acarina, sarcoptiformes, psoroptidae

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ACTA ZOOLOGICA ET PATHOLOGICA ANTVERPIENSIA
EDITUM CONSILIO: WALTER VAN DEN BERGH
N° 61/1975, p. 57-84
NOUVEAUX TAXA DANS LES PSOROPTINAE
HYPOTHESE SUR L'ORIGINE DE CE GROUPE
(ACARINA, SARCOPTIFORMES, PSOROPTIDAE)
par A. FAIN
(Reçu pour publication le 2 Décembre 1973)
Tout récemment nous avons décrit une nouvelle espèce du genre Choriopso­
roptes, Ch. syncerus FAIN et MORTELMANS (Psoroptinae) qui avait produit une
gale localisée dans la partie postérieure du dos chez trois buffles africains (voir
présente revue).
Le présent travail est consacré à la description de taxa nouveaux dans cette
même sous-famille Psoroptinae. Il nous donne aussi l'occasion d'émettre une
hypotèse sur l'origine probable des Psoroptinae.
Précédemment, nous avons proposé (FAIN, 1963 et 1965a) de rattacher aux
Psoroptidae plusieurs groupes qui n'avaient pas de statut bien défini. Nous avons
ainsi été amené à diviser cette famille en 9 sous-familles. Ce sont les Psoroptinae
CANESTRINI, Makialginae GAUD et MOUCHET, Paracoroptinae FAIN, Marsupial­
ginae FAIN, Cebalginae FAIN, Psoralginae OUDEMANS (= syn. Acaroptidae
WOMERSLEY), Dermatophagoidinae FAIN, Listropsoralginae FAIN et Cheirogalal­
ginae FAIN.
Dans la suite nous avons retiré de cette famille les Dermatophagoidinae
pour les rattacher aux Pyroglyphidae CuNLIFFE (FAIN, 1965b et 1967).
La famille Psoroptidae comporte actuellement de nombreuses espèces produi­
sant des gales chez les mammifères, aussi bien les marsupiaux que les mammifères
placentaires. Ces acariens sont des parasites superficiels de la peau. Ils vivent
soit à la base de croûtes réactionnelles produites par l'hôte, soit attachés direc­
tement à la peau grâce à de puissants crochets situés sur le corps, les pattes ou
le gnathosoma.
La sous-famille Psoroptinae englobe toutes les espèces productrices de gale
chez les animaux domestiques ainsi que des espèces provenant d'animaux sau­
vages. Elle comprend les genres suivants: Psoroptes GERVAIS, Chorioptes
GERVAIS, Otodectes CANESTRINI, Caparinia CANESTRINI, Trouessalges FONSECA,
Psorochorioptes FAIN, Echimyalges FAIN et Choriopsoroptes SWEATMAN, WALKER
et BINDERNAGEL.
SWEATMAN (1957, 1958a et 1958b) dans une révision des genres Chorioptes,
Otodectes et Psoroptes a réduit le nombre d'espèces valables dans ces genres
respectivement à deux, à une et à cinq espèces. Les conclusions de cet auteur
nous paraissent justifiées et nous les adopterons dans le présent travail.
58
NOUVEAUX TAXA DANS LES PSOROPTINAE HYPOTHESE SUR
L'ORIGINE DE CE GROUPE (ACARINA, SARCOPTIFORMES, PSOROPTIDAE)
-
Palpes et chélicères net
CLE DES PSOROPTINAE ­
- Femelles ­
1. Arc epigynial en forme de grand croissant sc1érifié.
Sur mammifères sudaméricains .
Arc epigynial représenté seulement par deux petits
sc1érites latéraux peu sc1érifiés ou complètement
absent.
Espèces cosmopolites ou africaines
2. Face dorsale de l'hysterosoma avec un écusson
sc1érifié. Tarses III et IV normalement développés
et terminés par une ventouse pédonculée.
Sur Kannabateomys, Amérique du Sud.
Face dorsale de l'hysterosoma dépourvue d'écusson.
Tarses III et IV très courts, dépourvus de ventouses
mais terminés par 3 longs et forts poils.
Sur le Peccari (Suidae), Amérique du Sud.
6. Poils a i présents.
Cosmopolite
2
Poils a i absents.
Sur Connochaetes taur;
3
7. Tarses III et IV termir
Epimères l et Il soudés
Tarses III et IV termÎl
Epimères l et II soudé
où ils sont séparés.
Cosmopolite
Echimyalges
FAIN, 1967
8. Epimères l et II conti~
courtes, environ 4 fois:
et ne dépassant pas le ­
Tibia et tarse nI sépart:
Cosmopolite
Trouessalges
1954
FONSECA,
3. Pédoncules des ventouses l, Il et IV longs et segmen­
tés. Tarses III sans ventouse mais portant 2 longs et
forts poils.
Espèces cosmopolites
GERVAIS,
Pédoncules des ventouses l et Il, et des ventouses IV
lorsqu'elles existent, courts et non segmentés .
Epimères l et Il larget
beaucoup moins inéga.
Sur Aepyceros melamf.
Psoroptes
1841
4
4. Tarses IV avec une ventouse pédonculée. Tarses III
sans ventouse mais avec 2 longs et forts poils. Epi­
mères l et II séparés .
5
Tarses IV sans ventouse et terminés par 2 ou 3 longs
poils.Epimères l et II séparés ou soudés .
7
5. Doigts chéliceraux longs et étroits. Chélicères longs
d'environ 120 fL.
Sur buffles africains
1. Pattes III fortement é)
touses. Tarses IV sans
très petites, quasi vest
Sur le Peccari, Améril
Choriopsoroptes
SWEATMAN, WALKER
BINDERNAGEL,
1969
et
Pattes III pas forteml
nées par une ventou~
tarses IV variables. \
loppées .
~ HYPOTHESE SUR
:;ORMES, PSOROPTIDAE)
S9
A. FAIN
Palpes et chélicères nettement plus courts .
6. Poils a i présents.
Cosmopolite
Chorioptes
GERVAIS, 1859
2
Poils a i absents.
Sur Connochaetes taurinus, Afrique du Sud .
3
7. Tarses III et IV terminés par 2 longs et forts poils.
Epimères 1 et II soudés ou non. . . . • . . .
Tarses III et IV terminés par 3 longs et fort poils.
Epimères 1 et II soudés. excepté chez C. lophiomys
où ils sont séparés.
Cosmopolite . . . . . . . . . • • . . •
Echimyalges
FAIN, 1967
6
Psorochorioptes
FAIN, 1963
8
Caparinia
CANESTRINI,
1894
8. Epimères 1 et II contigus ou soudés. Pattes IV très
courtes, environ 4 fois plus courtes que les pattes III
et ne dépassant pas le bord postérieur de la coxa III
Tibia et tarse HI séparés.
Cosmopolite . . . . . . . . . . . . . .
