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Histoire des faits économiques :

Culture économique générale.
Les T.D. Consisteront en dissertations.
Examen : choix entre 2 dissertations.

Le cours va partir des années 1780, on s'arrête à la crise de 1929. ( Du
moins dans l'analyse approfondie ). On sera principalement axé sur
l'Europe Occidentale : France, Grande Bretagne, et un peu la Russie, le
Japon.

Capitalisme Industriel !

Les Devoirs :
Plan en 3 parties : risqué ! Pas cohérent !
Plan en 2 parties, et 2 sous parties : bien structuré.
I:A
B cohérent ! Équilibré !
II : A
B
NB : Les 15 premières minutes, réfléchir à la structure, au plan.
Devoir de 15 pages inutiles !

Thèmes des TD :
Thème 1 : industrialisation et innovation.
Thème 2 : changement social au 19 eme siècle ( semaine du 11 au 15 octobre ).
( semaine du ) contrôle coté sur 4
Vacances de Toussaint
Thème 3 : le financement de la croissance. ( 1 er Novembre )
Thème 4 : croissance et crise.
Thème 5 : extension des échanges et impérialisme.
Semaine d'après: le partiel ( en condition d'examen dans l'amphi )
Partiel aura lieu le Lundi 22 Novembre de 13 h 30 à 15 h
Thème 6 : du 29 Nov au 3 décembre : les facteurs de réussite du développement
en question.
Semaine d'après : correction du partiel.
Présentation pratique :

Logique du cours.

Principes de fonctionement des T.D.


Correction dissertation précédente ( 10 min. ).
Exposé sur les questions du thème de la scéance ( 20 min ).
Fondamental : élaboration d'un plan détaillé ( groupe de 2 ) sur le thème
de la scéance (1 H).
Rendu des questions du thème de la scéance.

Principes de notation des T.D.
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Contrôle de T.D. ( 1,5 H ) sur 4.
Partiel ( 1,5 H ) sur 6.
Dissertations contrôle continu sur 6.
Exposé ( genre de correction des questions ) sur 2.
Questions sur 2.
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T.D. Sur 20.
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Final : Examen : 1H30.
Notion de la matière.
Examen final sur 40.
Problématique :
Étudier l'histoire du capitalisme industriel au 19 ème siècle et une partie du 20
ème siècle d'un point de vue économique : une histoire de facteurs de croissance
et de crises !
Si on forme les gens, méthode, savoir, c'est aussi un investissement dans le
capital => Capital humain.
N.B : LES ECONOMISTES N' ETUDIENT PAS L' HSITROIRE PAR COEUR ,
MAIS PLUTOT LES MECANISMES LES PHENOMENES.
Histoire des faits économiques :
Introduction :

Histoire économique, un domaine complexe.

Définition du champ de l'étude : le capital industriel.

Rythme et régularité de la croissance.

Grille de lecture : phases et facteurs de croissance.

Histoire économique, un domaine complexe.
Eclairage épistémologique : est – ce une science ?
Comment l'histoire économique s'est constituée et a évoluée ?
Pour certains l'histoire des sciences est une histoire de frontières où les
disciplines ont acquis progressivement leur autonomie dans une logique de
spécialisation.
2 tendances dans l'épistémologie :

Vision rationaliste et endogène des sciences qui évoluent par amélioration
interne. (Karl Popper ).

Vision de la prof. Vision relativiste de la sociologie des sciences qui met
l'accent sur l'influence du contexte ( à la fois par rapport aux questions
qui se posent et aux outils ).
Relativité et pluralité des points de vue.
---------------------------------- >
Le regard porté dépend de :
- la place de l'observateur.
Observateur - du mode d'observation et Objet observé
( économiste ou historien ) des informations disponibles. (évolution de
l'économie )
- de l'état des savoirs intérieurs.

de ces représentations.
< --------------------------------L'évolution de l'économie
influence les questions
( au cours du temps, de
nouvelles questions émergent).
Représentation : forme de connaissance socialement élaborée qui intervient
comme un système d'interpétation et qui constitue une interface dans notre
relation à la réalité.
Comment définir une science ou une discipline ?
Quels sont les objets d'étude pour l'épistémologie ?

Les questions : évoluent au cours du temps en fonction : - du contexte
- des résultats passés.

Les idées, idéologies, doctrines, paradigmes, théories.

Les méthodes ( outils, concepts ).

Les informations ( nature des données, forme de collecte, absence
d'expérimentation possible ).

Les communautés scientifiques ( comment vit – elle ? => en distribuant des
travaux, en les discutant avec d'autres, donc ils sont amener à se
déplacer ).
En 1871 problème de travail, d'hygiène, de sécurité. On a traité les scientifiques
de révolutionaires.
Théorie de Marx. Et théorie neo – classique qui va rejeter la société et travailler
appart.
Notion de paradigme :
Notion, modèle théorique ou problématique qui organisme à un moment donné le
champ de réflexion d'une ou plusieurs disciplines. C'est un cadre qui définit les
problèmes et les méthodes légitimes et qui permet ainsi une plus grande
efficacité de la recherche ( Kuhn ).
Idéologie :
Ensemble des représentations cohérentes dans lesquelles une classe sociale ( une
communauté scientifique ) se reconnaît.
Des frontières floues entre histoire et économie

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Histoire des idées
Histoire des sciences

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

Histoire de la science économique
Histoire des institutions
Histoire des techniques
Histoires des faits économiques
Histoire politique.
L'histoire à une histoire et la connaissance de cette histoire peut être
considérée comme un outil au service de l'économie.
Les historiens décrivent comment et les économistes voudraient
dire pourquoi.
( P, Vilar 1960 croissance économique et analyse économiques ).
NB : pour la dissertation : ne pas savoir comment mais pourquoi !!!!!



En quoi l'histoire de la science écon se nourrit – t – elle de l'histoire
économique ?
Quelles ont été au cours du temps les relations entre l'analyse économique
et l'histoire économique ?
Quelles ont été les évolutions de l'histoire d'une part et d'autre part de
l'économie ?
Comment se situer leurs apports croisés ?
Quels critères scientifiques ?


A l'origine méthode inductive ( remonte des faits aux théories par
généralisation : observation, élaboration des hypothèses et des lois,
vérification des hypothèses ) : les sciences de l'observation.
Rupture liée à l'introduction des mathématiques et de la statistique :
méthode hypothéticodéductive déductive : c'est le raisonnement déductif
qui est privilégié reliant les principes et les conséquences logiques ( énoncé
d'hypothèses, définition des concepts et, confrontation des conclusions
théoriques aux faits les sciences de la déduction ( rationalisme ).
Classification positiviste ( A Comte ) qui hiérarchise les sciences en fonction
de leur méthode en prônant les approches déductives.
Antiquité
Moyen âge
Renaissance
États nations
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Rév. Industrielle
Rév. industrielle
3) Crise et concurrence imparfaite.
Quels mots clés
Émancipations du religieux
Champ plus ou moins large / question sociales
Professionnalisme progressive
NB : Adam Smith ( premier économiste était prof de moral ) Ce n'est pas un
hasard.
=> 1989 : prix Nobel de l'économie.
2. Définition du champ de l'étude : le capital industriel.
Notion de système économique : ( Marx ) c'est un système économique de
production et de régulation et notion de processus et de changement.
Définition du capitalisme :


Système économique dans lequel il y a une appropriation privée des moyens
de production. ( Marx ).
Mode d'organisation sociale qui admet la propriété privée des biens de
production et divise la société en 2. ( A. Cotta ).
Notion d'initiative et responsabilité individuelle / rôle du marché /
interactions avec économie libérale ( capitalisme libéral ).
Diverses déclinaisons ( M. Albert )
Modèle anglo saxon :

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

Logique d profil Court Terme
Finance >industrie
Instabilité des OPA
Mobilité social
Modèle Rhénan :
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

Dev industriel à Long Terme
Stabilité des banques dans
l'industrie
Communauté d'intérêt et stabilité
des embauches dans l'entreprise.
Distinction capitalisme commercial et capitalisme industriel
Difficulté de saisir la naissance précise du capitalisme.


XV eme : M. Beaud, notion d'accumulation primitive par le commerce /
systèmes féodaux antérieurs
Braudel les principes sont présents dès la fin du Moyen – âge.
Changement de système

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


Systèmes féodaux ( chevaliers, église, paysans ).
Économie agraire
Monde rural
Progrès économiques lents ( défrichage des terres, sélection espèces).
Progression démographique rythmée par les famines et les épidémies.
Tout ceci, fait partie du Capitalisme commercial.
Rôle controversé de la révolution agricole : Certains en font une étape
indispensable ( notemment Rostow ).




