271 SOMMAIRE 0. /HFRQWH[WHUpJOHPHQWDLUH1DWXUDHWOHVGRFXPHQWVG¶XUEDQLVPH 0.1. UQHSULVHHQFRPSWHDFFUXHGHO¶HQYLURQQHPHQWGDQVOHGRPDLQHGHO¶XUEDQLVPH 0.2. La prise en compte et le respect des objectifs de conservation assignés par le réseau européen Natura 2000 0.3. /¶pYDOXDWLRQGHVLQFLGHQFHVGHVGRFXPHQWVG¶XUEDQLVPHVXUOHVVLWHV1DWXUD 1. Présentation de la commune et de son projet de PLU 1.1. Le contexte paysager et environnemental 1.2. La commune et Natura 2000 1.3. Synthèse du projet de PLU 2. Le p6LWHG¶,PSRUWance Communautaire N° FR 930162 « Esterel » 2.1. Présentation générale du site 2.2. /HVKDELWDWVHWHVSqFHVjO¶RULJLQHGHODGpVLJQDWLRQGXVLWH 2.3. Définition des enjeux de conservation concernant les milieux terrestres 2.4. Définition des enjeux de conservation concernant les milieux marins 3. Evaluation des incidences du projet de PLU sur le réseau Natura 2000 3.1. Le projet de PLU aux abords et dans le site et ses incidences sur le pSIC Natura 2000 3.2. Synthèse et conclusion 272 0. /HFRQWH[WHUpJOHPHQWDLUH1DWXUDHWOHVGRFXPHQWVG¶XUEDQLVPH La commune de Saint-Raphaël révise actuellement son 3ODQ/RFDOG¶8UEDQLVPH en vigueur,. 0.1. UQHSULVHHQFRPSWHDFFUXHGHO¶HQYLURQQHPHQWGDQVOHGRPDLQHGHO¶XUEDQLVPH /HV GRFXPHQWV G¶XUEDQLVPH RQW XQH REOLJDWLRQ JpQpUDOH GH SUpVHUYDWLRQ GHV pFRV\VWqPHV &HOD HVW VRXOLJQp WDQW GDQV OH &RGH GH O¶8UEDQLVPH DUW /-1), que dans le Code de O¶(QYLURQQHPHQW$UW/-1). La loi du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) a profondément modifié le contenu de ces documents dans ce sens, en obligeant à réaliser XQ pWDW LQLWLDO GH O¶HQYLURQQHPHQW j pYDOXHU OHV LQFLGHQFHV HW RULHQWDWLRQV GX 3/8 VXU O¶HQYLronnement et à exposer la manière dont le document prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur. La récente loi de Grenelle II, loi portant Engagement National pour l'Environnement n° 2010-788 du 12 juillet 2010, a élargi le champ dHVGRFXPHQWVG¶XUEDQLVPHHQLQWpJUDQW XQHSULVHHQFRPSWHDFFUXHGHO¶HQYLURQQHPHQWSRXUO¶HQVHPEOHGHVGRFXPHQWVG¶XUEDQLVPH 0.2. La prise en compte et le respect des objectifs de conservation assignés par le réseau européen Natura 2000 /¶DUWLFOHGe la directive habitats (92/43/CE du 21 mai 1992) prévoit que « WRXWSODQ«VXVFHSWLEOHG¶DIIHFWHUXQVLWH1DWXUDGHPDQLqUHVLJQLILFDWLYHLQGLYLGXHOOHPHQWRX HQFRQMXJDLVRQDYHFG¶DXWUHVSODQVHWSURMHWVIDLWO¶REMHWG¶XQHpYDOXDWLRQDSSURSULpH de ses incidences sur le site eu égard aux objectifs de conservation de ce site ». Plusieurs textes sont venus compléter cet article pour en faciliter sa mise en oeuvre, que ce soit au niveau européen ou en droit français. De façon simplifiée, on citera la Directive européenne n°2001/42/CE du 27 juin 2001 UHODWLYHjO¶pYDOXDWLRQGHVLQFLGHQFHVGHFHUWDLQVSODQVHWSURJUDPPHVVXUO¶HQYLURQQHPHQW(OOH a été transposée en droit français par O¶RUGRQQDQFH Q -489 du 3 juin 2004 qui a introduit dans le CoGH GH O¶8UEDQLVPH HW OH &RGH JpQpUDO GHV FROOHFWLYLWpV WHUULWRULDOHV OHV GLVSRVLWLRQVUHODWLYHVjODSURFpGXUHG¶pYDOXDWLRQHQYLURQQHPHQWDOHDSSOLFDEOHDX[GRFXPHQWVG¶XUEDQLVPHVXVFHSWLEOHVG¶DYRLU GHVLQFLGHQFHVQRWDEOHVVXUO¶HQYLURQQHPHQWHWOHdécret n° 2005-608 du 27 mai 2005 qui en précise les dispositions. En complément, le décret n° 2010-365 du 9 avril 2010 HVWYHQXSUpFLVHUOHFRQWH[WHUpJOHPHQWDLUHOLpDX[pWXGHVG¶LQFLGHQFHVDXWLWUHGH1DWXUD 0.3. /¶évaluation des incidences des docuPHQWVG¶XUEDQLVPHVXUOHVVLWHV1DWXUD /¶DUWLFOH/-GX&RGHGHO¶(QYLURQQHPHQW précise que « Lorsqu'ils sont susceptibles d'affecter de manière significative un site Natura 2000, individuellement ou en raison de leurs effets cumulés, doivent faire l'objet d'une évaluation de leurs incidences au regard des objectifs de conservation du site, dénommée ci-après " Evaluation des incidences Natura 2000 : 1° Les documents de planification qui, sans autoriser par eux-mêmes la réalisation d'activités, de travaux, d'aménagements, d'ouvrages ou d'installations, sont applicables à leur réalisation ;» 273 /¶DUWLFOH5-GX&RGHGHO¶(QYLURQQHPHQW en précise le contenu. « «&HWWHpYDOXDWLRQHVWSURSRUWLRQQpHjO LPSRUWDQFHGXGRFXPHQWRXGHO RSpUDWLRQHW aux enjeux de conservation des habitats et des espèces en présence. I.-Le dossier comprend dans tous les cas : 1° Une présentation simplifiée du document de planification, ou une description du programme, du projet, de la manifestation ou de l'intervention, accompagnée d'une carte permettant de localiser l'espace terrestre ou marin sur lequel il peut avoir des effets et les sites Natura 2000 susceptibles d'être concerQpVSDUFHVHIIHWV« 2° Un exposé sommaire des raisons pour lesquelles le document de planification, le programme, le projet, la manifestation ou l'intervention est ou non susceptible d'avoir une incidence sur un ou plusieurs sites Natura 2000 ; dans l'affirmative, cet exposé précise la liste des sites Natura 2000 susceptibles d'être DIIHFWpV« II.-Dans l'hypothèse où un ou plusieurs sites Natura 2000 sont susceptibles d'être affectés, le dossier comprend également une analyse des effets temporaires ou permanents, directs ou indirects, que le document de planification, le programPHRXOHSURMHWODPDQLIHVWDWLRQRXO LQWHUYHQWLRQSHXWDYRLU« III.-S'il résulte de l'analyse mentionnée au II que le document de planification, ou le programme, projet, manifestation ou intervention peut avoir des effets significatifs dommageables, pendant ou après sa réalisation ou pendant la durée de la validité du document de planification, sur l'état de conservation des habitats naturels et des espèces qui ont justifié la désignation du ou des sites, le dossier comprend un exposé des mesures qui seront prises pour supprimer ou réduire ces effets dommageables. IV.-Lorsque, malgré les mesures prévues au III, des effets significatifs dommageables subsistent sur l'état de conservation des habitats naturels et des espèces qui ont justifié la désignation du ou des sites, le dossier d'évaluation expose, en outre : 1° La description des solutions alternatives envisageables, les raisons pour lesquelles il n'existe pas d'autre solution que FHOOHUHWHQXH« 2° La description des mesures envisagées pour FRPSHQVHUOHVHIIHWVGRPPDJHDEOHV« / HVWLPDWLRQGHVGpSHQVHVFRUUHVSRQGDQWHVHWOHVPRGDOLWpVGHSULVHHQFKDUJHGHVPHVXUHVFRPSHQVDWRLUHV«» &HWWH pYDOXDWLRQ GHV LQFLGHQFHV 1DWXUD DFFRPSDJQH OH GRVVLHU G¶DUUrW HW G¶DSSUREDWLRQ GX GRFXment de planification. Par ailleurs, cette évaluation est jointe au dossier soumis à enquête publique. /HSUpVHQWUDSSRUWFRQVWLWXHO¶pWDSHSUpOLPLQDLUHFRUUHVSRQGDQWDX,HWGHO¶DUWLFOH5-GX&RGHGHO¶(QYLURQQHPHQWFLWpFL-dessus). Les étapes suivantes de O¶pYDOXDWLRQGHVLQFLGHQFHVVRQWHQJDJpHVVHXOHPHQWVLOHSURMHWGH3/8HVWVXVFHSWLEOHG¶DIIHFWHUOHVVLWHVGXUpVHDX1DWXUa 2000. 274 1. Présentation de la commune et de son projet de PLU SAINT-RAPHAEL, commune de 8 959 hectares (89,9 KPDSSDUWLHQWj O¶DLUHXUEDLQH OLWWRUDOHGHO¶(VWYDURLV&RQWLJXsj ODYLOOH GH)UpMXVHOOHIRUPHDYHFFHWWHGHUQLqUHXQH DJJORPpUDWLRQTXLGpSDVVHDXMRXUG¶KXL 000 habitants permanents. %pQpILFLDQWG¶XQHG\QDPLTXHGpPRJUDSKLTXHpOHYpHOLpHjO¶DWWUDFWLYLWpUpVLGHQWLHOOHO¶DJJORPpUDWLRQHVWpJDOHPHQWXQS{OHG¶DWWUDFWLRQWRXULVWLTXHPDMHXUGHOD&{WHG¶$]XU/D FDSDFLWpG¶DFFXHLOGHO¶DJJORPpUDWLRQVXSpULHXUHj 000 lits touristiques fait ainsi doubler la population résidente lors de la saison estivale. 1.1. Formation et développement de la ville SAINT-5$3+$(/SUpVHQWHGHVWUDFHVG¶RFFXSDWLRQKXPDLQHGqVODSUpKLVWRLUHFRPPHHQWpPRLJQHOHVPHQKLUVGHV9H\VVLqUHVHW$LUH3H\ronne, ainsi que les outils, grattoirs et autres silex conservés au musée de la ville (vestiges du paléolithique supérieur ± 40 000 à ± 10 000 av JC). 6RXV O¶HPSLUH 5RPDLQ 6$,17-5$3+$(/ GHYLHQW OD EDQOLHXH UpVLGHQWLHOOH GH )UpMXV )RUXP -XOLL 6RXV O¶DFWXHO &DVLQR OHV WUDFHV G¶XQH FRQVWUXFWLRQ *DOOR-romaine décorée de mosawTXHV RQW pWp GpFRXYHUWHV DYHF GHV WHUUDVVHV GH FXOWXUHV HW XQ YLYLHU j SRLVVRQV 1RWRQV DXVVL OD SUpVHQFH G¶H[SORLWDWLRQV Dgricoles sur les secteurs de Roussiveau, Veyssières et Suveret. Sa situation sur la voie aurélienne (Camin Aurelian) en faisait un passage obligatoire ; cette voie, gardée par les légionnaires, était empruntée par les commerçants et les WURXSHVURPDLQHV&HWWHYRLHDpWpGpODLVVpHDXSURILWG¶XQHYRLHRXYHUWHDXHVLqFOHTXLYHUUDO¶LQVWDOODWLRQGH6DLQW+RQRrat au Cap Roux. Avec ODGpFDGHQFHGHO¶HPSLUHURPDLQODUpJLRQDVXELGLIIpUHQWHVLQYDVLRQV%DUEDUHVHWLQFXUVLRQVGHV6DUUDVLQVOHVYLOOHVIXUHnt ravagées. &¶HVW DX H VLqFOH TXH OH SRUW GH 6$,17-5$3+$(/ VXSSODQWH FHOXL GH )UpMXV TXL HVW HQVDEOp /H H VLqFOH YRLW O¶LQVWDOODWLRQ GHV *pQRLV PDLV F¶HVW DX H VLqFOH TXH 6$,17RAPHAEL prend son essor de village de pêcheurs où cette activité devient prédominante et va permettre le développement du cabotage. %RQDSDUWHGHUHWRXUG¶(J\SWHGpEDUTXHj6$,17-RAPHAEL en octobre 179(QLOIRXOHUDjQRXYHDXODWHUUHUDSKDsORLVHPDLVHQYDLQFXSDUWDQWSRXUO¶vOHG¶(OEH Le siècle des lumières sera déterminant pour SAINT-RAPHAEL ODSUpVHQFHVXUOHWHUULWRLUHG¶pFULYDLQVGHUHQRPHWG¶LQJpQLHXUVWHOV$OSKRQVH.DUUMRXUQDOLVWe écrivain), Félix 0DUWLQ LQJpQLHXU GHV 3RQWV HW &KDXVVpHV D ODUJHPHQW FRQWULEXp j O¶HVVRU GH OD VWDWLRQ EDOQpDLUH /¶DUULYpH GX FKHPLQ GH IHr en 1864 et la réalisation de la gare seront les IDFWHXUVGpWHUPLQDQWVGHO¶pYROXWLRQXUEDLQH7RXVOHVJUDQGVWUDLQVGHOX[HV¶DUUrWHQWj6$,17-5$3+$(/TXLWHQWHG¶pFOLSVHU&DQQHV /HVDUFKLWHFWHV3LHUUH$XEOpHW3LHUUH&KDFRWRQWMRXpXQU{OHPDMHXUGDQVO¶LPDJHGHOD9LOOH'pMjOHVEHOOHVYLOODVVHGpWachent du village pour profiter du cadre exceptionnel de la PpGLWHUUDQpHHWGHO¶(VWHUHO /HVUXHVGXFHQWUHYLOOHVRQWRUGRQQDQFpHVSDU&KDFRWVXUOHPRGqOHKDXVVPDQQLHQDXWRXUGHODSODFH&RXOHWHQ/¶DUFKLWHcture religieuse est fortement présente dans la YLOOHDYHFO¶pJOLVH1RWUH-Dame de style néo-ByzantiQO¶pJOLVH6DLQW-3LHUUHGXHVLqFOHDYHFVDWRXUDWWHQDQWHUHVWDXUpHDXHVLqFOHO¶DQFLHQSUHVE\WqUHDFFROpjODWRXUFDUUpH GHTXLDEULWHOHPXVpHG¶DUFKpRORJLH Le statut de ville de « Curistes » prend naissance au 19e siècle avec la réalisation dans le quartier de Valescure de nombreuses villas dont la Villa Magali qui appartient à Léon &DUYDKORGLUHFWHXUGHO¶2SpUDGH3DULV/HSURMHWDUFKLWHFWXUDOGHODYLOODDUFKLWHFWH5$9(/HWGHVRQMDUGLQHVWVRXVLQIluence de Charles Garnier, archLWHFWHGHO¶2SpUD3DULVLHQ /HJROIHVWXQGHVSOXVDQFLHQVGHODUpJLRQHWGH)UDQFH,OIDLWSDUWLHLQWpJUDQWHGXSD\VDJHUDSKDsORLVDXMRXUG¶KXLHWHVW devenu un élément valorisant pour la ville. En 1935 est inauguré le Golf Hôtel de Valescure, majestuHX[ pGLILFH QR\p GDQV OHV SLQV SDUDVROV 'HX[ KDPHDX[ VH FRQVWLWXHQW GDQV OH SURORQJHPHQW YHUV O¶(VW : Boulouris et Le Dramont. /DFRQMXJDLVRQGHODIDFLOLWpG¶DFFqVSDUWUDLQHWDXWRPRELOHDYHFXQHVLWXDWLRQHQIURQWGHPHUYDSHUPHWWUHOHGpYHORSSHPHQt des quartiers de villas en résidences secondaires, autour des noyaux déjà constitués, puis leur transformation à terme en résidences principales. En 1930 la commune crée son premier lotissement dans le secteur des Plaines qui permet de répondre à la forte VSpFXODWLRQIRQFLqUHGXGpEXWGXVLqFOH&HSUHPLHUGpFRXSDJHHQORWDQQRQFHOHGpYHORSSHPHQWSDYLOORQQDLUHGHOD&{WHG¶$]XU en permettant aux villas de devenir des objets de valorisation sociale implantés dans un cadre de verdure luxuriant. 3OXVjO¶(VWODUDGHG¶$JD\VHGpYHORSSHVXUOHPrPHSULQFLSHDXWRXUGXQR\DXYLOODJHRLVFRQVWLWXpDXHVLqFOHDYHFO¶DUULYpHGX3/M en 1894 (ligne de chemin de fer privée 3DULV/\RQ0pGLWHUUDQpHHWODFUpDWLRQG¶XQHSHWLWHJDUH 275 /D URXWH F{WLqUH Q¶D pWp RXYHUWH TX¶HQ SDU OH 7RXULQJ &OXE GRQF ELHQ SOXV WDUG TXH OH 3/0 /D GLIILFXOWp G¶DFFqV HW O¶H[SORLWDWLRQ IRUHVWLqUH RQW SHUmis de protéger les VHFWHXUVGHO¶(VWpUHOHWVDFRUQLFKHGHO¶XUEDQLVDWLRQ5RXWHPDMHXUHHOOHDpWpFODVVpHSDUODVXLWHGDQVODvoirie nationale (RN98). Depuis peu, cette voie a été déclassée de la voirie nationale par Arrêté Ministériel du 3 août 2004 et classée dans la voirie départementale. '¶$QWKpRU DX 7UD\DV OD F{WH HVW WUqV HVFDUSpH OH GpYHORSSHPHQW VXU OHV IODQFV GH O¶(VWprel est rendu très difficile par la présence de la roche volcanique. La création de nombreux ouvrages pour le PLM marque fortement le paysage et restreint le développement urbain dans ces secteurs. La plus grande partie de la commune de SAINT-RAPHAEL est UHSUpVHQWpH SDU OH PDVVLI GH O¶(VWpUHO TXL V¶pWHQG VXU SUpV GH GX WHUULWRLUH FRPPXQDO DYHF GHV UHOLHIV marqués. La ligne de crête du massif est une composante paysagère forte de la commune, véritable identité locale, sa présence en arrière-plan forme uQHVRUWHG¶DPSKLWKpkWUH QDWXUHO&¶HVWHQWUHOHOLWWRUDOHWOHVSLpPRQWVGHO¶(VWpUHOTXHVHVRQWFRQVWLWXpVOHVGLIIpUHQWVTXDUWLHUVXUEDLQVGH6$,1T-RAPHAEL. 1.2. Composition du territoire communal C'est ainsi dans la seconde moitié du 19e siècle, avec l'arrivée du train, que s'est opérée la transformation de SAINT RAPHAEL en station balnéaire dans le cadre d'une opération immobilière privée. Ce sont les plans de développement de cette opération qui caractérisent aujourd'hui la trame urbaine de la ville composée en différents quartiers répartis en deux grands axes : la façade littorale et l'intérieur des terres. Le long du littoral avec pour desserte principale la RD 559 (EX-RN98) - La ville du 19e siècle, à caractère Haussmannien, entoure le noyau historique (village médiéval et quartier de la Marine). Cet ensemble représente le centre-ville actuel de SAINT-RAPHAEL. - L'urbanisme de la station balnéaire du 19e, sensiblement remanié depuis, est composé de villas d'inspirations architecturales diverses implantées dans de grandes propriétés. Cette partie de la ville s'étend de part et d'autre de la voie ferrée (quartier des Plaines et de Notre Dame), entre le port et la pointe de Santa Lucia. - Le secteur des Plaines-Boulouris, plus à l'Est, où la ville s'est développée dans les années 1930 sous forme de grands lotissements, dans la vaste pinède qui surplombe la mer. - Le secteur du Dramont avec le hameau implanté sur les pentes du massif et l'urbanisation linéaire à caractère commercial le long de la RD 559. - Le hameau de la rade d'Agay investie massivement par l'expansion touristique à partir des années 1950. - Puis, jusqu'aux limites du département du Var, le long des pentes de l'Estérel, les stations touristiques de la corniche d'Or, Anthéor et le Trayas. Créés d'abord à partir du chemin de fer P.L.M., ces deux sites ont été tardivement raccordés à la route côtière (RD 559). A l'intérieur des terres, en direction de Valescure - Le quartier historique de Valescure, centre de cure du 19e siècle organisé autour du grand golf du même nom. - La première couronne autour du centre ville (les Iscles, les Arènes) où se mêlent l'habitat collectif et individuel des années 1950. Ce secteur est actuellement en cours de recomposition. - La seconde couronne des années 60 et 70 en direction du massif du Petit Défends et de Valescure où se concentrent les fonctions économiques et commerciales de SAINTRAPHAEL. - 'HSXLV OHV DQQpHV O XUEDQLVDWLRQ V¶HVW GpYHORSSpH HVVHQWLHOOHPHQW VRXV OD IRUPH G¶XQ KDELWDW GLIIXV Sonctué de quelques opérations d'aménagement successives (Z.A.C., extension de Valescure, site des Veyssières). - $XMRXUG¶KXLGHVRSpUDWLRQVG¶KDELWDWSOXVGHQVHRQWpWpUpFHPPHQWODQFpHV/HV-DUGLQVGH'LDQH SAINT-RAPHAEL présente un contraste fort dans l'occupation de son territoire entre : - La ville centre, pôle de centralité communal ; - / HVSDFHOLWWRUDOXUEDQLVpHQFRQWLQXGHQVpPHQWSHXSOpYRLUHVDWXUpDXF°XUGHODVDLVRQHVWLYDOHpWHQGXVXUXQHIDLEOHSUofondeur sur plus de 20 kilomètres de côte. Cette partie de la zone agglomérée renvoie à l'image de SAINT-RAPHAEL, ville balnéaire ; 276 - La ville intérieure vers Valescure formée par une urbanisation diffuse à faible densité prenant place dans de vastes ensembles arborés et paysagers (Golfs, urbanisation sous pinèdes, ambiance du massif de l'Estérel). L'agglomération intérieure représente SAINT-RAPHAEL, ville-jardin ; - Le massif de l'Estérel, grand espace naturel de la commune. La situation de la commune de SAINT-5$3+$(/ j O¶(VW GX GpSDUWHPHQW HW DX SLHG GH O¶(VWpUHO HQ IDLW XQH GHVWLQDWLRQ WUqV UHFKHUFKpH &HSHQGDQW OD FRPSOH[LWp GX UHOLHI QH permettant pas la multiplication des voies de communications, la commune se trouve dans une position isolée des grandes voies de dessertes. Tous les accqVGHSXLVO¶2XHVWVH IRQWSDUODFRPPXQHGH)UpMXV$515'O¶DFFqVVXUO¶(VWVHIDLWSDU0DQGHOLHXSDUOD5' Cette localisation en arrière plan pose le problème du transport lourd qui transite obligatoirement par Fréjus dans une zone qui esWDSSHOpHjVHGHQVLILHU/¶DFFHVVLELOLWp GHV ]RQHVG¶DFWLYLWpVHVWFRPSOLTXpH± plusieurs ronds-points à franchir- et parfois dangereuse pour les riverains. On peut aussi noter les nuisances sonores et environnementales TXLVRQWLQGXLWHVSDUO¶DFFHQWXDWLRn du trafic routier. 