Trouessalges
FONSECA, 1954
Otodectes
CANESTRINI,
Epimères 1 et II largement séparés. Pattes III et IV
beaucoup moins inégales Tibia et tarse III soudés.
Sur Aepyceros melampus. Afrique du Sud. . . ,
Psoroptes
1841
GERVAIS,
1894
C horiotodectes
gen. nov.
4
- Mâles­
1. Pattes III fortement épaissies et dépourvues de ven­
touses. Tarses IV sans ventouses. Ventouses adanales
très petites, quasi vestigiales.
Sur le Peccari, Amérique du Sud. . . . . . .
5
7
Trouessalges
1954
FONSECA,
Choriopsoroptes
SWEATMAN, WALKER
BINDERNAGEL,
1969
et
Pattes III pas fortement renflées et toujours termi.
nées par une ventouse pédonculée. Ventouses aux
tarses IV variables. Ventouses adanales bien déve­
...........•.
loppées .
2
60
NOUVEAUX TAXA DANS LES PSOROPTINAE HYPOTHESE SUR
L'ORIGINE DE CE GROUPE (ACARINA, SARCOPTIFORMES, PSOROPTIDAE)
2. Pattes IV terminées par une ventouse pédonculée
3
Pattes IV dépourvues de ventouse pédonc.ulée.
7
.
3. Opisthosoma de forme triangulaire et terminé par
deux petits lobes membraneux paramédians dépour­
sus de poils. Genu et fémur III soudés. Epimères l
et II largement séparés. Tarses III terminés par deux
poils l'un moyennement long. l'autre très long.
Sur Kannabateomys. Amérique du Sud .
7. Pédoncules des ventous.
mentés.
Cosmopolite . . . .
Echimyalges
FAIN, 1967
Opisthosoma pas triangulaire mais terminé par deux
lobes plus ou moins longs portant les poils d 4. d 5.
1 4. 1 5 et a e. Genu et fémur III séparés. Autres
caractères variables .
4
4. Tarses III avec un seul long poil. Epimères l et II
largement séparés
5
Tarses III avec deux ou trois longs poils. Epimères l
et II très rapprochés ou soudés .
6
5. Lobes postérieurs du corps rectangulaires ou trian­
gulaires et peu ou pas divergents. Pattes III environ
deux fois plus longues que pattes IV. Epimères III
et IV soudés ou non.
Cosmopolite
Lobes postérieurs du corps trapezoïdaux à base
antérieure et fortement divergents. Pattes III environ
trois fois plus longues que pattes IV. Epimères III
et IV libres.
Sur Aepyceros melampus. Afrique du Sud. . .
6, Tarses III avec 2 longs poils. Lobes postérieurs peu
développés. Epimères l et II contigüs ou soudés.
Cosmopolite
. . . . . . . .
Tarses III avec 3 longs poils. Lobes postérieurs mieux
développés. Epimères l
S. lophiomys.
Cosmopolite . . . .
Pédoncules de ventouse
non segmentés .
8. Gnathosoma et chélicèn
Sur Connochaetes taurir
Gnathosoma et ohélicèr.
'Sur buffles africains.
c
Eô
Chorfoptes
GERVAIS. 1859
Choriotodectes
gen. nov.
Otodectes
CANESTRINI. 1894
Nous avons défini l~
ici la description de l'espè.
donnons pour la première f
FEMELLE (holotype) (
330 fL. large de 225 fL. Be
long. Ecusson hysterosom
latéraux irréguliers. Bord
Epigynium très dévelopJX'
aux épimérites II.
l:pimères l à IV libr
culée. Pattes postérieures
subégales, bien développé
ou sur le gnathosoma.
0\. FAIN
3 HYPOTHESE SUR
FORMES, PSOROPTIDAE)
3
7
développés. Epimères 1 et II soudés, excepté chez
S. lophiomys.
Cosmopolite
if
-.
61
Caparinia
CANESTRINI, 1894
7. Pédoncules des ventouses I, II et III longs et seg­
1
mentés.
Cosmopolite
"t
Echimyalges
FAIN, 1967
Psoroptes
GERVAIS, 1841
Pédoncules de ventouses 1, II et III plus courts et
non segmentés .
8
i:
8. Gnathosoma et chélicères trapus.
Sur Connochaetes taurinus, Afrique du Sud .
,
"
4
Gnathosoma et ohélicères allongés.
'Sur buffles africains .
1
5
Psorochorioptes
FAIN, 1963
Choriopsoroptes
SwEATMAN, WALKER et
BINDERNAGEL, 1969
6
Genre Echimyalges FAIN, 1967
1. Echimyalges belluominii FAIN, 1967
Echimyalges belluominii FAIN, 1967: 283
Chorfoptes
GERVAIS, 1859
Choriotodectes
gen. nov.
Nous avons défini le genre Echimyalges précédemment. Nous complétons
ici la description de l'espèce type et seule espèce connue dans le genre et nous en
donnons pour la première fois des figures.
FEMELLE (holotype) (fig. 1-2): Le corps, gnathosoma compris, est long de
330 p., large de 225 p.. Ecusson propodosomal très sclérifié, plus large (93 p.) que
long. Ecusson hysterosomal bien développé à bord postérieur concave et à bords
latéraux irréguliers. Bord postérieur du corps légèrement encoché au milieu.
Epigynium très développé, arrivant très près des épimères 1 et soudé en arrière
aux épimérites II.
I~pimères
Otodectes
CANESTRINI, 1894
1 à IV libres. Toutes les pattes terminées par une ventouse pédon­
culée. Pattes postérieures plus fines que les pattes antérieures. Pattes III et IV
subégales, bien développées. Il n'y a pas d'apophyses sur le corps, sur les pattes
ou sur le gnathosoma.
62
NOUVEAUX TAXA DANS LES PSOROPTINAE HYPOTHESE SUR
L'ORIGINE DE CE GROUPE (ACARINA, SARCOPTIFORMES, PSOROPTIDAE)
Rig. 2-3 -
Echimyalges bell,.
vus dorsalement.
MALE (allotype) (fig.
au maximum de 165 /L.
Ecusson hysterosomal trè
laire à sommet assez lar:
lobes membraneux parar
très développées. Tous l
par une ventouse pédonc
que pattes III. Organe mâ
Fig. 1 -
Echimyalges belluominii FAIN. Holotype femeI!e, vu ventralement.
Hôte et localité:
Les acariens ont été
un Kannabateomys ambl:
qué une gale localisée à 1
:;: HYPOTHESE SUR
FORMES, PSOROPTIDAE)
63
A. FAIN
~
~
'\)
Wc
'\
,/4
elle, vu ventralement.
s:>
3
3
!
li!
1
F'g. 2·3 -
Echimyalges belluominii
vus dorsalement.
PAIN.
\:5,
\
'\
j'
1
~)
Holotype femelle (fig. 2) et allotype mâle (fig. 3)
MALE (allotype) (fig. 3-4). Corps, gnathosoma compris long de 252 ft, large
au maximum de 165 ft. Ecusson propodosomal plus petit que chez la femelle.