1760 intensification des enclosures en Angleterre qui est censée entraîner
l'exode rural ( Rostow, Max ).
Développement de la production entraînant une progression démographique.
Demande pour la production métallurgique.
Innovations dans l'agriculture qui permettent une productivité accrue et
une baisse des prix agricoles ( Bairoch ).
entre 1700 et 1750 la productivité a augmenté de 25 %
rendement grain : nombre de grain moissonné pour un planté :
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

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
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1500 – 1590 : 5,9 ( GB et Holl ); 6,7 ( F.I. Esp)
1750- 1799 : 9,7 ( GB et Holl ); 7 ( F.I. Esp )
1800 – 1811 : 3 ( GB et Holl ); 5,9 ( F.I. Esp ).
Suppression de la jachère.
Diversification vers de nouvelles cultures.
Sélection des grains.
Engrais naturels ( élevage ).
Début de la mécanisation ( semoir, charrue ).
Assèchement des marais et défrichement
Périodes
Histoire
Pensée écnomique
Economie
Antiquité
Histoire inventaire
Notion de juste échange.
( philosophes).
Système
esclavagiste
Compilation érudite.
Moyen –âge
Histoire encastrée
dans la religion puis
histoire des grandes
familles.
Notion de juste prix
( Thomas d'Acquin ),
nouvelles questions
pratiques liées au
développement des villes.
Economie de
manoirs autour
des châteaux.
Renaissance
Emancipation du
religieux, réflexion
politique,
développement des
chroniques,
développement esprit
national, discours
narratif au service du
Contribution à la richesse
des Etats ( questions
autour de l'impôt ), rôle de
la monnaie et évolution des
prix.
Constitution
des économies
nationales.
Capitalisme
commercial.
Etats Nations
roi.
Emergence du
capitalisme
industriel
Histoire des
Economistes classiques.
civilisations et
Recherche des lois
questions sociales :
déterminant les sources
l'objectif n'est plus de de la valeur, la production,
la répartition.
compiler mais
d'expliquer.
Développement Histoire positiviste :
du capitalisme science de
industriel
l'observation.
Professionlisation.
Economistes socialistes et
école historique : Origine
de la plus value.
1 ère
révolution
industrielle.
2 ème
révolution
industrielle.
Mutation vers
Economistes neo –
Crises et
le capitalisme
classiques : formation des concurrence
Révolution
des
annales.
monopolistique
prix d'équilibre, étude des imparfaite.
fluctuations.
3. Rythme et régularité de la croissance.
Définitions


Croissance : augmentation de la production économique s'accompagnant
de changements structurels ( notion d 'innovation ); on passe d'une
reproduction simple à une reproduction élargie permettant de dégager un
surplus qui est accumulé et investi à son tour ( questions dès les
économistes classiques opposés à l' état stationnaire ).
Développement : amélioration des conditions sociales ( dépend de la
répartition du surplus )
Deux questions clés de la science économique : La création du surplus et le
répartition du surplus.

L'hisoitre économique étudie l'évolution, le changement, ... qui nécessite
d'étudier le rythme du changement, les régularités ( cycles ) et les
discontinuités ( crises ) et fluctuations afin de qualifier les modes de
croissance et de mesurer les trends.
Outils d'analyse de l'évolution ( 1 )


Trend : décrit la tendance à long terme indépendamment des fluctuations
de court terme appréhendées comme des écarts par rapport à la tendance.
Crises : Points de retournements qui peuvent être considérés comme des
ruptures ou des moments d'un cycle plus large.
Les types de crise ( Typologie d'Ernest Labrousse )
(1) Crise de l'ancien régime ( crise de subsistance dans le cadre d'aconomies
agricole et rurale avec peu d'importations)
Mauvaises récoltes => augmentation des prix agricoles => réduction des achats
artisanaux => chômage => réduction des achats agricoles.
(2) Crise capitalistes ( liées au crédit dans le cadre de marchés nationaux).
Spéculation => crise bancaire => rareté des crédits => propagation de la crise à
l'industrie => réduction des débouchés => réduction des profits et de
l'investissement => faillites => chômage => réduction des salaires => réduction des
salaires => réduction des débouchés.
Outils d'analyse de l'évolution : les cycles.



Mise en évidence de cycles économiques caractérisés par leur périodicité
et la régularité de leur amplitude.
1860 : 1 ère découverte par clément Juglar mais la plupart des travaux
sont menés dans les années 20 du fait de l'instabilité de la croissance.
Vulgarisation de ces analyses par Schumpeter en 1939 dans son ouvrage
Business Cycle qui articule les différents cycles.
On va beaucoup s'intéresser au rythme de la croissance ( dans l'histoire des
faits économiques. ). A l'aide du P.I.B. = produit intérieur brut qui permet de
mesurer le degré de richesse créé.
La norme comptable a évoluée et on arrive tout doucement à analyser les
productions non pas par le P.I.B. Mais par la Valeur ajoutée ( V.A.).
C'est un concept avec lequel on va pouvoir étudier plus précisément toutes les
améliorations appartées.
Les 30 glorieuses : la seule période où le P.I.B. Était à la hausse régulièrement.
Le début du capitalisme industriel s'est manifesté par de nombreuses crises
dites modernes ( croissance de la bourse ). Crise dite de spéculation.
Le développement de ce capitalisme va se faire en parallèle avec des banques,
des routes. Des infrastructures qui vont exiger ce capitalisme.
Tout le 19 ème siècle est mouvementé par des crises. Le économistes
s'intéressent à leurs caractères leurs origines. Un certain nombre d'auteurs
1 er auteur en 1860 : Clément Juglar va commencer à travailler sur ces questions.
( il est vraiment le précurseur ).
Dans les années 20 : cela reste un sujet très pointu et assez peu reconnu. On va
très vite l'oublier.
Et c'est Schumpeter ( 2 ème auteur )va faire un ouvrage de référence. Il va
montrer qu'il y a plusieurs types de cycles qui vont s'emboiter.
Kondratieff Mouvement long
de 47 à 60 ans.
Mis en évidence par l'économiste russe Kondratieff
( Directeur de l'intistut de la conjoncture
économique de Moscou, exécuté par Staline en 1938
repris par François Simiand ( 1932) et intégré par
Schumpeter ( 1939 ) à sa théorie de l'innovation
pour expliquer la succession des phases d'innovation.
Kuznets
5-25 ans ( 11 ans
pour la
production et 23
ans pour les prix.
Centré sur les Etats Unis, le Kuznets cycle a été
identifié en 1930 à partir de l'étude statistique des
données entre 1865 et 1925 ( Secular Movements in
Production and Prices, Boston, 1930).
Juglar
6 à 11 ans ( 8,5
ans en
moyenne ).
Identité en 1860 par Clément Juglar dans son
ouvrage : « les crises commerciales et leur retour
périodique en France, en Angleterre et aux États
Unis ». ( 13 phases sont notables de 1825 à 1938 ou
17 phases entre 1795 et 1937).
Kitchin
Environ 42 mois
( 3,5 ans )
A l'origine spécifique aux Etats Unis, ce cycle est
révélateur d'une dynamique conjoncturelle. Il a été
observé initialement sur la période 1807 – 1937.
NBGraphique des différents cycle l'un au dessus de l'autre ...
Prolongements




Autres cycles : bâtiment, porc ...
Processus de cycle auto entretenus fondés sur des logiques endogènes ( la
crise faire partie du processus ).
Actuellement allongement du cycle et aplatissements des fluctuations du à
l'intervention anticyclique de l'état.
Notion d'Hyper cycle de 150 ans.
Aujourd'hui les cycles sont beaucoup moins marqués, ils sont masqués pour cause,
les interventions de l'État ces 50 dernières années. Interventions anticycliques
de l'Etat est de fournit des subventions.
L'histoire économique : Emergence (1).

Elargissement de l'histoire à l'activité de production et d'échanges
( histoire des entreprises ), à l'histoire des mentalités.

Nouvelles sources : les mercuriales, amélioration de l'accès aux
bibliothèques et aux archives.
Période de décloisonnement des disciplines et relations avec la géographie
et la sociologie. ( Durkeim ).


Moment favorable de professionnalisation des historiens liés à de
nouveaux besoins et à l'intérêt pour l'histoire ( archivistes, inspecteurs
des monuments historiques, conservateurs musées, bibliothèques,
professeurs d'histoire collège, création de sociétés d'histoire et
d'archéologie...)

Un lien très fort avec le courant des annales ( nom d'une revue crée en
janvier 1929 ( L.Fèbvre et M. Boch ) « Annales d'histoire économique et
sociale » qui s'inspire de l'économie historique allemande à la fin du XIX°
siècle.
L'histoire économique : Émergence ( 2)

Trois fondateurs :




Paul Mentoux 1906 étudie la révolution industrielle
F. Simiaud ( 1903) Méthode historique et sciences sociales relations
monnaie, prix, salaires ) 1932 : la salaire, l'évolution sociale et la monnaie.
Ernest Labrousse fondateur de l'histoire quantitative, mise en relation du
pris du pain et la révolution française.
Une date : 1927 : 1 ère chaire d'histoire économique à la Sorbonne
( E.Labrousse).
Histoire Economique :
Les questions et les méthodes.
Evolution entre deux axes :
Les historiens décrivent Comment ?
Et les économistes cherchent à expliquer Pourquoi ?
Les questions et les 4 méthodes : 4 sous courants.

École des annales première génération ( quantitative ( // naissance de la
statistique ) axée sur la mesure et l'origine des fluctuations et des crises ;
suive des agrégats économiques ).

École des annales deuxième génération ( Braudel ) ( Étude du très long
terme ( rôle du structuralisme ), approche systématique).

Histoire quantitative ( Histoire de la croissance ) (lié à la comptabilité
nationale qui se met en place : une histoire qui met tous les faits étudiés
dans un système de compte interdépendants et qui en tire des conclusions
sous forme d'agrégats quantitatifs).

Nouvelle histoire économique ( Cliométrie ; méthode ). ( Économétrie et
modélisation, prix Nobel : Robert Fogel et Douglass North, méthode
contre-factuelle).
Graphique : ligne du temps ...
NB : création en 45 de l'institut nationale de statistique ... (INSEE ) et de
l'INED.
Outil qui permet de mesurer la croissance : comptabilité nationale. Qu'on essaye
de mettre en place en 45 également.
Document reçu vendredi passé : Idée de progrès, Droit de propriété etc ...
Grille à utilisé lors de dissertations : quels sont les liens avec lesquels il faut se
poser des questions etc ...
4. Grille de lecture : phases et facteurs de croissance.
Partie I : Les facteurs de la croissance.
Chapitre 1 : Les transformations du capital




Rôle du capital et des innovations dans la croissance.
La proto industrialisation.
La 1° phase d'intensification de la production.
Le capitalisme monopolistique.
CHAPITRE 1 :
LES TRANSFORMATIONS DU CAPITAL
Partie 1 : Rôle du capital et des innovations dans la croissance

Approche de Schumpeter sur le rôle des innovations :
Dans les années 30 Schumpeter met l'accent sur les innovations.