1.3. Le contexte paysager et environnemental Les caractéristiques paysagères exceptionnelles du territoire communal forment l'image et l'identité de SAINT RAPHAEL. Les vues existantes, à partir du littoral, présentent un grand paysage de montagne plongeant dans la mer. Perçue depuis la mer vers l'intérieur, la composition du site de SAINT RAPHAEL se découpe en trois grands plans : Les espaces littoraux et la frange littorale, densément construits, passant d'Ouest en Est d'un modelé collinaire (centre ville à Boulouris) à celui de corniche et d'abrupt (Agay, Anthéor) ; La zone de piémont visible depuis la mer et la frange littorale créant l'arrière plan de la ville. Urbanisée à l'Est sur le massif du Petit Défends, la zone de piémont est maintenue en zone naturelle (forêt de l'Estérel) à partir du Grand Défends ; L'arrière plan montagneux de l'Estérel avec le grand amphithéâtre naturel bordé par les sommets rouges vifs du massif fermant l'horizon. Cette description en trois plans permet ainsi d'appréhender le territoire de SAINT RAPHAEL en unités spatiales homogènes distinguant des entités spatiales significatives par leur morphologie et leurs occupations humaines actuelles. On retiendra dans cette analyse trois grandes typologies paysagères : Les unités de paysages littoraux - la frange littorale Les unités de paysages intermédiaires - le plan paysager collinaire Les unités de paysages de l'Estérel - l'arrière plan montagneux 277 Les paysages littoraux $JD\ODFRUQLFKHG¶RU Dans cet ensemble, on recense trois unités distinctes : La façade littorale des collines entre le centre ville et la rade d'Agay, correspondant à la ville balnéaire où se succèdent : - Le littoral urbanisé et aménagé de Beau Rivage à Santa Lucia avec en premier plan le port de plaisance et le "front de mer" (immeubles de grande hauteur) et en arrière plan, un tissu résidentiel peu dense couvrant les pentes boisées ; - Le littoral touristique entre Boulouris et le Dramont avec les grandes villas du début du siècle occupant le bord de mer et l'urbanisation diffuse réalisée depuis 1950 au delà de la voie de chemin de fer ; - L'espace naturel du Cap Dramont dominant les aménagements touristiques du Poussaï (plages, campings et ports). La rade d'Agay, amphithéâtre sur la mer, formant une unité à part, pleinement dédiée aux activités touristiques (port, plages, grandes résidences touristiques). La Corniche d'Or se déroulant d'Anthéor au Trayas découpée en criques, pointes et promontoires et sillonnées par les véhicules empruntant la RD 559. Le spectacle de l'Estérel tombant dans la mer est renforcé par la couleur rouge des roches volcaniques qui éclaire la corniche. A plus petite échelle, on distingue deux sections composant cette unité : - Anthéor à la pointe de l'observatoire avec l'urbanisation dense de la colline d'Anthéor et l'ouvrage d'art ferroviaire ; - De la pointe du Cap Roux jusqu'au Trayas où la côte devient très escarpée et où se découvrent la baie de Cannes et les îles de Lérins. La qualité des sites et le choix d'une urbanisation principalement résidentielle composée d'un bâti de faible hauteur font de la frange littorale une unité paysagère spectaculaire et de qualité. Le maintien du patrimoine paysager balnéaire (les grandes propriétés du début du siècle) et l'aménagement du bord de mer (chemin côtier, qualification des abords des plages, ouverture des points de vue) vont dans le sens d'une affirmation de l'image positive en place. Les paysages intermédiaires : collines et vallons intermediaires Les collines intermédiaires (massif du Petit et du Grand Défends) représentant l'arrière plan du littoral avec : - A l'Ouest les parties urbanisées récentes de l'agglomération où se dessine un nouveau décor urbain basé sur la faible densité et les aménagements paysagers autour des programmes Epsilon ; - Dans le vallon des Crottes, l'espace agricole et viticole, témoin paysager important d'une occupation du territoire antérieure qui a façonné le territoire ; - Les activités minières de la carrière d'extraction du Petit Caous ; - Les collines boisées de l'Estérel. La vallée de la Garonne qui marque la limite Ouest du paysage intermédiaire et le long de laquelle s'est étirée la ville Le sillon de la Valbonette reliant Agay aux Veyssières et qui trace la séparation entre les contreforts de l'Estérel et le paysage intermédiaire, soulignant ainsi le socle du relief collinaire La mise en valeur des points de vue sur le littoral à partir du massif du Défends et l'ouverture des grands ensembles boisés tant dans une optique urbaine (parc urbain, espace de détente) que de sensibilisation au milieu représentent les enjeux majeurs de ces paysages. 278 Les paysages de l'Estérel Ils se divisent en deux grands ensembles : Les contreforts urbanisés avec : - Les Collines de Valescure portant l'image de SAINT RAPHAEL, ville jardin, avec l'urbanisation résidentielle diffuse sous pinède de pins parasols entourée par les grandes aires de golfs - Les collines boisées de Veyssières au Nord du CVO 15, signalant les contreforts de l'Estérel, et recevant les dernières grandes opérations d'extension de la ville résidentielle L'Estérel, grand site naturel avec : - /HYDOORQGX*UHQRXLOOHW]RQHGHSURGXFWLRQDJULFROHSHUPHWWDQWO DFFqVDXF°XUGXPDVVLISDUOHVURXWHVIRUHVWLqUHVHWOes chemins de grande randonnée. - Les crêtes et les sommets de l'Estérel qui forment l'arrière plan de l'ensemble des paysages depuis le littoral. 279 1.2. La commune et Natura 2000 /¶(XURSHV¶HVWODQFpHGHSXLVGDQVODUpDOLVDWLRQG¶XQDPELWLHXx réseau de sites écologiques appelé Natura 2000, et ce, avec pour double objectif de préserver la diversité biologique et de valoriser le patrimoine naturel. 8QPDLOODJHGHVLWHVjO¶pFKHOOHHXURSpHQQHSHUPHWGHUHQGUHFHWWHGpPDUFKHFRKpUHQWH&HVVLWHV sont identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces sauvages, animales ou végétales et de leurs habitats. Les directives « Oiseaux » (1979) et « Habitats» (1992) établissent la base réglementaire du grand réseau écologique européen. Les sites désignés au titre de ces deux directives forment le réseau Natura 2000. - /D GLUHFWLYH © 2LVHDX[ ª SURSRVH OD FRQVHUYDWLRQ j ORQJ WHUPH GHV HVSqFHV G¶RLVHDX[ VDXYDJHV GH O¶8QLRQ (XURSpHQQH HQ FLEODQW 181 espèces et sous-espèces menacées qui nécessitent une atteQWLRQSDUWLFXOLqUH3OXVGHVLWHVRQWpWpFODVVpVSDUOHV(WDWVGHO¶8QLRQHQWDQWTXH=RQHVGH3URWHFWLRQVSpFLDOHV=6P). - /D GLUHFWLYH © +DELWDWVª pWDEOLW XQ FDGUH SRXU OHV DFWLRQV FRPPXQDXWDLUHV GH FRQVHUYDWLRQ G¶HVSqFHV GH IDXQH HW GH IORUH VDXYages ainsi que de leur habitat naturel, les espèces animales et espèces végétales présentant un intérêt communautaire et nécessitant une protection. Les Zones Spéciales de Conservation (ZSC), permettent une protection de ces habitats et espèces menacées. Les plus menacés sont qualifiés de "prioritaires". Les habitats et espèces d'intérêt communautaire sont précisés dans les annexes de ces directives. Les sites Natura 2000 ne sont pas des "sanctuaires de la nature" d'où l'homme est exclu : dans bien des cas, au contraire, certaines activités devront être favorisées parce qu'elles sont nécessaires à la conservation des habitats ou des espèces concernés. Pour ce faire, la conservation appelle souvent une gestion partenariale. Une section particulière aux sites 1DWXUD GDQV OH &RGH GH O¶(QYLURQQHPHQW SUpFLVH OH FDGUH JpQpUDO GH OD GpVLJQDWLRQHWGHODJHVWLRQGHVVLWHV1DWXUDHQ)UDQFHDUW/j/GX&RGHGHO¶(QYLURQQHPHQW Au titre de la Directive « Habitats », la commune de Saint-Raphaël IDLWO¶REMHWG¶XQe proposition de 6LWHG¶,Pportance Communautaire (pSIC) « Esterel » n° FR9301628 qui concerne SULQFLSDOHPHQWOHPDVVLIGHO¶(Vterel et une partie du littoral. /H VLWH V¶LQVFULW GDQV XQ GRPDLQH FOLPDWLTXH PpGLWHUUDQpHQ SURYHQoDO DYHF XQH ORQJXH SpULRGH HVWLYDOH FKDXGH HW VqFKH HW GHV SUpFLSLWDWLRQV SHX IUpTXHQWHV HQ UpJLPH G¶DYHUVHV UHJURXSpHVHQWUHOHVPRLVG¶RFWREUHHWQRYHPEUHHWVRXYHQWWRUUHQWLHOOHV¬FHODV¶DMRXWHOHYHQWTXLQ¶DFFHQWXHTXHGDYDQWDge la sècheresse estivale. ToutHIRLVPrPHV¶LOHVWVRXPLVDX FOLPDWPpGLWHUUDQpHQOH0DVVLIGHO¶(VWpUHOQ¶HQSRVVqGHSDVPRLQVGHVJRUJHVHQFDLVVpHV0DO,QIHUQHWHW3HUWKXVRIURLGet humidité sont de mise. Les contrastes de température et de précipitation liés à la présence du MaVVLIGHO¶(VWpUHOHWDX[HIIHWVDVVpFKDQWVGHVYHQWVDLQVLTXHOHVLQIOXHQFHVOLWWRUDOHVGLUHFWHVFRQGLWLRQQHQWOHVFDUDFWpULVWLTXHVpFRORJLTXHVGHO¶(VWpUHO la répartition de la végétation ainsi que son port. Il en est de même pour les végétaux littoraux qui en plus, doivent résister aux embruns marins. '¶DXWUH SDUW FHW DQFLHQ PDVVLI YROFDQLTXH SUpVHQWH XQ FRQWH[WH URFKHX[ GH IRUWHV SHQWHV GH IDODLVHV HW G¶pERXOLV j SLHUUHV anguleuses entrecoupés de vallons secs ou frais selon leur exposition ou leur DOLPHQWDWLRQSDUOHVVXLQWHPHQWVO¶HDXV¶LQILOWUHVRXVOHVDPDVGHSLHUUHVTXHIRUPHQWOHVpERXOLVHWUHVXUJLWSOXVORLQGDQVOHVYDOORQV$LQVLV¶DOWHUQHQWGHVYDOORQVWUqV IUDLVDYHFGHVHVSqFHVG¶DIILQLWpDWODQWLTXHFRPPHO¶2VPRQGHUR\DOH2VPXQGDUHgalis) et des talwegs thermo-méditerranéens avec du Laurier Rose sauvage (Nerium oleander). /¶KLVWRLUHJpRORJLTXHGHFHPDVVLIOXLFRQIqUHXQHWRSRJUDSKLHYDULpHHWDX[pFDUWVG¶DOWLWXGHLPSRUWDQWVPRQW9LQDLJUH PqWUHVG¶DOWLWXGH ; gué du Grenouillet : 11m). Dans la partie FHQWUDOHGXVLWHRVHVLWXHQWOHVFRXUVG¶HDXOHVYDOORQVVRQWRULHQWpV1RUG-Sud tandis que dans la partie EVWO¶RULHQWDWLRQHVW2XHVW-Est. Des milieux très contrastés sont alors présents WDQW DX QLYHDX WKHUPLTXH TX¶DX QLYHDX Kydrique. Adret et ubac ont ainsi façonné XQH YpJpWDWLRQ GLIIpUHQWH $ O¶RXHVW GX VLWH XQH ]RQH GH SODLQH V¶pWHQG FRQVWLWXpH SDU OHV YDOOpHV GH O¶$UJHQVHWGX5H\UDQTXLIRQWRIILFHGHVpSDUDWLRQHQWUHOHPDVVLIGHV0DXUHVHWGHO¶(VWpUHO&HVSODLQHVGDQVOHXUSDUWLHDYDOVRQWHQIDLWGHVYDOOpHVTXLGUDLQHQWFKDFXQHXQFRXUVG¶HDXj O¶HPERXFKXUHFRPPXQHGDQVOHJROIHGH)UpMXV Du point de vue bathymétrique, les fonds marins plongent assez rapidement à une profondeur de 20 mètres puis restent accessibles sur une bonne partie du littoral à des profondeurs situées entre 20 et 50 mètres. La limite des trois milles marins atteint 500 à 1000 mètres de profondeur. Cette partie sous-marine de la côte, est ponctuée de hauts fonds présentant des paysages sous-marins remarquables. 280 /HUpVHDXK\GURJUDSKLTXHTXDQWjOXLHVWDVVH]GHQVHGXIDLWGHODWRSRJUDSKLHDFFLGHQWpHGX0DVVLI(QHIIHWO¶HDXHVWGUDLQpHSDUXQHPXOWLWXGHGHSHWLWVYDOORQVVXUO¶HQVHPEOHGXVLWH FRPSRVpVGHFRXUVG¶HDXWHPSRUDLUHVRXSHUPDQHnts donnant lieu à la présence de ripisylves (littéralement « forêt de bord de rivières ») très diversifiées. Ce réseau secondaire organise le drainage des eaux pluviales et alimente en charge sédimentaire les petites anses dans lesquelles il se jette. ParPLOHVFRXUVG¶HDXOHVSOXVLPSRUWDQWVOH5H\UDQOH*UHQRXLOOHWO¶$JD\OD Cabre ou encore le Maraval peuvent être cités. /HGpELWGHVFRXUVG¶HDXGXVLWHHVWFRQGLWLRQQpSDUOHVFRQGLWLRQVFOLPDWLTXHV : les variations sont importantes car il peut être observé un étiage en été et des fortes crues lors des averses WRUUHQWLHOOHVGHO¶DXWRPQHHWGXSULQWHPSV$LQVLOHVFRXUVG¶HDXGXVLWHV¶DVVqFKHQWHWODLVVHQWGHVYDVTXHVUHIXJHVSRXU OHVHVSqFHVDGDSWpHVjFHVFRQGLWLRQVGLIILFLOHV7RXWHIRLVV¶LOV SUpVHQWHQWXQOLWjVHFLOVSORQJHQWVRXYHQWVRXVOHVFDLOORX[HWJDOHWVGHFHOLWRLOHVWSRVVLEOHG¶HQWHQGUHO¶HDXFRQWLnuer à courir dans les vallons frais en plein été. Enfin, avec une production cumulée de 2 millions de tonnes de fluorite et pluVG¶PLOOLRQGHWRQQHVGHEDU\WHOHVILORQVGXVRFOHFULVWDOORSK\OOLHQHWGX3HUPLHQRQWDOLPHQWpXQHDFWLYLWp PLQLqUHLPSRUWDQWHVXUOHSODQQDWLRQDOSHQGDQWGHQRPEUHXVHVDQQpHV%LHQTX¶LPSRUWDQWHDXQHFHUWDLQHpSRTXHO¶H[SORLWDWLRn du sous-sol est DXMRXUG¶KXLXQHDFWLYLWpGHIDLEOHDPSOHXU et se concentre essentiellement sur quelques sites sous forme de carrières car la dernière exploitation minière a fermé en 1987. /H'RFXPHQWG¶2EMHFWLIV'2&2%GRFXPHQWGHGLDJQRVWLFHWG¶RULHQWDWLRQVTXLIL[H OHVREMHFWLIVGHJHVWLRQGXVLWHHVWDFWXHOOHPHQWHQFRXUVG¶pODERUDWLRQ. /¶pODERUDWLRQ du DOCOB a été confiée au service Environnement, Mer et Forêts de Saint-Raphaël. ,OQ¶H[LVWHDXFXQH]RQHGpVLJQpHDXWLWUHGHODGLUHFWLYH2LVHDX[VXUODFRPPXQH 281 1.3. Synthèse du projet de PLU Le PLU révisé réaffirme plusieurs principes majeurs identifiés dans le précédent PLU approuvé en 2005 et reconduit ici : 1/ Respect de la loi littoral /¶DSSOLFDWLRQGHVSULQFLSHVGHODORLOLWWRUDOGDQVOHSUpVHQW3/8VHWUDGXLVHQWQRWDPPHQWSDUODPDWpULDOLVDWLRQGHSOXVLHXUVFRXSXUHVQDWXUHOOHVG¶XUEDQLVDWLRQ dont: XQHFRXSXUHG¶XUEDQLVDWLRQHQWUHOHTXDUWLHUGH%RXORXULVHWOH'UDPRQW XQHFRXSXUHG¶XUEDQLVDWLRQHQWUH$QWKpRUHWOH7UD\DV Ainsi que la protection des eVSDFHVQDWXUHOVUHPDUTXDEOHVDXWLWUHGHO¶DUWLFOH/GX&RGHGHO¶8UEDQLVPHHWHQSDUWLFXOLHUO¶HQVHPEOHGHVHVSDFHVERLsés significatifs tels que les EBC, du précédent PLU tous maintenus. 2/La protection des grandes proprietes historiques Le présent PLU participe de la protection des grandes villas à caractère patrimonial et de leurs parcs paysagers. Un recensement a été effectué lors de la précédente révision du POS en PLU TXL D SHUPLV G¶LGHQWLILHU DX WLWUH GH O¶DUWLFOH /- GX FRGH GH O¶XUEDQLVPH SURSULpWpV DYHF pWXGH SD\VDJqUH &KDTXH SURSULpWp D IDLW O¶REMHW G¶XQH ILFKH VSpFLILTXH SHUPHWWDQW G¶LGHQWLILHUOHVERLVHPHQWVjSURWpJHUDLQVLTXHOHVEkWLPHQWVHWDXWUHVpOpPHQWVEkWLVFDUDFWpULVWLTXHVjSURWpJHU/HSUpVHnt PLU apporte quelques modifications portant principalement sur ODYLOODO¶+HUPLWDJHRVHXOHODFKDSHOOHRUWKRGR[HHVWGpVRUPDLVSURWpJpHDYHFVHVERLVHPHQWV/DSOXSDUWGHVDXWUHVPRGLILFDWLRQVFRQFHUQHQWO¶DFWXDOLVDWLRQGHVUpIpUHQFHVFDGDVWUDOHV 3/ La protection du patrimoine végétal /H 3$'' GX SUpVHQW 3/8 GLVSRVH TX¶j OD VXLWH GH OD FKDUWH GX 3LQ 3DUDVRO OD FRPPXQH GpFLGDLW G¶pWHQGUH OHV PHVXUHV GH FRQVHUYDWLRQ SRXU G¶DXWUHV LQGLYLGXV YpJpWDX[ UHPDUTXDEOHV (palmiers, grands résineux, platanes,..) qui animent le cadre paysager de Saint-5DSKDsO &¶HVW VXUWRXW OH TXDUWLHr de Valescure qui est concerné SDU O¶LGHQWLILFDWLRQ GH FHV LQGLYLGXV UHPDUTXDEOHVFRPSWHWHQXGXUHFHQVHPHQWH[KDXVWLIHIIHFWXp&HWWHGpPDUFKHSRXUUDrWUHUHSURGXLWHGDQVG¶DXWUHVTXDUWLHUV XOWérieurement. Leur identification est effective au titre de O¶DUWLFOH /- GX FRGH GH O¶XUEDQLVPH ,O HVW j QRWHU TXH OD SURWHFWLRQ GHV DUEUHV UHPDUTXDEOHV UHOqYH Oj HQFRUH G¶XQ FKRL[ SROLWLTXH Qon contraint par des documents supra communaux ou des textes légiVODWLIVGLYHUV$XFXQHREOLJDWLRQQ¶HVWLPSRVpHHQODPDWLqUHDX[GRFXPHQWVG¶XUEDQLVPHLOV¶DJLWGRQFG¶XQHLGHQWLILFDWLRQvolontaire, motivée par le respect du paysage. 4/la preservation des caracteristiques de la ville jardin Le PADD du présent PLU réaffirme que les caractéristiques pavillonnaires et arborées des quartiers résidentiels sous pinèdes de Saint-Raphaël doivent être protégées des phénomènes de densification et de renouvellement urbain. La ville jardin résidentielle symbolisée par les quartLHUVGH%RXORXULVGH9DOHVFXUHGX'UDPRQWG¶$JD\G¶$QWKpRUHWGX7UD\DVPpULWHG¶rWUH SUpVHUYpHSRXUODYDOHXUSD\VDJqUHHWO¶DPELDQFHEDOQpDLUHTX¶HOOHYpKLFXOH(QRXWUHFHVTXDUWLHUVjO¶H[FHSWLRQGHVTXDUWiers Nord Valescure sont situés en espaces proches du rivage et ODORLOLWWRUDOLPSRVHXQHH[WHQVLRQOLPLWpHGHFHVHVSDFHVDXWLWUHGHO¶DUWLFOH/-4-,GXFRGHGHO¶XUEDQLVPH 5/la création de nouveaux espaces verts urbains Le PADD du présent PLU réaffirme la volonté de créer de nouveaux esSDFHVYHUWVGDQVO¶DJJORPpUDWLRQ/HVVLWHVLGHQWLILpVVRQWPDLQWHQXVLOV¶DJLW : - GXPDVVLIGX3HWLW'pIHQGVHWGHO¶$VSpDX1RUGGHOD5'/¶REMHFWLIHVWGHFUpHUGHVSDUFVQDWXUHOVHQYLURQQHPHQWDX[DYHF O¶DPpQDJHPHQWGHSHWLWHVDLUHVG¶DFFXHLOGe sentiers de GpFRXYHUWHHWG¶HVSDFHVGHTXLpWXGH - GXPDVVLIGX*UDQG'pIHQGVHWOHVFDUULqUHVGHV&DRXV/HSURMHWGHUHFRQYHUVLRQGHVFDUULqUHVGHYDQWV¶LQVFULUHGDQVXQHORJLTXHG¶DLUHG¶DJUpPHQWHWGHORLVLUV Ces secteurs sont ainsi clairement identifiés comme espaces naturels inconstructibles dans le cadre de ce PLU. 282 6/Choix en matière de développement urbain Les scénarios de croissance élaborés dans le cadre du diagnostic territorial ont été examinés au regard des tendances constatées lors de la dernière décennie (entre 1999 et 2006 dates des derniers recensements). Les hypothèses de croissance démographique se situent entre 0,8 et 1,6 % par an (ce dernier taux étant celui observé sur la période 1999-2006), en considérant le taux de résidences secondaires (proche de 50% du parc de logements) qui obligent à prévoir une production de logements neufs plus conséquente pour répondre aux besoins de la population résidente. Si l'attractivité de SAINT RAPHAEL reste forte, sa capacité d'accueil se révèle désormais limitée et contrainte (estimée à 4 000 logements). En conséquence, la Commune retient: - XQREMHFWLIGHFURLVVDQFHGpPRJUDSKLTXHGHSDUDQHQWUHHWSXLVSDUDQjO¶KRUL]RQVRLWXQJDLQGH population estimée à 3 400 habitants et un besoin en logements estimé à 3 150 logements, 7/ requalification urbaine du boulevard Jean Moulin Le présent PLU souhaite affirmer un nouveau pôle de centralité autour du Boulevard Jean Moulin. Cette orientation, inscrite dans le PADD, vise à VXVFLWHUODPXWDWLRQGXWLVVXG¶DFWLYLWpV artisanales vers un tissu résidentiel privilégiant une mixité des typologies. 