Ecusson hysterosomal très développé. L'opisthosoma est plus ou moins triangu­
laire à sommet assez large postérieur. L'extrémité postérieure porte deux petits
lobes membraneux paramédians. Anus à lèvres sc1érifiées. Ventouses adanales
très développées. Tous les épimères sont libres. Tous les tarses sont terminés
par une ventouse pédonculée. Pattes IV nettement plus courtes et plus étroites
que pattes Ill. Organe mâle petit, situé à hauteur des coxas IlL
Hôte et localité:
Les acariens ont été découverts à la base de croûtes recouvrant la queue chez
un Kannabateomys amblyomys, de Porte Real, Rio de Janeiro. Ils avaient provo­
qué une gale localisée à la queue. Rat au British Museum n° 92.11.24.6. Holotype
64
NOUVEAUX TAXA DANS LES PSOROPTINAE HYPOTHESE SUR
L'ORIGINE DE CE GROUPE (ACARINA, SARCOPTIFORMES, PSOROPTIDAE)
(N.B. : L'espèce C. ­
n
1. Poils a i absents. Epimf
Poils a i présents (situé
tié antérieure ou légèr
1 et Il fusionnés. . .
2. Epimères 1 et II soud.
1 fermé.
Poils sc i courts (16 f(
tibia, genu et fémur) en
(63 fL) que les pattes]
long de 355 à 380 fL (gr:
longs de 57 fL. Poils 15
Epimères 1 et II restan­
et plus longs. Pattes 1=
pattes IV (15-16 fL) (
345 fL. Chélicères longs
200 fL. . . . . . ­
Fig. 4 -
Echimyalges bel1uominii FAIN. Allotype mâle vu ventralement.
et un paratype femelles; allotype et un paratype mâles au British Museum.
Paratypes (l mâle et 1 femelle) dans la collection de l'auteur.
Genre Caparinia CANE8TRINI, 1894
Le genre Caparinia comprenait jusqu'ici 5 espèces. Nous décrivons ici une
espèce nouvelle que nous avons découverte sur un rongeur, Lophiomys imhausi,
de Somalie, et nous mettons C. ictonyctis (LAWRENCE, 1955) en synonymie de
C. tripilis (MICHAEL, 1889).
3. Poils 1 5 mesurant plus
ma inclus) long de 450­
respectivement (tarse jl:
et 42-45 fL. Chélicères ]
Musée d'Histoire natun
Poils 1 5 longs de 480
à 420 fL. Pattes III em.
66 à 72 fL) que les patti
longs de 60-63 fL. .
~ HYPOTHESE SUR
?ORMES, PSOROPTIDAE)
A. FAIN
CLE
~.
\
He vu ventralement.
DU
GENRE Caparinia
(N.B. : L'espèce C. vulpis (MEGNIN) n'ayant pas été vue par nous,
n'est pas reprise dans cette clé)
- Femelles­
1. Poils a i absents. Epimères I et II libres ou fusionnés
2
Poils a i présents (situés près de l'anus dans sa moi.
tié antérieure ou légèrement en avant). Epimères
I et II fusionnés. . ,
3
2. Epimères I et II soudés formant un champ coxal
I fermé.
Poils sc i courts (16p,) et épais. Pattes III (tarse,
tibia, genu et fémur) environ deux fois plus longues
(63 p,) que les pattes IV (31 p,) (ratio: 2). Corps
long de 355 à 380 p, (gnathosoma inclus). Chélicères
longs de 57 p,. Poils 15 longs de 546 à 610 p,. . .
Epimères I et II restant séparés. Poils sc i très fins
et plus longs. Pattes III plus longues (50 p,) que
pattes IV (15-16 p,) (ratio: 3,3). Corps long de
345 p,. Chélicères longs de 51 p,. Poils 1 5 longs de
200 p,. . . . . . . . . . . . . . . . .
3. Poils 1 5 mesurant plus de 1000 p,. Corps (gnathoso­
ma inclus) long de 450 p,. Pattes III et IV longues
respectivement (tarse jusqu'au fémur inclus) de 90
et 42-45 p,. Chélicères longs de 75 p, (Spécimens du
Musée d'Histoire naturelle, Paris). . . . . . .
lâles au British Museum.
~ur.
894
s. Nous décrivons ici une
geur, Lophiomys imhausi,
i, 1955) en synonymie de
65
Poils 1 5 longs de 480 à 600 p,. Corps long de 370
à 420 p,. Pattes III environ deux fois aussi longues
66 à 72 p,) que les pattes IV (33 à 35 p,). Chélicères
longs de 60-63 p,. . . . . . . . . . . . .
C. erinacei
FAIN, 1962
C. lophiomys
~pec. nov.
C. setifera
(MEGNIN, 1880)
C. tripilis
(MICHAL, 1889)
(C. ictonyctis
(LAWRENCE, 1955)
66
NOUVEAUX TAXA DANS LES PSOROPTINAE HYPOTHESE SUR
L'ORIGINE DE CE GROUPE (ACARINA, SARCOPTIFORMES, PSOROPTIDAE)
-
Erinaceus frontalis, du Z<
Mâles-
1. Pattes IV fortement raccourcies, le rapport des lon­
gueurs (tarse + tibia + genu + fémur) pattes III :
pattes IV est de 1,7. Poils 1 4 très fins, longs de 120­
160 p,. Les 1 5, d 5, sc i et 1 1 longs respectivement
de 190 p" 150 p" 25 p, et 27 p,
Corps (gnathosoma compris), long de 255 p,. . . .
ZUMPT).
Nous avons reçu du
Tanzania, une petite série
capturé dans le Parc (l4.J
série typique. II s'agit don
C. lophiomys
sp;~c.
Pattes IV relativement plus longues, le rapport pat­
tes III: pattes IV (4 articles terminaux) est de 1,3
à 1,4. Poils 1 4 variables. Les 1 5 longs au minimum
de 500 p,. Corps plus grand. . . . . . . . .
2. Poils 14 longs de 27 à 30 p,. Les sc i et 11 épineux
et longs respectivement de 16 et 12 p,. Corps (gna­
thosoma compris) long de 275 p, à 301 p, . . . .
Poils 1 4 mesurant de 120 à 300 p,. Les sc i et 1 1
plus longs (40 à 60 p,) et plus fins. . . . . . .
3. Poils 1 4 longs de 120 à 130 p,; les d 5 mesurant
250 à 300 p" les sc i et 11 longs de 40 à 48 p,. Pattes
III et IV longues respectivement de 130-135 p, et
90-96 p, (les 4 articles apicaux).
Corps long de 315 à 330 p, . . . . . . . . .
nov.