Notion de grappe d'innovations
Notion de destruction créatrice (cycles liés aux cycles des produits
nouveaux // cycle des Kondratieff)

Notion d'entrepreneur innovateur (prise de risque)

Phases :
1787-1840 : textile, vapeur et métallurgie (renforcée par le chemin de fer
(1843-1897))
1890-1913 : chimie, électricité, pétrole, automobile

Pourquoi s'interessé à la proto industrialisation ?

Un constat : il existe des industries rurales avant la révolution industrielle.
Notion d'essor industriel ou d'approche gradualiste (verley)
Rôle de la proto industrialisation
Théorie des étapes de la croissance de Rostow (5 phases)
Terme de « révolution industriel » introduit par Blanqui en 1837 repris par
Marx et Paul Mantoux puis analogie avec la phase de take off de Rostow
qui suppose une croissance accélérée.





Trois étapes

Ateliers autonomes d'artisans de petite taille
1° division du travail introduite par les commerçants (marchands
manufacturiers) :

Ils avancent la matière première, s'occupent du transport et de l'organisation
des différentes tâches (filage, tissage, teinture …)

Émergence des premières manufactures. Ancêtres des fabriques.

Substitution progressive


Maintien du système après la révolution industrielle et même
développement en ville (industries en chambre) car il offre une souplesse
d'apatation à l'irrégularité de la demande … ce sont les industriels qui y
ont recours en complément de leurs fabriques
Disparition en 1830 en Grande Bretagne et en 1880 en France

Plusieurs ruptures Domestic System/Factory System

Nouvelle source d'énergie : le charbon (gains de productivité)
Apparition du salariat
Nouvelle organisation autour de la machine à vapeur : les fabriques


Nouvelle source d'énergie
Le charbon permet l'introduction de la machine à vapeur : (inventée par Watt
réparateur université d'Edimbourg à partir de l'amélioration des pompes des
mines)
Conséquence :


Augmentation des rendements
Autonomie spatiale (/énergie
????

Apparition des fabriques

Apparition de la fabrique (factory ancêtre de l'usine moderne :
concentration de la main d'oeuvre sur un même lieu)
Développement de la mécanisation liée à la machine à vapeur
Établissement plutôt de petite taille

Atouts et résistances

Représentation favorable du travail des machines : + régulier, + homogène
(vision positive du progrès technique).
Coût plus faible
Baisse du prix du travail dans le Domestic System et révoltes sociales
contre les machines (Luddisme dès 1776 qui s'intensifie en 1810 avec des
représentations violentes par l'armée en 1816)
France révolte des canuts de Lyon en 1831 – 1834.





1.3. La première phase d'intensification de la production :

Les secteurs moteurs

Définition : Taux de croissance supérieur de 20% à la moyenne et poids
relatifs d'au moins 2% de l'industrie


Nature :
Industrie métallurgique
Textile
Chemin de fer

Industrie métallurgique



Grâce aux hauts fourneaux (1709), la production d'acier est de meilleure
qualité et donc plus résistante (production de fonte puis de fer).
????

Industrie textile (1)

Meilleure illustration de l'effet grappe d'innovations de schumpeter
Invention tissage : navette volante de Kay (1733) : augmentation de la
productivité par 4 et augmentation de la taille des tissus.
Invention filage : spenning jenny de Hargreaves (1765) : rouet à 8
broches : augmentation de la production par 120
Mécanisation filage : mule jenny par crompton en 1779 : 400 broches
Invention tissage : métier à tisser mécanique de Cartwright en 1785
(diffusé surtout après 1830 du fait luddisme).





Industrie textile (2)

Entre 1830 et 1850, l'industrie textile britannique emploie, directement
ou indirectement les trois quarts de la main d'œuvre industrielle anglaise
Meilleure tenue du coton
Demande liée à l'habitat (progression démographique et du pouvoir
d'achat) notamment pour les trousseaux
40% des exportations vers 1850




Effets directs et induits du chemin de fer : locomotive du
développement
Demandes conjointes (industrie industrialisante)




Metallurgie
Charbon
textile et verre : wagon voyageurs, uniformes
Batiment et génie civil : gare, pont, tunnels
Effets organisationnels


Mangement du personnel
Tarification des services
Effets directs et induits du chemin de fer : locomotive du développement.

Demandes conjointes ( industrie industrialisante )
- Metallurgie : locomotive, wagon, rails, ponts
- Charbon
- Textiles et verre : wagon voyageurs, uniformes.
- Bâtiment et génie civil : gare, pont, tunnels
- ( Industrie du papier également, pour les horaires, etc ... ).

Effets organisationnels. ( c'est la première fois qu' à une si grande échelle,
on va réfléchir au management des gens qui sont éparpillés, éclatés dans
l'espace ).
- Management du personnel
- Tarification des services. ( prix du billet ). ( A l 'époque, sans ordinateurs, sans
machines, il a faluu organiser et créer des grilles et des marges de prix ).

Effets financiers (d'entrée, ici l'entreprise est énorme, contrairement
aux petites sociétés qui se développent petit à petit, qui font du capital,
et qui réinvestissent au fil du temps ).
-Structuration des banques ( pour gérer les emprunts, les investissements, etc ...
et cela aura un impact sur les systèmes de financement actuels, rôle des notaires
très importants à cette époque ).
et achat titre par les voyageurs. ( ces sociétés sont près du peuple, et pour la
société cela permet le démarrage de gros investissements ).Comme c'est réputé,
de bonne action, beaucoup de gens vont en acheter.

Effets sur les marchés ( réduction coûts, distance, création spécialisation
régionale ... ). Du fait, qu'il y a cette distance importante, il existe des
marchés régionaux qui fonctionnent trrès bien indépendemment les uns
des autres. Si il y a une pénurie de blé dans le sud, alors que le marché se
porte bien dans le nord, de un, il faut avoir l'information ( pas de
téléphone ), et de deux il faut que le coût du voyage vaille le coup. Alors,
qu'avec le train, le marché va se nationaliser. Il va dès lors, y avoir une
spécialisation des marchés. ( Languedoc - Roussillon va se spécialiser dans
la vigne, l'huile, .la bretagne se spécialise dans le chabon, ... ) Alors que par
exemple dans le nord, on va se spécialiser dans le poisson, car le poisson
arrivera dès lors frais à Paris. De même avec le train, les journaux
parisiens vont pouvoir arriver en province, et dès lors, l'information
cicrcule beaucoup plus vite. On va se spécialiser dans les produits, et on va
dès lors avoir un effet uniforme sur les marchés.
Lien spontané invention / innovation

Développement de l'esprit scientifique ( siècle des lumières ).

Etat d'esprit favorable au progrès technique.

Nombreuses inventions par expérimentations savoir faire empirique ( peu
de formations spécifiques ).

Multiplication des sociétés savantes, associations scientifiques où
inventeurs et industriels se rencontrent.

Assencion sociale des ingénieurs.
14 ) La capitalsime monopolistique :
Rappel : les 4 phases de l'histoire US (1).

1783 : Indépendance ( traité de Versailles ) ; pays endetté ( guerre ) 4
millions habitants ; 13 états, économie agricole dépendante GB.

1825 – 1861 : expansion ouest Rachats ( louisane (F), Floride (E) Orégon
(GB) ; états X par 3 de la surface; 32 millions habitants ; spécialisation
Nord riche et industriel, Sud monoculture coton 10000 planteurs ( 3000
qui ont plus de 100 esclaves ).
Rappel : les 4 phases de l'histoire US (2).

1861 – 1865 : Guerre de sécession ( 11 états du sud qui fond sécession ) 3
millions d'hommes mobilisés, 640 000 morts ( 18 % de la population adulte
masculine ) ; le sud sera occupé jusqu'en 1877.

1865 – 1920 : 2 ° révolution industrielle.
La concentration du capital :

Favorisé par :
- le développement des SA ( = sociétés anonymes )
- les faillites de la 1° crise industrielle.

2/3 production US est le fait des trusts

Ex : 1° trust : Standart Oil ( Rockfeller )
- contrôle 90 % des raffeineries de pétrole en 1879.
- et 85 % du marché américain en 1904.

Loi Anti-trust ( Sherman act ) de 1890.
Atouts / standardisation des produits :

Taille du pays qui conduit à un système de rationalisation des produits.
( management du système de réparation des pièces détachées ) :
interchangeabilité et normalisation des matériaux => standardisation des
produits.
( Il y avait beaucoup de pannes, à l'époque. Donc la standardisation des pièces va
faciliter le système américain.)

Volonté d'émancipation de la GB. ( essayer d'arrêter de dépendre de la
Grande Bretagne, et de focntionner indépendamment.).
Les formes de concentration :
Concentration
horizontale
Forme simple d'intégration visant à accroître la taille de
l'entreprise afin de bénéficier d'économies d'échelles mais
aussi d'une taille suffisante pour jouer sur le prix du
marché.
Concentration
verticale.
Intégration où la taille de l'entreprise s'accroît et
l'intégration en amont des fournisseurs et / ou en aval des
clients stabilise les approvisionnements et les ventes,
réduisant les coûts de transaction et l'incertitude tant au
niveau des flux que de la qualité des produits.
Trust ou conglomérat
Prise de participation financière entre entreprises,
permettant d'assurer un degré de contrôle sur celle – ci ( et
ses décisions ) sans aller jusqu'à la fusion, qui suppose un
transfert des droits de propriété.
Holding
Prise de participation relevant de la même logique que le
trust mais issue cette fois des banques, qui deviennent des
acteurs déterminants du système productif.
Entente ou cartel.
Système de négociation entres entreprises visant à
déterminer et contrôler les prix, les approvisionnements ou
les marchés.
Taille des entreprises : exemple de la France :
Nombre d'entreprises
% / total
1 à 5 salariés
532 000
88
6 à 20 salariés
54900
9
21 à 100 salaires
12270
2
>100 salaires
4500
1
La révolution électrique :

1869 courant continu et 1879 invention de l'ampoule par Edison ; 1882
transformateurs et infrastructures de transport ( ligne heute tension
années 20 ).

