COURS DE BIOLOGIE CELLULAIRE 1ère Année LMD D04 Organisation cellulaire CHADLI R. 2012/2013 BIOLOGIE CELULAIRE Une cellule est l'unité de base de tout organisme (excepté les virus). Sa membrane permet de créer une entité, séparé e du milieu extérieur dans le cas des organismes unicellulaires, ou des autres cellules dans le cas des organismes pluricellulaires. La cellule contient le génome (ADN), des organites (réticulum endoplasmique, chloroplaste...) et de nombreuses molécules biologiques plus ou moins organisées. 1- Les cellules procaryotes Les cellules procaryotes sont exclusives au règne des monères, qui comprend les Mycoplasmes, les Bactéries et les Cyanobactéries. La cellule procaryote n'a pas de noyau véritable. Récapitulatif des procaryotes M B C ADN Thylakoïde Ribosomes Mésosome Paroi Réserve a- Les Mycoplasmes Les mycoplasmes sont des microorganismes ubiquitaires (se trouvant partout), dépourvues de paroi, difficiles à cultiver. Ils sont limités par une membrane plasmique et renferment quelques centaines de ribosomes et un peloton d’ADN . Ces cellules qui sont cependant capables de synthétiser de façon autonome les protéines et l’ATP nécessaires à leur métabolisme. Certaines espèces sont pathogènes pour l'homme, Mycoplasma pneumoniae, agent d'infections des voies respiratoires . Des espèces différentes sont pathogènes strictes de certaines espèces animales. Enfin les mycoplasmes contaminent fréquemment les cultures cellulaires. b-Les bactéries Les bactéries, sont des organismes unicellulaires minuscules, Elles sont indispensables à la vie sur terre, et les bactéries se comptent par milliards dans tous les écosystèmes. Elles se présentent de forme allongée (bacilles) ou sphériques (coques). Elles ont été découvertes en 1673 par Van Leeuwenhoek. Sur Terre, elles sont omniprésentes. Elles peuvent être très utiles à l’Homme (fabrication de yaourts ou fromage, agroalimentaire, production de composés chimiques, notamment les médicaments…). Elles sont donc majoritairement inoffensives. Mais quelques unes sont des bactéries pathogènes. Les bactéries présentent donc un pouvoir pathogène. Elles présentent également un pouvoir invasif et toxinogène. c-Les Cyanobactéries Les cyanobactéries appelées Cyanophytes sont une sous-classe de bactéries (procaryotes), autrefois appelées « algues bleues ». On en connait plus de 7500 espèces, (dont au moins 200 non-symbiotiques et, réparties dans plus de 150 genres.<Elles présentent une grande adaptabilité. Elles réalisent la photosynthèse et peuvent donc transformer l’énergie lumineuse en énergie chimique utilisable par la cellule en fixant le dioxyde de carbone (CO2) et en libérant du dioxygène (O2). Certaines d'entre elles peuvent dans certaines conditions fixer l’azote Apparues il y a environ 3,8 milliards d'années, elles ont contribué à l'expansion des formes actuelles de vie sur terre par leur production d'oxygène par photosynthèse (elles sont responsables de la Grande oxydation et par leur contribution au premier puits biologiques de carbone et à une désacidification des océans, lorsqu'elles se sont organisées en colonies fixées (stromatolithes) (a), capables de produire du calcaire. Les cyanobactéries comptent parmi les formes les plus anciennes de vies en colonies capables de construire des récifs. Les stromatolithes construits par certaines espèces existaient il y a plus de 3,8 milliards d'années (a). On en trouve encore quelques formations, dont ici dans l'ouest de l‘Australie. – (b) Pullulation de cyanophycées (c)- Les fleurs d'eau importantes sont parfois le prélude à des intoxications directes ou secondaires (botulisme..), mortalité. Exceptionnellement, le bio film prend une couleur bleue, notamment sur les berges, là où le vent et/ou le courant poussent les algues mortes. a b c d (d) : La spiruline, considérée comme l'or bleu des tropiques, est une cyanobactérie très riche en protéines (65 à 70% du poids sec), on les cultive parfois pour l'alimentation animale et humaine surtout la Spiruline. 