Melampyro pratensis - Holcetea mollis
Description De la classe
Végétation des lisières herbacées sur sol acide oligotrophe. Force est
d’admettre que la physionomie des végétations de cette classe est assez
variable. De nombreuses associations (en particulier celles du Melampyion
pratensis) sont dominées par des hémicryptophytes cespiteuses en densité
limitée, ce qui leur donne un aspect disjoint assez analogue à celui des sous-
bois des forêts acidiphiles. Mais des graminées stolonifères et rhizomateuses
(Anthoxanthum odoratum, Agrostis capillaris, Holcus mollis) peuvent s’insinuer
entre les plantes cespiteuses et donner à la végétation l’aspect d’une prairie
forestière. Dans les grandes clairières et les anciennes coupes forestières,
c’est la Fougère aigle (Pteridium aquilinum) qui peut prendre un développe-
ment important et constituer un ourlet en nappe à forte biomasse. Extrême
inverse, il arrive que la biomasse soit très faible et que la végétation ait la
physionomie d’une pelouse préforestière.
Finalement, le seul caractère commun aux communautés de cette classe
est l’adaptation aux sols pauvres en nutriments. En effet, l’oligotrophie des
sols force les plantes à la sobriété. Ainsi, les espèces sont plutôt basses
(à l’exception notable de Pteridium aquilinum), cespiteuses ou en rosettes
afin d’occuper de l’espace avec un investissement en biomasse limité. Les
organes végétatifs aériens sont souvent pérennants (i.e. survivant l’hiver) afin
d’économiser un réinvestissement coûteux : les feuilles sont assez coriaces
(Deschampsia flexuosa, Luzula div. sp., etc.), parfois les tiges sont ligneuses
(Vaccinium myrtillus, Calluna vulgaris par ex.).
Flore caractéristique
Le profil de cette classe est à nouveau difficile à cerner quant à sa
composition floristique. Si l’unité de la classe est assurée par ses espèces
caractéristiques et différentielles (cf. illustrations) et par un certain nombre
d’espèces fréquentes (en particulier Agrostis capillaris, Anthoxanthum odora-
tum, Viola riviniana), on peut néanmoins dégager une variabilité certaine. Sur
le plan biogéographique, au lot important d’espèces eurasiatiques s’ajoute
un lot d’espèces d’optimum boréal (en particulier dans le Potentillo erectae
- Holcion mollis et le Melampyro sylvatici - Poion chaixii) et un lot d’espèces
atlantiques (en particulier dans le Conopodio majoris - Teucrion scorodoniae).
Sur le plan systématique, les Poacées sont dominantes, accompagnées des
Asteracées (en particulier dans le Melampyrion pratensis) et de quelques
Rosacées, Rubiacées, Lamiacées, Joncacées. Cette structure systématique
rapproche les Melampyro pratensis - Holcetea mollis de la structure
systématique S(Juncaceae - Cyperaceae) (de FOUCAULT, 1987), commune
à "l’ensemble des pelouses et prairies sèches à hygrophiles, planitiaires à
alpine". Mais il faut signaler l’abondance des Ptéridophytes dans le Potentillo
erectae - Holcion mollis et la combinaison Caryophyllacées - Crassulacées
des ourlets des falaises, qui évoquent la structure systématique des végéta-
tions chasmophytiques.
Distribution géographique
et statut régional
Les unités des Melampyro - Holcetea ont été mentionnées en France,
en Allemagne, en Suisse, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Finlande
(MAKIRINTA, 1986), en Slovaquie (VALACHOVI, 2004). Ceci en fait une
classe d’Europe tempérée et septentrionale, présente de l’étage planitiaire
à l’étage montagnard, avec probablement un optimum atlantique. La
mention d’alliances originales en Espagne et au Portugal (RIVAS-MARTINEZ
et al., 2001) laisse supposer l’existence d’irradiations thermo-atlantiques et
méditerranéennes. La classe est certes encore assez mal connue, mais il
est peu probable qu’elle dépasse beaucoup les limites de l’Europe, compte
tenu du faible nombre d’espèces holarctiques et circumboréales de sa
composition floristique.
