l'appellation d'origine contrôlée. Le nom de vinho do Porto est déposé en 1907. Ce vin provient de la vallée du Haut Douro, située à une centaine de kilomètres à l'est de la ville de Porto. On y cultive une vingtaine de cépages, rouges et blancs, sur 240 000 ha de terres arides dont 10 % seulement sont exploitées. Il existe deux grandes familles de porto : le blend, réalisé à partir de vins d'assemblages vieillis en fût, donc non millésimés ; et les « récoltes uniques », issues des vendanges d'une année. On trouve parmi celles-ci les vintage, réservés aux années exceptionnelles ; ou encore les last bottled vintage, très rares. 4. Calçada Poruguesa ! Un peu partout au Portugal vous serez surpris par le revêtement des trottoirs, pavés de milliers de blocs de pierre assemblés selon une tradition qui remonte au XVIIIe siècle. Offrant une variété de dessins, cette tradition se maintient encore aujourd'hui contre toutes les règles de la rentabilité économique. Irrégulière, fragile, glissante et exigeant des heures de pose, la calçada portuguesa permet une richesse créatrice sans équivalent. D’ailleurs, le Portugal a su exporter partout cette technique enviée, du Brésil (plage de Copacabana) à Macao en passant par le Japon ou New York (Central Park). 5. Cuisine ! La cuisine portugaise est aussi diversifiée qu'il y a de régions, de saisons ou de fêtes. On découvre une grande variété de plats à base de poissons et de crustacés ; avec la morue (bacalhau) en tête, bien sûr, mais aussi un choix considérable de poissons : mérou, espadon, sole, raie, anguilles ; sans oublier les sardines les calamars, le poulpe... Par ailleurs, la cuisine portugaise propose de nombreux plats très consistants, à base de charcuterie et de féculents. Goûtez notamment au caldo verde, un potage de pommes de terre et de grelhos (un légume vert typique), agrémenté de chouriço (sorte de saucisse) ; ou à la feijoada a Trasmontana (haricots blancs, viande de porc, saucisses et épices). 6. Fado ! Le fado est LA musique du Portugal. « Ni gai ni triste » selon le romancier Pesso, il incarne la mélancolie et parfois ce sentiment de fatalisme que les Portugais aiment à entretenir. Rapporté du Brésil par la Cour en exil, ce chant s'est enraciné dans le quartier de la Mouraria de Lisbonne, l'ancien quartier des Maures, où il a gagné une influence arabo-andalouse. Après avoir habité les rues pendant des siècles, il se professionnalise et conquiert la scène. Aujourd'hui, le fado retrouve grâce auprès d'un public tant portugais qu'étranger et continue de véhiculer les mélodies de l'âme lusitanienne. 7. Livres de route – Lisbonne, livre de bord, voix, regards, ressouvenances, de José Cardoso Pires ; éd. Gallimard, coll. « Arcades », 1997. Au cours de pérégrinations dans Lisbonne, l'auteur fait revivre avec talent ses souvenirs d'enfance, ses lectures et ses auteurs favoris. – Femme de Porto Pim et autres histoires, d'Antonio Tabucchi ; éd. Christian Bourgois, 1987. L’auteur refait le voyage dans l'archipel portugais de l'Atlantique des Açores, en suivant les traces d’un des premiers voyageurs portugais qui découvrit ces terres au XVIe siècle. – Vivre à Madère, de Jacques Chardonne ; éd. Grasset, coll. « Cahiers rouges ». L'histoire d'un écrivain qui part pour Madère dans l'espoir d'y retrouver un ancien ami. – Les ouvrages du prix Nobel de littérature 1998, José Saramago, romans historiques : Histoire du siège de Lisbonne ( Point Seuil, n° 174 ,1999), ou Le radeau de pierre(1990), ou encore Le Dieu manchot(Point Seuiln°174, 1995). 8. Grands navigateurs – Impossible de ne pas mentionner Henri le Navigateur, l’instigateur des grands voyages. C’est sous son égide que s’organise la recherche et la conquête de terres inconnues. ! Le vin de Porto connaît son essor avec l'alliance anglaise dès le XVIIe siècle. Une compagnie fondée en 1756 définit 3. Porto ! La course de taureaux portugaise est bien différente de la corrida espagnole. Il n'y a pas de mise à mort et elle commence traditionnellement par la course à cheval, pendant laquelle les cavaliers (cavaleiros) plantent six banderilles entre les cornes du taureau. Puis viennent les peãos, hommes à pied qui fatiguent la bête par des figures de cape ; enfin, les forcados sont chargés de maîtriser l'animal en le saisissant par les cornes, le garrot et la queue. Les plus réputées sont les touradas de Lisbonne, Santarém et Vila Franca de Xira. Elles ont généralement lieu une fois par semaine de Pâques à octobre. 9. Tourada – Vasco de Gama marqua l’histoire du commerce maritime en découvrant la route des Indes. Cinq ans seulement après la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, il accomplit le rêve de l'Occident d'atteindre l'Orient par la mer ; et conquit la route de l'or, des épices, des soieries et des pierres précieuses. – Fernand de Magellan (Fernão de Magalhães) fut le premier explorateur portugais à traverser l'océan Pacifique et par conséquent, le premier navigateur à réaliser un tour du monde. Au cours du périple, il découvrit le passage entre l'Amérique du Sud et la Terre de Feu, baptisé détroit de Magellan. – Pedro Álvares Cabral est le célèbre navigateur qui découvrit le Brésil, en mars 1500. Huit mois après le retour triomphal de Vasco de Gama, il prenait la mer à la tête de treize caravelles avec parmi ses capitaines, le navigateur Bartolomeu Dias, qui avait découvert le cap de Bonne-Espérance en 1488. ! Ils font partie du paysage portugais. On en trouve dans les palais et les églises, mais aussi sur les fontaines, les bancs, dans les jardins publics, les gares… Ces carreaux de faïence vernissée furent introduits au Portugal après la prise de Ceuta, au Maroc, en 1415. D'ailleurs leur nom vient de l'arabe al zulaicha, qui veut dire « petite pierre polie ». Plus tard, on fondait la Manufacture royale de céramique au Portugal mais au XIXe siècle, les fabriques furent ruinées par les guerres et on assiste à un certain abandon de cet art. Il faut attendre le XXe siècle et les années 1950 pour connaître un renouveau grâce à de grands artistes tels que Jorge Barradas. Les plus beaux Azulejos ne figurent cependant pas dans les magasins. Demandez plutôt aux Portugais des adresses de carrelage. 2. Azulejos ! La plupart des banques possèdent des distributeurs automatiques et l'on peut aisément retirer de l'argent avec les cartes Visa et MasterCard dans un grand nombre de villes. À noter, les cartes de paiement ne sont pas encore acceptées partout, par exemple pour les péages autoroutiers ou certaines stations-services. Sachez aussi que le montant maximum des retraits pour la semaine est assez bas. Par contre, les chèques de voyage sont acceptés par un vaste réseau de professionnels du tourisme et des loisirs et donnent accès à de nombreuses réductions. 1. Argent PORTUGAL "Les astuces du Routard pour Selectour" &