8/ renouvellement urbain des secteurs périphériques ouest du centre ville /HSUpVHQW3/8FRQILUPHO¶RSWLRQGXSUpFpGHQW3/8HQIDYHXU du renouvellement urbain des secteurs périphériques Ouest du centre ville. Sont principalement concernés les quartiers des $UqQHVHWGHOD5HPRQWHRSOXVLHXUVRSSRUWXQLWpVH[LVWHQW/HVUqJOHVG¶XUEDQLVPH\SULYLOpJLHQWGHVGHQVLWpVSOXVLPSRUWDQWes. 9/ 6XSSUHVVLRQGHV]RQHVPRQRIRQFWLRQQHOOHVGH&HUFHURQHWG¶$JD\ Le présent PLU privilégie la recomposition de la ville sur la ville afin de ménager les espaces naturels et agricoles de la commune. Pour ce faire, 2 zones, anciennement classées en zone UE sSpFLILTXHV j O¶DFFXHLO G¶DFWLYLWpV pFRQRPLTXHV VRQW UHFODVVpHV HQ ]RQHV XUEDLQHV SULYLOpJLDQW XQH PL[LWp GHV IRQFWLRQV XUEDLQHV ,O V¶DJLW GH O¶DQFLHQQH ]RQH 8( &HUFHURQ%DXGLQR HW GH O¶DQFLHQQH]RQH8(GLWHGX*UHQRXLOOHW 10/ Créer des servitudes de mixité sociale /DFRPPXQHGLVSRVHG¶XQSDUFGHORJHPHQWVRFLDOLQVXIILVDQWOHVHIIRUWVHQWHUPHVGHSURGXFWLRQGHORJHPHQWVDLGpVGRLYHQWrWre accélérés dans un contexte immobilier tendu. 3DU DLOOHXUV OH 3/+ GH OD &RPPXQDXWp G¶$JJORPpUDWLRQ D LGHQWLILp SOXsieurs secteurs pour la réalisation de nouveaux ensembles résidentiels pour satisfaire les besoins en la matière. /¶HQVHPEOHGHVVLWHVUHSpUpVpTXLYDXWjXQHFDSDFLWpG¶DFFXHLOGHXQLWpV Pour répondre à cet objectif, la commune met en place les nouvHDX[RXWLOVGHODORL658HW(1/DILQGHIDYRULVHUODPLVHHQ°XYUHGHORJHPHQWVORFDWLIVVRFLDX[$LQVLODFRPPXQHXWLOLVH OHV VHUYLWXGHV GH PL[LWp VRFLDOH DX WLWUH GH O¶DUWLFOH /-E GX FRGH GH O¶XUEDQLVPH &HW RXWLO SHUPHW j XQH FRPPXQH GH UpVHUYHU des terrains pour la réalisation de programmes de ORJHPHQWV&HWWHVHUYLWXGHV¶DFFRPSDJQHSRXUOHSURSULpWDLUHFRQFHUQpG¶XQGURLWGHGpODLVVHPHQW /¶DPpQDJHPHQWGHQRXYHDX[TXDUWLHUVUpVLGHQWLHOVGDQVODFRQWLQXLWpGHVRSpUDWLRQVUpFHQWHV± boulevard baudino ± secteur ouest /HSURMHWV¶LQVFULWGDQVXQREMHFWLIG¶LQWpJUDWLRQGHQRXYHDX[SURJUDPPHVGHORJHPHQWVHQWUHGHX[HVSDFHVGpMjORWLVOHORQJdu boulevard Baudino. Le programme bâti sera exclusivement composé de logement individuel de type villa de manière à garantir la continuité et les transitions visuelles des différentes opérations le long du boulevard Baudino. 283 /¶DPpQDJHPHQWGHQRXYHDX[TXDUWLHUVUpVLGHQWLHOVGDQVODcontinuité des opérations récentes ± boulevard baudino ± secteur est Le programme bâti se partagera entre logement individuel et logement collectif. Le logement collectif (maximum R+2) se situera en périphérie de la manière suivante : - Sur la périphérie Ouest du secteur au Nord du boulevard Baudino. - Sur la périphérie EsWGXVHFWHXUOHORQJGXERXOHYDUGGHO¶$VSp /¶$PpQDJHPHQWG¶XQ quartier mixte ± VHFWHXUGHO¶$VSp /H SURMHW V¶LQVFULW GDQV XQ REMHFWLI G¶LQWpJUDWLRQ GH QRXYHDX[ SURJUDPPHV GH ORJHPHQWV HQWUH OD =$( (SVLORQ HW OH FLPHWLqUH GH O¶$VSp &H VHFWHXU IDLW O¶REMHW G¶XQH RULHQWDWLRQ G¶DPpQDJHPHQW/DGHVVHUWHGXSURMHWVHIDLWjSDUWLUG¶XQHYRLHGHERXFODJHLQWHUQHTXLVHUDFFRUGHUDjO¶DFFqVH[LVWDQWGXcimetière. De par la présence de la nouvelle voie, le parc de stationnement et le parvis du cimetière fHURQWO¶REMHWG¶XQUpDPpQDJHPHQW/DYRLHGHERXFODJHGpERXFKHUDjO¶DUULqUHGHOD=RQHG¶$FWLYLWpV(FRQRPLTXHVHWVHUDUDFFRrdée à la voie de secours. 8QH YRLH GH OLDLVRQ GRXFH GDQV OH VHQV (VW 2XHVW VHUD PDLQWHQXH DILQ G¶DVVXUHU GHV OLHQV QDWXUHOV HQWUe les deux secteurs protégés. EllH IHUD O¶REMHW G¶XQ DPpQDJHPHQW soigné. Le programme bâti se décomposera de la manière suivante: - En partie haute, il sera implanté du logement sous la forme de petit collectif (R+1+C). Les fonds de parcelles devront être DPpQDJpVHQMDUGLQDILQGHSUpVHUYHUO¶LQWHUIDFHVXUOHVHVSDFHV naturels voisins. - En partie basse, dans la continuité du tissu existant, il sera implanté des logements individuels au gabarit plus faible soit de type villa, soit de type pavillonnaire. /¶objectif est de créer une transition bâtie entre le tissu pavillonnaire existant et le tissu collectif projeté, en veillant à O¶LQWpJUDWLRQSD\VDJqUHGHO¶HQVHPEOHGHO¶RSpUDWLRQpWDQWGRQQpVRQ implantation en vis-à-YLV GX 6LWH &ODVVp GH O¶(VWpUHO /HV IUDQJHV GH OD =$( VHURQW SODQWpHV RX ODLVVpHV j O¶pWDW QDWXUHO DILQ GH OLPLWHU O¶LPSDFW YLVXHO VXU OD ]RQH GH ORJHPHQW /HV FKHPLQHPHQWVSLpWRQVIHURQWO¶REMHWG¶XQDPpQDJHPHQWSD\VDJHUDILQGHJDUDQWLUO¶DJUpPHQWGXOLHX 284 285 /H6LWHG¶,PSRUWDQFH&RPPXQDXWDLUH1)58 « Esterel » Sources : Mairie de Saint-5DSKDsO6HUYLFH(QYLURQQHPHQWPHUHWIRUrWV'RFXPHQWG¶REMHFWLIVGXVLWH1DWXUD© Esterel » FR9301628, Note de synthèse. Document provisoire, version 2. 2011, février. 2.1. Présentation générale du site Localisation du site /H VLWH 1DWXUD GH O¶© Estérel » est situé sur les communes de Saint-Raphaël, Fréjus et Bagnols-en-Forêt, en limite sud-est du département du Var. ,O V¶pWHQG VXU 000 ha dont 7 800 ha terrestres et 7 200 ha marins. Figure 2 : Périmètre du site Natura 2000 "Estérel" (Cf. Atlas cartographique, Carte 1) 286 (QWLqUHPHQWLQFOXVGDQVOHVLWHFODVVpHWFRPSRVpGHODIRUrWGRPDQLDOHGHO¶(VWpUHOG¶XQHSDUWLHGHODIRUrWFRPPXQDOHGH)réjus et départementale de Malpasset, le site Natura 2000 est un véritable écrin de verdure aux portes des zones urbanisées de Fréjus, Saint-Raphaël et Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes). Autres éléments forts du paysage : - la rivière du ReyranpSHURQjO¶RXHVWGXSpULPqWUH1DWXUDTXLUHSUpVHQWHXQKDXWOLHXGHPpPRLUHGHSXLVO¶HIIRQGUHPHQWGXEDUUDJHGH0DOSDVVHWHWHVWXQFRUULGRUpFRORJLTXHGH grande importance. Elle fait office de limite Nord-Ouest du site. - le cap Dramont, au Sud du site, encore vierge où domine le sémaphore du Dramont. - ODFRUQLFKHG¶2rVHXOOLQpDLUHF{WLHUGHODF{WHG¶$]XUHQFRUHSUpVHUYp(QHIIHWG¶$QWKpRUDX7UD\DVOHOLWWRUDOHVWYLHUJHGHWRXWHFRQVtruction (excepté les voies de communication). /HVF{WHVURFKHXVHVTXLOHFRQVWLWXHQWUHQIRUFHQWHQFRUHO¶DVSHFWXQLTXHGHFHSD\Vage. Historique du site &¶HVWODV\OYLFXOWXUHTXLDPRGHOpOHSD\VDJHGXVLWHHWO¶DFWLYLWppWDLWDYHFODSrFKHPDULWLPHODUHVVRXUFHSULQFLSDOHGH Saint-Raphaël au début du XXe siècle. Dans les années 1980, plus de 35 km de routes ont été goudronnées afin de faciliter le passage des camions transportant les grumes de bois du massif vers le Vieux Port de Saint-Raphaël où elles pWDLHQWDFKHPLQpHVSDUEDWHDX[jO¶pWUDQJHU,O\DpJDOHPHQWHXG¶LPSRUWDQWHVSODQWDWLRQVG¶HVSqFHVLQWURGXLWHVGRQWO¶(XFDOyptus qui, grâce à sa croissance rapide, était exploité en vue de OD IDEULFDWLRQ GH SDSLHU ,O HVW j QRWHU TXH OH SDVWRUDOLVPH OD OHYpH GH OLqJH O¶H[SORLWDWLRQ GH FKDUERQ GH ERLV HW OHV XVDges culturels liés au maquis, tels que la confection de balais ou O¶H[WUDFWLRQGHEUX\qUHVSRXUODIDEULFDWLRQGHSLSHVpWDLHQWGHVDFWLYLWpVWUDGLWLRQQHOOHVpJDOHPHQWLPSRUWDQWHV /H PDVVLI RULHQWDO GH O¶(VWpUHO DEULWH DLQVL DXMRXUG¶KXL XQ SDWULPRLQH KLVWRULTXH FRQVpTXHQW : 12 maisons forestières (M.F du Trayas, M.F des Trois Termes, M.F de la Duchesse, M.F du Ouvrage Ě͛ĂƌƚĚĞƉŝƐƚĞĨŽƌĞƐƚŝğƌĞ Malpey, M.F des Cantonniers, M.F de la Louve, M.F des Malavalettes, M.F de la Baisse des Charretiers, M.F de Roussiveau, M.F du Gratadis, M.F. du Poussaï et du Dramont) et 250 km de pistes liées à des centaines G¶RXYUDJHV G¶DUW HQ SLHUUHV GX VLWH &KDFXQ G¶HQWUH HX[j pWpFRQVWUXLW DYHFGHV WHFKQLTXHV GLVSDUXHV DXMRXUG¶KXL /HVPDLVRQs forestières ont participé aux PRPHQWVFOpVGHO¶KLVWRLUHGHODUpJLRQ ; elles ont accueilli notamment des M.F de la Baisse dessinistrés Charretiersde Malpasset et des blessés pendant la guerre. 6LWXpHV DX[ SRUWHV G¶HQWUpH GH OD IRUrW GRPDQLDOH OHV PDLVRQV IRUHVWLqUHV RQW XQH SODFH VWUDWpJLTXH HQ WHUPHV G¶DFFXHLO HW GH VXUYHLOODQFH 0DLV FHUWDLQHV G¶HQWUH HOOHV QH VRQW SOXV habitées, étant donné que le nombre G¶DJHQWVIRUHVWLHUVQHFHVVHGHGLPLQXHUVXUOHVLWHHWDLQVLVXELVVHQWOHVGpVRUGUHVGXWHPSVHWGXSLOODJH/D0)GHOD Baisse des Charretiers est M.F. de la Duchesse HQUXLQH'HSOXVO¶DYHQLUGHVPDLVRQVHQFRUHYDOLGHVHVWLQFHUWDLQFDUO¶21)FRPPHQFHjOHVPHWWUHHn vente et la question de leur pérennité est posée. Caractéristiques générales de la végétation terrestre 'X OLWWRUDO DX[ HQVHPEOHV IRUHVWLHUV LQWpULHXUV OH PDVVLI GH O¶(VWpUHO IRUPH XQH entité floristique très intéressante marquée par les influences méridionales et orientales. Ainsi cohabitent les chênaies vertes, lièges et pubescentes avec les ravins à Lauriers roses et Osmondes royales. Le Chêne sessile infiltre par place la chênaie verte alticole à Erable et Houx. Dans les secteurs les moins escarpés et en arrière de la zone littorale se développe un maquis fleuri de Bruyères arborescentes et de Cistes, des forêts de Pin PDULWLPHHWGH3LQG¶$OHS/HV HVVHQFHVOHVSOXVUHSUpVHQWDWLYHVGHFHWWHYpJpWDWLRQVRQWO¶$UERXVLHUOHV*HQrWVOHV'DSKQpVOHs Euphorbes, les Valérianes, le Pistachier lentisque, la Lavande stoechade et le Myrte. /D IORUH EU\RSK\WLTXH FRPSUHQG SOXVLHXUV JUDQGHV UDUHWpV FRPPH O¶RUWKRWKHFLXP GXULDHL WURLV VWDWLRQV HQ )UDQFH /H UDYLQ GH la Berle comporte cinq bryophytes exceptionnelles en 3URYHQFH/¶(VWpUHOSHUPHWODFRH[LVWHQFHVXUXQSpULPqWUHUHVWUHLQWG¶XQHIORUHWKHUPRSKLOHHW[pURSKLOHDXFDUDFWqUHPpGLWHUUDQpHQHWG¶XQHIORUHIURLGHHWK\JURSKLOHUDUHDXVVLSUqVGX littoral. Les grands types de milieux Milieux terrestres $YHFGHFRXYHUWXUHOHVPLOLHX[IRUHVWLHUVVRQWODUJHPHQWSUpGRPLQDQWVVXUOHVLWHGHO¶(VWpUHO7RXWHIRLVKXLWJUDQGVW\SHVGHPLOLHX[SHXYHQWrWUHGLVWLQJXpVVXUOHVLWHGHO¶(VWpUHO Ces données sont issues de la cartographie des habitats natXUHOVUpDOLVpHGDQVOHFDGUHGX'RFXPHQWG¶REMHFWLIVHWLQWHUSUpWpHVVHORQXQHW\SRORJLHVLPSOLILpHGHODFRXYHUWXUHYpJpWDOH. Ces grands types de milieux sont détaillés ci-dessous : 287 - Les milieux ouverts. On parle alors de formations basses non arborées. Parmi eux, nous pouvons citer les habitats de falaises continentales et littorales, les maquis bas, les éboulis ainsi que les pelouses. - Les maquis hauts et forêts éparses. 2QSDUOHDORUVGHIRUPDWLRQVKDXWHVDYHFODSUpVHQFHG¶DUEUHVpSDUV3DUPLHX[QRXVpouvons citer les habitats de maquis hauts ainsi que les phryganes (formations épineuses et souvent caduques en été). Sont aussi intégrées les suberaies claires (Quercus suber). Elles sont déterminées par un éco complexe composé de Chêne liège (Quercus suber) croisé avec les maquis bas et hauts. - Les feuillus denses. ,OV DSSDUWLHQQHQW j OD VWUDWH DUERUpH HW SRVVqGHQW XQ IHXLOODJH FDGXF F¶HVW-à-dire que leurs feuilles tombent chaque année). Le Chêne en est le meilleur représentant. - Les résineux. Ils appartLHQQHQW HX[ DXVVL j OD VWUDWH DUERUpH HW SRVVqGHQW XQ IHXLOODJH SHUVLVWDQW F¶HVW-à-GLUH TXH OH IHXLOODJH HVW FRQVHUYp HQ SpULRGH IURLGH ELHQ TX¶LO \ DLW XQ renouvellement continu sans pour autant être visible). Le Pin en est la meilleure illustration. - Le mélange feuillus/résineux. &HWWH FDWpJRULH D pWp FKRLVLH FDU HOOH UHJURXSH OHV GHX[ JURXSHV G¶HVVHQFHV IRUHVWLqUHV SUpFpGHQWHV &HOD GpWHUPLQH OHV SHXSlements forestiers. Ils FRUUHVSRQGHQWjXQHSRSXODWLRQG¶DUEUHVFDUDFWpULVpHSDUXQHVWUXFWXUHHWXQHcomposition homogène sur un espace déterminé. Il est le résultat des facteurs naturels, de la sylviculture passée mais aussi des incendies de forêt. - Les ripisylves. Elles correspondent aux formations végétales arborées qui bordent le réseau hydrographique HWWRXVSRLQWVG¶HDX/HVHVVHQFHVGLIIqUHQWJUkFHjODSUpVHQFHG¶HDXTXH FHUWDLQHVHVSqFHVYpJpWDOHVSUpIpUHURQWSOXVTX¶XQHDXWUH - Les milieux humides et les talwegs. 2Q SDUOH DORUV GH SRLQWV G¶HDX j SURSUHPHQW GLW DYHF QRWDPPHQW O¶KDELWDW FRUUHVSRQGDQW DX[ PDUHV WHPSRUDLUHV DLQVL TX¶DX[ UXLVVHOHWV temporaires et oueds méditerranéens. Ils regroupent des espèces végétales très riches. - Les habitats anthropiques. &HWWHFDWpJRULHHQJOREHWRXVOHVHVSDFHVRO¶+RPPHDDJLWHQFRQVWUXLVDQWGHVEkWLPHQWVRXHQcultivant. On peut citer les habitations, les potagers, les vergers ou encore les vignobles. Au sujet des forêts éparses, il faut distinguer les suberaies claires. On parle alors de mélange de maquis (hauts ou bas) et de Chêne liège (Quercus suber). Cet habitat résulte souvent du SDVVDJHG¶XQLQFHQGLH,OV¶DJLWGRQFGHSUHQGUHHQFRPSWHOHVpFRFRPSOH[HVFRPSUHQDQWO¶XQRXO¶DXWUHGHFHVGHX[KDELWDWV Concernant les éco complexes (présence de 2 ou 3 habitats), F¶HVWO¶KDELWDWGRPLQDQWTXLGpWHUPLQHUDOHtype de milieux. Milieux marins /D SDUWLH PDULQH GX VLWH GH O¶(VWpUHO SUpVHQWH XQH FRQWLQXLWp WHUUH-mer remarquable sur un profil essentiellement rocheux qui se prolonge au large par des tombants très riches en Coralligène et dont le rôle de frayère et GHQXUVHULHHVWWUqVIRUW3OXVLHXUVpOpPHQWVFDUDFWpULVHQWFHPLOLHXGRQWO¶HPEOqPHHVWO¶KHUELHUGH3RVLGRQLH Ainsi, quatre grands types de milieux peuvent être distingués. Ces données sont issues de la cartographie des habitats naturels réalisée danV OH FDGUH GX 'RFXPHQW G¶REMHFWLIV HW interprétées selon une typologie simplifiée de la couverture. Ces grands types de milieux sont détaillés ci-dessous : - /¶KHUELHU j 3RVLGRQLHV : cette biocénose est la plus importante en Méditerranée et regroupe différents faciès en fonction du substrat (herbiers de plaine, herbiers sur roche, en PRVDwTXH«$LQVLHOOHSHXWFDUDFWpULVHUOHSUHPLHUJUDQGW\SHGHPLOLHX[GXVLWHGHO¶(VWpUHO. - Le Coralligène : cette biocénose est le deuxième écosystème le plus important du sLWHGHO¶(VWpUHOHWDLQVLHVWpJDOHPHQWXQDXWUHJUDQGW\SHGHPLOLHX - Les substrats durs : regroupent les habitats de substrats rocheux tels que les récifs (hors coralligène) et roches supralittorales et médiolittorales. - Les substrats meubles : regroupent O¶HQVHPEOHGHVKDELWDWVVDEOHX[HWGHVpGLPHQWVGpWULWLTXHV Risques &¶HVWOHULVTXHLQFHQGLHVGHIRUrWTXLHVWOHSOXVVpYqUHGXVLWHQRQVHXOHPHQWSRXUODSRSXODWLRQPDLVpJDOHPHQWSRXUOHV ULFKHVVHVQDWXUHOOHV2XWUHODPHQDFHTX¶LOVIRQWSHVHUVur la sécurité des biens et des personnes, les incendies modifient le paysage de manière brutale et provoquent la disparition de nombreux biotopes. Le territoire est ainsi régulièrement soumis à G¶LPSRUWDQWV IHX[ GH IRUrW (QWUH HW OHV LQFHQGLHV UHFHQVpV VXU O¶DJJORPpUDWLRQ RQW GpWUXLW 050 ha de forêts, soit en moyenne 12 ha par an contre une moyenne départementale de 8. (QGHKRUVGXPDVVLIGHO¶(VWpUHOWRXWVOHV]RQHVSpULXUEDLQHVGXVLWH1DWXUDVRQWFRQFHUQpHV : Valescure, la Tour de Mare, les Veyssières, le vallon des Crottes, le cap du Dramont, $JD\$QWKpRUO¶HVWGH%RXORXULV6DLQW-Jean de Cannes, Saint-Jean-de-O¶(VWpUHORXHQFRUHOH7UD\DV /HULVTXHLQRQGDWLRQHVWpJDOHPHQWjVRXOLJQHUFDULODHQWUDLQpO¶DUWLILFLDOLVDWLRQGHFHUWDLQVFRXUVG¶HDX5H\UDQ« Pressions anthropiques impactant le site 288 Le milieu terrestre : un massif forestier protégé mais à pérenniser /DSDUWLHWHUUHVWUHGXVLWH1DWXUDGHO¶(VWpUHOHVWXQPDVVLIH[FHSWLRQQHOPDLVELHQTXHSURWpJpSDUGHQRPEUHXVHVUpJOHPHQWDWLRQVLOQ¶HQHVWSDVSRXUDXWDQWGLVSHQVpGHPHQDFHV En premier lieu, le risque incendie QpFHVVLWH OD SOXV JUDQGH DWWHQWLRQ 0DOJUp O¶HQVHPEOH GHV PHVXUHV SULVHV FHOXL-ci reste encore très fort sur la totalité du massif. Tous les moyens GRLYHQWrWUHPLVHQ°XYUHSRXUOHUpGXLUHDXPLQLPXP(QHIIHWHQSOXVGXULVTXHKXPDLQ LPSRUWDQWFKDTXHQRXYHOLQFHQGLHDIfaiblit un peu plus les milieux naturels qui peinent à se régénérer ; preuve en est la faible répartition de forêts mâtures dans le site. La