Dans le Nord-Pas de Calais, la classe nécessite des territoires aux substrats
Ourlets acidiphiles
Melampyro pratensis - Holcetea mollis
Photo : E. Catteau
298 GUIDE DES VÉGÉTATIONS FORESTIÈRES ET PRÉFORESTIÈRES DE LA RÉGION NORD-PAS DE CALAIS GUIDE DES VÉGÉTATIONS FORESTIÈRES ET PRÉFORESTIÈRES DE LA RÉGION NORD-PAS DE CALAIS 299
Melampyro pratensis - Holcetea mollis
1 Deschampsia flexuosa, 2 Pteridium aquilinum, 3 Teucrium scorodonia, 4 Veronica officinalis, 5 Holcus mollis
3
45
acides et riches en massifs forestiers. Elle est donc rare dans le district
picard, en dehors du Montreuillois et de l’Artois septentrional, mais plus
fréquente dans la plaine de la Scarpe et de l’Escaut et surtout la Fagne et
l’Ardenne. Vers l’ouest, elle est présente dans le Boulonnais et disséminée
sur les littoraux picard et boulonnais.
Les végétations d’ourlets sont d’individualisation récente en phytosociologie (années 1950) et, parmi elles, les ourlets acidiphiles ont longtemps été intégrés aux Trifolio
medii - Geranietea sanguinei. En effet, les ourlets acidiphiles et calcicoles ont un certain nombre d’espèces en commun. Toutefois, l’individualisation des Melampyro
- Holcetea (réalisée en 1994) se justifie par leur grand nombre d’espèces caractéristiques et différentielles et par le comportement amphicole des espèces communes
avec les Trifolio - Geranietea.
La subdivision de la classe en alliances est de nature climatique (opposition entre le Melampyrion pratensis subatlantique et le Conopodio majoris - Teucrion scorodoniae
atlantique, Melampyro sylvatici - Poion chaixii montagnard, etc.), dynamique et microclimatique (ourlets héliophiles en nappe du Holco mollis - Pteridion aquilini) et dans
une moindre mesure édaphique (Potentillo erectae - Holcion mollis des sols humides).
Melampyro pratensis - Holcetea mollis Passarge 1994
Melampyro pratensis - Holcetalia mollis Passarge 1979
Groupement dunaire à Lonicera periclymenum et Teucrium scorodonia Duhamel 1994 nom. ined.
Ourlet acidicline mésotrophile héliophile de sables dunaires en voie de décalcification, caractérisée par les espèces éponymes associées
fréquemment à Veronica officinalis, Carex arenaria, Calamagrostis epigejos, etc., souvent observé en lisières internes de boisements et au sein
de clairières, parfois aussi en bordure de fourrés externes.
Groupement à Poa chaixii et Fragaria vesca Catteau 2010
Communauté basale à Holcus mollis
Ourlets des sols acides, appauvris par l’ombrage, la perturbation du biotope ou d’autres facteurs écologiques. Seules quelques espèces
caractéristiques de la classe sont présentes, les plus fréquentes étant : Agrostis capillaris, Holcus mollis, Teucrium scorodonia, Anthoxanthum
odoratum, Potentilla erecta. Végétation peu commune dans la région, mais la plus fréquente de la classe.
Potentillo erectae - Holcion mollis Passarge 1979
Athyrio filicis-feminae - Blechnetum spicant de Foucault 1995 nom. ined.
Holco mollis - Pteridion aquilini (Passarge 1994) Rameau in Bardat et al. 2004 prov.