2- Les cellules Eucaryotes Les cellules eucaryotes, elles, composent les organismes des quatre autres règnes : les protistes, les végétaux, les mycètes et les animaux. Quand à la cellule eucaryote, elle renferme un noyau véritable contenu dans une enveloppe nucléaire constituée de deux membranes. Toute la région comprise entre cette enveloppe nucléaire et la membrane qui entoure la cellule s'appelle cytoplasme. Celui-ci se composé d'une matière semi-liquide, le cytosol, dans laquelle baignent des organites aux formes et aux fonctions spécialisées. Le cytosol comprend environ 85% d'eau, des glucides, des lipides, des protéines et diverses sortes d'ARN, le tout conférant au cytosol une certaine viscosité. La plupart des organites contenus dans la cellule eucaryote n'existent pas dans la cellule procaryote. La cellule et ses organites Tous les organismes se composent de cellules. Dans la hiérarchie de l'organisation biologique, la cellule représente le premier niveau capable de vie. D'ailleurs, bien des êtres vivants ne sont constitués que d'une seule cellule. Les organismes supérieurs, dont les végétaux et les animaux, comportent plusieurs sortes de cellules spécialisées, organisées en groupements complexes, comme les tissus et les organes. Cependant, même lorsqu'elles s'unissent à d'autres pour atteindre un niveau d'organisation supérieur, les cellules demeurent toujours les unités fondamentales de la structure et du fonctionnement des organismes. Tout ce que réalise un organisme, il le doit d'abord et avant tout à son activité cellulaire. CELLULE ANIMALE CELLULE VEGETALE CELLULE ANIMALE 4. 1. membrane 7. appareil de Golgi nucléoplasme 2. réticulum 5. membrane 8. cytoplasme / endopl. et nucléaire hyaloplasme/Cytosol ribosomes 3. 6. nucléole mitochondrie 9. aster 1-Techniques permettant l'étude de la cellule L'évolution de la science a fait intervenir des instruments qui permettent l'étude de la cellule. L'invention et le perfectionnement des microscopes ont rendu possible l’observation de la cellule. Depuis le XVIIe siècle et encore aujourd'hui, on ne peut étudier la cellule sans utiliser toutes sortes de microscopes. Les Microscopes Les microscopes photoniques (MP) sont appelés ainsi parce que leur source d'éclairage est en général la lumière visible, qui se quantifie en photons. Dans ces instruments, la lumière traverse la préparation (l'échantillon), puis des lentilles de verre. Les lentilles réfractent (dévient) la lumière de façon à grossir l'image projetée dans l'œil. La plupart des structures cellulaires, ou organites, sont invisibles au microsc ope photonique. Microscope optique (binoculaire) Le microscope électronique, fait passer un faisceau d'électrons à travers la préparation. Les microscopes électroniques modernes atteignent une limite de résolution environ 1000 fois plus grande que celle du microscope photonique. Les biologistes utilisent l'expression ultrastructure cellulaire pour désigner l'anatomie de la cellule que le microscope électronique permet d'observer. Microscope électronique TECHNIQUES D’ETUDE EN MICROSCOPIE PHOTONIQUE Hématoxyline Technique de préparation de coupes transversales au microtome Les deux facteurs les plus importants en microscopie sont le grossissement et le pouvoir de résolution. Le grossissement représente le rapport entre les dimensions apparentes de l'image et les dimensions réelles de l'objet. Le pouvoir de résolution est une mesure de la clarté de l'image. Fractionnement cellulaire Le fractionnement cellulaire consiste à décomposer les cellules de manière à isoler les principaux organites et à en étudier les fonctions respectives. La centrifugeuse, un instrument capable de tourner à différentes vitesses, sert au fractionnement. La première étape du fractionnement est l'homogénéisation, qui désintègre les cellules. On cherche généralement à briser les cellules sans trop endommager les organites. La centrifugation de l'homogénat donne un culot (une fraction sédimentée) et un surnageant (une fraction non sédimentée). On recueille le culot pour analyse et on décante le surnageant, après quoi on le centrifuge à nouveau. On recommence le procédé (ultracentrifugation) en augmentant chaque fois la vitesse de centrifugation, et on recueille des constituants cellulaires de plus en plus petits. Le fractionnement permet d'isoler des