SpUHQQLVDWLRQG¶XQSDVWRUDOLVPHH[WHQVLIHWGXUDEOH sur le site joue un rôle très important pour lutter contre ce risque par une méthode douce. /¶DPpOLRUDWLRQGHVSUDWLTXHVGHGpEURXVVDLOOHPHQW est essentielle afin de réduire au mieux leur impaFWVXUOHVPLOLHX[HWO¶HQFRXUDJHPHQW G¶XQHagriculture respectueuse GHO¶HQYLURQQHPHQW aide également à lutter contre ce risque. (QVXLWHO¶XUEDQLVDWLRQELHQTXHOLPLWpHSDUOHSpULPqWUHGXVLWHFODVVpQRWDPPHQWVXU6DLQW-Raphaël où il touche 70 % du territoire de la commune), renforce les pressions sur le milieu QDWXUHO /D WHQGDQFH GpPRJUDSKLTXH SUpYRLW XQH FURLVVDQFH LPSRUWDQWH GH OD SRSXODWLRQ GDQV OHV SURFKDLQHV DQQpHV HW ELHQ TX¶elle soit amenée à recoloniser les centres-villes et se déplacer vers O¶RXHVW OHV limites du massif sont à surveiller, particulièrement au niveau des quartiers de Valescure, du Capitou, de la Tour de Mare et autour des noyaux XUEDLQVGX7UD\DVHWG¶$JD\. La fréquentation du site, quant à elle, est très variable selon les secteurs, notamment les pistes forestières et le réseau DFCI (ex : zone à Euphorbes arborescentes menacée par le SLpWLQHPHQWDX5RFKHU6W%DUWKpOpP\DORUVTXHOHF°XUGXPDVVLIUHVWHHQFRUHYLHUJH'pJUDGDWLRQGHVVHQWLHUVHWGHODIORUe, pollutions, piétinement, prélèvements, si la majorité des DFWLYLWpV UHFHQVpHV GDQV FHWWH pWXGH WHQG j UHVSHFWHU O¶HQYLURQQHPHQW OH VLWH Q¶HVW SDV DGDSWp j XQH IUpTXHQWDWLRQ GH PDVVH HW OHV LPSDFWV G¶XQH VXUIUpTXHQWDWLRQ VHUDLHQW néfastes. Ainsi, il conviendra de canaliser et organiser cette fréquentation pour mettre en place une gestion équilibrée de ce site ancré dans le patrimoine local. Les acteurs impliqués sur cet espace admettent unanimement que les points à travailler sur le massif sont la gestion, la communicationODFRQFHUWDWLRQHWO¶RUJDQLVDWLRQ/¶DFFqVGH plus en plus difficile au massif à partir des zones urbanisées ainsi que le manque de moyens des acteurs institutionnels, comPHO¶21)PDWpULDOLVHQWOHVGLIILFXOWpVOLpHVjODJHVWLRQG¶XQWHO site. Mais la volonté commune de JpUHU DX PLHX[ O¶(VWpUHO G¶XQ SRLQW GH YXH HQYLURQQHPHQWDO SDVVH SDU XQH FRRUGLQDWLRQ GHV DFWLYLWpV KXPDLQHV HW XQH VLJQDOpWLque adaptée. Enfin, le cumul des activités réalisées sur le site entraîne une dégradation et une pollution des milieux naturels (hydrocarbures, déchets non dégradables, piétinement). Le milieu marin : un espace à la fois vaste et restreint Si ce milieu ne contient aucune frontière, excepté celle du cantonnement de pêche du Cap Roux, contraignante pour les pêcheurs, surtout les professionnels, les activités se localisent sur des espaces restreints, aussi bien pour la pêche que pour la plongée. Les plaisanciers ne sont pas en reste car, bien que libres du choix de leur installation, ils se concentrent en majorité à prR[LPLWpLPPpGLDWHGHVLWHVH[FHSWLRQQHOVRXGHVHUYLFHV,OHG¶2U$JD\ La surfréquentation est donc la principale pression subie par le milieu marin, fragile et facilement dégradable. /¶LPPHQVLWpGHODPHUO¶DEVHQFHGHYRLHVGHFLUFXODWLRQPDWpULDOLVpHVHWO¶pYROXWLRQLPSRUWDQWHGHVDFWLYLWpVQDXWLTXHVHWVRXV-marines entraînent des difficultés de surveillance de ce territoire. $LQVLSRXUTXHFKDFXQSXLVVHFRQWLQXHUjH[HUFHUVRQDFWLYLWpVDQVQXLUHjO¶HQYLURQQHPHQWHWHQWRXWHVpFXULWpODJHVWLRQ des sites à forte fréquentation pourra être améliorée grâce à une coopération et coordination de tous les acteurs, qui devront disposer de moyens financiers nécessaires, et la surveillance reQIRUFpHVXUO¶HQVHPEOHGXGRPDLQHPDULWLPH. Ce constat fait par OD SOXSDUW GHV SHUVRQQHV FRQWDFWpHV ORUV GH O¶pWXGH GHPDQGH XQH LPSOLFDWLRQ GH FKDFXQ 7RXV OHV LQWHUYHQDQWV SU{QHQW XQH meilleure communication interne et externe. Le PDLQWLHQGHODSUDWLTXHGHSrFKHPLVHHQSODFHSDUOD3UXG¶KRPLH de Saint-Raphaël, relativement exemplaire, ainsi que les actions mises en place par la fédération de chasse sous-marine comme la charte nationale de bonnes pratiques, devraient êtres soutenus car ils tendent à préserver les milieux naturels. 289 Autre pression qui pèse sur le milieu marin, le risque de pollutions K\GURFDUEXUHVSHLQWXUHVDQWLIRXOLQJRUJDQLTXHVHWFKLPLTXHV« dues aux nombreux bateaux fréquentant la ]RQHDLQVLTX¶DX[HDX[GHUXLVVHOOHPHQWLVVXHVGHVGLIIpUHQWVpPLVVDLUHVHWFRXUVG¶HDXSUpVHQWVORUVG¶pSLVRGHVRUDgeux notamment). Le littoral : une interface très fréquentée /HOLWWRUDOGXVLWH1DWXUDGHO¶(VWpUHOGH%RXORXULVj$QWKpRUSXLVDX7UD\DVHVWOHSULQFLSDOSRLQWG¶DWWUDFWLRQGHVvacanciers. Entre mer et montagne, ce secteur concentre tous les services et activités indispensables aux locaux et saisonniers. Plus ou moins urbanisé de manière continuelle, avec des densités variables de Saint-5DSKDsOMXVTX¶j$QWKpRU, les impacts sur le plan paysager sont visibles. Cette portion littorale est soumise à une forte pression foncière et touristique. Espace de villégiature et de transit entre terre et mer, ce littoral urbain qui fait office de frontière avec la partie marine du site, est exposé à la surfréquentation, principalement en période estivale. En effet, la plupart des activités proposées sont saisonnières et se déroulent tout au plus sur 6 mois. Celle-ci, combinée à O¶LQFLYLVPH V¶DFFRPSDJQH GH OD KDXVVH GX ULVTXH GpJUDGDWLRQ GHV PLOLHX[ SLpWLQHPHQW« /D IRUWH GHQVLWp GH SRSXODWLRQ HW G¶DFWLYLWpV sur des espaces restreints est également problématique en matière de sécurité et de FRQIOLWVG¶XVDJHV /¶LPSRUWDQFHGHOD]RQHOLWWRUDOHYLHQWGXIDLWTX¶HOOHFRQVWLWXHle milieu le plus attractif, à la fois grâce à son accessibilité, à ses infrastructures, à son cadre paysager, aux nombreuses SRVVLELOLWpVTX¶HOOHSURSRVHPDLVpJDOHPHQWJUkFHjVDVLWXDWLRQG¶LQWHUIDFHHQWUHOHPLOLHXWHUUHVWUHHWOHPLOLHXPDULQ&¶HVWLFLTXHSRXUUDrWUHsensibilisé le plus grand nombre de visiteurs. Ainsi, pour cette entLWpO¶HQMHXVHUDG¶RUJDQLVHUXQDFFXHLOGXSXEOLFXQHLQIRUPDWLRQHWXQHRULHQWDWLRQGHTXDOLWpHQGpYHORSSDQWGHVRXWLOVGe communication adaptés aux différents publics et à leur nombre. /D&RUQLFKHG¶2U, liseré naturel entre Anthéor et le Trayas, a une qualité paysagère exceptionnelle. Son statut de forêt domaniale depuis 1870 lui a permis de préserver sa virginitéUHQIRUFpHGHSXLVVRQFODVVHPHQWHQ6DIUpTXHQWDWLRQHVWOLPLWpHDX[DFWLYLWpVGHEDLJQDGHHWDX[PRXLOODJHVDXF°XUGe ses nombreuses criques. $LQVL FHV WURLV HQWLWpV FRQVWLWXHQW XQH XQLWp WHUULWRULDOH MXVWHPHQW UHSUpVHQWpH SDU OH VLWH 1DWXUD GH O¶(VWpUHO Ce patrimoine commun, indissociable, renferme des SUREOpPDWLTXHVV¶DUWLFXODQWSULQFLSDOHPHQWDXWRXUGHODsurfréquentation, du risque incendie et du risque accidentel de pollution des eaux. Si le diagnostic ne met pas en évidence de graves dysfonctionnements, différents points peuvent être améliorés (pratiques, signalétique, surveillance, sensibilisatioQ« 290 Enjeux socio-économiques A la lumière des éléments ci-dessus, les enjeux émergeant de cette étude sont les suivants : Terrestres - Maritimes - Transversaux - Préserver le site contre les incendies de forêt Pérenniser la gestion forestière Maintenir et renforcer les exploitations agricoles existantes AFFRPSDJQHUOHGpYHORSSHPHQWGHO¶XUEDQLVDWLRQDILQGHOLPLWHUVRQ impact sur les milieux naturels Maintenir une pêche artisanale traditionnelle aux « petits métiers » Soutenir des activités nautiques et sous-marines non dommageables sur les milieux naturels Diminuer, voir éliminer les mouillages forains sur les lieux les plus sensibles du site Encourager le développement de pratiques respectueuses de O¶HQYLURQQHPHQW Pérenniser les actions de lutte contre la pollution des eaux Renforcer la surveillance du site et la sensibilisation des usagers et professionnels Organiser, canaliser et structurer la fréquentation du site La prise en compte des menaces et enjeux socio-pFRQRPLTXHV GH FH WHUULWRLUH SHUPHWWUDLW G¶DQWLFLSHU OHV SUREOqPHV IXWXUV HW G¶DSSRUWHU GHV VROXWLRQV HIILFDFHV LVVXHV GH UpIOH[LRQV communes pour tendre vers XQH JHVWLRQ FRQFHUWpH HW UDLVRQQpH FRQWULEXDQW j OD SUpVHUYDWLRQ GHV PLOLHX[ SDU O¶RSWLPLVDWLRQ GH SUDWLTXHV UHVSHFWXHXVHV GH O¶HQYLURQQHPHQWODFDQDOLVDWLRQGHOD fréquentation ainsi que la sensibilisation du public. 291 /HVKDELWDWVHWHVSqFHVjO¶RULJLQHGHODGpVLJQDWLRQGXVLWH Les Inventaires biologiques ont permis de mettre en évidence la présence de : KDELWDWVQDWXUHOVG¶LQWpUrWFRPPXQDXWDLUHV génériques (EUR 27) : - 15 hDELWDWVWHUUHVWUHVJpQpULTXHVGRQWSULRULWDLUHPDUHVWHPSRUDLUHVGpFOLQpVHQKDELWDWVpOpPHQWDLUHVFDKLHUVG¶habitats) - 6 habitats marins génériques, dont 1 prioritaire (1120* herbier de Posidonies), déclinés en 19 habitats élémentaires HVSqFHVG¶LQWpUrWFRPPXQDXWDLUH'+GRQW : - 15 x x x espèces animales terrestres : 2 reptiles 6 insectes, dont 1 prioritaire (1078* Ecaille chinée) 9 mammifères (2 potentiels) - 2 espèces animales marines : x 1 reptile x 1 mammifère Une grande richesse patrimoniale avec : - 44 espèces végétales importantes pour le site, dont 1 VWDWLRQGHVSKDLJQHVHWG¶KpSDWLTXHVFRUUHVSRQGDQWDX[VHXOHVSRSXODWLRQVGH)UDQFHPpGLWHUUDQpHQQHFRQQXHVDFWXHOOHPHQW pour ces espèces. - 76 x x x x x x x - 99 espèces marines espèces animales, dont : 1 espèce végétale DH4 12 chiroptères DH4 3 amphibiens 2 mammifères 7 reptiles 45 insectes SRLVVRQVGRQWO¶DQJXLOOHHXURSpHQQH Les tableaux ci-DSUqVUpFDSLWXOHQWOHVFRQQDLVVDQFHVDFTXLVHVVXUOHVKDELWDWVHWOHVHVSqFHVG¶LQtérêt communautaire du site. 292 Tableau 1 ͗ZĠĐĂƉŝƚƵůĂƚŝĨĚĞƐŚĂďŝƚĂƚƐdZZ^dZ^Ě͛ŝŶƚĠƌġƚĐŽŵŵƵŶĂƵƚĂŝƌĞƉƌĠƐĞŶƚƐƐƵƌůĞƐŝƚĞĚĞů͛ƐƚĠƌĞů : Habitat prioritaire * Habitats Code Natura 2000 Code CORINE Surface (ha) Recouvreme nt sur site (%) Linéaire (km) Valeur écologique et biologique État de conservation et Dynamique de végétation sur le site Habitat piétiné dans les lieux accessibles, mais souvent situé en falaises inaccessibles et donc bien préservé. Habitats littoraux et halophiles > Végétation des fissures des falaises cristallines 1240-2 18.22 27,435 0,362 - Habitat des côtes cristallines typique, mais de faible recouvrement, surface marginale pour le site. Envahissement par places par les Griffes de sorcières. Végétation soumise aux embruns salés et à l'absence de sol, aucune dynamique particulière n'est observable. Habitat très rare en France. Habitat d'espèces végétales originales 22.11 > Pelouses mésophiles à Sérapias de la Provence cristalline (Serapion) 3120-1 x 22.344 1,479 Abrite de nombreuses orchidées protégées (divers Serapias, Anacamptis laxiflora, ...). 0,020 Biotope d'une faune patrimoniale : zone d'alimentation pour la Tortue d'Hermann, et de chasse pour les autres reptiles et amphibiens du site (Rainette verte, Grenouille agile, Crapaud calamite, Lézard ocellé, ...) Bon état global de conservation bien que très fragmenté. ^ĞƐŝƚƵĂŶƚĞƐƐĞŶƚŝĞůůĞŵĞŶƚĂƵĐƈƵƌĚƵŵĂƐƐŝĨ͕ĐĞƚ ŚĂďŝƚĂƚŶ͛ĞƐƚƉĂƐĐŽŶĐĞƌŶĠƉĂƌĚĞƐƉƌŽďůğŵĞƐĚĞ développement urbanistique (habitat) et touristique (golf). Dynamique : Fermeture du milieu par le maquis. Menaces avérées ou potentielles sur le site Piétinement Envahissement et concurrence par les Griffes de sorcière Artificialisation des littoraux par construction Ě͛Ğnrochements ou de murs maçonnés Aménagements touristiques ou portuaires Urbanisation littorale Facteurs climatiques ? (multiplication des sécheresses) Fermeture de la végétation du maquis audessus des ruisselets par dynamique naturelle Destruction par prolifération de sangliers Tous les aménagements entraînant un terrassement y compris les apports de matériaux Facteurs climatiques (sécheresse) Habitats d'eaux douces Habitat a grande valeur écologique et biologique lié à sa rareté et au fait qu'il abrite de nombreuses espèces végétales et animales protégées DH, d'où leur intérêt prioritaire. Habitat de la seule espèce végétale IC du site : Spiranthes aestivalis. 22.341 > Mares temporaires méditerranéens à Isoètes 3170*-1 22.3412 Et 22.3417 7,683 0,101 3,1 Les mares cupulaires sont peuplées d'invertébrés à cycles biologiques courts (crustacés ; insectes opportunistes). Les mares temporaires sont des lieux privilégiés pour les batraciens car essentielles à la reproduction et à l'alimentation des espèces amphibies. Chargement en nitrates des eaux en aval des zones habitées Semble généralement en bon état de conservation. Dynamique naturelle du maquis au dessus des ruisselets Dynamique bloquée sur les rochers des mares cupulaires et très liée aux apports de matériaux organiques charriés par l'écoulement des eaux. Prolifération de sangliers Fermeture de la végétation au-dessus des ruisselets par dynamique naturelle. Aménagements ou travaux modifiant le cheminement de l'eau Envasements ou décapages lors d'épisodes orageux importants dans les mois qui suivent des incendies Apport de macrodéchets dans les mares cupulaires. 293 Habitat prioritaire * Habitats > Têtes de rivières et ruisseaux méditerranéens Ɛ͛ĂƐƐĠĐŚĂŶƚƌĠŐƵůŝğƌĞŵĞŶƚŽƵĐŽƵƌƐŵĠĚŝĂŶĞŶ substrat géologique perméable Code Natura 2000 Code CORINE Surface (ha) Recouvreme nt sur site (%) Linéaire (km) Valeur écologique et biologique Menaces avérées ou potentielles sur le site Sécheresses anormales, changement climatique 3290-1 Habitat peu développé représentant cependant un intérêt important du site car : - souvent associé à l'habitat prioritaire des mares et ruisselets temporaires , 24.16 > Aval des rivières méditerranéennes intermittentes État de conservation et Dynamique de végétation sur le site Linéaire 7,7 - habitat d'espèces très important (poissons, insectes, chiroptères, batraciens et reptiles), en particulier pour la Cistude. Le Barbeau méridional peut y survivre dans les vasques permanentes mais Ŷ͛ĂƉĂƐĠƚĠĐŽŶƐƚĂƚĠƐƵƌůĞƐŝƚĞ͘ 3290-2 Dégradé en aval des agglomérations par des eaux de qualité insuffisante. Détérioration de la qualité des eaux en aval des agglomérations Mais surtout, a énormément souffert des sécheresses anormalement prolongées au point que nombre de vasques permanentes se sont asséchées, entraînant la disparition de populations animales et la régression des espèces végétales, impactant sur la dynamique naturelle. Pompages Seuils gênant ou empêchant la recolonisation par les poissons à partir de l'aval Artificialisation des berges en plaine agricole Pollution par les activités agricoles Activités de loisirs de nature empruntant les lits des cours d'eau Matorrals arborescents à Juniperus spp. (EUR 27 : 5210) Habitat relictuel. > Junipéraies à Genévrier oxycèdre 5210-1 32.1311 5,248 0,069 - En tant que milieu semi-ouvert et du fait des baies de cades (nom vernaculaire du Genévrier oxycèdre), habitat très fréquenté par insectes, reptiles, oiseaux des zones ouvertes. Très dégradé ou disparu suite aux évolutions spontanées conjuguées aux passages de feux. Déprise pastorale Dynamique de la végétation : En cours de disparition. Les dernières reliques se maintiennent sur quelques croupes ou pentes très rocailleuses qui n'ont pas brûlé depuis longtemps et peu propices à une dynamique forestière. Dynamique évolutive forestière Incendies Fourrés thermo-méditerranéens et prédésertiques (EUR 27 : 5330) Majorité des stations préservée de la fréquentaƚŝŽŶĚƵƉƵďůŝĐĐĂƌƚƌğƐĚŝĨĨŝĐŝůĞƐĚ͛ĂĐĐğƐ͘ Fourrés sclérophylles (Matorrals) > Fourrés thermophiles méditerranéens à Euphorbe arborescente 5330-1 32.22 15,603 0,206 - Présent sur le site de manière typique, bien développé et de qualité. Cependant, les surfaces restent globalement comprises entre 1 et 4 ha. DĂůŐƌĠůĞƵƌĂŝƌĞƌĞůĂƚŝǀĞŵĞŶƚƌĠĚƵŝƚĞ͕ů͛ŚĂďŝƚĂƚ présente un intérêt écologique et patrimonial élevé. Sauf la station aux alentours de la grotte du rocher de Saint-Barthélémy très fréquentée par le public. Habitat stable car la dynamique végétale des autres espèces est souvent bloquée par les facteurs stationnels thermo-xériques. ƉƌğƐŝŶĐĞŶĚŝĞ͕ů͛ŚĂďŝƚĂƚƉĞƵƚƐĞƌĠŐĠŶĠƌĞƌ͘ Aménagement et urbanisation sur les falaises littorales. Station du rocher de Saint-Barthélémy : - Surfréquentation : risques de casse, piétinement ou pollution (mouchoir en papier, canetteƐĚĞƐŽĚĂ͕ƉŶĞƵƐ͙Ϳ vis-à-vis ĚĞů͛ŚĂďŝƚĂƚ͘ - Colonisation par le Figuier de Barbarie Phryganes ouest-méditerranéennes des sommets de falaises (Astragalo-Plantaginetum subulatae) (EUR 27 : 5410) > Garrigues et pré-maquis des falaises littorales thermo-méditerranéennes de la Provence cristalline 5410-2 33.12 12,823 0,169 - Grandes valeurs écologiques et