Holco mollis - Pteridietum aquilini Passarge 1994
cf. fiche "Holco mollis - Pteridion aquilini”
Molinio caeruleae - Pteridietum aquilini Lecointe & Provost 1975
cf. fiche “Holco mollis - Pteridion aquilini”
Hieracio umbellati - Pteridietum aquilini de Foucault 1995
cf. fiche “Holco mollis - Pteridion aquilini”
Hyacinthoido non-scriptae - Pteridietum aquilini Géhu 2006
cf. fiche “Holco mollis - Pteridion aquilini”
Carici piluliferae - Pteridietum aquilini Gillet 1986 nom. ined. & nom. inval. (art. 3o, 5)
cf. fiche “Holco mollis - Pteridion aquilini”
Melampyrion pratensis Passarge 1979
Hieracio lachenalii - Deschampsietum flexuosae (Bräutigam 1972) Passarge 1979 nom. inval. (art. 3g)
cf. fiche “Melampyrion pratensis”
Hieracio sabaudi - Melampyretum pratensis (Müller in Oberdorfer 1978) Passarge 1979
cf. fiche “Melampyrion pratensis”
Lathyro linifolii var. montani - Melampyretum pratensis Passarge 1967
cf. fiche “Melampyrion pratensis”
Veronico chamaedryos - Hieracietum laevigati Passarge 1994
cf. fiche “Melampyrion pratensis”
Veronico officinalis - Hieracietum murorum Klauck 1992 ex Passarge 1994
cf. fiche “Melampyrion pratensis”
Conopodio majoris - Teucrion scorodoniae Julve ex Boullet & Rameau in Bardat et al. 2004
Potentillo sterilis - Conopodietum majoris de Foucault & Frileux 1983
Hyperico pulchri - Melampyretum pratensis de Foucault & Frileux 1983
Groupement à Teucrium scorodonia et Silene maritima de Foucault & Frileux 1983
Ourlet de pointements rocheux acides, en façade maritime. Cette végétation décrite de la Manche occidentale (Bretagne, Basse-Normandie)
semble présente très ponctuellement sur le littoral du Boulonnais, à proximité du Cap Gris-Nez, où elle est à rechercher et analyser.
Groupement dunaire à Deschampsia flexuosa et Polypodium vulgare Seytre 2001 nom. ined.
Ourlet acidiphile oligo-mésotrophile psychrophile de sables dunaires décalcifiés, au moins en surface, caractérisée par les espèces éponymes
associées de manière assez constante à Carex arenaria, Lonicera periclymenum, Teucrium scorodonia , Anthoxantum odoratum,etc. Observé
en périphérie de boisements, notamment du Groupement dunaire à Deschampsia flexuosa et Betula pendula.
2
Analyse synsystématique
1
GUIDE DES VÉGÉTATIONS FORESTIÈRES ET PRÉFORESTIÈRES DE LA RÉGION NORD-PAS DE CALAIS 299
Melampyro pratensis - Holcetea mollis
Veronica officinalis (Véronique officinale), Poa chaixii (Pâturin
de Chaix), Fragaria vesca (Fraisier sauvage), Viola riviniana
(Violette de Rivinus), Hypericum pulchrum (Millepertuis
élégant)
Teucrium scorodonia (Germandrée scorodoine), Agrostis capillaris
(Agrostide capillaire), Luzula pilosa (Luzule poilue), Brachypodium
sylvaticum (Brachypode des forêts), Rubus subg. Rubus (Ronce
(s.l.)), Carpinus betulus (Charme commun), Galeopsis tetrahit
(Galéopse tétrahit), Deschampsia cespitosa (Canche cespiteuse)
Ourlet à Pâturin de Chaix et Fraisier sauvage
Groupement à Poa chaixii et Fragaria vesca
Catteau 2010
300 GUIDE DES VÉGÉTATIONS FORESTIÈRES ET PRÉFORESTIÈRES DE LA RÉGION NORD-PAS DE CALAIS GUIDE DES VÉGÉTATIONS FORESTIÈRES ET PRÉFORESTIÈRES DE LA RÉGION NORD-PAS DE CALAIS 301
CORINE biotopes Non décrit
UE NI
Cahiers d'habitats NI
Végétation basse (10-30 cm) et peu dense (50-70 %
de recouvrement), à strate herbacée unique, accom-
pagnée éventuellement d’une strate bryophytique
assez dense. Structure horizontale très irrégulière due
au recouvrement faible et à l’abondance des espèces
cespiteuses. Richesse floristique moyenne (20 espèces
par relevé).