Applications diverses
- Eclairage urbain
- Tramway, métro
- Equiepemtn de la maison.

Energie hydraulique : Machine électrique dans les usines permet de
mécaniser les petites unités et de répartir l'activité sur tout le territoire.
( France 1906 : Monopole distribution aux communes ).
Applications / équipement de la maison :









Ascenceur 1887
Ventilateur 1891
Moulin à café 1897
Mixer 1899
Aspirateur 1901
Sèche cheveux 1902
Rasoir électrique 1908
Radio 1910
Années 30 : lave linge, réfirgérateur, télévision (35).
Développement spectaculaire de la chimie / pétrole :


Nouvelles substances : Celluloid 1867 ; Bakélite 1872, Viscose (1892 )
Nylon ( 1938 ) ....
Applications :
- Equipement de la maison
- Nouveaux textiles

Innovations transport pétrole : Pipe line. 1875, tankers 1890.
La révolution automobile :


1871 : moteur à quatre temps ( Ford ).
Les deux principaux producteurs US et F
- Production US : 4000 / an . 1900 => 1,5 millions 1921 et 4,7 millions en 1929.
- Parc automobile US : 18 millions 1914, 15 millions en 1923 et 35 millions en 1930.

Développement et concentration progressive du secteur ( cas de la
France ) transfert du secteur de la bicyclette.


Inventeurs : plytechniciens ( Daimer en All. Renault, Peugeot, Citroën).
France : luxe; US : marché de masse ( production en série dès 1908 ).
L'accompagnement de l'essor automobile :







Revues spécialisées 1895
Guide Michelin 1900
Touring club de France 1890.
Rallyes 1894
1° salon automobile en Juin 1898 aux Tuilleries : 269 expostants et 140
000 visiteurs.
Développement des taxis.
Stimulation par la guerre de 14-18.
Strcuturation de la recherche scientifique :


Développement d'un département recherche développement dans les
grandes firmes ( + formations ).
Structuration du secteur public de la recherche.
- Fondations privées au US => université : ex Rockfeller en 1913.
- GB : recherche publique dès 1913.
- France 1936 : création du CNRS.
La 2 ° révolution industrielle est le fruit de la recherche scintifique :
Evolution des brevets.
Chapitre 2 : Les transformations du travail.

Rôle du capital humain et théorie de la croissance endogène :
Évolution des théories : ( page 17 livre )

Romer (1986) et Lucas (1988) théorie du capital humain ( croissance
endogène : endogénéiser le progrès et la formation :

Notion d'accumulation du capital humain ( par la formation ) //
accumulation du capital technique ( investissement dans la formation des
personnels ).

La capital humain est appréhendé par la formation et l'apprentissage.

Les transformations quantitatives et qualitatives :
Une révolution démographique :

18° : croissance démographique perçue comme positive et indicateurs de
richesse (W Petty ) (premiers recensements France 1801, publié en 1837 ).
Baudin : il n' y a de richesse que d'homme.

Début 19° : peur de la surpopulation du fait de la croissance continue de la
population.
- Ex famine en Irlande : 2,2 millions en 1687 à 3,1 en 1750; 6,8 millions en 1821
et 8,2 en 1841.
- Dernière grande famine en France 1694 : 10 % morts.
- Doublement population en GB au cours du 18°.
NB : les riches font moins d'enfants, car on évite de diviser l'héritage ! Mais
chez les pauvres, on fait beaucoup d'enfants, car chaque personne ramène de
l'argent à la maison. Un homme, à l'époque ne peut pas nourrir une famille
entière !
Thèse de la transition démographique : (page 40 du livre )

Progression démographique : progrès en santé ( vaccin variole 1796 ),
nutrition (1753 calories en 1790 à 2480 calories en 1854 ), hygiène,
réduction des guerres ... qui permettent une augmentation de la durée de
vie ( introduction de la pomme de terre (1/3 surface pour le même apport
calorique en blé )).

Mais variable sociales qui conduisent aussi à une régression de la natalité
( 1° sensibilisation à la maîtrise des naissances ).
L'opposition Malthus / Boserup : ( page 39 )

Malthus : contradiction entre la croissance démographique ( progression
géométrique ) et croissance des ressources ( progression arithmétique ) +
vision négative des populations ouvrières ( oisiveté, vices ).
Exemple du gâteau : Il y avait vraiment une philosophie moralisatrice derrière
son discours.
Le libéralisme appliqué au marché de travail : abolition des corporations :

Abolition des corporations et interdiction du compagnonnage : 1799/1800
GB : France 1° tentative en 1776, puis 1791 avec la suppression des
privilèges par la révolution.
Compagnonnage : (wikipédia ).
Le terme compagnonnage désigne principalement une branche du mouvement
ouvrier français, célèbre pour son Tour de France, qui connut l'apogée de sa
renommée avec Agricol Perdiguier au milieu du xixHYPERLINK
"http://fr.wikipedia.org/wiki/XIXe_siècle"e siècle avant de disparaître presque
entièrement suite à l'industrialisation, à la transformation de l'apprentissage et
à l'autorisation des syndicats ouvriers..

Conséquences
- Disparition de l'apprentissage
- Disparition des fonds de secours mutuel et de la garantie de l'emploi
- Suppression de la réglementation / production ( travail de nuit, fêtes
religieuses et locales ( urbanisation ).
- Libération des prix.
- Apparition du salariat.
NB : le travail devient une marchandise qui s'échange sur le marché.
Loi sur les pauvres : un frein à l'exode jusqu'en 1934 :

Définition élargie pauvre ( malades, vieux, handicapés ).

1563 : obligation assistance aux pauvres.
NB : A l'époque, les « pauvres » sont considérés comme tous les gens qui ne
peuvent pas travailler. C'est beaucoup plus large que les gens qui ont des petits
revenus.
NB : Bourse des ouvriers : endroit où tous les matins, les ouvriers se rendaient
et où les patrons venaient les cherches selon les besoins de l'entreprise d'un
jour à l'autre.

1662 : obligation d'être issus de la commune
- 18° : la moitié ont recours une fois.
- 1820 : impôt = 8 % revenus des propriétés fonciers.

1834 : suppression de la loi sur les pauvres et création de workhouse ou
hôtel dieu en France. ( c'est-à-dire des sortes de forme d'hopitaux, mais
au départ, ce sont des maisons de retraite, un centre pour les chômeurs,
on les fait travailler un certain nombre de gens sur place, pas pour gagner
de l'argent mais pour participer à la communauté ).
Graphique : substitution progressive ouvrier agricole et industrie :
Nouvelles conditions de mobilisation des travailleurs :

Salariat et embauche journalière ( grande révolution institutionnelle )
( Bourse du travail ) : France en 1876, 80 % de salariés ).

Conditions de disciplines très dures. ( horloge pour les pauses, fouets,
retenue sur les salaires ).

Importances du temps de travail ( pas de week-end , 12 à 16 h selon les
saisons, de la lumière du jour).

Division du travail ( productivité et absence de savoir faire ).

Conditions hygiènes et sécurité : nombreux accidents, maladies.

Durée des trajets à pied : 2 à 4 h.

Variation des salaires en fonction du chômage. ( au plus il y a de chômage,
au moins les salaires sont élevés ! ).
Tableau comparatif page 77. ( voir livre ).
Des formes diverses de contrôle ex du livret ouvrier :

Hérédité du compagnonnage pour suivre les déplacements de main d'œuvre.

Réintroduit en 1803.

Utilisé pour noter les comportements des ouvriers et diverses
informations ( avances sur salaires, salaires, ... ).

1854 : interdiction des mentions personnelles.

1890 : abrogation et remplacement par le certificat de travail.
NB : ce livret ouvrier va jouer un rôle important ! Il va en quelque sorte
constituer un mini CV pour ces ouvriers de l'époque. Des genres de compliments
ou de remarques y sont inscrites.
Premières mesures :

Régulation du travail des enfants GB 1819 et 1841 en France ( moins de 10
ans ).

Conditions et durée de travail. (Si l'entreprise ouvre plus tard, à 9 H le
patron doit donc engager plus de monde, pour le même travail, donc ça lui
coûte plus cher ! ).

Salaires ( fonction du sexe et de l'âge).

1 Kg de pain = de 35 à 65 % salaire / jour.
NB : 1848 : première révolution sociale. Première prise de conscience que cela ne
peut pas durer, qu'il y a une exploitation de la main d'oeuvre trop violente.
Ensuite, montée des syndicats, par la suite, aussi l'apparition du socialisme.
Prise de conscience sociale progressive qui s'oppose à une représentation
négative de la classe ouvrière :
Reconnaissance externe de la classe ouvrière :
C'est-à-dire que automatiquement, on se rend compte que l'ouvrier reposé
travaille mieux.

Mouvement politique : socialisme.

Christianisme social.