biologiques dues à ůĂƌĂƌĞƚĠĚĞů͛ŚĂďŝƚĂƚĂƵŶŝǀĞĂƵĞƵƌŽƉĠĞŶĞƚĂƵĨĂŝƚ ƋƵ͛ŝůĂďƌŝƚĞĚĞƐĞƐƉğĐĞƐǀĠŐĠƚĂůĞƐƉĂƚƌŝŵŽŶŝĂůĞƐ ƚĞůůĞƐƋƵĞů͛ŶƚŚLJůůŝĚĞĂƌďĞĚĞJupiter (Anthyllis barba-jovis) ou la Passerine hirsute (Thymelaea hirsuta). Biotope de lézards des falaises chauds (Tarente de Mauritanie et Hémidactyle verruqueux) et des État de conservation satisfaisant. Toutefois : - Défaut de régénération de la végétation indigène des zones facilement accessibles. - Colonisation par espèces invasives (dissémination des graines par les fientes des oiseaux marins). Urbanisation côtière omniprésente et dynamique Aménagement de parkings ou autres aménagements Prélèvements possibles Piétinement - Destruction ou transformation de l'habitat en 294 oiseaux marins. jardin d'agrément. Plantes envahissantes à partir des jardins Pas de dynamique active car fortes contraintes écologiques (exposition aux embruns, vent, sécheresse, sol superficiel). Très faible diversité mais les espèces végétales existantes sont résistantes à ces conditions hostiles. Éboulis ouest-méditerranéens et thermophiles > Eboulis de l'Estérel Représente la forte originalité biologique et paysagère propre au site. 8130 61.3 97,253 1,284 Capacité de captage des eaux permettant le maintien de peuplements arborés mâtures (chênes verts et chênes lièges) avec de très gros sujets en périphérie de ces pierriers, indispensables aux espèces forestières (insectes, chiroptères). Habitats rocheux Excellent état de conservation. La dynamique des peuplements est nulle à ů͛ĠĐŚĞůůĞŚƵŵĂŝŶĞ͘ĞƉĞŶĚĂŶƚ͕ůĂĐŽůŽŶŝƐĂƚŝŽŶƐĞ ferait par la frange des éboulis au contact des autres habitats. Nota : la présence de ces éboulis casse la puissance des "fronts de feux" des incendies de forêt et ainsi diminue leur impact écologique. Les feux de forêts détruisant les habitats alentours Prélèvements dans les pierriers Activités telles que les descentes en course glissée (« lapping ») qui mettent en mouvement les éboulis Cortèges de végétaux très spécialisés supportant des conditions de ressources en eau très limitées. Pentes rocheuses siliceuses avec végétation chasmophytique 8220 62.2 305,290 4,029 - Participe aux complexes rupestres, milieux ouverts propices à une faune diversifiée d'insectes, reptiles, oiseaux. Bon car inaccessible au public de manière générale. Essentiel pour l'abri des espèces de chiroptères fissuricoles comme le Vespère de Savi, la Pipistrelle de Kuhl, le Molosse de Cestoni et l'Oreillard gris. Risques cependant de destruction de ĐĞƌƚĂŝŶĞƐƐƚĂƚŝŽŶƐůŽƌƐĚĞů͛ŽƵǀĞƌƚƵƌĞŽƵĚĞ ů͛ĠůĂƌŐŝƐƐĞŵĞŶƚĚĞƉŝƐƚĞƐĨŽƌĞƐƚŝğƌĞƐ͕ůĂ ƉƌĂƚŝƋƵĞĚĞů͛ĞƐĐĂůĂĚĞŽƵů͛ĞdžƉůŽŝƚĂƚŝŽŶĚĞ carrières. Habitat prioritaire * Habitats Code Natura 2000 Code CORINE Surface (ha) Recouvreme nt sur site (%) Linéaire (km) 27.43 > Aulnaies-Tillaies de Provence siliceuse 92A0-5 dont 2.27 en mélange 44.5 Forêts 145,826 1,925 7.155 > Peupleraies blanches 92A0-6 44.612 dont 2.36 en mélange Valeur écologique et biologique État de conservation et Dynamique de végétation sur le site Menaces avérées ou potentielles sur le site Bien que faiblement représentés sur le site, ces deux types de ripisylve possèdent une très forte valeur patrimoniale et sont très importants pour la fonctionnalité écologique du site : - Rôle important aussi bien dans la limitation des crues que dans le maintien en surface de la nappe aquifère en période sèche (aspiration racinaire), ŚĂďŝƚĂƚĚ͛ĞƐƉğĐĞƐ;ĚĞƉƌŽƚĞĐƚŝŽŶŶĂƚŝŽŶĂůĞĞƚ régionale) essentiel à leur préservation, abritant, de plus, des espèces patrimoniales non liées au milieu méditerranéen. - Rôle de zone tampon entre le milieu aquatique et terrestre d'une grande importance pour l'équilibre écologique du site. Habitat en général bien conservé. Mortalités parfois observées dans la strate arborescente et qui pourraient être liées aux sécheresses prolongées anormales. Sécheresse anormale récurrente Dynamique végétale positive pour ces deux ripisylves car en général en libre évolution, souvent aucune intervention humaine en plein massif. Détériorations en zones de plaine au contact des zones agricoles et urbanisées Incendies de grande puissance - Rôle primordial de corridors écologique pour la circulation des espèces faunistiques (accès aux sites de nourriture, brassage génétique des populations͙). 295 Habitat prioritaire * Habitats Code Natura 2000 Code CORINE Surface (ha) Recouvreme nt sur site (%) Linéaire (km) Valeur écologique et biologique Habitat très rare en France, à composition floristique originale. Souche sauvage du Laurier rose horticole. > Galeries riveraines à Laurier rose > Peuplements à Oléastre, Lentisque de la côte varoise 92D0-1 9320-1 44.811 45.1 24,762 23,402 0,327 7,375 Habitat d'espèces de reptiles comme la Cistude d'Europe ou différentes couleuvres, de certains amphibiens (Salamandre, Rainette), libellules (Agrion de Mercure) et mammifères liés aux cours d'eau temporaires, comme les oueds (Murin de Daubenton, Murin de CapaĐĐŝŶŝ͕͙Ϳ͘ Habitat très rare et fragmentaire, parfaitement adapté aux conditions écologiques très contraignantes du littoral de l'Estérel. 0,309 État de conservation et Dynamique de végétation sur le site Groupement très résiduel ayant fortement régressé avec les travaux effectués dans les cours d'eau et les divers aménagements en dehors du site Natura 2000. Bon état général de conservation dans les vallons du site Natura 2000. Bien adapté aux perturbations des crues. Très moyen car situé en bordure de mer dans la zone occupée par des propriétés, des parkings ou sur les accès à la mer et soumis à la concurrence par le Mimosa. Dynamique bloquée à cause des contraintes stationnelles. Surfaces actuelles à peu près stables, mais appauvries suite aux passages répétés Ě͛ŝŶĐĞŶĚŝĞƐĞƚĚĞƐğĐŚĞƌĞƐƐĞ͘ Cet habitat ou ensemble d'habitats constitue une composante majeure du site Natura 2000. > Suberaie mésophile provençale à Cytise de Montpellier /ŶƚĠƌġƚƉŽƵƌůĂĨĂƵŶĞŐƌąĐĞăů͛ĞĨĨĞƚĚĞŵŽƐĂŢƋƵĞƐƵƌ le site (forêt/maquis/pelouses par exemple), permettant ainsi une grande diversité écologique. 9330-1 45.211 2876,149 37,960 Les très vieux chênes liège dépérissants ou morts constituent un habitat d'espèces multiples (insectes saproxyliques, oiseaux, salamandres, chiroptères arboricoles comme l'Oreillard gris, le Murin de Beischstein, la Noctule de Leisler, le Murin à oreilles échancrées). 1. Suberaies mésophiles à Cytise velu - Evolution spontanée en chênaies mixtes à forte composante de Chêne vert. - Reconstitution assez bonne après passages de grands incendies (sauf en cas de levées de liège récentes). 2. Suberaies mésoxérophiles à Calycotome épineux - Relative stabilité en contexte de libre évolution et en mélange avec le Pin maritime Menaces avérées ou potentielles sur le site Invasions par le Mimosa ou la Canne de Provence constatées par secteur Risque de pollution génétique par les cultivars horticoles Risque de détériorations et divers aménagements des vallons Envahissement et substitution de l'habitat par la flore exotique Urbanisation côtière Aménagement de parkings Cheminements avec points de vue pour touristes Accès à la mer Difficulté de régénération par semis Incendies violents Dynamiques évolutives sur les meilleures stations Mortalité due aux attaques combinées d'un insecte (Platypus) et d'un champignon Urbanisation et aménagements touristiques ;ŐŽůĨƐ͙Ϳ Dépérissements importants dans le cadre d'un cumul d'années de sécheresse - Reconstitution médiocre après passages de grands incendies. > Yeuseraies acidiphiles à Asplenium fougère Ě͛ąŶĞ Habitat forestier souvent très fermé, à flore de sous-bois peu diversifiée. 9340-6 45.313 105,519 1,393 La richesse biologique est au niveau microfaunistique et microfloristique de l'humus et du sol sous-jacent, mais aussi des frondaisons L'état de conservation semble bon. WƌŽĐĞƐƐƵƐĚĞŵĂƚƵƌĂƚŝŽŶƐŽƵǀĞŶƚăůΖƈƵǀƌĞ͘ Incendies trop rapprochés Bonne répartition sur le site et dynamique des habitats en mélange favorable à la yeuseraie. 296 Habitat prioritaire * Habitats Code Natura 2000 Code CORINE Surface (ha) Recouvreme nt sur site (%) Linéaire (km) Valeur écologique et biologique État de conservation et Dynamique de végétation sur le site Menaces avérées ou potentielles sur le site (entomofaune). Certains chênes verts à cavité sont favorables à la faune arboricole et/ou saproxylique (Lucane Cerfvolant, Grand Capricorne, Chiroptères arboricoles ou utilisant ces milieux pour la chasse comme le DƵƌŝŶĚĞEĂƚƚĞƌĞƌ͙Ϳ Les yeuseraies rupicoles présentent la richesse biologique très diversifiée des milieux ouverts. > Pin maritime 9540-1 Constitue le biotope privilégié des écureuils roux et de tout un cortège avifaunistique, dont les rapaces qui aiment nicher au sommet des grands pins. 42.823 1192,745 15,742 - ^ŽƵǀĞŶƚĚĠŐƌĂĚĠŵĂŝƐ͕ĚĞŵĂŶŝğƌĞŐůŽďĂůĞ͕ů͛ĠƚĂƚ des pinèdes est relativement bon. Certains sujets auraient un âge estimé à 60 ans. Mortalité importante par l'attaque de Matsucoccus feytaudi Capacité à se régénérer après incendie. Destruction par passages répétés d'incendies trop rapprochés D'une manière générale, ne constitue qu'une phase de transition au sein de dynamiques évolutives entre des maquis et des chênaies. Destruction et substitution d'essence par diverses plantations (Eucalyptus, Cyprès, ...) Transformations en jardins хWŝŶĚ͛ůĞƉ 9540-3 42.843 Habitat trop anthropisé pour présenter encore une réelle valeur écologique. Pinèdes anthropisées dans les propriétés privées ŽƵƉƌğƐĚ͛ŚĂďŝƚĂƚŝŽŶƐ. Constructions ou aménagements Piétinement et lieux d'aisance aux abords des parkings 297 Tableau 2 ͗ZĠĐĂƉŝƚƵůĂƚŝĨĚĞƐŚĂďŝƚĂƚƐDZ/E^Ě͛ŝŶƚĠƌġƚĐŽŵŵƵŶĂƵƚĂŝƌĞƉƌĠƐĞŶƚƐƐƵƌůĞƐŝƚĞĚĞů͛ƐƚĠƌĞů : Habitat prioritaire * Code EUNIS Habitats > Sables fins de haut niveau (Méditerranée) Code Natura 2000 1110-5 Code CORINE BIOTOPE 11 (Convention de Barcelone Surface (ha) Recouvreme nt sur site (%) Linéaire (km) Valeur écologique et biologique État de conservation et Dynamique de végétation sur le site Piétinement et activités humaines WĂƌƚŝĐŝƉĞĂƵŵĂŝŶƚŝĞŶĚĞů͛ĠƋƵŝůŝďƌĞĚĞƐ plages : son dégraissement lors de la formation des courants de retour met en péril la moyenne et la haute plage, son engraissement les conforte. Grâce à leur grande richesse en mollusques, les SFHN constituent une zone de nourrissage pour les juvéniles de poissons plats. A5.235 Menaces avérées ou potentielles sur le site Déchets Pollution marine (hydrocarbures) Apport de particules fines Aménagement littoral modifiant la courantologie Importante valeur écologique : - zone de nourrissage pour de nombreuses espèces de poissons (Rouget ; Marbré) > Sables fins bien calibrés (Méditerranée) 1110-6 11.22 - ŚĂďŝƚĂƚĚ͛ĞƐƉğĐĞƐƋƵŝƐΖLJĐĂĐŚĞŶƚ (oursins irréguliers, étoiles de mer du genre Astropecten, bivalves et également Grande nacre) A5.236 Associé à plusieurs reprises à Cymodocea nodosa, ce qui renforce sa valeur écologique. Habitats littoraux et halophiles 71,65 > Sables grossiers et fins graviers sous influence des courants de fonds (Méditerranée) 1110-7 11.22 A5.51 1 Valeur patrimoniale certaine car sa ŐƌĂŶĚĞƋƵĂŶƚŝƚĠĚ͛ĂŶĨƌĂĐƚƵŽƐŝƚĠƐĂďƌŝƚĞ une richesse en méiofaune et en mésopsammon qui ont une grande ŝŵƉŽƌƚĂŶĐĞĚĂŶƐů͛ĂůŝŵĞŶƚĂƚŝŽŶĚĞƐ autres organismes. Intéressant par les espèces qui le caractérisent et par les conditions très particulières qui y règnent. > Sables grossiers et fins graviers brassés par les vagues (Méditerranée) > Galets infralittoraux (Méditerranée) 1110-8 1110-9 11.23 11.23 A5.13 A5.13 Relativement rare sur la côte de la PACA ou constitue de très petites surfaces en raison de la faible amplitude bathymétrique du peuplement et de la ƉĞƚŝƚĞƐƐĞĚĞƐĐƌŝƋƵĞƐƋƵŝůΖĂďƌŝƚĞŶƚ͛͘ĞƐƚ ůĞĐĂƐĚƵƐŝƚĞĚĞů͛ƐƚĠƌĞů͘ Valeur ƉĂƚƌŝŵŽŶŝĂůĞƌĞŶĨŽƌĐĠĞƐ͛ŝůLJĂ pƌĠƐĞŶĐĞĚ͛ƵŶĞĞƐƉğĐĞĚĞƉŽŝƐƐŽŶ extrêmement rare : Gouania wildenowi. Toutefois, cĞƚƚĞĞƐƉğĐĞŶ͛ĂƉĂƐĠƚĠ rencontrée sur le site par manque Bonne conservation renforcée par ůĂƉƌĠƐĞŶĐĞĚ͛ĞƐƉğĐĞƐ patrimoniales et protégées comme Cymodocea nodosa et Zostera noltii (au rôle fonctionnel primordial pour le recrutement et ů͛ŝŶƐƚĂůůĂƚŝŽŶĚ͛ƵŶŐƌĂŶĚŶŽŵďƌĞ Ě͛ĞƐƉğĐĞƐͿ͘ Mais non excellente en raison de la présence de nuisances potentielles dans les secteurs de ůĂƌĂĚĞĚ͛ŐĂLJĞƚĚĞů͛ŠůĞĚ͛Kƌ. Principale menace liée à la présence des invasives Caulerpes. Cependant, aucun des ƐĞĐƚĞƵƌƐǀŝƐŝƚĠƐŶ͛ĞƐƚĂĐƚƵĞůůĞŵent colonisé. ZŝƐƋƵĞĚ͛ĞŶǀĂƐĞŵĞŶƚƉĂƌƐĠĚŝŵĞŶƚĂƚŝŽŶĚĞƐ particules fines Aménagement littoral modifiant la courantologie Espèces invasives (Caulerpes et Rhodobiontes) Envasement par sédimentation des particules fines Macrodéchets sur le fond Dynamique du peuplement ƐŽƵŵŝƐĞăů͛ŚLJĚƌodynamisme, aux variations des températures estivales et aux écoulements Ě͛ĞĂƵ;ƉƌŝŶƚĞŵƉƐ͕ĂƵƚŽŵŶĞͿ. Aménagement littoral modifiant la courantologie ZŝƐƋƵĞĚ͛ĞŶǀĂƐĞŵĞŶƚƉĂƌƐĠĚŝŵĞŶƚĂƚŝŽŶĚĞƐ particules fines Pollution marine (macrodéchets et hydrocarbures) ^ƵƌůĞƐŝƚĞ͕ů͛ŚĂďŝƚĂƚŶ͛ĞƐƚŐƵğƌĞƐƵƐĐĞƉƚŝďůĞĚĞ subir des dégradations. Pollution marine (macrodéchets et hydrocarbures) Aménagement littoral modifiant la courantologie ZŝƐƋƵĞĚ͛ĞŶǀĂƐĞŵĞŶƚƉĂƌƐĠĚŝŵĞŶƚĂƚŝŽŶĚĞƐ 298 Habitat prioritaire * Code EUNIS Habitats Code Natura 2000 Code CORINE BIOTOPE (Convention de Barcelone Surface (ha) Recouvreme nt sur site (%) Linéaire (km) Valeur écologique et biologique État de conservation et Dynamique de végétation sur le site Ě͛ŝŶǀĞƐƚŝŐĂƚŝŽŶƐƐƉĠĐŝĨŝƋƵĞƐăĐĞƚŚĂďŝƚĂƚ͘ Habitat prioritaire * Menaces avérées ou potentielles sur le site particules fines Code EUNIS Habitats Code Natura 2000 Code CORINE BIOTOPE (Convention de Barcelone Surface (ha) Recouvreme nt sur site (%) Linéaire (km) Valeur écologique et biologique État de conservation et Dynamique de végétation sur le site Menaces avérées ou potentielles sur le site Herbiers à Posidonia (Posidonion oceanicae)* (EUR 27 : 1120*) ŽŶƐŝĚĠƌĠĐŽŵŵĞů͛ĠĐŽƐLJƐƚğŵĞůĞƉůƵƐ important de la Méditerranée : - grande diversité biologique, - importance de sa production primaire, participation au maintien des rivages en ĠƋƵŝůŝďƌĞĞƚăů͛ĞdžƉŽƌtation de matières ŽƌŐĂŶŝƋƵĞƐǀĞƌƐĚ͛ĂƵƚƌĞƐĠĐŽƐLJƐƚğŵĞƐ͕ - rôle de frayères et de nurseries, - paysages sous-marins de haute valeur esthétique, Herbiers à Posidonia (Posidonion oceanicae) 1120-1* 11.34 A5.535 741,23 10,29 - - excellent indicateur de la qualité du milieu marin dans son ensemble. Le plus grand intérêt des milieux marins ĚƵƐŝƚĞEĂƚƵƌĂϮϬϬϬĚĞů͛ƐƚĠƌĞůǀŝĞŶƚĚĞ ůĂƉƌĠƐĞŶĐĞĚ͛ƵŶƌĠĐŝĨ-barrière en rade Ě͛ŐĂLJ͕ϱe structure de ce type connue en Méditerranée et abritant des écosystèmes très riches. Ce récif-barrière est remarquable pour sa structure mais également grâce à la présence de deux autres magnoliophytes présentes au sein de son lagon : Zostera noltii et Cymodocea nodosa. Excellent à bon dans la zone et excellent état pour le récifďĂƌƌŝğƌĞĚ͛ŐĂLJ͘ Quelques secteurs présentent des signes de dégradation : - limites inférieures en légère régression à des profondeurs anormalement faibles au large de ů͛ŠůĞĚ͛Kƌ͕ĚĞůĂƉůĂŐĞĚƵ débarquement, à la pointe des sŝĞŝůůĞƐĞƚĚĞů͛KďƐĞƌǀĂƚŽŝƌĞ - densité et recouvrement faible ĚĂŶƐůĂƌĂĚĞĚ͛ŐĂLJĞƚĂƵƚŽƵƌĚĞ ů͛ŠůĞĚ͛Kƌ͘ Espèces invasives (Caulerpes et Rhodobiontes) Mouillage forain des bateaux Altération de la qualité générale des eaux littorales Dynamique : la limite inférieure présente plusieurs tendances en fonction du secteur géographique : parfois progressive, stable, érosive et régressive. Elle est stable là où l'herbier est moins profond, notamment lorsqu'il se développe sur substrat dur. Replats boueux ou sableux exondés à marée basse (EUR 27 : 1140) > Les sables supralittoraux avec ou sans laisses à dessiccation rapide 1140-7 14 B1.22 7,16 0,1 4,97 La productivité de cet habitat est très mal connue mais probablement non négligeable en raison des transferts terre-ŵĞƌƋƵŝƐ͛ĞĨĨĞĐƚƵĞŶƚăƐŽŶŶŝǀĞĂƵ͘ Il représente une aire de nourrissage pour les oiseaux grâce à la présence de nombreux crustacés. Peut être considéré comme excellent à bon car habitat peu ŵŽĚŝĨŝĠĚĂŶƐůĂnjŽŶĞĚ͛ĠƚƵĚĞ͘ Piétinement et rejets anthropiques modifiant la compacité des sédiments et le pouvoir de rétention ou de drainage du sable Pollution marine (hydrocarbures, macrodéchets