2
C. erinacei
FAIN, 1962
C
Grâce à l'obligeance (
avons pp examiner des SI
Erinaceus europaeus, de l
Par ailleurs nous avc
des spécimens de Caparir
C. ictonyctis (LAWRENCE)
séries d'acariens il ne nOl
conséquent que l'espèce de
3
3
C. tl'ipilis
(MICHAEL, 1889)
(C. ictonyctis
(LAWRENCE, 1955)
Poils 14 longs de 300 P,. les d 5 sont longs de 360 p,.
les sc i et 11 mesurant respectivement 45 p, et 60 p,.
Pattes III et IV longues respectivement de 165 p, et
120 p, (les 4 articles apicaux). Corps long de 355 p,
(Spécimens du Musée d'Histoire Naturelle, Paris) .
2.
C. setifera
(MEGNIN, 1880)
1. Caparinia erinacei FAIN, 1962
La série typique de cette espèce avait été récoltée sur un hérisson sudafricain,
Cette nouvelle espèc
taille et la forte réductic
poils a i. Ohez le mâle par 1
FEMELLE (holotype) (fig.
largeur maximum 225 p,.•
de 54 p,. Poils sc e impla
nettement séparés des épi
fortement raccourcies et :
alors que les pattes III m
soma trapu. Chélicères 10
espèces du genre.
Chaetotaxie: Poils sc e, ;
135 p,. 75 p, et 200 p,. Poi
MALE (allotype) (fig. 7-8)
255 p,. largeur maximum
42 P,. de l'écusson hyster
E HYPOTHESE SUR
FORMES, PSOROPTIDAE)
A. FAIN
67
Erinaceus frontalis, du Zoo de Prétoria, Transvaal, Afrique du Sud (Réc. Dr F.
ZUMPT).
1­
Nous avons reçu du Dr T. MCHARO, du Serengeti National Park, Arusha,
Tanzania, une petite série d'acariens qui avaient été récoltés sur un "Hedgehog"
capturé dans le Parc (l4.IX.1971). Ces acariens sont inséparables de ceux de la
série typique. Il s'agit donc ici d'une nouvelle localité pour C. erinacei FAIN.
J.
It
C. lophiomys
sp;~c.
nov.
2. Caparinia tripilis (MICHAEL, 1889)
= Caparinia ictonyctis LAWRENCE, 1955: 54, Syn. nov.
l­
3
:n
2
x
J­
C. erinacei
FAIN, 1962
1
Grâce à l'obligeance du Dr F. LUKOSCHUS, de l'Université de Nijmegen, nous
avons W examiner des spécimens de C. tripilis en provenance de l'hôte typique
Erinaceus europaeus, de l:Iollande.
Par ailleurs nous avons récolté sur un Ictonyx striatus erythreae, d'Egypte,
des spécimens de Caparinia qui correspondent parfaitement à la description de
C. ictonyctis (LAWRENCE). En comparant les mâles et les femelles de ces deux
séries d'acariens il ne nous a pas été possible de les séparer. Nous pensons par
conséquent que l'espèce de LAWRENCE est synonyme de C. tripilis (MICHAEL).
3
3. Caparinia lophiomys spec. nov.
.t
s
:t
C. tripilis
(MICHAEL, 1889)
(C. ictonyctis
(LAWRENCE, 1955)
"
'.
t
L
C. setifera
(MEGNIN, 1880)
~62
sur un hérisson sudafricain,
Cette nouvelle espèce est caractérisée, dans les deux sexes, par sa petite
taille et la forte réduction des pattes IV. Chez la femelle par l'absene,e des
poils a i. Ohez le mâle par la brieveté des poils 15.
FEMELLE (holotype) (fig. 5-6): Longueur du corps, gnathosoma compris 345 JL,
largeur maximum 225 JL. Face dorsale: écusson propodosomallarge au maximum
de 54 JL. Poils sc e implantés sur un petit écusson ponctué. Les épimères 1 sont
nettement séparés des épimères II chez toutes les femelles examinées. Pattes IV
fortement raccourcies et longues seulement Oes 4 articles apicaux) de 15-16 JL,
alors que les pattes III mesurent 50 JL. Ratio pattes III-pattes IV = 3,3. Gnatho­
soma trapu. Chélicères longs de 51 JL. Autres caractères comme chez les autres
espèces du genre.
Chaetotaxie: Poils sc e, sc i, h, d 5 et 1 5 longs respectivement de 150 JL, 15 JL,
135 JL, 75 JL et 200 JL. Poils d 1 à d 4 très fins et très c.ourts. Les a i sont absents.
MALE (allotype) (fig. 7-8) : Longueur du corps, gnathosoma et lobes compris, de
255 JL, largeur maximum 188 JL. Largeur maximum de l'écusson propodosomal
42 JL, de l'écusson hysterosomal 120 JL. Lobes postérieurs larges et courts. Lon­
68
NOUVEAUX TAXA DANS LES PSOROPTINAE HYPOTHESE SUR
L'ORIGINE DE CE GROUPE (ACARINA, SARCOPTIFORMES, PSOROPTIDAE)
2. Sur Joculus jacu.
n° 92.9.9.67-8 (l ]
Types et paratypes au BI
Fig. 6-7 -
Fig. 5 -
Caparinia lophiomys sp. n. Holotype femelle, vu ventralement.
gueur des pattes III (4 articles apicaux) 102 j.L. des pattes IV 60 j.L (ratio 1,7).
Chaetotaxie: Poils a e, 1 4, 1 5. d 4, d5 • sc e et h longs respectivement de 75
160 j.L. 190 j.L, 10 j.L, 150 j.L. 150 j.L et 150 j.L.
j.L,
Hôte et localité:
L SUT Lophiomys imhausi, de Somalie. mai 1916. Animal conservé en alcool
au British Museum (n° 16.5.4.1) (holotype et 5 paratypes femelles, allo­
type et 6 paratypes mâles).
Caparinia lophic
vus dor.>alement.
:; HYPOTHESE SUR
FORMES, PSOROPTIDAE)
A.. FAIN
69
2. Sur Jaculus jaculus,· de Giseh, Egypte. Animal au Britisch Museum,
n° 92.9.9.67-8 (l paratype mâle).
~
?~
Types et paratypes au British Museum. Paratypes dans la collection de l'auteur.
!
Fig. 6-7 -
Caparinia [ophiomys sp. n. Holotype femelle (fig. 6) et allotype mâle (fig. 7)
vus dorsalement.
fie, vu ventralement.
tes IV 60 JL (ratio 1,7).
~s respectivement de 75 JL,
Animal conservé en alcool
5 paratypes femelles, allo­
70
NOUVEAUX TAXA DANS LES PSOROPTINAE HYPOTHESE SUR
L'ORIGINE DE CE GROUPE (ACARINA, SARCOPTIFORMES, PSOROPTIDAE)
8
C
1
Les travaux de SWEA
(VERHEYEN, 1893), Ch. 01
1893) et Ch. equi (GERLA<
1845) et qu'elles devaient
D'après SWEATMAN, (
tique au Texas serait une
f
Une troisième espèce,
chez une antilope Cephal
\
\
Fig. 8 -
Caparinia lophiomys sp. n. Allotype mâle vu ventralement.