Mouvement hygiéniste et statistique : le tour de France du docteur
Villermé ( taux de mortalité par quartier, espérance de vie à Liverpool /
salubrité. ( Tour de France, par les médecins, enfin on se rend compte que
ça ne va plus, et les journalistes, grâce au train, etc, ... un changement
progressif arrive ).
NB : Dans les petites entreprises familiales, par exemple, ils n'utilisent pas les
fouets, mais privilégient l'installation de maisons pour les ouvriers à proximité de
l'entreprise. Mais, en même temps, les ouvriers se sentent redevable à
l'entreprise et ne font jamais la grève...
Importance de la formation :

GB : pays où le taux d'alphabétisation est le plus fort.

Prise de conscience progressive des patrons de l'importance de la
formation mais ce sera surtout dans la 2° révolution industrielle que ce
point sera structurant.

La montée de l'organisation ouvrière et le syndicalisme :
Apparition d'une classe sociale :

Prise de conscience lente ( externe et interne ).

Développement lent du syndicalisme durant la 1° révolution industrielle du
fait de la répression des patrons.
Relation très précoce en syndicat et partis politiques.

Origine : chartisme GB

Mouvement politique et social entre 1828 et 1848 autour de six
revendications ( charte dite du peuple )
- Le suffrage universel des hommes.
- l'éligilibilité de tous
- l'élection annuelle du parlement
- le scrutin secret
- l'indemnité parlementaire
- la redistribution des circonscriptions.

Le chartisme contribue à forger la conscience de classe de la classe
ouvrière et à promouvoir les principes socialistes d'Owen. Il sera le
terreau sur lequel se développera ensuite le courant marxiste en Grande
Bretagne.
Syndicalisme :

Début 1825 GB – 1840 US – 1884 France.

1° mouvement important créé par Owen en GB en 1833 ( met en œuvre des
méthodes de gestion du personnel révolutionnaires dans ses usines de New
Lanark sans travail des enfants < 10 ans).

Développement d'abord sectoriel : Syndicat de mécaniciens 18511111, des
mineurs 1865.

Création d'un regroupement en confédération en 1868 ( Trade Union
Congress ).
Syndicalisme (2):

Fin XIX° nombreuses grèves générales au US ( 1 million de gréviste contre
110 000 en France ) CGT en France en 1895.

Chevaliers du travail : organisation révolutionnaire secrète des syndicats
US ( 729 000 adhérents ).

Forte répression 1° mai 1886 à Chicago lors d'une grève pour la journée de
8 h ( arrêt jusqu'en 1892 avec American Federation of Labor.
=> Conventions collectives par branches.

Les nouvelles formes de mobilisation : taylorisme et fordisme :
La réaction aux acquis sociaux : Le taylorisme :

Rationalisation du travail ( et diminution de la durée de la journée de
travail ) : doublement de la productivité moyenne par travailleur entre
1899 et 1929.

Optimisation de l'organisation du travail ( organisation scientifique du
travail ou Systematic management ).

1893 : Taylor ancien ouvrier d'origine irlandaise devenu ingénieur cherche
à lutter contre la « flanerie » et le désordre dans les usines. Il faut
intensifier le travail et motiver les ouvriers par des primes; observation et
décomposition des tâches en tâches élémentaires.

Nécessité des cadres qui organisent ( fonction tertiaires de management ).

Ex : chargement des camions passe de 12,7 t à 48 t / jour.

1903 : 1° ouvrage et 1911 : direction scientifique des entreprises.
Conditions et généralisation :

Nouvelle organisation mise en place aux US du fait de la segmentation du
marché du travail : travailleurs qualifiés ( WHASP White Anglo – Saxon
and Protestant ). et immigrés.

En France grève importantes ( 1912 ) et refus des syndicats ouvriers –
intégration de ces méthodes du fait baisse de la main d'œuvre liés de la
guerre notamment dans les usines d'armements.
Le fordisme ( Henri Ford ) :

Rationalisation du travail dans les usines automobiles de Détroit avec des
chaînes de fabrication automatisées ( ex : réalisation du chassis passe de
12h30 à 1h30 ).

Standardisation des modèles ( Ford T : Tin Lizzie en 1907 ) pour viser la
classe moyenne.
- (France : 1909 : coût voiture 110000 F et revenu/ an/ habitant = 523 F.
- Coût Ford T 825 $ (1908 ) ... 490 $ ( 1914 ) ... (1916 )

Augmentation des salaires ( Five Dollars days ) et quartiers ouvriers
( lutte contre l'absentéisme ).

Politique commerciale : concessionnaires.

Sélection des ouvriers / principes moraux et productivité.
Chapitre 3 : les transformations institutionnelles :

Logique des coûts de transaction et rôle des facteurs institutionnels :
Intégration des facteurs instituionnels dans l'analyse économique :


Importance du cadre institutionnels ( rôle des règles dans la coordination,
rôle de la confiance, ... ) et des droits de propriétés ( North ).
Approche formalisée par les coûts de transaction :
- Systèmes artisanaux :
-

La transformation des mentalités et des institutions.
Nouvel ordre politique et reconnaissance de droits naturels et de droits de
propriété.


Prémices : ( 1° conception scientifique de la politique) : Machiavel ( à la
cours des Médicis) à travers son oeuvre : « Le Prince (1513 ) » :
études des formes d'organisation politique et typologie des types de
violence.
Quelle est la problématique de l'époque ?
Construire un nouveau système de valeur ( droits naturels ) qui n'est pas fondé
sur la religion pour fonder la légitimité de l'autorité des rois.
Tableau Evolution des légimités :
On voulait se dégager des valeurs religieuses.
Hobbes (1588-1679 ) Le Léviathan 1651 :


Représentations différences sont sources de conflits et de guerre.
Existence d'une représentation partagée : la peur de la mort ... les
ressorts de l'homme sont de fuir les menaces de mort et la violence.
« L'homme est un loup pour l'homme ».
Pour maintenir la paix chacun doit renoncer à un droit ( usage de la force ) et
transférer une partie de ses droits au souverain :celui-ci doit réguler la violence.
Le pouvoir de l'Etat vient du fait qu'il ait respecter le droit (sécurité ) des
individus.
Loocke ( 1632 – 1704 ) Fondateur de l'individualisme (page 31).



Autre représentation commune : la nécessité de manger ( quête de
nourriture )
Légitimité la propriété comme un droit naturel, notamment la possibilité
de s'approprier un bien par son travail ( cueillette des prunes )
Les prunes cueillies ont été transformées par l'homme elles lui
appartiennent avec deux limites
- Prélèvement fonction des besoins
- Laisser suffisamment aux autres.


Le pouvoir de l'État vient du fait qu'il ai respecter le droit ( liberté
et propriété ) des individus ( ordre bourgeois valorisant le travail ) Il
protège en quelque sorte les investisseurs !
Approche individualiste des droits.
NB : Ce qu'il y a de fondateur pour le capitalisme, c'est le crédit.
Transformation des mentalités (page 29)

Nouvelle légitimité du travail et de l'épargne ( de ce fait de
l'accumulation ) par le protestantisme ( Calvin 1545 ) ( Max Weber
« l'esprit du capitalisme ».)

=> apparition du modèle de l'entrepreneur bourgeois.

Pour Montesquieu il y a trois sources au développement de l'Angleterre :
- La religion
- Le commerce
- La liberté ( de commerce, d'entreprendre ).
le moteur du progrès
n'est plus la dépense,
mais l'éargne
On Substitue l'usine au palais ( Adam Smith ).
Le romantisme : à l'origine de l'individualisme.

Le mouvement romantique est introduit par la littérature (Goethe,
Lamartine, Chateaubriand, Musset, Hugo ) et se diffuse à tous les
domaines ( histoire, politique, philosophie ... ) : réaction au rationalisme qui
met l'accent sur l'importance des entiments et des passions mais aussi
des règles et des institutions ( héro romantique à la recherche du
bonheur ).
Du romantisme à l'utilitarisme. (page 32).
Importance des passions => étude des sentiments et du jugement des bonnes et
mauvaises actions autrement que par la morale ... quel est le moteur de
l'humanité ? ( Pour D. Hume c'est la cupidité, tempérée par la fainéantise)
Le travail permet de canaliser les passions ... ainsi que les échanges monétaires
tempèrent les tensions; sentiments de solidarité apporté par le marché.
L'tilitarisme ( Bentham 1748-1832 ):

Ouvrage : introduction aux principes de la morale et de la législation 1789
( comment évaluer le bien et le mal pour instituer une justice indépendante
de la religion ?)

Principe d'utilité mesuré en termes de plaisir et de douleur => plaisir = douleur = bien être individu et somme bien être individuels = bien être
global ; Tout ce qui augmente le bien être de l'individu est utile au plus
grand bonheur du plus grand nombre.

Comment mesurer ? Par le marché car la valeur d'échange est
représentative de la valeur accordée aux choses. ( le prix mesure la valeur
du plaisir ); Légitimité sociale du marché.
La reconnaissance économique du libéralisme : la science économique, Smith,
Malthus, Ricardo
Naissance de la science économique :

1776 La richesse des nations ( Smith ) : recherche des lois naturelles
d'organisation.

Ebauche de la théorie de la valeur et apologie de la division du travail et
du marché ( main invisible ).
Pour certains c'était déjà William Petty ...
Construction de la science économique autour de 3 axes

Le travail ( division (Smith) et spécialisation ( Ricardo ).

L'épargne et l'accumulation ( le capital productif est le moteur de la
croissance ).

Le libéralisme et le libre échange par l'apologie du marché concurrentiel
comme principe de coordination.
3.3 La constitution du système financier :
1° révolution industrielle (1)

Structure :
Très décentralisé et peu règlementée : 1° banque centrale : banque d'Angleterre
( 1694) et privilège d'émission 1844 ( // Banque de France 1800 et Fédéral
réserve 1913).
GB : dynamisme des banques commerciales : F : monde rural peu bancarisé
organisé autour des notaires.