constituants cellulaires en grande quantité en vue d'étudier leur composition et leur métabolisme. Taille des cellules Pour accomplir ses fonctions métaboliques, la cellule ne doit être ni trop petite ni trop grande, Les plus petites cellules connues appartiennent au règne des bactéries et font partie du genre mycoplasme ; leur diamètre varie t des diamètre et sont donc environ dix plus grosses que les mycoplasmes. cellules eucaryotes, elles, typiquement un diamètre dix fois fois Les ont plus L'enveloppe extérieure d'une cellule s'appelle membrane plasmique. Cette membrane est un sorte de douanier sélectif qui dirige les échanges de substances chimiques entre la cellule et l'environnement. La membrane laisse passer suffisamment d'oxygène, de nutriments et de déchets pour desservir le volume entier de la cellule. Il y a une limite à la quantité d'une substance donnée qui peut traverser 1 mm 2 de membrane par seconde. Ainsi, plus la surface (mm 2) est grande par rapport au volume, plus les échanges satisfont les besoin cellulaires. Donc, la plupart des cellules sont microscopiques parce qu'il s'agit là de la seule façon de posséder suffisamment de surface par rapport à leur volume pour combler leurs besoins. 2-Importance de la compartimentation Malgré leur taille le plus souvent microscopique, les cellules eucaryotes ont des besoins immenses, qui commandent une organisation structurale particulière. Voilà pourquoi elles possèdent des membranes internes qui, à la manière de cloisons, divisent la cellule en compartiments. Ces membranes participent aussi directement au métabolisme cellulaire ; beaucoup d'enzymes se trouvent d'ailleurs enchâssées dans les membranes internes. Étant donné que chaque compartiment cellulaire forme une sorte de micro-environnement, des processus incompatibles peuvent se dérouler simultanément dans la cellule. Bref, les diverses membranes occupent une place fondamentale dans l'organisation complexe de la cellule. En général, les membranes biologiques se composent d'une double couche de phosphoglycérolipides et d'autres lipides associés à diverses protéines. Par exemple, plusieurs enzymes de la respiration cellulaire sont fixées aux membranes internes des mitochondries. Par conséquent, l'étude des cellules se ramène dans une large mesure à l'étude des membranes et des compartiments fonctionnels (organites) qu'elles délimitent. Les différences entre les cellules végétales et les cellules animales quoique non négligeables, sont moins nombreuses que celles qui séparent les cellules eucaryotes des procaryotes. La membrane plasmique En biologie cellulaire, la membrane désigne un ensemble moléculaire séparant la cellule de son environnement et délimitant le cytoplasme cellulaire, ainsi que les organites à l'intérieur de celui-ci. La membrane cytoplasmique, ou plasmalemme est un ensemble complexe de lipides, de protéines et de sucres (ou oses) régulant les échanges de matière entre l'intérieur et l'extérieur de la cellule. Les cellules sont entourées par la membrane plasmique qui est essentiellement une barrière indispensable entre le cytoplasme et le milieu extracellulaire. La membrane plasmique est un film très fin constitué de 50% de molécules protéiques et également 50% de lipidiques par rapport à la masse. Composition La membrane est composée d'une bicouche de molécules lipidiques, les phospholipides et le cholestérol ainsi que des glycolipides moins nombreux. Les premiers possèdent un pôle hydrophile (qui aime l'eau) et un pôle hydrophobe (qui n'aime pas l'eau). Étant en milieu aqueux, les molécules s'accolent au niveau de leur pôle hydrophobe et s'arrangent ainsi en deux couches. Le cholestérol a un rôle de stabilisateur en diminuant (sans la supprimer) la fluidité de la membrane. Les glycolipides peuvent avoir un rôle antigénique ou servent de récepteurs à certaines toxines bactériennes. De nombreuses autres molécules s'insèrent dans cette membrane. On y trouve ainsi de la face interne à la face externe de la membrane : des protéines d'ancrage et des enzymes sur la face interne. Elles sont rattachées aux protéines transmembranaires et pour certaines, en liaison avec le cytosquelette. des