L’optimum phénologique se
situe à la fin du printemps, mais
il est peu spectaculaire compte
tenu de la discrétion des
inflorescences des espèces
composant ces communautés.
Végétation linéaire en lisière ou
ponctuelle dans des clairières
et coupes forestières.
physionomie
Végétation à physionomie de pelouse forestière, riche
en Poacées, Cypéracées et Joncacées, contenant un
nombre important d’hémicryptophytes cespiteuses
(Poa chaixii, Deschampsia cespitosa, Carex pallescens,
etc.) parfois noyées dans un tapis dense d’Agrostis
capillaris.
Photo : F. Hendoux
Développement
optimal : début d’été
Melampyro pratensis - Holcetea mollis
écologie
Végétation essentiellement intra et périforestière des lisières et
talus, ainsi que des layons, clairières et coupes forestières.
Sols mésotrophes superficiels, généralement schisteux, à pH
neutre à légèrement acide.
Végétation mésophile pouvant tolérer des sols argileux à
engorgement momentané.
Cette végétation semble assez indifférente à l’ensoleillement,
puisqu’on observe des formes héliophiles et d’autres sciaphiles.
Pelouse forestière qui semble dépendante de l’activité humaine
par l’entretien des lisières, layons et clairières et la création de
coupes forestières.
Dynamique et végétations
De contact
Végétation correspondant à un stade intermédiaire dans la
dynamique végétale, assez fugace en l’absence de gestion, mais
généralement stabilisée par l’entretien des lisières et des chemins
forestiers.
Ourlet en relation dynamique avec le Poo chaixii - Carpinetum betuli
par l’intermédiaire de fourrés du Sambuco racemosae - Salicion
capreae (probablement du Senecioni fuchsii - Sambucetum
racemosi).
Cette végétation peut être en contact, dans les chemins forestiers
et les clairières, avec le Succiso pratensis - Silaetum silai, parfois
aussi avec le Carici oedocarpae - Agrostietum caninae à la faveur de
dépressions inondables sur substrats plus acides. Dans les coupes
forestières, en contact avec l’Epilobio angustifolii - Senecionetum
fuchsii et le Senecioni fuchsii - Sambucetum racemosi. En bord
de route intraforestière, sur talus aux schistes parfois affleurants,
cette communauté végétale peut côtoyer, dans les niveaux
supérieurs du talus, un manteau forestier typique relevant du
Groupement à Corylus avellana et Carpinus betulus tandis que
dans les niveaux inférieurs, à proximité du fossé, on observera
une prairie de fauche mésotrophile du Colchico autumnalis -
Arrhenatherenion elatioris, parfois eutrophisée en bord de route
suite au gyrobroyage pratiqué.
variations
On peut distinguer deux variations de physionomies
assez différentes :
- l’une à Deschampsia cespitosa, Agrostis capillaris,
Veronica chamaedrys, Carex pallescens, à physio-
nomie très graminéenne, plus héliophile et peut-être
plus hygrophile, présente dans les clairières et coupes
forestières ;
- l’autre à Luzula pilosa, Deschampsia flexuosa,
Lonicera periclymenum, Hieracium lachenalii, scia-
phile et présente essentiellement sur des talus de
bord de route, en lisière forestière.
répartition géographique
et Distribution régionale
Végétation de description très récente, connue exclusivement
de la Fagne française. À rechercher dans l’ensemble de l’aire du
Succiso pratensis - Silaetum silai, notamment dans les Fagnes
belges où cette association a été décrite mais aussi dans l’aire
du Poo chaixi - Carpinetum betuli (Bourgogne notamment mais
aussi Allemagne).
valeur patrimoniale
et intérêt écologique
L’endémisme fagnard de ce groupement est peu probable.