Besoins de financement : Faibles hormis le chemin de fer et peu de lien
avec l'accumulation du capitalisme commercial ( hormis Nantes et
Liverpool ).
Schéma ( Banque centrale ).
Jusqu'en 1822 : la seule monnaie c'est l'OR !
Nouvelle création de monnaie : billets.
1° révolution industrielle (2)

Importance des taux de profits ( 20 à 25 % pour les entreprises
mécanisées ( contre 10-15% pour les autres placements ):
Croissance très largement autofinancée et structure familiale de la propriété
des moyens de production.

Besoins moyen de capital / actif =
- 4 mois de salaires en GB
- 6 mois de salaires en France.
2° révolution industrielle (1)

Contexte
- Début des innovations avec le chemine de fer
- Nombreuses faillites et crises.

Rationalisation du développement du système bancaire
- Mise en place de règles d'intermédiation financière ( spécialisation des banques
en fonction des types de collecte – Germain ( fondateur crédit lyonnais ) « les
ressources courtes doivent être affectées aux crédits courts ».
- Spécialisation des banques : apparition des banques d'affaires ( Haute banque );
(dépôt, international, escompte ...)
Les banques de dépôts, sociétés par actions, sont à l'origine des banques
commerciales ( Caisse d'épargne (1818) Crédit lyonnais (1863) , Société Générale
(1864).
2° révolution industrielle (2)

Développement spectaculaire des bourses jusqu'alors spécialisées dans les
emprunts d'État.

Innovation institutionnelle France : sociétés anonymes datent de 1867.

Nombreuses banques créées sous formes de sociétés anonymes.
3.4 Le développement des transports et des marchés.
Création ( unification ) des marchés internationaux.

Rôle majeur du chemin de fer sur la circulation des produits mais aussi
amélioration des routes et des canaux.

Plusieurs phases de développement : accroissement des lignes et
concentration des entreprises ( début des grandes entreprises : France
32000 emplois en 1850 ).

Intervention de compagnies publiques dans de nombreux pays.

GB : routes à péages en GB, revêtement ( Mac Adam ) permet une vitesse
de 15 km/h.
Le trajet Londres/Edimbourg passe de 12 jours à 2 jours.
Petites compagnies ( 295 en 1855 ) => 120 en 1014.

France :
- 1775 Compagnie nationale des diligences et messageries créée par Colbert.
- 1749 : création de l'école nationale des ponts et chaussées.

US : 1° liaison transcontinentale 1869 New York San Francisco de 6 mois à
1 semaine.
Cela contribue à unifier les pays !
Tableau de l'évolution du trafic en France.
Évolution du transport maritime et développement du commerce mondial.


Amélioration portuaire et canal de Suez ( 1869 ).
Transformation des bateaux.
- Fin des clippers et apparition des bateaux transatlantiques ( à vapeur, en fer et
à hélices) : 1° : Great Britain 1844; 1° bateau frigorifique 1868 Charles Tellier.
- 1880 : 50 % flotte mondiale est à vapeur avec une suprématie anglaise.
- Réduction de la durée : 14 jours en 1830 contre 30 jours avant. Augmentation
de la jauge : de 1300 tonneaux en 1838 à 27000 tonneaux en 1858.
- Généralisation de l'assurance.
Conséquences du développement transport maritime :


Emergence des pays neufs :
Développement des colonies.
Création de l'Indochine en 1887 et de l'Afrique occidentale française en 1895 .
1913 : Colonies françaises = 11 millions de km carrés et 60 millions d'hab.
Colonies anglaises = 30 millions de km carrés et 450 millions d'hab.
Les facteurs qualitatifs

GB : absence de douanes intérieures depuis 1760 – 1800.

Progression de la population et du pouvoir d'achat ( revenu moyen triple au
18 ° siècle et baisse des prix relatifs ( 25 % ) GB : niveau de vie le plus
élevé.
Les innovations organisationnelles : nouveaux types de magasins ( //
développement des villes ):

Contexte antérieur : Colporteurs, petites boutiques

Développement urbain : GB nombre de villes de 20 à 100 000 ha passe de
16 en 1801 à 55 en 1851 : Taux urbanisation GB passe de 48 % en 1851 à
75 % en 1911

Développement des transports urbains
- 1828 : 1° omnibus à cheval.
- 150 Cie de fiacres
- aménagement des avenues.
=> Immobilier : facteur de croissance.
Les grands magasins

Londres : Le bazar 1820.

Paris : le Bon marché 1852, Le Louvre 1855.

Le Bazar de l'Hotel de ville 1856, Le Printemps 1856.
Les grands magasins : principes

Prix fixes.

Libre service ( disparition des comptoirs ).

Ventes par correspondance ( catalogues ).

Livraison.

Division et spécialisation du travail : recherche d'économie d'échelle
( consommation de masse liée à la population urbaine ).
Les grands magasins : début du marketing

Magasins attractifs ( vitrines, piano, peintures, restaurant ...).

Phénomène de collections annuelles et de soldes.

Semaines promotionnelles : la semaine du blanc, la semaine de chine ...

Magasins à succursales ( Marc and Spencer ) => Standardisation culturelle.

Sous traitants.

Publicité : C'est le commerçant qui va au devant du client.
Les facteurs sociologiques :
Développement d'une classe moyenne et des prémisses de la société de
consommation.

Augmentation des revenus et création de nouveaux métiers : employés,
fonctionnaires ... Classe tertiaire qui émerge.

Consommation de loisir avec le repos hebdomadaire ( cinéma ( frères
lumières 1895 ), journaux populaires, 1855 GB et 1863 F « le petit journal
1 million d'exemplaires en 1887 ).
Graphique : Evolution strucurelle des emplois ( France ). ( page 83)
Tableau : Structure budget des ouvriers de Paris en 1906 ( 62 % nourriture,
16 % logement, 7,5 % vêtements, 5 % chauffage – éclairage, 3 % mobilier,
2 % transport, 1,5 % santé, 1% tabac, 0,5 % Presse, livres, loisirs ). (page
84 ).

Disparition du mécénat et développement d'un marché de l'art : la culture
rentre dans le système capitaliste.

Essor d'une culture de classe moyenne : culture populaire et folkloriques
( chansons, cabaret ... ex : le temps des cerises en 1866, chanteurs de
rue, ...

Peinture et littérature réaliste : opposition aux valeurs bourgeoises,
thèmes de la vie quotidienne, des métiers manuels, ... Mouvement
parnassiens en littérature.

Retranscription fidèle de la réalité ( observation scientifique )
- Courbet en peinture ( casseur de pierre 1849 ).
- Zola avec les Rougon Macquart ( 1871 – 1895 ).
Partie II : Les ruptutres structurelles
Chapitre 4 : La grande dépression de 1873 à 1896 :

Le déroulement de la crise.
Dates importantes à retenir contrairement aux autres : 1834, 1836 et 1848.
Avant la crise économique : la crise sociale de 1848 :

Soulèvement dans tous les pays.

Autriche et Russie : réclame la suppression du système féodal esclavagiste.

Allemagne et Italie : reconnaissance nationaliste et politique par rapport à
l'Autriche ( Hégel prône l'été centralisé ).

GB et France : soulèvement des ouvriers / pouvoir d'achat et conditions
de vie.
Origine de la crise sociale :

Origine : mauvaise récolte de pomme de terre ( intempéries ) et crise
économique de 1847 ( spéculation chemin de fer ).

Crise industrielle avec fort chômage.

Révoltes : Italie janvier, Paris février, Allemagne mars à Juin, Autriche
mars à octobre ( chute de Metternich ).
France :

Création de la 2° république ( 24 février ) après deux jours de troubles
( abdication de Louis Phillipe ) - Gouvernement provisoire réunissant des
intellectuels d'opposition
- Suffrage universel ( 2 mars ).
- Liberté de presse et de réunion.
- Suppression de l'esclavage.

1° ministre socialiste du travail (L. Blanc )
- Droit au travail et ateliers nationaux.
- Réduction de la journée à 10 h ( Paris ) et 12 h
- 1° élection ( hommes adultes ) le 23 avril.

Fuite de capitaux et crise financière ( cours forcé des billets,
augmentation des impôts, retenues des salaires des fonctionnaires.

Suppression des ateliers nationaux en juin.

Soulèvement populaire 24-26 juin durement réprimé ( milliers de morts et
déportation dans les colonies ).
Question sociale et développement de la pensée socialiste : ( 3 grans
courants )

Début de prise de conscience de la question sociale face aux difficultés
des conditions de vie des ouvriers.

Début du mouvement socialiste ( socialistes utopiques fin XVII ° début
XIX ° )
- Prud'hom et le mutualisme.
- Saint Simon et socialisme industrialiste.
- Fourrier, Owen et les associations.

Socialisme scientifique de Marx fin XIX ° qui s'opposent à la pensée
classique ( Le capital 1871 ).
Les phases de la grande dépression :

Contexte :
- Débute en GB en 1873
- Fin du conflit franco prussien en 1871

Une crise ...
La première phrase ( 1873):

Effondrement de la bourse allemande liée à des faillites bancaires en
Autriche ( spéculation ) ( propagation à la city par le rapatriement des
capitaux externes ).

Contexte particulier en Allemagne : paiement anticipé des réparrations
françaises ( 5 millieard soit 25 % du PIB français ) qui dopent l'économie
allemande puis entrâinent une récession.

1876 : le prix des produits manufacturés baisse de 2/3 en 1872.
Deuxième phase 1882-1886 :

Faillite de l'Union générale en France ( spéculation immobilère et
concurrence des importations des pays neufs : méventes agricoles
( agriculture = 50 % du PIB ).