Nous avons découve
Ch. mydaus, qui se distil1
Chez la femelle par la 11
d 4 et 1 1 à 1 4, et plus gr!
propodosomal, la longueu
le mâle par la forme moi
rieurs, les dimensions plu
coup plus faibles des pei
1 4, 1 5 et d 5, la forme nt
Ch. mydaus sp. n. se
taille beaucoup plus gran
lobes postérieurs du corp
a e et 1 4 situés dans la
Ch. mydaus se distir:
la forme nettement plus
les dimensions différentes
plus écartée des poils sc
par la fonne plus courte
mais plus petite des poils
FEMELLE (holotype) (fig.
largeur maximum 255 JL.
de 66 JL. Les poils sc e D
Face ventrale comme c:
longues respectivement
tarse, le tibia. le genu e:
Chaetotaxie : Poils d 1 ~
E HYPOTHESE SUR
FORMES, PSOROPTIDAE)
A. FAIN
71
Genre Chorioptes GERVAIS, 1859
Les travaux de SWEATMAN (1957) ont montré que les espèces Ch. symbiotes
(VERHEYEN, 1893), Ch. ovis (ZÜRN, 1874), Ch. symbiotes var. cuniculi (RAILLIET,
1893) et Ch. equi (GERLACH, 1857) n'étaient pas séparables de Ch. bovis (HERING,
1845) et qu'elles devaient donc tomber en synonymie de cette dernière espèce.
n'après SWEATMAN, Ch. texanus HIRST, 1924, découverte sur la chèvre domes­
tique au Texas serait une espèce distincte de Ch. bovis et donc valable.
Une troisième espèce, Ch. crewei, a été décrite par LAVOIPIERRE (1958 et 1959)
chez une antilope Cephalophus rufilatus, du Cameroun.
Nous avons découvert sur Mydaus lucifer, de Borneo, une nouvelle espèce,
Ch. mydaus, qui se distingue nettement de Ch. bovis par les caractères suivants.
Chez la femelle par la longueur nettement plus petite des poils dorsaux d 1 à
d 4 et l 1 à l 4, et plus grande des poils sc e et h, la forme différente de l'écusson
propodosomal, la longueur proportionnellement plus grande des pattes IV. Chez
le mâle par la forme moins longue et plus rétrécie apicalement des lobes posté­
rieurs, les dimensions plus grandes des ventouses adanales, les dimensions beau­
coup plus faibles des poils d 1 à d 4, l'aspect étro:t ou à peine renflé des poils
l 4, l 5 et d 5, la forme nettement plus étroite de l'écusson propodosomal.
Ch. mydaus sp. n. se distingue de Ch. texanus HmsT, chez la femelle par la
taille beaucoup plus grande du corps ; chez le mâle par la forme triangulaire des
lobes postérieurs du corps et par l'épaisseur et la longueur plus grande des poils
a e et l 4 situés dans la partie postéro-externe des lobes.
Ch. mydaus se distingue enfin de Ch. crewei LAVOIPIERRE, chez le mâle, par
la forme nettement plus courte et plus large des lobes du mâle, la disposition et
les dimensions différentes des poils postérieurs de ces lobes, la situation beaucoup
plus écartée des poils sc e et la soudure des épimères III et IV. Chez la femelle
par la forme plus courte des tarses III, la longueur plus grande des poils sc e, h
mais plus petite des poils d 1 à d 4, la forme plus large de l'écusson propodosomal.
e vu ventralement.
Chorioptes mydaus spec. nov.
FEMELLE (holotype) (fig. 9-10): Longueur du corps 363 ft, gnathosoma compris,
largeur maximum 255 ft. Ecusson propodosomal long de 240 ft, large au maximum
de 66 ft. Les poils sc e mesurent 210 ft, les sc i sont très faibles et longs de 22 ft.
Face ventrale comme chez Ch. bavis. Anus ventro-terminal. Pattes III et IV
longues respectivement de 75 ft et 117 ft (cette mesure comprend seulement le
tarse, le tibia, le genu et le fémur). Gnathosoma trapu, chélicères longs de 70 ft·
Chaetataxie: Poils d 1 à d 5 très fins et courts (5 à 15 ft). Poils h forts et longs
72
NOUVEAUX TAXA DANS LES PSOROPTINAE HYPOTHESE SUR
L'ORIGINE DE CE GROUPE (ACARINA. SARCOPTIFORMES, PSOROPTIDAE)
de 225 fL: Poils a i faibles, l'un est situé près de l'extrémité antérieure de la fente
anale, l'autre se trouve nettement en avant de l'anus.
Fig. 10-11 -
Chorioptes m:
vus dorsaleme
(allotype) (fig. 1
largeur maximum 201 F
hysterosomal large de 1
un arc qui présente da.
long. Lobes postérieurs
mais brusquement rétréc
Ventouses adanales trè~
longues respectivement •
MALE
P"g, 9 -
Chorioptes mydaus sp. n. Holotype femelle vu ventralement,
Chaetotaxie : Poils d 1
et long de 30 fL. Les 1
lobes : le a e (le plus ex;
dans sa moitié basale et
épais de 3,8 fL à sa b;
moitié apicale; le poil
renflé dans sa portion
.E HYPOTHESE SUR
IFORMES, PSOROPTIDAE)
A. FAIN
73
l'émité antérieure de la fente
Ile vu ventralement.
Fig. lC-1I -
Chorioptes mydaus sp. n. Holotype femelle (fig. 10) et allotype mâle (fig. 11)
vus dorsalement.
MALE (allotype) (fig. 11-12): Longueur, gnathosoma et lobes compris, 264 IL,
largeur maximum 201 IL. Ecusson dorsal large au maximum de 51 IL. Ecusson
hysterosomal large de 120 IL. Face ventrale: épimères III et IV soudés, formant
un arc qui présente dans sa partie antero-interne un prolongement relativement
long. Lobes postérieurs pas rectangulaires comme chez Ch. bovis et Ch. texanus
mais brusquement rétrécis dans leur tiers postérieur et plus ou moins triangulaires.
Ventouses adanales très développées. Pattes III et IV (les 4 segments apicaux)
longues respectivement de 117 IL et 45 IL.