flottant) Toutefois, certaines plages, aménagées pour la saison touristique estivale, sont Nettoyages massifs détruisant non seulement la faune associée aux laisses de mer mais 299 Habitat prioritaire * Code EUNIS Habitats х>ĞƐůĂŝƐƐĞƐăĚĞƐƐŝĐĐĂƚŝŽŶůĞŶƚĞĚĂŶƐů͛ĠƚĂŐĞ supralittoral Code Natura 2000 1140-8 Code CORINE BIOTOPE 14 (Convention de Barcelone Surface (ha) Recouvreme nt sur site (%) Linéaire (km) B2.14 Valeur écologique et biologique État de conservation et Dynamique de végétation sur le site Ce type de milieu participe à la protection des dunes. La présence de banquettes de Posidonies (Posidonia oceanica) favorise la fixation du littoral. nettoyées ; les banquettes de Posidonies sont donc retirées chaque année (plage du ĚĠďĂƌƋƵĞŵĞŶƚ͕ƌĂĚĞĚ͛ŐĂLJ͙). Les laisses de mer constituent des microŵŝůŝĞƵdžƉƌŽƚĞĐƚĞƵƌƐĞƚĚ͛ŝŵƉŽƌƚĂŶƚĞƐ sources de nourriture pour la faune en place, mais aussi, lors des reprises par les ƚĞŵƉġƚĞƐŚŝǀĞƌŶĂůĞƐ͕ƉŽƵƌů͛ĞŶƐĞŵďůĞĚĞ ů͛ĠĐŽƐLJƐƚğŵĞůŝƚƚŽƌĂů͘ DĂůŐƌĠƚŽƵƚ͕ů͛ŚĂďŝƚĂƚƚĞůƋƵ͛ŝůĞƐƚ ĚĂŶƐůĂnjŽŶĞĚ͛ĠƚƵĚĞ͕ƉƌĠƐĞŶƚĞůĂ capacité à maintenir sa structure. Menaces avérées ou potentielles sur le site ƉƌŝǀĂŶƚĠŐĂůĞŵĞŶƚůĞŵŝůŝĞƵĚĞů͛ĂƉƉŽƌƚĚĞ matériel organique qui lui est nécessaire DŝůŝĞƵdžƌŝĐŚĞƐďŝĞŶƋƵĞĚ͛ĞdžƚĞŶƐŝŽŶ altitudinale réduite car ils présentent des populations parfois importantes. > Les sables médiolittoraux 1140-9 14 A2.25 Aire de nourrissage pour les oiseaux grâce à la présence de nombreux crustacés. Milieu biologique instable, appartenant à la zone de nourrissage des oiseaux. > Les sédiments détritiques médiolittoraux 1140-10 14 A2.13 La présence de banquettes de Posidonies favorise la fixation du littoral. Grandes Baies et Criques peu profondes (EUR 27 : 1160) Pollution marine (hydrocarbures) ͛ĞƐƚƵŶŵŝůŝĞƵŶŽƵƌƌŝĐŝĞƌƉŽƵƌůĞƐ oiseaux. > Sables Vaseux de Mode Calme 1160-3 11.22 A5.28 0,33 0 - Peu représenté sur le site : soit plus ou moins mélangé avec de la roche infralittorale en milieu anthropisé (Port du Poussaï), soit au niveau du secteur Ě͛ŶƚŚĠŽƌĂƵƐĞŝŶĚ͛ƵŶĞĐƌŝƋƵĞĂďƌŝtée. Peut être considéré comme bon à moyen en raison de faibles perspectives de restauration et Ě͛ƵŶĚĞŐƌĠĚĞĐŽŶƐĞƌǀĂƚŝŽŶƌĠĚƵŝƚ de la structure et des fonctions (milieux anthropisés). Aménagement littoral modifiant la courantologie ZŝƐƋƵĞĚ͛ĞŶǀĂƐĞŵĞŶƚƉĂƌƐĠĚŝŵĞŶƚĂƚŝŽŶĚĞƐ particules fines Ne semble pas ou peu menacé sur le site 300 Habitat Code EUNIS prioritaire * Habitats Code Natura 2000 Code CORINE BIOTOPE (Convention de Barcelone Surface (ha) Recouvreme nt sur site (%) Linéaire (km) Valeur écologique et biologique État de conservation et Dynamique de végétation sur le site Menaces avérées ou potentielles sur le site Récifs (EUR 27 : 1170) > La roche supralittorale > La roche médiolittorale supérieure 1170-10 1170-11 18.16 11.24 Intérêt résidant dans sa structure particulière, utilisée comme marqueur biologique des variations du niveau de la mer. B3.1 Contient plusieurs espèces patrimoniales indicatrices de la bonne qualité des eaux littorales. A1.13 Fréquent en Méditerranée dans les zones Ě͛ĞĂƵƉƵƌĞĞƚĚĞŵŽĚĞĂŐŝƚĠ͕ĐŽŶƐƚŝƚƵĞƵŶ élément majeur et particulièrement attractif du paysage des côtes rocheuses. > La roche médiolittorale inférieure 1170-12 11.24 x 11.25 Contient plusieurs espèces patrimoniales indicatrices de la bonne qualité des eaux littorales ͗ů͛ĞŶĐŽƌďĞůůĞŵĞŶƚăLithophyllum byssoides présente un grand intérêt car Đ͛ĞƐƚƵŶĞdžĐĞůůĞŶƚŵĂƌƋƵĞƵƌĚĞƐǀĂƌŝĂƚŝŽŶƐ du niveau de la mer et des continents. A1.1 >͛ĂďƐĞŶĐĞĚ͛ĂŵĠŶĂŐĞŵĞŶƚƐƵƌůĂ plupart du linéaire rocheux ĐŽŶƚƌŝďƵĞĂƵŵĂŝŶƚŝĞŶĚ͛ƵŶĞ structure en excellent état de conservation. Macroscopiquement très stable mais en été, a tendance à se ƌĠĚƵŝƌĞƐŽƵƐů͛ĂĐƚŝŽŶĚ͛ƵŶĨŽƌƚ ĞŶƐŽůĞŝůůĞŵĞŶƚĞƚĚ͛ƵŶůŽŶŐ dessèchement. >͛ĂďƐĞŶĐĞĚ͛ĂŵĠŶĂŐĞŵĞŶƚƐƵƌůĂ plupart du linéaire rocheux contribuĞĂƵŵĂŝŶƚŝĞŶĚ͛ƵŶĞ structure en excellent état de conservation. Pollution des eaux de surface (embruns chargés Ě͛ŚLJĚƌŽĐĂƌďƵƌĞƐ͕ĚĞƉƌŽĚƵŝƚƐƚĞŶƐŝŽĂĐƚŝĨƐ͕ĚĞ nutriments) Hyperfréquentation du liseré côtier (piétinement, abandon de détritus) Aménagement littoral Pollution des eaux de surface (enrichissement en matière organique, hydrocarbures) Hyperfréquentation du liseré côtier (piétinement, abandon de détritus) Aménagement littoral Habitat extrêmement riche et diversifié : Excellent 198,12 > La roche infralittorale à algues photophiles 1170-13 11.24 x 11.25 A3 2,75 48,55 - ĐŽŵƉƌĞŶĚƉůƵƐŝĞƵƌƐĐĞŶƚĂŝŶĞƐĚ͛ĞƐƉğĐĞƐ et sa production peut atteindre plusieurs kilogrammes par mètre carré. - réseau trophique très complexe et ouvert sur les autres habitats par exportation Ě͛ŽƌŐĂŶŝƐŵĞƐĞƚĚĞŵĂƚĠƌŝĞůŽƌŐĂŶŝƋƵĞ͘ - ƐƵƐĐĞƉƚŝďůĞƐĚ͛ĂďƌŝƚĞƌƉůƵƐŝĞƵƌƐĞƐƉğĐĞƐ animales et végétales patrimoniales (protection nationale ou internationale) - rôle nourricier, de frayères et de nurseries côtières. DŝůŝĞƵĚ͛ĞdžĐĞƉƚŝŽŶĚ͛ŝŵƉŽƌƚĂŶĐĞ ƉĂƚƌŝŵŽŶŝĂůĞƋƵ͛ŝůĐŽŶǀŝĞŶƚĚĞƉƌĠƐĞƌǀĞƌ : > Le coralligène 1170-14 11.251 A4 - ĐŽŶƐƚŝƚƵĞ͕ĂǀĞĐů͛ŚĞƌďŝĞƌĚĞPosidonie, un des principaux réservoirs de biodiversité ĞŶnjŽŶĞůŝƚƚŽƌĂůĞ;ŚĂďŝƚĂƚĚ͛ĞƐƉğĐĞĞƚ nourricier.) - paysages sous-marins remarquables particulièrement recherchés par les plongeurs sous-marins. >ĂƉƌĠƐĞŶĐĞĚ͛ĞƐƉğĐĞƐ patrimoniales et notamment Cystoseira spp., traduit une ŐƌĂŶĚĞƌŝĐŚĞƐƐĞĚĞů͛ŚĂďŝƚĂƚ (diversité, fonctionnalité ĠĐŽůŽŐŝƋƵĞͿƐƵƌů͛ĞŶƐĞŵďůĞĚƵ site. Dynamique ͗ů͛ŚĂďŝƚĂƚĞƐƚĚŽŵŝŶĠ par la végétation et sa dynamique est largement conditionnée par le cycle biologique des algues. ŽŶăů͛ĠĐŚĞůůĞĚƵƐŝƚĞ Moyen ou partiellement dégradé sur certains secteurs comme les ĂůĞŶƚŽƵƌƐĚĞů͛ŠůĞĚ͛Kƌ͕ĚĂŶƐůĞ secteur de Boulouris. ŝĞŶĐŽŶƐĞƌǀĠ͕ǀŽŝƌĞĚ͛ƵŶĠƚĂƚ excellent, au large de la pointe du Dramont, Anthéor, au large de la Chrétienne, Cap Roux, Trayas. Colonisation de Caulerpa racemosa (mais pas ƐƵƌů͛ŚĂďŝƚĂƚĚƵƐŝƚĞͿ Pollution chimique et / ou organique (mais pas ƐƵƌů͛ŚĂďŝƚĂƚĚƵƐŝƚĞͿ Prélèvements de faune trop importants Abrasement des peuplements (surfréquentation par accostages, engins de pêche perdus) Aménagement littoral ZŝƐƋƵĞĚ͛ĞŶǀĂƐĞŵĞŶƚƉĂƌƐĠĚŝŵĞŶƚĂƚŝŽŶĚĞƐ particules fines Pollution chimique et / ou organique Abrasement des peuplements (surfréquentation par accostages, engins de pêche perdus) Prélèvements Evénements climatiques extrêmes 301 Habitat prioritaire * Code EUNIS Habitats Code Natura 2000 Code CORINE BIOTOPE (Convention de Barcelone Surface (ha) Recouvreme nt sur site (%) Linéaire (km) Valeur écologique et biologique État de conservation et Dynamique de végétation sur le site Menaces avérées ou potentielles sur le site Valeur patrimoniale surtout esthétique et d'un grand intérêt paysager. Bon état de conservation liée aux aménagements littoraux réduits sur le site. Vulnérable face aux macrodéchets (piégeage) et, potentiellement, par la fréquentation (kayak, baigneurs) Grottes marines submergées ou semi submergées (8330) > Biocénose des grottes médiolittorales 8330-2 11.26 A4.715 Episodes climatiques extrêmes Ecologiquement extrêmement intéressant car il renferme des espèces à haute valeur patrimoniale. A4.71 > Biocénose des grottes semi-obscures 8330-3 Bon état de conservation. 11.26 A4.715 Habitats rocheux 53, mais incomplet Forte valeur paysagère, qui en fait un attrait particulier pour de nombreux plongeurs. Erosion mécanique (coups de palmes, frottements, contacts, passage des bulles sur les parois et plafonds) ĠƌĂŶŐĞŵĞŶƚĚ͛ĞƐƉğĐĞƐŵŽďŝůĞƐĞƚƐĠĚĞntaires Prélèvements (ponctuels car interdits) milieux refuges compte tenu des conditions particulières qui y règnent > Biocénose des grottes obscures 8330-4 11.26 A4.715 spectaculaire dans la conservation des espèces reliques. Une grotte sous-marine a été trouvée lors des inventaires de 2009 : habitat de grotte obscure, mais en raison de sa morphologie, les communautés sont celles de grottes semi-obscures. Vulnérable aux pollutions Mort des organismes fixés (coups de palmes, frottements, contacts, passage des bulles sur les parois et plafonds) Bien conservée. 302 Tableau 3 ͗ZĠĐĂƉŝƚƵůĂƚŝĨĚĞƐĞƐƉğĐĞƐdZZ^dZ^Ě͛ŝŶƚĠƌġƚĐŽŵŵƵŶĂƵƚĂŝƌĞƉƌĠƐĞŶƚĞƐƐƵƌůĞƐŝƚĞĚĞů͛ƐƚĠƌĞů : Espèce prioritaire * Espèces Code Natura 2000 Statut européen Estimation population Peut être 10 à 99 individus dŽƌƚƵĞĚ͛,ĞƌŵĂŶŶ(Testudo hermanni hermanni) IC 1217 DH2 Densités relatives très faibles : maximum 1,25 tortues / heure (ex. Maures : 11 t/h) Fonctionnalité de la population -/ Habitat de l'espèce Populations relictuelles, fragmentées et très affaiblies démographiquement. Habitats variés : zones collinéennes plus ou moins boisées (chêne liège) plaines alluviales caillouteuses, landes et dunes côtières, prairies exploitées. >ĂƉƌĠƐĞŶĐĞĚ͛ĞĂƵĞƐƚƵŶĨĂĐƚĞƵƌĚĠƚĞƌŵŝŶĂŶƚ͕ ainsi que la présence de zones dégagées sèches pour la ponte. ƚĂƚĚĞĐŽŶƐĞƌǀĂƚŝŽŶăů͛ĠĐŚĞůůĞ biogéographique État de conservation sur le site Menaces sur le site Menaces importante sur les habitats (urbanisation, incendies, fermeture des milieux, ou entretien excessif) Strictement inféodée au climat méditerranéen. Autrefois sûrement répandue dans tout le midi méditerranéen, on ne la trouve plus ĂƵũŽƵƌĚ͛ŚƵŝ͕ĞŶ&ƌĂŶĐĞĐŽŶƚŝŶĞŶƚĂůĞ͕ƋƵĞ dans le massif des Maures et ses abords immédiats. Critique : la fragmentation des noyaux de population est très avancée sur le site au point que certains ne sont peut être plus caractérisables et ceux subsistant ne sont plus en connexion les uns des autres créant ainsi des isolats préjudiciables par manque de recrutement et de brassage génétique. Destruction des individus (mécanisation des pratiques agricoles et forestières, chiens divagants) Fragmentation des populations (isolats) Prélèvements des individus par les promeneurs Prédation des nids (Renard roux, Blaireau et Sanglier, Fouine, Rat noir, Rapaces, Corvidés, Laridés) Reptiles Compétition avec Tortue de Floride Peut être 10 à 99 individus ŝƐƚƵĚĞĚ͛ƵƌŽƉĞ (Emys orbicularis) IC 1220 DH2 Densité relativement faible dans les cours Ě͛ĞĂƵĚĞů͛ƐƚĠƌĞů ĐŽŵƉĂƌĠĞăĚ͛ĂƵƚƌĞƐ ĐŽƵƌƐĚ͛ĞĂƵăƉƌŝŽƌŝ équivalents en Provence cristalline. >ĞDĂƐƐŝĨĚĞů͛ƐƚĠƌĞůĞƐƚƐŝƚƵĠĞŶůŝŵŝƚĞ ŽƌŝĞŶƚĂůĞĚĞů͛ĂŝƌĞĚĞƌĠƉĂƌƚŝƚŝŽŶĚĞů͛ĞƐƉğĐĞĞŶ France, ceci en fait un réel intérêt pour sa conservation. Habitats : Mares, étangs, rivières à cours lents et fonds boueux, ruisseaux sur sols rocheux, fossés, roubines, mares temporaires, voire même milieux légèrement saumâtres. ŶĚĠĐůŝŶĚĂŶƐĚĞŶŽŵďƌĞƵdžƉĂLJƐĚ͛ƵƌŽƉĞ͕ ĞůůĞĂĚŝƐƉĂƌƵĚĂŶƐů͛ŽƵĞƐƚĚĞů͛ůůĞŵĂŐŶĞĞƚ en Suisse. >ĂƌĠŐƌĞƐƐŝŽŶĚĞů͛ĞƐƉğĐĞĞƐƚĠŐĂůĞŵĞŶƚƚƌğƐ marquée en France avec la fragmentation de ses populations. A disparu des grands fleuves et rivières du pays. La région PACA accueille deux populations principales en Camargue et dans le Var. Cette espèce doit être considérée comme menacée. Les faibles densités observées et la répaƌƚŝƚŝŽŶĚŝƐƉĂƌĂƚĞŶ͛ŝŶĚŝƋƵĞŶƚ pas un état de conservation satisfaisant mais : MenaceƐůŝĠĞƐăů͛ĂůƚĠƌĂƚŝŽŶĚĞƐĞƐŚĂďŝƚĂƚƐ : - La population du Reyran ne semble pas menacée. ŶĚŝŐƵĞŵĞŶƚĞƚƌĞĐĂůŝďƌĂŐĞĚĞƐĐŽƵƌƐĚ͛ĞĂƵ (destruction des sites de pontes et Ě͛ŚŝďĞƌŶĂƚŝŽŶ͕ŽďƐƚĂĐůĞƐŵĠĐĂŶŝƋƵĞƐͿ - >ĞƐŚĂďŝƚĂƚƐŶĂƚƵƌĞůƐĚĞů͛ĞƐƉğĐĞ semblent globalement en bon état de conservation. Destruction des zones humides (drainage, comblements, artificialisation) Destruction des individus (trafic routier, mécanisation cultures) Envahissement des berges par le mimosa Espèce qui reste assez discrète et dont le statut écologique est encore flou. Peut être 10 à 99 Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) IC 1041 DH2 Insectes >͛ŐƌŝŽŶĚĞDĞƌĐƵƌĞ (Coenagrion mercuriale) IC 1044 DH2 Donnée anciennement sur le Reyran. E͛ĂƉĂƐĠƚĠĐŽŶƚĂĐƚĠĞ pendant les inventaires de 2009 100 à 999 Population relativement faible en taille. Inféodée aux eaux courantes ou stagnantes bordées d'une abondante végétation aquatique et riveraine. Peut aussi coloniser des lagunes et des étangs côtiers. džŝƐƚĞĞŶƵƌŽƉĞĚĞů͛ŽƵĞƐƚĞƚĂƵDĂƌŽĐ͘ ŶƌĠŐŝŽŶW͕ů͛ĞƐƉğĐĞĞƐƚĞŶƌĠŐƌĞƐƐŝŽŶ͘ Sur le site, son état de conservation est à priori en lien avec l'état de conservation de son habitat qui est moyen car les berges du Reyran sont ponctuellement aménagées ou remblayées. Les interventions anthropiques sur son habitat et son environnement La pollution des eaux Les larves se tiennent dans la vase ou le limon à proximité des racines des arbres immergées à l'aplomb des rives. Affectionne les eaux courantes, ensoleillées et de faible débit : sources, suintements, fossés, ruisselets et ruisseaux mais le Massif de l'Estérel concentre assez peu de cours d'eau favorables pour l'espèce. De plus, la population est fortement liée aux conditions climatiques du Les modifications naturelles de son environnement (changements climatiques, compétitions inter-spécifiques) ŶƵƌŽƉĞ͕ů͛ĞƐƉğĐĞƚĞŶĚăƌĠŐƌĞƐƐĞƌ͕ ĞƐƐĞŶƚŝĞůůĞŵĞŶƚĞŶůŝŵŝƚĞĚ͛ĂŝƌĞĚĞ répartition. Au ĐƈƵƌĚƵDĂƐƐŝĨĚĞůΖƐƚĠƌĞů͕ůĞƐ populations semblent en bon état de conservation. En France, elle est assez largement répandue, notamment en PACA, où elle est L'habitat de l'espèce semble lui aussi en bon état de conservation Perturbations de son habitats : faucardage, curage, piétinement ĠŐƌĂĚĂƚŝŽŶĚĞůĂƋƵĂůŝƚĠĚĞů͛ĞĂƵ : pollutions agricoles industrielles et urbaines 303 Espèce prioritaire * Espèces Code Natura 2000 Statut européen Estimation population Fonctionnalité de la population -/ Habitat de l'espèce Massif (assèchement rapide des cours d'eau propices à son développement). Damier de la Sucisse (Euphydryas aurinia) Ecaille chinée (Callimorpha quadripunctaria) * Lucane Cerf-volant (Lucanus cervus) Grand Capricorne (Cerambyx cerdo) Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) IC Peut être 10 à 99 1065 DH2 Papillon de jour dont les chenilles se nourrissent principalement de plantes de la famille des scabieuses. Il vole dans les prairies naturelles sèches, humides ou montagnardes. Actif pendant la journée, ce papillon apprécie ůĞƐďŽƌĚƐĚĞƌƵŝƐƐĞĂƵdžŽƶ͕ƉĞŶĚĂŶƚů͛ĠƚĠ͕ŝů trouve fraîcheur et fleurs à butiner. P Peut être 10 à 99 1078* ĞƉĞŶĚĂŶƚ͕Đ͛ĞƐƚƉůƵƚƀƚĚĂŶƐůĞƐƉƌĂŝƌŝĞƐƐğĐŚĞƐ ƋƵ͛ĞůůĞǀĂƉŽŶĚƌĞ͘>ĞƐĐŚĞŶŝůůĞƐƐĞŶŽƵƌƌŝƐƐĞŶƚ de divers types de plantes herbacées. DH2 IC 1083 DH2 IC 1088 DH2 IC 1303 DH2 1 à 9 (données récoltées) Les larves se nourrissent du bois mort des chênes : souches, racines et vieilles branches. ƚĂƚĚĞĐŽŶƐĞƌǀĂƚŝŽŶăů͛ĠĐŚĞůůĞ biogéographique État de conservation sur le site Menaces sur le site considérée comme une espèce ĞŵďůĠŵĂƚŝƋƵĞĚĞƐƉĞƚŝƚƐĐŽƵƌƐĚ͛ĞĂƵĚĞ bonne qualité. mais il reste précaire notamment face aux risques d'embroussaillement des berges. Fermeture des milieux entraînant une baisse ĚĞůĂĚƵƌĠĞĚ͛ĞŶƐŽůĞŝůůĞŵĞŶƚ En régression dans la moitié nord de la France, mais encore bien représenté en région PACA. Les plantes hôtes sont largement présentes sur le site. Pas de menace particulière mais le maintien des milieux ouverts lui est favorable WĂƐĚ͛ŝŶĨŽƌŵĂƚŝŽŶƐƐƵĨĨŝƐĂŶƚĞƐƉŽƵƌ ů͛ĞƐƉğĐĞ͘ >͛ĐĂŝůůĞĐŚŝŶĠĞĞƐƚĐŽŵŵƵŶĞĚĂŶƐƚŽƵƚĞůĂ France. ZĂƌĞĚĂŶƐůĞŶŽƌĚĚĞů͛ƵƌŽƉĞ͕ŝůĞƐƚĂƐƐĞnj commun en région PACA. 10 à 1000 (probable) 1 à 9 (données récoltées) 10 à 1000 (probable) 1 à 10 individus En estivage : individus isolés Le Grand Capricorne est inféodé aux forêts de chênes aux bocages avec des arbres têtards ou émondés, parfois aux vieux chênes isolés. Ses larves se nourrissent du bois des troncs et grosses branches des vieux chênes, voire des poutres de charpentes. Sa présence indique la bonne qualité des vieilles chênaies. Espèce fonctionnant en métapopulations. Nécessité d'une densité importante de cabanons et bâtiments inoccupés, présence de sites cavernicoles calmes et chauds pour la reproduction. >ĞƐŚĂďŝƚĂƚƐƋƵ͛ĞůůĞĨƌĠƋƵĞŶƚĞŶĞ semblent pas particulièrement menacés. Plusieurs plantes hôtes sont présentes (chênes, chèvrefeuille, labiées) et bien répandues. WĂƐĚ͛ŝŶĨŽƌŵĂƚŝŽŶƐƐƵĨĨŝƐĂŶƚĞƐƉŽƵƌ ů͛ĞƐƉğĐĞ͘ Les forêts matures sont encore très limitées en nombre. Mammifères Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) 1304 DH2 1 à 10 individus En hibernation et estivage : individus isolés Nécessité d'une densité importante de bâtiments inoccupés, de sites cavernicoles naturels ou artificiels calmes. Gîte de reproduction le plus proche à Roquebrune-sur-Argens. ZĂƌĞĚĂŶƐůĞŶŽƌĚĚĞů͛ƵƌŽƉĞ͘ >͛ĞƐƉğĐĞĞƐƚĐŽŶƐŝĚĠƌĠe comme non menacée au sud de la France. Médiocre au regard des baisses d'effectifs historiques, notamment dans le sud de Paca, et de la dégradation des gîtes et des habitats (dont corridors). IC 1307 DH2 Barbastelle commune (Barbastella barbastellus) 1308 1 à 10 individus En estivage : individus isolés Espèce cavernicole nécessitant une densité importante de gîtes calmes aux conditions variées. Habitats : pelouses arbustives, prairies pâturées et fauchées, steppes. Dessouchage des arbres morts et élimination du bois mort au sol Les forêts matures sont très limitées en nombre et en surface. Cependant, la fréquence des chênes des trois espèces sur le site indique que son habitat est globalement en assez bon état de conservation. Habitats fortement menacés par les incendies qui limitent leur développement et rajeunissent les peuplements Abattages sanitaires et élimination des vieux arbres aux abords des voies Menaces importantes sur les gîtes cavernicoles (mines) Critique : aucun gîte de reproduction Menace chimique sur les boiseries et agricole connu. Pollution lumineuse Médiocre : disparition de gîtes, dégradation des habitats (dont corridors), pollution chimique. Menaces importantes sur les gîtes cavernicoles (mines) et par utilisation massive de vermifuges Critique : aucun gîte de reproduction rémanents connu. Menace chimique sur les boiseries et agricole Pollution lumineuse Assez bon : disparition de gîtes. Critique : très peu de gîtes connus. Habitats : boisements, pâturages. Petit murin (Myotis blythii) Passage fréquent des incendies WĂƐĚ͛ŝŶĨŽƌŵĂƚŝŽŶƐƐƵĨĨŝƐĂŶƚĞƐƉŽƵƌ ů͛ĞƐƉğĐĞ͘ Habitats : ripisylves, chênaies. IC La fermeture des milieux lui est préjudiciable ainsi que les entretiens mécaniques répétés des pare-feux Menaces importantes sur les gîtes cavernicoles (mines) IC 304 Espèce prioritaire * Espèces Code Natura 2000 Statut européen Estimation population Fonctionnalité de la population -/ Habitat de l'espèce ƚĂƚĚĞĐŽŶƐĞƌǀĂƚŝŽŶăů͛ĠĐŚĞůůĞ biogéographique État de conservation sur le site Menaces sur le site Médiocre : dégradation et dérangement des gîtes cavernicoles et dégradation des habitats. Critique : très peu de gîtes connus. Menaces importantes sur les gîtes cavernicoles (mines).