Chute des prix de gros de l'Indice 144 en 1873 à 92 en 1887.

Concureence des travailleurs immigrés et mouvement xénophobe / italiens.
Troisième phase 1890 – 1896

Faillites bancaires en Frande Bretagne ( Sté Baring ) dues à de mauvaises
récolte en argentine ( surinvestissent dans les infrastructures des pays
émergents)

Rapatriement des prix et baisse du rythme de croissance ( 1,8 % / an ).

Retour du protectionnisme ( tarif Méline en France voté en 1892 )

Chômage : France 10 % pop active et CB 5%.

Les transformations économiques issues de la crise.
Pluralité des facteurs et des interprétations

Au-delà des causes la crise illustre l'interdépendance économique et
financière des pays.

Monétaristes : insuffisance du stock d'or ( la sortie de crise correspond
aux nouveaux gisements en Alaska et Afrique du Sud)

Anti libéraux : sortie de crise correspond au protectionnisme.

Crise de surproduction correspondant à la phase B d'un Kondratief : la
crise permet les ajustements nécessaire à la nouvelle phase de croissance.
Transformations structurelles

Nombre de faillites ( ex : en 1891 ) favorisant les fusions

Renforcement des des syndicats.
Des mesures contracycliques qui amorcent le rôle de régulation économique de
l'ETAT
schéma d'évolution contracyclique
Evolution conctracyclique de nouvelles dépenses sociales de l'Etat (écoles,
assistance médicale, hopitaux, hospices, instituteurs ... ) induit une augmentation
du nombre de fonctionnaires ( effets structurels ).
le rôle spécifique de l'école (1)

1871 : école primaire obligatoire qui permet
- un effet d'entrainement des dépenses scolaires
- une amélioration de la formation des ouvriers
- un apport à la démocratisation liée au suffrage universel

Faiblesse des écoles d'ingénieurs en France ( 4 écoles contre 12 en
Allemagne et 15 universités scientifique en France en 1875 ( 1000
étudiants (F) contre 3500 (A)).
le rôle spécifique de l'école (2)
« Dans la lutte pacifique qui est engagée entre les peuples industriels, le prix
n'est pas réservé à celui qui disposera de plus de bras ou de capitaux mais à celui
au sein duquel les classes laborieuses auront le plus d'intelligence et de savoir »
Circulaire du Duruy aux recteurs 1866
De nouvelles dépenses publiques

Mise en place d'un plan de grands travaux ( plan Freycinet 1879 ) ( long à
faire voter ...) 3 milliards sur 10 ans pour répondre à la stagnation de la
sidérurgie
- 15000 km de voies ferrées ( petites lignes )
- Nouveaux canaux et nouveaux ports.

Les transformations économiques issues de la crise.
La sortie de la crise par l'impérialisme

La politique coloniale est le fil de la politique industrielle
Jules Ferry 1890

L'impérialisme : stade suprême du capitalisme Lenine
Les formes d'impérialisme en fonction des contextes et des types
d'intervention
Antiquité
Expansion de l'économie
agricole : nouvelles terres
et ouverture / rigidités
sociales, ascension sociale
nouvelles terres
Empires grecs et romains
Moyen Age
Empire Vénitiens , Génois
Comptoirs commerciaux
Grandes découvertes
Capitalime commercial
Logique des 3 M :
Colonialisme des Etats
Marchands, Missionnaires, nationaux qui augmentent
Militaires
leurs impôts et leur
prestige en externalisant
Monopoles des Cies qui
les coûts ( Portugal,
ont des droits souverains Espagne, F, GB, Hollande )
( monnaie, justice, lever
Comptoirs ou plantations.
des armées ... ) et
l'exclusivité du commerce
Ex Cie des indes
orientales
Comtoirs avec appui
militaire, puis
développement de proximité
Rupture

Nombreux conflits :
- révoltes dans les pays
- entre compagnies
- entre pays (Gb et F)
- entre secteurs ( canne à sucre entre empire F et GB et ensuite avec betterave
à sucre ) du fait de l'industrialisation des métropoles.

1834 ( GB ) 48 (F) abolition esclavage ( aug. Coûts ).

1825 suppression du monopole du commerce.

1846 Libre échange.

1858 disparition des dernières compagnies.
L'impérialisme 1870 – 1914 ( capitalisme industriel )

Extension du système capitalisme sur de nouveaux territoires
- Opportunités d'investissements des capitaux à l'extérieur (I/IDE);
- Nouveaux débouchés
- Approvisionnement matières premières
- Logique de peuplement ( régulation du marché du travail )

Pour Hobson ( 1902 Imparialism a study ) c'est une étape nécessaire
d'expansion du capitalisme.

Pour Lénine la nouveauté est l'exportation conjointe de capitaux et de
produits avec concentration du capital et monopole des marchés.

Partage du monde et guerres coloniales ( forme de mondialisation :
Ensemble des pays occidentaux sauf US qui mettent en place un système
purement commercial et diplomatique.
Deux axes

France : début en 1830 ( algérie) afrique ( 1840 ) et Asie 1858

Grande Bretagne : acquiert de nouveaux territoires à partir de 1814-1815
Diverses typologies

- en fonction des logiques d'occupation ( colonie commerciale, de plantation, de
peuplemet...)
- en fonction de l'autonomie politique : administration directe ou indirecte
( protectorat, dominium,...)
Spécificité US : discours anticolonialiste ( ancienne colonie ) => Doctrine
Monroë

Logique : l'amérique aux américains 1823

Forme : prise de participation dans les entreprises, contrôle diplomatique
des gouvernements.

Achat de l'Alaska au tsar et protectorat sur Hawai

Pays d'amérique latine ou centrale
- Panama 1900, Haiti 1915, Cuba
France :


Plutôt colonie annexée et admnistrée par la métropoles
Logique d'assimilation et d'intégration mais sans citoyenneté ; différences
selon l'ancienneté (ex/ antille, guyane, réunion députés)
Ex algérie

1914 : 10 millions de KM² et 48 millions d'habitants
Grande Bretagne

Maintien des institutions locales, administration indirecte ou mmulti niveau.
Nombreux dominum quasi indépendant ( Canada, Australie, Nouvelle
Zélande )
ex : Inde
Remarques : la gestion de la dette des pays sous protectorat est une forme de
tutelle.
Pourquoi ? Les déterminants

Politique : Gambetta « pour rester une grande nation il faut coloniser »
1894 France : 1° ministère des colonies

Economique :
- Réponse à la fermeture des marchés internationaux ( marchés réservés) :
recherche de débouches

Opportunité d'investissement pour l'épargne nationale

Stabiliser l'approvisionnement matières premières et développement
nouveaux produits

Spécialisation internationale et division du travailler

Main d'oeuvre bon marché et extension du marché du travail
Tableau des répartitions des capitaux (1914)
Angleterre, France, Allemagne
par rapport à l'Europe, Amérique du Nord, Aise, ...
Bilan : les faits

Développement rapide à partir de 1870 ( ¼ de la surface du globe)

Zones de proximité ou partage du monde
- Russie : Sibérie, Caucase, Asie centrale
- Japon : Formose ( 1894 ) Corée (1905)
Bilan : les conséquences ( pour les métropoles )

D'importants coûts publics pour des gains privés ( Selon J. Marseille :
1913 (F) 1/5 du budget de l'Etat; Allemagne coût 10 fois supérieurs aux
recettes).

Un handicap / innovation : la présence de marchés protégés non
stimulantes

Évaluation par comparaison : les pays comme la suisse ou la suède se sont
développés au même rythme sans colonies.
Bilan : les conséquences ( pour les colonies )
Aspects positifs



Santé
Education primaire
Equipement
Aspects négatifs

Destruction de l'industrie locale ( Bairoch)
- Tiers Monde
- Exportation produits agricoles

Inde : 1° producteur de coton mais en 1830 la productivité des ouvriers
anglais est 200 à 300 fois supérieure ( inversion des flux et dépendance
des importations qui se substituent à l'industrie locale).

Travail forcé et agriculture de rente au détriment de l'agriculture
traditionnelle

Désorganisation des sociétés par les découpages territoriaux.

Le développement de l'impérialisme et les colonies.
...
le titre doit venir en haut
Chapitre 5 : la guerre de 14-18 :

Les transformations dues à l'économie de la guerre.
Le financement de la guerre



Augmentation des budgets publics
Coût des conflits entre 120/130 milliards F
Service de la dette
La guerre entraîne une augmentation des budgets publics au détriment de la
croissance interne.
France / allemagne :
Mode de financement qui comporte des risques inflationnaistes:
Financement axé sur l'emprunt national et à l'étranger ainsi que sur la création
monétaire. Les impôts ne couvriront que 16 % des dépenses pour la France et 15 %
pour l'Allemagne. L'archaïsme de la fiscalité en France limite cette solution.
Grande Bretagne :
Mode de financement qui constitue un frein à la reprise :
Financement axé sur l'impôt ( 30 % des dépenses ) pour limiter et sauvegarder le
cours de la Livre.
=> Suppression ( pour la F, A et la GB ) de la convertibilité ( cours forcé )
Augmentation de la pression fiscale : nouveaux impôts : impôt sur le revenu en
1917 (F). Succès des emprunts publics et effet d'éviction.
Poids relatif des sources de financement dans le cas de la France :
Importants emprunts => difficultés après la guerre, malgré l'inflation ( facilite
les remboursements internes ). L'inflation permet de rembourse.
Dette publique française en 1919 : 35 milliards de francs-or ( dette extérieure )
et 154 milliards de franc courants pour la dette interne ( dont la moitié à court
terme ).
inflation et dépréciation du Franc ( 23-24) : indice des prix de gros : 100 ( 1913 )
à 806 ( 1926).
Le renforcement du rôle économique de l'État : Création d'une sorte
d'administration économique de la guerre. ( système de planification et de
régulation ).