Chaetotaxie: Poils d 1 à d 3 très courts et fins (moins de 10 IL). Le sc i est fin
et long de 30 IL. Les 1 1 et 1 3 mesurent respectivement 60 IL et 36 IL. Poils des
lobes: le a e (le plus externe du lobe), long de 100 IL est très fort (épaisseur 2,5 IL)
dans sa moitié basale et devient très fin apicalement ; le poil 1 4 long de 150 f.t est
épais de 3.8 IL à sa base, il devient aplati et assez étroitement foliacé dans sa
moitié apicale; le poil 1 5, long de 250 à 300 f.t est plus fin et à peine aplati et
renflé dans sa portion apicale; le poil d 5, longs de 125 !-l' est épais près de sa
74
NOUVEAUX TAXA DANS LES PSOROPTINAE HYPOTHESE SUR
L'ORIGINE DE CE GROUPE (ACARINA, SARCOPTIFORMES, PSOROPTIDAE)
Hote et localité:
Sur Mydaus lucifer, d
conservé en alcool au BI
femelles, allotype et un par
Types au British Museum
Définition: Ce nouveau
Les pattes ont la même s
III et IV sont dépourvus
les pattes III et IV sont
nouveau genre se distingUl
des lobes postérieurs du l
la soudure complète des f
1 et II, ceux-ci restant larg
des épimères 1 et II, ceux
coup moins marquée des
qu'elle est de 3,8 chez 0
chez Chorioptes et Otode.
Ce nouveau genre se
tères de la femelle et DI
présence sur ces tarses de
la réduction plus forte des
postérieurs fortement dive
Le genre Choriotode
Chorioptes et Otodectes.
Espèce type: Choriotode.
(
Fig. 12 -
Chorioptes mydaus sp. n. Allotype mâle vu ventralement.
base de 2 à 2,5 ft, il est légèrement foliacé dans sa partie apicale; le poil d 4 est
fin et long de 42 ft.
FEMELLE (holotype) (fig.
large au maximum de 2?
Tous les épimères largea
Pattes III et IV longues
(ratio 1,7). Tarse III aVf
fortement inégaux, le ph.
.E HYPOTHESE SUR
IFORMES, PSOROPTIDAE)
~.
))(J
):11
~
(
~o//
le vu ventralement,
rtie apicale; le poil d 4 est
A. FAIN
75
Hote et localité:
Sur Mydaus lucifer, de Papar Papar, Nord de Borneo, novembre 1882. Animal
conservé en alcool au British Museum (n° 82.11.9.1) (holotype et un paratype
femelles, allotype et un paratype mâles).
Types au British Museum. Paratypes dans la collection de l'auteur.
Genre Choriotodectes gen. nov.
Définition: Ce nouveau genre est intermédiaire entre Chorioptes et Otodectes.
Les pattes ont la même structure que chez Otodectes. Chez la femelle les tarses
III et IV sont dépourvus de ventouses et portent deux longs poils. Chez le mâle
les pattes III et IV sont terminées par une ven~ouse courtement pédonculée. Ce
nouveau genre se distingue de Otodectes, chez le mâle par le grand développement
des lobes postérieurs du corps, la présence d'un seul long poil sur les tarses III,
la soudure complète des épimères III et IV ; l'absence de soudure entre épimères
l et II, ceux-ci restant largement séparés. Chez la femelle par l'absence de soudure
des épimères l et II, ceux-ci restant largement séparés, et par la réduction beau­
coup moins marquée des pattes IV (la ratio des pattes III-IV est de 1,7 alors
qu'elle est de 3,8 chez Otodectes). Pattes I-II. gnathosoma et chélicères comme
chez Chorioptes et Otodectes.
Ce nouveau genre se distingue de Chorioptes principalement par des carac­
tères de la femelle et notamment l'absence de ventouse sur les tarses IV. la
présence sur ces tarses de 2 longs poils au lieu d'un long poil chez Chorioptes et
la réduction plus forte des pattes postérieures. Ohez le mâle par la forme des lobes
postérieurs fortement divergents.
Le genre Choriotodectes g.n. combine donc les caractères des deux genres
Chorioptes et Otodectes.
Espèce type: Choriotodectes impala spec.. nov.
Choriotodectes impala spec. nov.
FEMELLE (holotype) (fig. 13-14): Corps, gnathosoma compris long de 390 IJ-,
large au maximum de 270 IJ-. Ecusson propodosmal large au maximum de 70 IJ-.
Tous les épimères largement séparés. Pattes antérieures comme ohez Chorioptes.
Pattes III et IV longues respectivement de (les 4 articles apicaux) 66 IJ- et 39 IJ­
(ratio 1,7). Tarse III avec 2 longs et forts poils, tarses V avec. deux longs poils
fortement inégaux, le plus court mesurant 60 IJ-.
Fig. 14-15 -
Fig. 13 -
. todeetes lm
C h orlO
. pala sp. n. FemeIIe vue ventralement
Choriotodeetes
. .. Poils scPoil
i r:
Chaetotaxle
et longs de 40-:5 i~o ft
pec tivement e
15
res
MALE (aliotype) (fi~.
­
330 IL. largeur maXImum
. um de 60 ILb'pt
a u maXlm
lei
hystérosoma1. Lobes
, E imè
p
sépares.
largement
é Ve
mplètement ferm s.
<:,0
ts apicaux des pa
segmen
.
) Gna
54 I l (ratIo 2,4 . .
rent
r..
oils sc 1
Chaetotaxle. P
Les
t longs de 40 IL.
men.
A. FAIN
Fig. 14-15 -
77
Choriotodectes impala sp. n. Femelle (fig. 14) et mâle (fig. 15) vus dorsalement.
Chaetotaxie: Poils sc i relativement forts et longs (40 JL. Poils d 1 et d 2 forts
et longs de 40-45 JL. Poils a i présents. Poils h et 1 5 relativement faibles, longs
respectivement de 100 JL et 150 JL.
(allotype) (fig. 15-16): Longueur du corps (gnathosoma et lobes compris)
330 JL, largeur maximum 255 JL. Ecussons dorsaux bien sclérifiés, ils sont larges
au maximum de 60 JL pour l'écosson propodosomal et de 146 JL pour l'écusson
hystérosomal. Lobes bien développés et fortement divergents. Epimères I et II
largement séparés. Epimères III et IV fusionnés délimitant des champs coxaux III
complètement fermés. Ventouses adanales ayant un diamètre de 24 JL. Les quatre
segments apicaux des pattes III sont longs de 129 JL. ceux de la patte IV mesu­
rent 54 JL (ratio 2,4). Gnathosoma court et peu développl. Chélicères longs de 48 JL.
Chaetotaxie: Poils sc i épais dans leur plus grande partie et très effilés apicale­
ment, longs de 40 JL. Les sc e mesurent environ 200 JL. Poils d 1 à d 3 recourbés,
MALE
e vue ventralement
78
NOUVEAUX TAXA DANS LES PSOROPTINAE HYPOTHESE SUR
L'ORIGINE DE CE GROUPE (ACARINA, SARCOPTIFORMES, PSOROPTIDAE)
épais, et très finement efl
lobes : les {]J e (les plus e,
et finement et 10nguemeI
Les 1 4 sont fins et longs
14, ils sont foliacés dans
sont plus internes que les
médiane, ils mesurent 14
Les poils 1 4, 1 5 et d 5 0:
Hôte et localité:
Sur l'antilope Impah
land. Coll. M. KEEP, 15.1
paratypes mâles. Ces spé
cation par le Or F. ZUMPT
Types au South African 1
tion de l'auteur.
