoyer de ses objectifs par un carcan législatif mais en lui fournissant les moyens de la coordination pour : - établir des échanges équitables - développer des plates formes d’échanges artistiques et scientifiques de haut niveau - d’une façon générale, favoriser les échanges de biens immatériels issus de la diversité culturelle sur la planète L’atomisation du système joue en faveur de la résistance car, ainsi, il se rend difficilement saisissable. 6‐ Tout le temps que durera dans les esprits l’idée que seul prévaut le modèle du capitalisme il conviendra d’opposer à la machine destructrice qu’il représente une quantité de plus en plus grande et de plus en plus assumée de « résistances » sur la planète , telle une voie lactée que le temps charge en force et en densité .La substitution , quasi mécanique , d’un système par un autre se fera alors de façon implosive , sans désastre nécessaire , par un glissement irrépressible et logique de l’iniquité des charges vers la répartition des charges , de l’iniquité des biens vers une possible répartition des biens – au moins statistiquement – et de la privatisation du bien commun vers la libération de celui‐ci . Dès lors il sera possible d’appliquer au système atomisé un principe fédérateur et d’élaborer une politique conforme à l’idée de Jardin planétaire 7‐ Le Jardin planétaire prolonge et unifie sous un seul concept les Jardins de résistance. Supposons la résistance ayant joué son rôle partout sur la planète il devient alors possible de développer un projet d’écologie humaniste. Le Jardin planétaire argumente sur la notion de diversité, insiste sur la haute dépendance de l’humanité à la diversité (biologique et non biologique) et, par conséquent, sur la fragilité de l’espèce humaine . Il pose une question centrale : « Comment exploiter la diversité sans la détruire ? » .Toute altération des équilibres écologiques entraînant la disparition des espèces non humaines par l’espèce humaine condamne cette dernière à la disparition. Une vision scientiste de l’avenir, substituant la performance des technologies aux gestions précautionneuses des ressources naturelles ne ferait que précipiter le « jardin » dans sa propre destruction. Le Jardin planétaire suppose une connaissance du vivant combiné à un usage raisonné des technologies d’assistance. Il suppose un accroissement général du savoir suffisamment élevé pour que le principe gestionnaire du « jardin » conduise en permanence à un équilibre d’énergie entre ce qui est prélevé et ce qui est restitué au milieu. Il en résulte une gouvernance centrée sur l’Homme symbiotique : celui par lequel l’équilibre est maintenu tandis que se maintient sur la planète une capacité des systèmes biotiques à poursuivre les mécanismes de l’évolution. En théorie développer ces sept points permet d’établir les priorités d’une nouvelle gouvernance et, par déduction, la charge programmatique d’un nouvelle politique. Celle‐ci nous amène alors à l’émergence d’un nouveau gouvernement avec ses ministères et ses fonctions. Comme dans un rêve on voit se dessiner les lignes d’une nouvelle Constitution où les articles premiers, au lieu d’argumenter sur la mise en concurrence des sociétés, parlent du partage et de l’accroissement des connaissances. - H21‐ THEORIE _ SEANCE 03 ‐ FLORENCE SARANO __________________________________________________ Page 6 sur 6 Notes personnelles /