ĞƐƚƌƵĐƚŝŽŶĚ͛ƵŶŝŵƉŽƌƚĂŶƚƐŝƚĞĚĞ transit ou de reproduction très probable dans les mines de la Magdeleine par les services de la DRIRE (Etat) Critique : disparition et dérangement de gîtes, dégradation des habitats (dont corridors). Menaces importantes sur les gîtes cavernicoles Critique : aucun gîte de reproduction (mines). Dégradations très fortes des habitats miniers depuis 15 ans par foudroyage et connu. fermeture inadaptée DH2 Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii) Murin de Capaccini (Myotis capaccinii) Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus) IC 1310 DH2 IC 1316 DH2 IC 1321 DH2 1 à 10 individus En estivage : individus isolés Au moins 10 individus En hibernation et estivage Peut être 1 à 10 En estivage : individus isolés Espèce strictement cavernicole utilisant des cavités naturelles ou artificielles variées et non dérangées. Importante colonie à Vidauban et dans la Siagne. Sites de transit dans les Maures. Espèce strictement cavernicole utilisant des cavités naturelles ou artificielles variées et non dérangées. Habitats de chasse ͗ĠƚĞŶĚƵĞƐĚ͛ĞĂƵĞƚƌŝƉŝƐLJůǀĞƐ͘ Les individus contactés appartiennent très ĐĞƌƚĂŝŶĞŵĞŶƚăůĂƉŽƉƵůĂƚŝŽŶĚĞů͛ƌŐĞŶƐ;ŐŠƚĞĚĞ reproduction à Vidauban, plus importante colonie française) ou des gorges de la Siagne. Espèce aux exigences de gîtes proches du Grand rhinolophe. Habitats : boisements denses, ripisylve, pâturages. Assez bon en France, Corse comprise, car l'espèce est présente partout, mais les densités sont extrêmement variables en fonction des régions et de grandes disparités apparaissent entre les effectifs connus en hiver et en été. Critique : très peu de gîtes connus et ů͛ĞƐƉğĐĞƐĞŵďůĞƌĂƌĞƐƵƌůĞƐŝƚĞĞƚ dans les environs. Menaces importantes sur les gîtes cavernicoles (mines) Globalement : disparition des gîtes et dégradation des habitats (dont corridors) IC Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii) 1323 Grand murin (Myotis myotis) 1324 DH2 55 individus avec jeunes En reproduction Espèce fonctionnant en métapopulations. EĠĐĞƐƐŝƚĠĚ͛ƵŶƌĠƐĞĂƵĚĞŐŠƚĞƐƐĞĐŽŶĚĂŝƌĞƐ arboricoles importants. Habitats : boisements de feuillus denses et continus sur plus de 300 ha Ě͛ƵŶƐĞƵůƚĞŶĂŶƚ͘ Critique : disparition de gîtes, dégradation des habitats (dont corridors). Assez bon : un gîte de reproduction connu. Menaces importantes sur les habitats Colonie vulnérable IC DH2 305 Tableau 4 ͗ZĠĐĂƉŝƚƵůĂƚŝĨĚĞƐĞƐƉğĐĞƐDZ/E^Ě͛ŝŶƚĠƌġƚĐŽŵŵƵŶĂƵƚĂŝƌĞƉƌĠƐĞŶƚĞƐƐƵƌůĞƐŝƚĞĚĞů͛ƐƚĠƌĞů : Espèce prioritaire * Espèces Code Natura 2000 Statut européen Estimation population Fonctionnalité de la population -/ Habitat de l'espèce ƚĂƚĚĞĐŽŶƐĞƌǀĂƚŝŽŶăů͛ĠĐŚĞůůĞ biogéographique État de conservation sur le site Menaces sur le site Faible taux de reproduction Inconnu, non documenté. Reptile Mammifère Tortue caouanne (Caretta caretta)* Grand dauphin (Tursiops truncatus) P 1224* DH2 IC 18 contacts ont été recensés depuis 2005 autour de la zone Ě͛ĠƚƵĚĞĚŽŶƚůĂƉůƵƐ importante est une ponte découverte à Saint-Tropez en 2006. Aucun groupe de Grand ĚĂƵƉŚŝŶŶ͛ĞƐƚ actuellement résident dans la zone du site 1349 DH2 Espèce susceptible de fréquenter le site pour se nourrir et comme corridor écologique Espèce pélagique, son milieu de vie se situe au large des côtes, mais vient cependant sur les côtes sableuses pour sa reproduction (en Méditerranée orientale). Ses lieux de ponte ont été mis à mal par les nombreux aménagements côtiers et par la fréquentation touristique. ƐƉğĐĞŵĞŶĂĐĠĞĚ͛ĞdžƚŝŶĐƚŝŽŶăů͛ĠĐŚelle mondiale. >͛ŝŶŐĞƐƚŝŽŶĚĞŵĂĐƌŽĚĠĐŚĞƚƐ;ƐĂĐƐƉůĂƐƚŝƋƵĞƐ ƋƵ͛ĞůůĞĐŽŶĨŽŶĚĂǀĞc son alimentation principale) Captures accidentelles des filets de pêche (filets trémail langoustier, les filets trémail à poissons) Interactions avec les plaisanciers (individu percuté ou dérangé) Surfréquentation touristique littorale (gênerait une éventuelle ponte) Interactions avec de très nombreuses activités humaines : Espèce qui vit en groupe dans différents habitats. Des populations sont strictement côtières alors ƋƵĞĚ͛ĂƵƚƌĞƐƐŽŶƚƉůƵƚƀƚŽĐĠĂŶŝƋƵĞƐ;ĂƵ-delà du plateau continental). Étant donné son mode de vie très côtier et sa grande plasticité comportementale en relation notamment avec son alimentation, le Grand dauphin entre en interaction avec de très nombreuses activités humaines dont notamment la pêche professionnelle (concurrence sur la ressource). ^ƵƌůĞƐŝƚĞĚĞů͛ƐƚĠƌĞů͕ůĞƐƉůĂŐĞƐ présentes seraient susceptibles de constituer des sites de pontes potentiels. Mais leur évolution ne serait pas obligatoirement assurée à cause des dimensions de ces plages susceptibles d'être submergées par un coup de mer pendant la période d'incubation ĚĞƐƈƵĨƐ͘ ů͛ĠĐŚĞůůĞŵŽŶĚŝĂůĞ͕ůĞ'ƌĂŶĚĚĂƵƉŚŝŶŶ͛ĞƐƚ pas une espèce en danger, mais localement de nombreuses populations sont menacées Ě͛ĞdžƚŝŶĐƚŝŽŶ͘ ƉƌğƐƐ͛ġƚƌĞƌĂƌĠfié dans les années 1950, une augmentation des observations semble se faire depuis ƵŶĞĚŝnjĂŝŶĞĚ͛ĂŶŶĠĞƐ͘ dŽƵƚĞĨŽŝƐ͕ů͛ĠƚĂƚĚĞĐŽŶƐĞƌǀĂƚŝŽŶĚĞ ů͛ĞƐƉğĐĞƐƵƌůĞƐŝƚĞŶ͛ĂƉĂƐƉƵġƚƌĞ renseigné car inconnu et non documenté. - Pêche ͗ŵŽƌƚĚ͛ŝŶĚŝǀŝĚƵƐŽƵĚĞŐƌŽƵƉĞƐƉĂƌ prise accidentelle (filets trémails et maillants calés) - Intoxication par bioaccumulation du aux effluents pollués - >͛ƵƌďĂŶŝƐĂƚŝŽŶĚƵůŝƚƚŽƌĂůĞƚů͛ĂƵŐŵĞŶƚĂƚŝŽŶ des activités nautiques (Jet Ski, Whale Watching, plaisancier) peuvent perturber la socialisation au sein des groupes et des populations côtières 306 2.3. Définition des enjeux de conservation concernant les milieux terrestres >ĞƐŚĂďŝƚĂƚƐĚ͛ŝŶƚĠƌġƚĐŽŵŵƵŶĂƵƚĂŝƌĞƐ : Enjeux de conservation TRES FORT 3170-1* Mares cupulaires et ruisselets temporaires à Isoètes 92D0-1 Oueds à Laurier rose 3120-1 Pelouses mésophiles à Sérapias de la Provence cristalline (Serapion) 92A0-5 Aulnaies-Tillaies de Provence siliceuse 9320-1 Peuplements à Oléastre, Lentisque de la côte varoise 5410-2 Garrigues et pré-maquis des falaises littorales thermo-méditerranéennes de la Provence cristalline ;ĞŶũĞƵŵŽLJĞŶăĨŽƌƚƌĞůĞǀĠăƚƌğƐĨŽƌƚƐƵƌĚŝƌĞĚ͛ĞdžƉĞƌƚͿ Enjeux de conservation FORT 92A0-6 Peupleraies blanches 9330-1 Suberaie mésophile provençale à Cytise de Montpellier 1240-2 Végétation des fissures des falaises cristallines 3290 Rivières intermittentes méditerranéennes du Paspalo-Agrostidion Enjeux de conservation MOYEN à FORT 5330-1 Fourrés thermophiles méditerranéens à Euphorbe arborescente 8130 Eboulis de l'Estérel 8220 Pentes rocheuses siliceuses avec végétation chasmophytique 9340-ϲzĞƵƐĞƌĂŝĞƐĂĐŝĚŝƉŚŝůĞƐăƐƉůĞŶŝƵŵĨŽƵŐğƌĞĚ͛ąŶĞ Enjeux de conservation MOYEN 9540-1 Pinèdes méditerranéennes à Pin maritime Enjeux de conservation FAIBLE à MOYEN / Enjeux de conservation FAIBLE 5210-1 Junipéraies à Genévrier oxycèdre 9540-3 Pinèdes méditerranéennes à WŝŶĚ͛ůĞƉ 307 >ĞƐĞƐƉğĐĞƐĚ͛ŝŶƚĠƌġƚĐŽŵŵƵŶĂƵƚĂŝƌĞƐ : Enjeux de conservation TRES FORT 1217 Tortue Ě͛,ĞƌŵĂŶŶ;Testudo hermanni hermanni) n 1316 Murin de Capaccini (Myotis capaccinii) 1323 Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii) Enjeux de conservation FORT 1220 ŝƐƚƵĚĞĚ͛ƵƌŽƉĞ (Emys orbicularis) 1303 Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) 1304 Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) 1307 Petit murin (Myotis blythii) 1310 Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii) 1321 Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus) Enjeux de conservation MOYEN à FORT 1044 Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale) 1083 Lucane Cerf-volant (Lucanus cervus) 1088 Grand Capricorne (Cerambyx cerdo) 1308 Barbastelle commune (Barbastella barbastellus) - potentielle 1324 Grand murin (Myotis myotis) - potentielle Enjeux de conservation 1041 Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) MOYEN Enjeux de conservation FAIBLE à MOYEN / Enjeux de conservation FAIBLE 1065 Damier de la Sucisse (Eurodryas aurinia) 1078 Ecaille chinée (Euplagia quadripunctaria) * n L'enjeu de conservation très fort pour la TortƵĞĚ͛,ĞƌŵĂŶŶ͕ƐĞŵďůĞĚĞƉƌŝŵĞĂďŽƌĚĐŽŶƚƌĂĚŝĐƚŽŝƌĞĂǀĞĐůĞWůĂŶEĂƚŝŽŶĂůĚΖĐƚŝŽŶƐ;>ΖƐƚĞƌĞůĞƐƚƵŶƐŝƚĞĞŶůŝŵŝƚĞĚĞůΖĂŝƌĞ de répartition varoise). Toutefois, après discussion en CSRPN, il a été convenu de maintenir cette espèce en enjeu très fort, car peu de sites accueillent cette espèce en France, et car les quelques noyaux présents dans l'Estérel peuvent présenter des singularités (écologiques [présence en bordure de cours d'eau], génétiques) leur conférant une forte patrimonialité. En outre le niveau de menace est fort et des actions d'urgence sont certainement à envisager pour éviter la disparition de cette espèce sur ce secteur. Il est à noter que la distinction n'est pas évidente entre individus indigènes et individus issus de lâchers, du fait de la proximité des habitations (nécessiterait une étude génétique). 308 À la lumière des inventaires biologiques, la conservation de la majorité des milieux terrestres peut passer par la conservation des milieux, habitats et espèces suivants, par ordre de priorité : 1. Le paysage écologique de l'Estérel structuré par son importante mosaïque d'habitats : forestiers, rocheux, littoraux, ouverts et humides, qui assure la pérennité des espèces qui y vivent ; cette structure complexe est fondamentale pour la biodiversité du site. 2. La qualité des eaux et le bon fonctionnement des cours d'eaux, fondamentaux pour les habitats et espèces du site. 3. Les mares cupulaires et les ruisselets temporaires (3170*) TXL UHSUpVHQWHQW OH VHXO KDELWDW G¶LQWpUrW FRPPXQDXWDLUH SULRULWDLUe terrestre du site. Ces suintements humides SHUPDQHQWV GDQV XQ VLWH WUqV VHF LPEULTXpV HQ PRVDwTXH DYHF G¶DXWUHV HW GLVVpPLQpV GDQV O¶HQVHPEOH GX PDVVLI DSSRUWHQW XQH SUécieuse ressource en eau et abritent des espèces protégées ou très spécifiques ainsi qXHGHEHOOHVVWDWLRQVGHODVHXOHHVSqFHYpJpWDOHG¶LQWpUrWFRPPXQDXWDLUHGXVLWHSpiranthes aestivalis, représentative de la présence et du bon état de conservation de cet habitat. Il conviendra de le préserver en priorité. 4. Les Murins de Bechstein (1323) et de Capaccini (1316) qui sont des chauves-souris très rares pour lesquelles le site a un enjeu de conservation majeur. En effet, pour la première, les inventaires de 2009 ont permis de mettre à jour la deuxième colonie de reproduction de toute la régioQ3$&$HWSRXUODGHX[LqPHGHGpFRXYULUTX¶XQHSHWLWHSRSXODWLRQ loge dans le Reyran. 5. Les habitats de ripisylve méditerranéenne (92A0) qui représentent le corridor majeur du site et un biotope refuge pour la faune et la flore. 6. Les oueds à Laurier rose (92D0-1) VRQW WUqV UDUHV DX QLYHDX IUDQoDLV HW FHX[ GH O¶(VWpUHO RQW XQ ERQ pWDW GH FRQVHUYDWLRQ j O¶LQWpULHXU GX SpULPqWUH 1DWXUD 0. Abritant des HVSqFHV'+&LVWXGHG¶(XURSH$JULRQGH0HUFXUHHWSURWpJpHVFHWKDELWDWSUpVHQWHXQLQWpUrWSDWULPRQLDOLPSRUWDQWUHQIRUFpSDUOHIDLWTX¶LOHVWWUqVGpJUDGpGqVODOLPLWHH[WpULHXUH GXVLWHjFDXVHGXGpYHORSSHPHQWGHO¶XUEDQLVDWLRQ 7. /D7RUWXHG¶+HUPDQQ TXLSUpVHQWHGHVSRSXODWLRQVWUqVDIIDLEOLHVDXUHJDUGG¶DXWUHVVLWHVGHSDUWVDVLWXDWLRQHQOLPLWHG¶DLUHGHUpSDUWLWLRQHWGHVSUHVVLRQVTX¶HOOHVXELHLQFHQGLHV SUpGDWLRQFRXYpHVSUpOqYHPHQWVGHVWUXFWLRQGHVHVKDELWDWVeWDQWGRQQpFHWWHVLWXDWLRQVRQQLYHDXG¶HQMHXGHFRQVHUYDWLRn (Très Fort) et la potentialité de viabilité estimée si les pressions sont supprimées, le site a une responsabilité importante vis-à-YLVGHFHWWHHVSqFH7RXWHIRLVODSpUHQQLVDWLRQGHVHVSRSXODWLRQVQHSHXWrWUHDVVXUpHVLG¶LPSRUWDQWVPR\HQV ne sont pas mis en place (ce qui sera défini avec les acteurs locaux lors des groupes de travail sur le futur plan de gestion), notamment sur la restauration des connections écologiques entre les 4 noyaux de populations du site recensés : Gargalon, Bombardier, Castelli, Grenouillet $LQVL HOOH IDLW O¶REMHW G¶XQ REMHFWLI GH FRQVHUYDWLRn spécifique, mais qui propose de favoriser son maintien, voir son développement sur le site et non sa préservation absolue qui ne peut être garantie à ce jour. 8. Les pelouses mésophiles à Sérapias (3120) qui présentent un intérêt patrimonial fort étant donnpTX¶HOOHVSDUWLFLSHQWj ODIRQFWLRQQDOLWpGHGLIIpUHQWHVHVSqFHVSDWULPRQLDOHVHW G¶LQWpUrWFRPPXQDXWDLUHWRUWXHVHQWRPRIDXQHFKLURSWqUHV« 9. Les peuplements forestiers matures (9330, 9340, 9540) afin de pérenniser les espèces d'intérêt communautaire qui leur sont inféodées (notamment chiroptères et entomofaune) 10.Les habitats littoraux SUpVHQWDQWHQFRUHXQHERQQHIRQFWLRQQDOLWpFDUOHVDXWUHV]RQHVVRQWIRUWHPHQWDQWKURSLVpHV&HVRQWG¶LPSortantes zones refuges pour la faune et la flore strictement littorales. 11.Les gîtes bâtis et sous-terrains des chiroptères du site pour lesquels celui-ci a une grande responsabilité. 12.Les éboulis du site TXL UHSUpVHQWHQW XQ KDELWDW UHPDUTXDEOH j O¶pFKHOOH GX SD\VDJH HW GRQW OH IRQFWLRQQHPHQW pFROogique original FRQGHQVHQW HW UHVWLWXHQW O¶KXPLGLWp j OD YpJpWDWLRQHQYLURQQDQWHHVWIDYRUDEOHDXGpYHORSSHPHQWG¶XQUpVHDXG¶DUEUHVPDWXUHVjSUR[LPLWpDYHFXQHIDXQHDVVRFLpHSDWUimoniale (herpétofaune, entomofaune, chiroptères). 309 2.4. Définition des enjeux de conservation concernant les milieux marins >ĞƐŚĂďŝƚĂƚƐĚ͛ŝŶƚĠƌġƚĐŽŵŵƵŶĂƵƚĂŝƌĞƐ : Enjeux de conservation TRES FORT 1120-1* Herbiers à Posidonia (Posidonion oceanicae) 1140 Replats boueux ou sableux exondés à marée basse Enjeux de conservation FORT 1170 Récifs Enjeux de conservation MOYEN à FORT / Enjeux de conservation MOYEN 8330 Grottes marines submergées ou semi submergées Enjeux de conservation FAIBLE à MOYEN ϭϭϭϬĂŶĐƐĚĞƐĂďůĞăĨĂŝďůĞĐŽƵǀĞƌƚƵƌĞƉĞƌŵĂŶĞŶƚĞĚ͛ĞĂƵŵĂƌŝŶĞ Enjeux de conservation FAIBLE 1160 Grandes Baies et Criques peu profondes >ĞƐĞƐƉğĐĞƐĚ͛ŝŶƚĠƌġƚĐŽŵŵƵŶĂƵƚĂŝƌĞƐ : 1224 Tortue caouanne (Caretta caretta)* Enjeux de conservation FORT 1349 Grand dauphin (Tursiops truncatus) La conservation de la majorité des milieux marins peut passer par les objectifs de conservation suivants, par ordre de priorité : 1. /µKHUELHUj3RVLGRQLHV G¶HQMHXGHFRQVHUYDWLRQ75(6)257TXLUHSUpVHQWHOHSOXVLPSRUWDQWKDELWDWGHOD0pGLWHUUDQpHFDULOFXPXOHWRXWHVOHVIRQFWionnalités nécessaires jODVXUYLHGHQRPEUHXVHVHVSqFHVPDULQHV6DERQQHYLWDOLWpJOREDOHVXUOHVLWHGHO¶(VWpUHOHWODSUpVHQFHGHGLIIpUHQWHV]RQHVjIRUWHQMHXSDWULPRQLDOFRQIqUHQWDXVLWHGHO¶(VWpUHOXQ U{OHSULPRUGLDOSRXUFHWKDELWDW&¶HVWSRXUTXRLLO conviendra de le préserver en priorité. 