PSOROPTINAE
Fig. 1'6 - Choriotodectes impala sp. n. Mâle vu ventralement.
Nous donnons ici ur
au Sud du Sahara:
1. Psoroptes ovis (HER:
Signalée du bétail et
trée également sur bé
2. Psoroptes equi (HER:
Signalée sur le chev!:
3. Psoroptes cuniculi (l
Rencontrée dans les
1961) et au Kivu, Z
4. Psoroptes natalensis
Décrite du bétail ar
suite sur le bétail et !
Signalée aussi par s:
en captivité (Syncerl
5. Psoroptes pienaari F
Cette espèce, prochl
caffer) galeux du lU
~ HYPOTHESE SUR
rIFORMES, PSOROPTIDAE)
A. FAIN
79
épais, et très finement effilés apicalement, ils sont longs de 25 à 40 JL. Poils des
lobes: les a e (les plus externes et à base ventro-terminale) sont épais à leur base
et finement et longuement effilés apicalement, ils sont longs de 100 f! environ.
Les 1 4 sont fins et longs de 130 JL. Les 1 5 sont plus épais que les a e et que les
14, ils sont foliacés dans leur partie médiane, leur longueur est de 145 JL. Les d 5
sont plus internes que les 1 5, ils sont épais à la base et foliac,és dans leur partie
médiane, ils mesurent 140 JL. Le d 4 est dorsal et interne, il est long de 70 JL.
Les poils 1 4, 1 5 et d 5 ont des bases d'insertion très rapprochées.
Hôte et localité:
Sur l'antilope Impala, Aepyceros melampus, de Mkuzi Game Reserve, Zulu­
land. Coll. M. KEEP, 15.IX.1972. Holotype et 6 paratypes femelles, allotype et 2
paratypes mâles. Ces spécimens nous furont aimablement envoyés pour identifi­
cation par le nr F. ZUMPT.
Types au South African Institute for Medical Research. Paratypes dans la collec­
tion de l'auteur.
PSOROPTINAE SIGNALEES D'AFRIQUE AU SUD DU SAHARA
Nous donnons ici une liste des espèces de Psoroptinae signalées en Afrique
au Sud du Sahara:
1. Psoroptes ovis (HERING, 1838)
Signalée du bétail et du mouton en Afrique du Sud (ZUMPT, 1961). Rencon­
trée également sur hétail à Zambi, Zaïre (présent travail).
/
/
)
2. Psoroptes equi (HERING, 1838)
Signalée sur le cheval au Natal, Afrique du Sud (ZUMPT, 1961).
3. Psoroptes cunicu/i (DELAFOND, 1859)
Rencontrée dans les oreilles du lapin domestique en Afrique du Sud (ZUMPT,
1961) et au Kivu, Zaïre (FAIN, 1963).
fI~\ \
(§Ji
~
vu ventralement.
4. Psoroptes natalensis (HIRST, 1919)
Décrite du bétail au Natal (HIRST), cette espèce a été retrouvée dans la
suite sur le bétail et sur le cheval à Onderstepoort (ZUMPT, 1961).
Signalée aussi par SWEATMAN, WALKER et BINDERNAGEL (1969) SUr un buffle
en captivité (Syncerus cafter) au Kenya.
5. Psoroptes pienaari FAIN, 1970
Cette espèce, proche de P. natalensis, fut récoltée sur des buffles (Syncerus
caffer) galeux du Kruger National Park, Afrique du Sud, et du Queen Eliza­
80
NOUVEAUX TAXA DANS LES PSOROPTINAE HYPOTHESE SUR
L'ORIGINE DE CE GROUPE (ACARINA, SARCOPTIFORMES, PSORDPTIDAE)
beth Parc en Uganda. Les lésions galeuses étaient localisées sur la peau du
front entre les bases des cornes.
6. Chorioptes hovis (HERING, 1845)
Fréquemment rencontrée sur chèvres en Afrique du Sud (ZUMPT, 1961).
7. Chorioptes crewei (LAVOIPIERRE, 1958).
Découverte sur l'oreille d'une antilope Cephalophus rufilatus du Cameroun.
8. Psorochorioptes zumptiFAIN, 1963
Décrite sUr le Gnou, Connochaetes taurinus, du Transvaal.
9. Choriopsoroptes kenyensis (SWEATMAN, WALKER et BINDERNAGEL, 1969).
Décrite sur le buffle, Syncerus caffer, du Kenya. Les lésions galeuses étaient
situées à différents endroits du corps mais principalement sur le dos.
10. Choriopsoroptes syncerus FAIN et MORTELMANS (sous presse).
Décrite sur des buffles africains Syncerus nanus et Syncerus caffer, pension.
naires du Zoo d'Anvers. Les lésions galeuses étaient localisées dans la
région postérieure du dos.
11. Otodectes cynotis (HERING, 1838).
Signalée dans des cas de gale des oreilles chez le chat, au Natal (ZUMPT, 1961)
et au Kivu. Zaïre (FAIN, 1963).
12. Choriotodectes impala sp. n.
Découverte sur l'antilope Impala, Aepyceros melampus, au Zululand.
de pouvoir examiner
localité.
15. Caparinia erinacei F.
Décrite du hérisson, .
Retrouvée sur ce r
travail).
16.. Caparinia lophiomys
Décrite de Lophiom:
On peut juger par 1.
représentée en Afrique au
les 4 genres cosmopolite!
espèces connues jusqu'ici
Cette richesse de la
véritable patrie de ce g
probablement les hôtes '
diversité ces hôtes ont sc
antilopes ces parasites Si
d'autre part, pour atteind
13. Caparinia tripilis (MICHAEL, 1889) (= Caparinia ictonyctis LAWRENCE 1955).
C. ictonyctis a été décrite sur lctonyx striatus, du Natal.
14. Caparinia setifera (MEGNIN, 1880)
Cette espèce a été décrite de la hyène, probablement d'Afrique. Grâce à
l'amabilité de Mr M. NAUOO, nous avons pu examiner des specimens conser·
vés au Museum de Paris et qui sont probablement les syntypes de MEGNIN.
Récemment nous avons reçu du Dr F. ZUMPT des specimens en provenance
d'une hyène capturée au Hluhluwe Game Reserve, Zululand. Ces specimens.
uniquement des femelles et des immatures, différent de ceux du Museum
de Paris, chez la femelle par la forme nettement plus courte des pattes IV
(environ 30 J-t) alors que les pattes III présentent la même longueur (90 J-t).
En outre les solenidions phi et sigma des pattes 1 sont nettement plus courts
(respectivement 54 J-t et 39 J-t, pour 78 J-t et 50 J-t chez les specimens de Paris).