Besoin de réorganisation de l'appareil productif ( économie de guerre ) par
des structures publiques ( plus de 300 en France )
- Commissions ( office des matières 1° 1914 ( ALL), comité de guerre de
l'industrie ( ALL), Conseil de défense nationale ( US 1916 ), Commision centrale
d'achat ... Gestion des achats, de la logistique, déplacement des troupes.
- Réquisition ( chemin de fer )
- Bureaux de main d'oeuvre.
- Rationalisation de la production ( commission permanente de la
standardisation ).

Création sociétés mixtes ( naviguation fluviale, électricité, mines ... ) ou
Comités d'actions agricoles ( - 69 % de blé et – 48 % pomme de terre )

Production publique ( US Shipping Board 25 % flotte mondiale ou Cie
française des pétroles, Cie française de raffinage )

Organisation et soutien / conditions de vie
- Gestion de l'offre : Office du ravitaillement en 1916
- Rationnement de la consommation ( sucre, lait, viande )
- Contrôle des prix ( matières de base ( blé) ).
Tous les secteurs stratégiques seront mobilisés par l'Etat.
Appui financier et règlementation :


A la fin de la guerre création de banques d'Etat ( chèque postaux ( 1918),
Crédit national ( 1919) Crédit Agricole (1920 ) Banque française du
commerce extérieur ( 1920)
Soutien à l'investissement
- Opération publiques de construction de logement
- Électrification des zones rurales
- Modernisation des chemins de fer

Règlementation des secteurs stratégiques ( électricité, chemin de fer ...)
( « Petit plan Marshall national » )

Les conséquences économiques et sociales.
Elles vont être nombreuses et marqués l'Europe pour longtemps !
Les pertes humaines : ( guerre très lourde )

8,5 millions d'hommes mobilisés ( dont 570 000 coloniaux ) = 2/3 pop
active masculine.

1,5 millions de morts en France ( 17 %; 10 % pop active masculine; 31 %
classe de 20 – 35 ans ( classe d'où provient l'innovation )). Mortalité +
forte chez les officiers ( la plupart sortaient de grandes écoles,
polytechniciens etc ... )19 % contre 16 %.

3 millions de blessés ( dont 1 million invalides ) + 1,5 millions morts de la
grippe espagnole.
Point de vue du marché du travail, la guerre va vraiment marqué un problème
dans la croissance.
Pertes physiques :(également importantes )






96 % des mines de charbon
57 % des mines de fer
20 000 unsines
5000 km de voies ferrées
3 millions de terres agricoles
Nombreuses fermetures d'usines ( 90 % des usines textiles de
Manchester ).
La guerre va correspondre à une période, où les gens vont moins consommés.
Moins de revenus, difiiculté. Période de pénurie, de restriction.
Renforcement des inégalités ( la structure sociale s'est transformée )

Une nouvelle classe : les pensionnés anciens combattants. ( qui ne
travaillent pas mais qui ont des revenus, nouveau par rapport à l'époque )
( dans l'économie c'est une nouvelle catégorie de gens qui ne vivent ni de
leur revenu, l'État doit subvenir à leurs besoins. Ils vont dès lors survivre
par des revenus de transfert !).

L'inflation défavorise les rentiers ( valeur des rentes en 19 = 35 % valeur
1913).

Prolétarisation de la classe moyenne ( ex : US 20 % de la population < seuil
de pauvreté ) Conflits sociaux après la trêve.
Une fois que tout commence à repartir, on va pas repartir sur les mêmes bases
qu'auparavant. Qui entraîne des troubles sociaux afin d'améliorer les conditions
de vie.
La crise de 1921 aux Etats-Unis:

Crise de reconversion de l'industrie ( effondrement de la production et
des prix de l'acier ).

Surproduction de l'agriculture et crise en ciseau.
Crise agricole qui va être très forte, avec une surproduction énorme
Le problème des réparations allemandes

Traité de Versailles en 1919 : Création d'une commission chargée
d'évaluer le montant.

27 Avril 1921 : montant de 132 milliards de mark or à payer en 30 ans
( taux d'intérêt 4%) soit 2,5 années de PIB ( réserves reiche bank = 1
milliard ).

Les annuités = 15 % du PIB.

Clé de répartition entre pays en fonction des dommages subits : F 52 %,
GB 22%, I 10 %, Belgique 8%, Grèce, Roumanie Yougoslavie 6,5%.

Perte de l'Alsace Lorraine, Sarre, des colonies.
Erreur économique monumentale : la commission va évaluer à 132 millions les
dégâts de l'Allemagne.

Seuls Keynes s'oppose à ce montant :
- démissionne de la commission le 7 Juin 1919
- publie « les conséquences économiques de la paix » décembre 1919

Les principes posés lors des négociations en octobre 1918 ne sont pas
respectés
...
Les difficultés allemandes

Paiments e 1921 et 1922

1923 : hyper inflation ( 1913 : 4,2 DM pour 1 $ et en 1923 : 10 millions DM
pour 1 $)


Difficulté de fonctionnement ( slaires, impôts ... plus de commerce
extérieur possible)
Déficit budgétaire, troubles sociaux.

Occupation de la Rhur de 1923 à 1925

Rentenmark puis Reichsmak en 1924.
(Plan Marhsall aiderait à rétablir les économies après la guerre).
L'allemagne n'a pas les moyen de payer. Donc elle payera plus tard.
Les plans de rééchelonnement


Juillet Aout 1924 : Plan Dawes : rééchelonnement et prêts américains.
Juin 1929 Plan Young :
réduction, rééchelonnement sur 58 ans ( soit 1988 )
- remis en cause par la crise de 29.

Conférence de Lausanne en Juillet 1932 : suppression des réparations ( Au
total l'Allemagne a versé 22,5 milliards de 1919 à 1924 dont 9,6 milliards à
la France ( 38 % du coût total ).
Isolationnismes des Etats Unis

Replis puritains US loi sur la prohibition en 1919

Création de la société des Nations où les Etats Unis refusent de siéger.
Graphe des flux des dettes inter alliées ( Black berry )
A travers ce mécanisme de remboursements de dette, l'amérique se place
comme grosse puissance économique
Renversement des hiérarchies

Les alliés espèrent des allégements qui ne viendront pas
...
La crise financière et le Gold Exchange Standard




1918 Commission Cunbliffe pour organiser le retour à la convertibilité
Réduction des réserves d'or des alliés et difficultés allemandes
Déséquilibre international
Conférence de Gène en avril mai 1922 ( sans les EU) objectif : est de
revenir à l'étalon or qui existait depuis 1870.
Pourquoi les anglais voulaient revenir au talon d'or ? Ce qui les préoccupe c'est la
valeur de la livre Sterling. Ce qu'il va se passer à Gène, c'est une guerre des
monnaies, pour essayer d'imposer sa monnaie comme monnaie de référence. On
se rend compte que les monnaies ne sont pas reconvertibles. Système un peu
hybride.



La faiblesse des stocks d'or ne permet pas de revenir au même régime
Système hybride : les parités sont définies en or et seuls les pays qui ont
des réserves assurent la convertibilité mais uniquement en lingots
Le $ et la £ deviennent les devises clés utilisées pour les paiements
internationaux
=> concurrence et guerre spéculative

Conséquence : réévaluation de la £ qui réduit les exportations ...
Accélération de la modernisation économique



Mécanisation et diffusion du travail à la chaîne en Europe à partir des
entreprises liées à l'armement.
Suspension de la loi anti trust au US durant la guerre.
Forte croissance US ( et Japon ) durant la guerre PIB x 2 entre 14 et 19
et exportations destinées aux alliées passent de 825 à 3200 millions $.
En changeant simplement leur façon de produire, ils ont augmenter de façon
énorme leur productivité.
On termine ici le Chapitre 5
Chapitre 6 : La crise de 1929 :
Carctère cyclique fort dans le système économique

L'origine complexe de la crise.
Les étapes de la crise américaine
Octobre 1929 – Avril 1931
Avril 1931 – Juillet 1931
Aout 1931 - 1931
Krach boursier
correspondant à un
réajustement de la bulle
spéculative : baisse de
cours reste limitée
Perturbations importantes
liées à la crise financière
européenne et début de
redressement
Accentuation des
difficultés financières
européennes liées à
l'abandon de l'étalon-or
par l'Angleterre et la
suspension des
remboursements de
créances ; spéculation
contre le dollar entraînant
des sorties d'or
Décembre 1931 – Octobre
1932
Novembre 1932 – Avril
1933
Avril 1933 - 1939
Renforcement et
généralisation de la crise
industrielle qui atteindra
son niveau le plus fort en
juin 1932
Élection de Roosevelt et
incertitude sur la politique
qui sera menée jusqu'à sa
prise de fonction
Mise en place des New
Deals et redressement.
Les sorties de crise, se font celui lui à travers les guerres.
Une crise complexe non prévue

Myopie des gouvernements et des économistes de l'époque
- annoncé à la conférence des hommes d'affaire en septembre 29 et par Keynes
qui critique en 28 la politique monétaire restrictive.
- Manque d'outil de suivi et d'institution de régulation.

Diversité des interprétations
-Vision libérale ( spéculation , déséquilibres financiers, rigidités marché du
travail, surendettement )
- Vision keynésienne : caractère structurel lié au système de répartition : crise
de sous consommation



Les phases de la crise américaine.
L'internationalisation et le renforcement de la crise.
La sortie de la crise.
Conclusion :



La conférence de Bretton Woods.
Les indépendances et les nouvelles puissances.
Le mode de corissance fordiste.
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