Néanmoins, celui-ci est en limite occidentale de son aire de
répartition dans la Fagne et il est très rare à l’échelle régionale. Il
héberge par ailleurs des taxons d’intérêt patrimonial (Poa chaixii,
Hieracium lachenalii, Stachys officinalis) et surtout des taxons
infraspécifiques peu connus de deux graminées : Deschampsia
cespitosa subsp. convoluta et Agrostis capillaris f. aristata.
gestion
Proscrire les empierrements et autres travaux de nivellement de
chemins forestiers à proximité de stations optimales de cette
association ainsi que les dépôts de grumes sur berme des
layons concernés. Dans les coupes forestières, les traitements
phytosanitaires sont également à abandonner pour préserver
la qualité de la flore et ne pas favoriser certaines espèces
graminéennes plus résistantes.
La gestion par gyrobroyage est préjudiciable, à la fois parce
qu’elle eutrophise le biotope et parce qu’elle détruit les organes
aériens des espèces de ces ourlets.
Le sol limoneux est sensible au tassement et nécessite des
précautions particulières lors de l’exploitation (cf. fiche "Prise en
compte du patrimoine naturel dans la gestion sylvicole").
Afin de préserver, voire de favoriser la diversité floristique
potentielle de cet ourlet, une fauche (cf. fiche "Fauche
exportatrice") serait à envisager en début d’automne, sa
fréquence dépendant du niveau trophique de l’ourlet.
réFérences
CATTEAU & DUHAMEL, 2005
CATTEAU et al., 2006
GUIDE DES VÉGÉTATIONS FORESTIÈRES ET PRÉFORESTIÈRES DE LA RÉGION NORD-PAS DE CALAIS 301
Développement
optimal : début d’été
Melampyro pratensis - Holcetea mollis
Blechnum spicant (Blechne en épi), Athyrium filix-femina
(Athyrion fougère-femelle), Lonicera periclymenum
(Chèvrefeuille des bois), Dryopteris dilatata (Dryoptéride
dilatée)
Holcus mollis (Houlque molle), Teucrium scorodonia (Germandrée
scorodoine), Pteridium aquilinum (Ptéridion aigle), Rubus
subg. Rubus (Ronce (s.l.)), Oxalis acetosella (Oxalide oseille),
Deschampsia flexuosa (Canche flexueuse), Dryopteris carthusiana
(Dryoptéride de la Chartreuse), Luzula sylvatica (Luzule des forêts)
Végétation assez peu diversifiée (15 espèces par relevé en
moyenne) ne formant habituellement qu’une seule strate,
relativement discontinue, des interstices demeurant entre
les "touffes" de fougères au sein desquelles peuvent se
développer quelques rares espèces de plus petite taille,
comme Agrostis capillaris.
Hauteur et densité de végétation variables, selon l’espèce de
fougère dominante: ordinairement assez basse (environ 30-50
cm) et peu recouvrante (40-70%), elle peut devenir nettement
plus haute (70-100 cm) lorsque les
grandes fougères forment faciès
(Oreopteris limbosperma, Osmunda
regalis), voire même atteindre 150
cm et 90 % de recouvrement lorsqu’il
s’agit de Pteridium aquilinum.
La phénologie estivale est peu
contrastée, la végétation étant
dominée par des fougères et des
taxons à floraison discrète.
Ourlet préforestier à développement
ponctuel à linéaire.
physionomie
Végétation herbacée à physionomie profondément marquée
par les grandes fougères en touffes, dont les espèces
dominantes sont Blechnum spicant et Athyrium filix-femina.
Le type biologique principal est très nettement celui des
hémicryptophytes cespiteuses. On relève également quelques
hémicryptophytes rhizomateuses (Holcus mollis, Pteridium
aquilinum) et quelques chaméphytes lianescentes (Hedera
helix, Lonicera periclymenum).
Photo : L. Seytre
Ourlet à Fougère femelle et Blechne en épi
Athyrio filicis-feminae - Blechnetum spicant
de Foucault 1995 nom. ined.
302 GUIDE DES VÉGÉTATIONS FORESTIÈRES ET PRÉFORESTIÈRES DE LA RÉGION NORD-PAS DE CALAIS GUIDE DES VÉGÉTATIONS FORESTIÈRES ET PRÉFORESTIÈRES DE LA RÉGION NORD-PAS DE CALAIS 303
CORINE biotopes Non décrit
UE NI
Cahiers d'habitats NI
Développement
optimal : été
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