CHAP 3 : Consommation et régénération de l’ATP dans la cellule musculaire I/ Des cellules spécialisées dans la contraction musculaire Observé au microscope optique, le muscle possède une structure bien particulière : Les cellules sont très allongés (parfois plusieurs cm de long) et possèdent plusieurs noyaux excentrés. Le cytoplasme apparait strié car il est riche en élément contractile : les myofibrilles. Au microscope électronique, on observe 2 types de filaments musculaires : des filaments fins d'actine et ses filaments épais de myosine. Ces 2 filaments forment un sarcomère, qui est l'unité contractile du muscle. Dans une cellule musculaire on trouve Lors de la contraction musculaire, les filaments fins et épais ne changent pas de taille : Relâché contracté myofilament de myosine 1,8 µm 1,8 µm Myofilament d’actine 1,1 µm 1,1 µm sarcomère 2,9 µm 2,2 µm Les filaments glissent les uns par rapport aux autres ce qui modifie la taille du sarcomère. II/ Rôle de l’ATP durant la contraction musculaire L'hydrolyse de l'ATP fournit l'énergie nécessaire aux glissements de protéines les unes sur les autres qui constituent le mécanisme moléculaire à la base de la contraction musculaire. Le muscle ne dispose pas de réserve en ATP : les cellules musculaires doivent produire de l’ATP durant l’effort musculaire pour permettre la contraction III/ Régénération de l’ATP dans la cellule musculaire La fibre musculaire utilise l'ATP fourni, selon les circonstances, par la fermentation lactique ou la respiration. Il existe 2 types de fibres musculaires. Les fibres de type I, riches en mitochondries, qui fournissent de l'ATP par respiration cellulaire, se contractent lentement ais longtemps : elles sont adaptés aux efforts d'endurance. Les fibres de type II elles produisent de l'ATP principalement par fermentation (pas de mitochondrie) lors d'effort violent et bref. La répartition de ces fibres évoluent selon l'entrainement et la discipline sportive.