2. /¶KDELWDW 5HSODWV ERXHX[ RX VDEOHX[ H[RQGpV j PDUpH EDVVH , G¶HQMHX GH FRQVHUYDWLRQ 75(6 )257 HW G¶XQH JUDQGH VHQVLELOLWp UHJURXSH OHV KDELWDWV LQIpRGpV j OD moyenne et la haute plage dont la préservation dHVIRQFWLRQVHWGHVVWUXFWXUHVIDYRULVHODIL[DWLRQGXOLWWRUDOHWDXQU{OHWUqVLPSRUWDQWG¶LQWHUIDFHHQWUHOHVPLOLHX[WHUrestres et marins PDLVLOQ¶\DSDVGHGXQHVXUOHVLWHHWODPR\HQQHHWKDXWHSODJHVVRQWVRXYHQWPRUSKRORJLTXHPHQWWUqVpWURLWHVet très vite remplacées par la roche et une végétation de falaise et de littoraux rocheux. Ainsi, sa préservation reste très importante sur le site mais non primordiale. 3. L'habitat "récifs" (1170) et notamment les concrétionnements à coralligènes sont égalePHQWGHVKDELWDWVGHQLYHDXG¶HQMHX)257WUqVLPSRUWDQWVjSUpVHUYHUVXUOHVLWH 4. L'habitat des grottes marines (8330) HVWpJDOHPHQWXQKDELWDWLPSRUWDQWFDUFHVRQWGHV]RQHVUHIXJHVSRXUOHVHVSqFHVSDWULPRQLDOHVPDLVGRQWO¶HQMHXGHFRQVHUYDtion est MOYEN 5. Les espèces DH2 que sont le Grand dauphin (1349) et la Tortue caouanne (1224) qui traversent souvent le site et sont susceptibles de le fréquenter. Il doit ainsi être maintenu les conditions favorables à leur fréquentation. 6. Enfin, veiller à la bonne qualité des eaux SHUPHWWUDGHYHLOOHUjO¶HQVHPEOHGHODSUpVHUYDWLRQGHVPLOLHX[PDULQVGXVLWH 310 3. Evaluation des incidences du projet de PLU sur le réseau Natura 2000 3.1. Le projet de PLU aux abords et dans le site et ses incidences sur le pSIC Natura 2000 Sur la commune de SaintRaphaël, les secteurs touchés par le périmètre du site Natura 2000 Esterel concernent : majoritairement des zones N dites naturelles avec Espaces Boisés Classés et/ou des zones Nm correspondant aux plages et au liseré côtier. Ils correspondent à des espaces naturels remarquables au titre de O¶DUWLFOH /-6 du code GHO¶XUEDQLVPH - de façon minoritaires 2 zones agricoles, à savoir la zone agricole du Petit Gondin et la zone agricole du Fenouillet 311 6HFWHXUG¶interface avec Valescure Principales évolutions avec le PLU révisé /HVSULQFLSDOHVpYROXWLRQVGHOD]RQHG¶LQWHUIDFHGH9DOHVFXUHDYHFOHVLWH1DWXUDGX présent PLU avec le PLU antérieur concerne la réduction du potentiel de développement urbain, esVHQWLHOOHPHQWVXUVHFWHXUVO¶DQFLHQQH]RQH$8YvORWGHOD=$&GHVSDUFVGH 9DOHVFXUHHWO¶DQFLHQQH]RQH8&DGHV9H\VVLqUHV - La zone 1AUv (îlot 7 de la ZAC des parcs de Valescure) La zone 1AUv, au contact direct de la zone Natura 2000 et du site FODVVpGHO¶(VWpUHODpWp FRQVLGpUDEOHPHQW UpGXLWH SDU UDSSRUW DX 3/8 DQWpULHXU (Q HIIHW OD ]RQH $8Y G¶RULJLQH concernait une superficie de 15,5ha pour une SHON maximale admise de 10 770 m². Suite à plusieurs études visant à réduire les contraintes du site au regard du risque incendie G¶XQHSDUWHWDXUHJDUGGHVULFKHVVHVpFRORJLTXHVG¶DXWUHSDUWla zone 1AUv est réduite de moitié pour une emprise de 7,75 ha. - La zone UCa1 des Veyssières (terrain communal) a également été réduite par rapport au PLU antérieur suite à une expertise écologique réalisée sur le site. Des périmètres visant à SURWpJHUOHVHVSqFHVG¶LQWpUrWRQWpWpLGHQWLILpHVVHORFDOLVDQWSULQFLSDOHPHQWOHORQJGHOD route des Golfs. La zone UCa1 est par ailleurs déclassée en zone UD et UCg de plus faible GHQVLWpVXUODSDUWLH2XHVWGXVLWHHQWUHODURXWHGHV*ROIVHWO¶$YHQXH-). Extrait zonage PLU et périmètre Natura 2000 sur Valescure (en bleu sur la carte) 312 Situation au regard des enjeux de conservation des habitats naturels Situation au regard de la flore patrimoniale Plusieurs habitats avec enjeux de conservation fort sont recensés à proximité des zones déjà urbanisées. On recense : La flore patrimoniale du secteur actuellement recensée est principalement située en fond de vallons notamment les vallons de Barban, du Roussivau et de la Cabre. Les sujets les plus proches du secteur concernent essentiellement les espèces Nerium Oleander L et (vallons de Barban et Cabre) et Isoetes duriei bory (vallon de Roussivau). Ces espèces IRQWO¶REMHWG¶XQ]RQDJHinchangé par rapport au PLU révisé, à savoir des zones naturelles inconstructibles « N ». Deux suberaies mésophiles provençales à Cytise de Montpellier dont : - une sur OHV KDXWHXUV GH GRPDLQH YLWLFROH GX 3HWLW *RQGLQ &HW KDELWDW G¶LQWpUrW communautaire apparaît toutefois suffisamment éloigné des rares zones de GpYHORSSHPHQWGH O¶XUEDQLVDWLRQHQFRUHSUpVHQWHVjSUR[LPLWp GXVLWH/DSUpVHQWH UpYLVLRQ GX 3/8 UpGXLW G¶DLOOeurs considérablement le potentiel de développement XUEDLQ GX GHUQLHU VLWH FRQVWUXFWLEOH UHFHQVp j VDYRLU O¶vORW GH OD =$& GX 3DUF GH Valescure au Sud du domaine viticole du Petit Gondin (zone 1AUv du PLU révisé). - Une sur le secteur Germain/Font du Pommier au Nord-Est des Veyssières. Cet KDELWDW G¶LQWpUrW FRPPXQDXWDLUH DSSDUDvW OXL UHODWLYHPHQW pORLJQp GHV ]RQHV XUEDQLVpHVRXVXVFHSWLEOHVGHO¶rWUH$FHWLWUHODSUpVHQWHUpYLVLRQGX3/8UpGXLWOj encore le potentiel de développement urbain en réduisant les règles de densité avec QRWDPPHQWOHEDVFXOHPHQWG¶XQVHFWHXU8&DHQ]RQH8' 313 Situation au regard des chiroptères 6LWXDWLRQDXUHJDUGGHODWRUWXHG¶+HUPDQQ /HVHFWHXUGH9DOHVFXUHQHUHFHQVHTX¶XQKDELWDWSURFKHIDYRUDEOHjODSUpVHQFHGH FKLURSWqUHVUHOHYDQWGHO¶DQQH[H,,HW,9GHODGLUHFWLYH+DELWDWVjVDYRLUOHYHUJHUGX0DV de la Cabre en limite du site Natura 2000. Ce dernier est classé en zone N inconstructible par le présent PLU, situation inchangée par rapport au PLU révisé. /HVHFWHXUGH9DOHVFXUHHVWFRQFHUQpSDUGHVQR\DX[GHSRSXODWLRQGHWRUWXHVG¶+HUPDQQ HVSqFH G¶LQWpUrW FRPPXQDXWDLUH Elles se localisent toutefois à bonne distance des zones urbanisées, essentiellement le long du ruisseau de La Cabre au Nord sur le secteur de Castelli. Les noyaux (en jaune sur la carte ci-dessous) de population reconnus dans le plan national ainsi que les zones de répartition diffuses sont classés en zone naturelle « N » inconstructible, situation inchangée par rapport au PLU révisé. 314 6LWXDWLRQDXUHJDUGGHOD&LVWXGHG¶(XURSH Situation au regard des odonates /D SUpVHQFH GH OD &LVWXGH G¶(XURSH (P\V RUELFXODULV HVW FRQVWDWpH GH IDoRQ IRUPHOOH DXWRXUGHVSODQVG¶HDXGH&DVWHOOLIDYRUDEOHVjO¶HVSqFHHntre les communes de Fréjus et de Saint-5DSKDsO 3RXU DXWDQW GHV LQGLYLGXV LVROpV RQW pWp FRQVWDWpV DXWRXU G¶DXWUHV SRLQWVG¶HDXGXVHFWHXU(QFRUHXQHIRLVOHV]RQHVj&LVWXGHVRQWSURWpJpes par le présent PLU via un classement en zone naturelle « N » inconstructible, doublé G¶XQHSURWHFWLRQDX titre des Espaces Boisés Classés. Bien que non relevé, le reste du réseau hydrique est VXVFHSWLEOHG¶DFFXHLOOLUFHWWHHVSqFH Le sectHXUUHFHQVHXQLQGLYLGXG¶RGRQDWHFRQWDFWpLOV¶DJLWGHO¶$JULRQGH0HUFXUHDYHFXQ WURQoRQSDUWLFXOLqUHPHQWIDYRUDEOHjO¶HVSqFHOHORQJGXYDOORQGHOD&DEUH&HVHFWHXUHVW FODVVpHQ]RQH1GRXEOpG¶XQHSURWHFWLRQDXWLWUHGHV(VSDFHV%RLVpV&ODVVpVLes mesures de protection du PLU sont inchangées par rapport au PLU précédent, Les premières zones urbanisées sont en effet situées à près de 2 km. Les menaces pour cette espèce concernent plutôt leur colonisation par des espèces exotiques comme les mimosas, la WRUWXHGH)ORULGHRXHQFRUHOHVSRLVVRQVORUVTX¶LOVVRQWSUpVHQWV. 315 Situation au regard des insectes DH2 hors odonates 1pDQW/HVHFWHXUQHUHFHQVHSDVG¶HVSqFHV Conclusion /HVHFWHXUG¶LQWHUIDFHGH9DOHVFXUHDYHFOHVLWH1DWXUDGHO¶(VWHUHOHVWGRQF ELHQ SURWpJp SDU OH 3/8 TXL Q¶DIIHFWH SDV OD TXDOLWp GX VLWH 1DWXUD (Q outre, le présent PLU limite le potentiel de développement urbain par rapport au PLU précédent, notamment sur les secteurs de la ZAC du Parc de Valescure (îlot 7 de la ZAC) et des Veyssières. Les zones naturelles et/ou protégées du secteur sont ainsi augmentées par rapport au PLU précédent sur la zone 1AUv. 316 6HFWHXUG¶LQWHUIDFHDYHFDramont-Agay-Anthéor Principales évolutions avec le PLU révisé La principale évolution GHOD]RQHG¶LQWHUIDFHG¶$JD\-Dramont Anthéor / site Natura 2000 avec le PLU antérieur concerne la modification de la destination du secteur UE du Grenouillet. Initialement prévue pour permettre le développement par extension de la ]RQH DUWLVDQDOH GX *UHQRXLOOHW OH SUpVHQW 3/8 SULYLOpJLH OD UpDOLVDWLRQ G¶XQH ]RQH j GRPLQDQWH G¶KDELWDW FROOHFWLI FRXSOpH DYHF OD PLVH HQ °XYUH G¶XQH VHUYLWXGH GH PL[LWp sociale visant à imposer un % minimum de logements locatifs sociaux. On notera que cette réorientation se traduit de facto par de moindres incidences aux DERUGVGXVLWH1DWXUDTXHODSHUVSHFWLYHGXGpYHORSSHPHQWG¶XQH]RQHDUWLVDQDOH et GHVQXLVDQFHVGLYHUVHVTXHFHW\SHG¶HVSDFHRFFDVLRQQHVXUO¶HQYLURQQHPHQW. Pour le reste, le zonage est inchangé par rapport au PLU en vigueur. Les zones Naturelles HW DJULFROHV Q¶D\DQW SDV pWp impactées afin de circonscrire le développement urbain du secteur. Extrait zonage PLU et périmètre Natura 2000 sur Dramont/Agay/Anthéor (en bleu sur la carte) 317 Situation au regard des enjeux de conservation des habitats naturels Plusieurs habitats avec enjeux de conservation très fort et fort sont recensés à proximité des zones déjà urbanisées. On recense : - sur la partie terrestre des suberaies mésophiles provençales à Cytise de Montpellier ( VXUOHVYHUVDQWV6XGGX5DVWHOG¶$JD\HWVXUOHVHFWHXUGX*UHQRXLOOHW&HV habitats sont protégés par le présent PLU via un classement en zone naturelle N avec (VSDFHV %RLVpV &ODVVpV FRQIRUPpPHQW DX[ GLVSRVLWLRQV GH O¶DUWLFOH /-6 du code de O¶XUEDQLVPH - sur la partie maritime, des herbiers de posidonies (Posidonion oceanicae) sont présents avec un bon état de conservation en général. Il est à noter que le présent PLU limite le potentiel de développement urbain des zones urbanisées par rapport au PLU DQWpULHXU /D FDSDFLWp G¶DFFXHLO HVW UpGXLWH YLD QRWDPPHQW OD EDLVVH GH OD KDXWHXU GHV constructions et la volonté de maîtriser les dynamiques de la promotion immobilière SDUWLFXOLqUHPHQWDFWLYHVGDQVOHVVHFWHXUVGX'UDPRQWG¶$JD\RXG¶$QWKpRU 318 Situation au regard de la flore patrimoniale La flore patrimoniale du secteur actuellement recensée est principalement située au cap 'UDPRQWHWDXUDYLQG¶$QWKpRU&HVHVSqFHVIRQWO¶REMHWG¶XQ]RQDJHLQFhangé par rapport au PLU révisé à savoir des zones naturelles inconstructibles « N » doublées le plus souvent G¶(VSDFHV%RLVpV&ODVVpV 319 Situation au regard des chiroptères /HVHFWHXUQHUHFHQVHTX¶XQKDELWDWSURFKHIDYRUDEOHjODSUpVHQFHGHFKLURSWqUHVUHOHYDQW GHO¶DQQH[H,,HW,9GHODGLUHFWLYH+DELWDWVjVDYRLUOHYHUJHU et les prairies de la ferme du Grenouillet en limite du site Natura 2000. Ces espaces sont classés en zone A et N inconstructible par le présent PLU, situation inchangée par rapport au PLU révisé. Situation au regard de la tRUWXHG¶+HUPDQQ Le secteur du Dramont/Agay/Anthéor est concerné par des noyaux de population de WRUWXHV G¶+HUPDQQ HVSqFH G¶LQWpUrW FRPPXQDXWDLUH (OOHV VH ORFDOLVHQW WRXWHIRLV j ERQQH distance des zones urbanisées. Les noyaux les plus proches se situent en effet au Nord de la ferme du Grenouillet et sur le secteur au Nord de la carrière des Caous. Les différents noyaux de population reconnus dans le plan national ainsi que les zones de répartition diffuses sont classés en zone naturelle « N » ou « A » inconstructible, situation inchangée par rapport au PLU révisé. 320 6LWXDWLRQDXUHJDUGGHOD&LVWXGHG¶(XURSH Situation au regard des odonates /D SUpVHQFH GH OD &LVWXGH G¶(XURSH (P\V RUELFXODULV HVW FRQVWDWpH GH IDoRQ IRUPHOOH essentiellement le long du ruisseau du Grenouillet dans sa partie amont favorable à O¶HVSqFHLe ruisseau du Grenouillet où sont constatées les zones à Cistude est protégé par le présent PLU via un classement en zone agricole ou naturelle « N » inconstructible, GRXEOpHG¶XQHSURWHFWLRQDXWLWUHGHV(VSDFHV%RLVés Classés sur certaines portions.. 1pDQWOHVHFWHXUQHUHFHQVHSDVG¶RGRQDWHV Situation au regard des insectes DH2 hors odonates 1pDQW/HVHFWHXUQHUHFHQVHSDVG¶espèces d¶LQVHFWHV'+KRUVRGRQDWHV Conclusion /H VHFWHXU G¶LQWHUIDFH Gu Dramont/Agay/Anthéor avec le site Natura 2000 de O¶(VWHUHO HVW GRQF ELHQ SURWpJp SDU OH 3/8 TXL Q¶DIIHFWH SDV OD TXDOLWp GX VLWH Natura 2000. Si la plupart des actions nécessaires à la sauvegarde des habitats HWHVSqFHVG¶LQWpUrWFRPPXQDXWDLUHQHUHOqYHQWSDVGX3/8FHGHUQLHU limite en tout cas le potentiel de développement urbain par rapport au PLU précédent via notamment le maintien intégral de toutes les zones naturelles et agricoles et par OD EDLVVH GH OD FDSDFLWp G¶DFFXHLO UpVLGXHOOH GHV ]RQHV GpMj XUEDQLVpHV DILQ GH OXWWHUFRQWUHODSUHVVLRQLPPRELOLqUHG¶XQVHFWHXUSDUWLFXOLqUHPHQWYXOQpUDEOH. 321 6HFWHXUG¶LQWHUIDFHDYHFle Trayas Principales évolutions avec le PLU révisé $XFXQHpYROXWLRQGH]RQDJHQ¶HVWjVLJQDOHUVXUOD]RQHG¶LQWHUIDFHGX7UD\DVDYHF1DWXUD /D VHXOH pYROXWLRQ HQ WHUPHV GH ]RQDJH FRQFHUQH OH SDVVDJH G¶XQH ]RQH 8' j XQ secteur UDb au Sud de la RD559 afin de restreindre la constructibilité sur un secteur pavillonnaire sensible. Cette modification de zonage se traduit par une diminution de la superficie minimale FRQVWUXFWLEOHGHO¶HPSULVHDXVROGX&26HWXQHDXJPHQWDWLRQGXSRXUFHQWDJHG¶(VSDFHV Verts exigé. Pour le reste, aXFXQH pYROXWLRQ GX ]RQDJH Q¶HVW GRQF j VLJQDOHU OHV FRQWRXUV GH OD ]RQH urbanisée du Trayas étant figés. Extrait zonage PLU et périmètre Natura 2000 sur Trayas 322 Situation au regard des enjeux de conservation des habitats naturels Plusieurs habitats avec enjeux de conservation très fort et fort sont recensés à proximité des zones déjà urbanisées. On recense : - sur la partie terrestre des suberaies mésophiles provençales à Cytise de Montpellier en aval immédiat de la RD559. Ces habitats sont protégés par le présent 3/8 YLD XQ FODVVHPHQW HQ ]RQH QDWXUHOOH 1 FRQIRUPpPHQW DX[ GLVSRVLWLRQV GH O¶DUWLFOH L.146-GXFRGHGHO¶XUEDQLVPH - sur la partie maritime, des herbiers de posidonies (Posidonion oceanicae) sont présents avec un très bon état de conservation en général. Il est à rappeler que le présent PLU limite le potentiel de développement urbain des zones urbanisées du Trayas par rapport au PLU antérieur. La capacité G¶DFFXHLOHVWUpGXLWHYLDQRWDPPHQWODFUpDWLRQG¶XQ secteur UDb plus restrictif sur la partie située en aval de la RD559. 323 Situation au regard de la flore patrimoniale La flore patrimoniale du secteur actuellement recensée est principalement située à SUR[LPLWp GX ULYDJH HW OH ORQJ GHV FRXUV G¶HDX &HV HVSqFHV IRQW O¶REMHW G¶XQ ]RQDJH inchangé par rapport au PLU révisé à savoir des zones naturelles inconstructibles « N » doubléeVOHSOXVVRXYHQWG¶Espaces Boisés Classés, notamment au Nord de la RD559. 324 Situation au regard des chiroptères 1pDQW/HVHFWHXUQHUHFHQVHSDVGH]RQHVG¶KDELWDWG¶LQWpUrWSRXUOHVFKLURSWqUHV Situation DXUHJDUGGHODWRUWXHG¶+HUPDQQ Le secteur du Trayas Q¶est pas concerné par des noyaux de population de tortues G¶+HUPDQQ HVSqFH G¶LQWpUrW FRPPXQDXWDLUH Pour autant on recense quelques zones G¶KDELWDWVIDYRUDEOHVjO¶HVSqFHFRPPHOD]RQHXUEDQLVpHQRWamment. 6LWXDWLRQDXUHJDUGGHOD&LVWXGHG¶(XURSH 1pDQW/HVHFWHXUQHUHFHQVHSDVGH]RQHVG¶KDELWDWG¶LQWpUrWSRXUODFLVWXGHG¶(XURSH Situation au regard des odonates 1pDQWOHVHFWHXUQHUHFHQVHSDVG¶RGRQDWHV Situation au regard des insectes DH2 hors odonates 1pDQW/HVHFWHXUQHUHFHQVHSDVG¶HVSqFHVG¶LQVHFWHV'+KRUVRGRQDWHV Conclusion /H VHFWHXU G¶LQWHUIDFH GX Trayas DYHF OH VLWH 1DWXUD GH O¶(VWHUHO HVW GRQF ELHQ SURWpJp SDU OH 3/8 TXL Q¶DIIHFWH SDV OD TXDlité du site Natura 2000. Le SUpVHQW 3/8 PDLQWLHQW O¶HQVHPEOH GHV ]RQHV QDWXUHOOHV GX VHFWHXU HW PDvWULVH fortement le développement urbain du quartier le plus éloigné du centre de Saint-Raphaël. La partie urbanisée située au Sud de la RD559 fait par ailleurs O¶REMHWG¶XQFODVVHPHQWSOXVUHVWULFWLI 325 3.2. Synthèse et conclusion Le projet de PLU, par un classement massif des espaces terrestres en zones nDWXUHOOHV1HWOHPDLQWLHQGHV(VSDFHV%RLVpV&ODVVpVDXWLWUHGHO¶DUWLFOH/-6, permet de limiter les impacts sur le site Natura 2000, ses habitats et les espèces présentes, en interdisant toute nouvelle construction dans le périmètre. En outre, les espaces SURFKHV GX VLWH 1DWXUD HQ LQWHUIDFH EpQpILFLHQW GH GLVSRVLWLRQV RX G¶pYROXWLRQV UpJOHPHQWDLUHV SRVLWLYHV QRQ VXVFHSWLEOHV G¶DIIHFWpV GH PDQLqUHVLJQLILFDWLYHOHVLWH1DWXUDGX0DVVLIGHO¶(VWHUHO/¶DQDO\VHGHVKDELWDWVHWHVSqFHVFRQQXVGpPRQWUHQWVDQVpTXLYRTXHO¶DEVHQFHG¶LPSDFWGX3/8 /¶LQFLGHQFHJOREDOHGXSURMHW de PLU de la Ville de Saint-Raphaël sur le SIC « 0DVVLIGHO¶(VWHUHO » est donc évaluée comme non significative. 326