Tous les autres caractères sont identiques dans les deux espèces. Nous main·
tiendrons provisoirement ces specimens dans l'espèce de MEGNIN en attendant
Nous sommes recon
Medical Research, Johan:
espèces qui sont décrites
Nous remercions au:
permis de récolter des é
au British Museum.
Grâce à l'obligeance
d'examiner du matériel <:
L'auteur décrit trois
sous·famille Psoroptinae.
E HYPOTHESE SUR
:FORMES, PSOROPTIDAE)
nt localisées sur la peau du
du Sud (ZUMPT, 1%1).
·hus rufilatus du Cameroun.
Transvaal.
l
et BINDERNAGEL, 1969).
Les lésions galeuses étaient
ipalement sur le dos.
.ous presse).
et Syncerus caffer, pension.
étaient localisées dans la
:hat, au Natal (ZUMPT, 1961)
~lampus,
A. FAIN
81
de pouvoir examiner des mâles en provenance du même hôte et de la même
localité.
15. Caparinia erinacei FAIN, 1962.
Décrite du hérisson, Erinaceus frontalis, du Zoo de Pretoria, Afrique du Sud.
Retrouvée sur e,e même hôte, du Parc de Serengeti, Tanzanie (présent
travail).
16.. Caparinia lophiomys sp. n.
Décrite de Lophiomys imhausi, de Somalie et de Jaculus jaculus, d'Egypte.
ORIGINE DES PSOROPTINAE
On peut juger par la liste ci-dessus que la faune des Psoroptinae est bien
représentée en Afrique au Sud du Sahara. On y rencontre, en effet, non seulement
les 4 genres cosmopolites mais aussi 3 autres genres endémiques. Parmi les 16
espèces connues jusqu'ici de cette région 9 sont endémiques.
Cette richesse de la faune des Psoroptinae suggère que l'Afrique est la
véritable patrie de ce groupe d'acariens. Les antilopes (Bovidae) constituent
probablement les hôtes primitifs des Psoroptinae. Par leur abondance et leur
diversité ces hôtes ont sans doute été à la base de l'expansion du groupe. Des
antilopes ces parasites seraient passés aux buffles d'une part et aux carnivores
d'autre part, pour atteindre finalement les animaux domestiques.
au Zululand.
ictonyctis LAWRENCE 1955).
.rataI.
)lement d'Afrique. Grâce à
miner des specimens conser­
lt les syntypes de MEGNIN.
les specimens en provenance
'e, Zululand. Ces specimens,
férent de ceux du Museum
t plus courte des pattes IV
It la même longueur (90 IL)'
REMERCIEMENTS
Nous sommes reconnaissant au Dr F. ZUMPT, du South African Institute
Medical Research, Johannesburg, qui nous a confié l'étude de l'une des nouvelles
espèces qui sont décrites ici.
Nous remercions aussi le Dr G.B. CORBET et Mr K.H. HYATT qui nous ont
permis de récolter des acariens parasites sur des animaux conservés en alcool
au British Museum.
Grâce à l'obligeance de Mr M. NAUDO, d'Acarologia, il nous a été possible
d'examiner du matériel original de MEGNIN. Nous l'en remercions très vivement.
l sont nettement plus courts
chez les specimens de Paris).
RESUME
:s deux espèces. Nous main­
èce de MEGNIN en attendant
L'auteur décrit trois espèces et Un genre nouveaux dans la famille Psoroptidae,
sous-famille Psoroptinae.
82
NOUVEAUX TAXA DANS LES PSOROPTINAE HYPOTHESE SUR
L'ORIGINE DE CE GROUPE (ACARINA, SARCOPTIFORMES, PSOROPfIDAE)
Il donne une clé des genres connus jusqu'ici dans cette sous-famille. Le fait
que parmi les 16 espèces connues d'Afrique au Sud du Sahara, 9 sont endémiques
suggère à l'auteur l'hypothèse que tout le grdupe a une origine centra-africaine.
SAMENVATTING
De auteur beschrijft drie spocies en een nieuwe genus van de familie
Psoroptidae, onder-familie psoroptinae.
Rij geeft een sleutel voor de genera van deze onder-familie gekend tot op
heden.
Ret feit dat van deze 16 species gekend in Afrika ten zuiden van Sahara,
9 endemisch zijn, doet de autf1ilr de hypothese vooropstellen dat deze groep
een Centraal Afrikaanse oorsprong heeft.
SUMMARY
The author describes three new species and one new genus in the family
Psoroptidae, subfamily Psoroptinae. A key is given to an the known genera of
this subfamily.
The fact that amongst the 16 species known from Africa South of the Sahara,
9 are endemic incites the author ta believe that this group has a Centro-african
origin.
ZUSAMMENFASSUNG
Der Autor bescbreibt 3 neue Arten und eine neue Gattung der Familie
Psoroptidae (Underfamilie Psoroptinae).
Er gibt einen SoWüssel der zur Zeit bekannten Gattungen der Unterfamilie
Psoroptinae.
Die Tatsache, dass unter den ,16 im Süd-Sahara Afrikas, bekannten Gattun­
gen, 9 endemisch sind, führt den Autor zu der Annahme dass die Ganze Gruppe
einen Centro-Afrikanischen Ursprtung hat.
FAIN, A., 1963a: Un not
(Psoroptidae: Sarcop
FAIN, A, 19·63b: les A~
une étude des Psorop
FAIN, A., 1964: Le dével
des Mammifères et
Classe Sei., SIe Série,
FAIN, A., 1965a: les aca
Psoroptidae et LobaI:
FAIN, A., 1965b; les Aca
Rev. Zoo!. Bot. Afr.
FAIN, A., 1967a: Deux n
sous-famille aux PyI
FAIN, A., 1967b; Diagn05
(Sarcoptiformetl). Rev
FAIN, A, 1970: Sur une
buffle africain (Acari
FAIN, A. et MORTELMANS,
nouvel acarien psorol
FONSECA, E da, 1954: Ne
ralgidae OUDEMANS,
Acari plumicolas. Mf
HrRST,
HrRST,
S., 19119: On two
S., 1924: On a ne
States. Ann. Mag. Na
HIRsr, S., 1926: Descripti
Zoo1. Soc. London, 8:
LAVOlPIERRE, M.M.J., 1951
an African antelope.
LAVOIPIERRE, M.M.J., 195~
LAVOIPIERRE, 1195\8, te
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.E HYPOTHESE SUR
IFORMES, PSOROPTIDAE)
ns cette sous-famille. Le fait
~u Sahara, 9 sont endémiques
une origine centro-africaine.
~uwe
genus van de familie
onder-familie gekend tot op
frika ten zuiden van Sahara,
-ooropstellen dat deze groep
)ne new genus in the family
to aU the known genera of
Africa South of the Sahara,
s group has a Centro-african
"l1
....
J
e neue Gattung der Familie
Gattungen der Unterfamilie
1
Afrikas, bekannten Gattun­
ahme dass die Ganze Gruppe
;a
Sud-Africain: Caparinia erinacei
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