protéines transmembranaires ou intermembranaire (qui traverse la membrane), un pôle étant en contact avec l'intérieur de la cellule, l'autre avec le milieu extracellulaire. Certaines sont des protéines canaux, d'autres des protéines de transport ou encore des protéines de structures qui stabilisent la bicouche lipidique. des protéines réceptrices (immunoglobulines, récepteur hormonal...) sur la face externe. On y trouve aussi de nombreuses glycoprotéines et les glycolipides. le glycocalyx ou cell-coat, c'est un revêtement d'oligosaccharides portés par les glycoprotéines et glycolipides ainsi que de glycoprotéines spécifiques, la laminine et la fibronectine. Ce manteau moléculaire joue un rôle dans l'adhésion et l'ancrage de la cellule dans son milieu. Il intervient aussi dans la reconnaissance intercellulaire et la réception de certaines substances. Il n'existe que chez les animaux. Membrane et échanges Si certaines substances peuvent passer la membrane par simple diffusion, de nombreuses autres substances ne peuvent pénétrer que par l'intermédiaire de protéines de transport. La membrane a donc un rôle de filtre vis-à-vis des substances extérieures, on parle de perméabilité sélective. Les ions et les petites molécules empruntent des chemins différents des macromolécules pour pénétrer à l'intérieur de la cellule. Le transport de petites molécules Il se fait par diffusion. C'est à dire que la molécule, ou l'ion, ira du milieu où il est le plus concentré vers le milieu où il est le moins concentré. Ce déplacement permet la formation de gradients de concentration. Si ces molécules traversent librement la membrane, elles se déplacent aléatoirement, le phénomène de diffusion étant un mouvement d'ensemble. Cette diffusion peut être facilitée par des protéines de transport qui aident les molécules à passer la barrière que constitue la membrane plasmique (notamment sa couche hydrophobe). Des mouvements d'eau peuvent se former entre deux milieux si leur concentration globale est différente. De tels mouvements sont appelés osmose. Ces mouvements s'observent si la molécule en excès ne peut diffuser d'elle-même, ainsi comme il n'y a aucun autre moyen de rééquilibrer les concentrations, c'est l'eau qui va le faire. SYSTEME MEMBRANAIRE INTERNE Les membranes de la cellule eucaryote constituent le réseau intracellulaire de membranes. Ces membranes sont liées de deux façons : ou bien elles sont en continuité les unes avec les autres, ou bien elles s'échangent des portions par l'intermédiaire de vésicules mobiles (sacs membraneux). Toutes les membranes n'ont pas pour autant la même structure et la même fonction. En effet, l'épaisseur, la composition moléculaire et l'activité métabolique d'une membrane peuvent changer à plusieurs reprises au cours de la vie d'une cellule. Le réseau intracellulaire de membranes se compose de l'enveloppe nucléaire, du réticulum endoplasmique, de l'appareil de Golgi, des lysosomes, des peroxysomes, de divers types de vacuoles et de la membrane plasmique (qui n'est pas une membrane interne comme celle des autres organites membraneux, mais qui est tout de même liée au réticulum endoplasmique et aux autres membranes internes). Le Réticulum endoplasmique Le réticulum endoplasmique (RE) forme un labyrinthe membraneux si étendu qu'il représente plus de la moitié de toute la substance membraneuse dans beaucoup de cellules eucaryotes. Le réticulum endoplasmique comprend un réseau de tubules et de sacs membraneux appelés citernes. La membrane du réticulum endoplasmique isole le contenu des citernes du cytosol. Et comme elle est en continuité avec l'enveloppe nucléaire, le contenu des citernes communique avec l'espace situé entre les deux membranes de l'enveloppe nucléaire. Le réticulum endoplasmique se divise en deux régions : le réticulum endoplasmique rugueux et le réticulum endoplasmique lisse. 1. Le réticulum endoplasmique rugueux doit son aspect granulaire aux ribosomes qui parsèment la face cytoplasmique de sa membrane. On trouve aussi des ribosomes sur la face cytoplasmique de la membrane externe de l'enveloppe nucléaire, laquelle s'unit au réticulum endoplasmique rugueux. 2.Le réticulum endoplasmique lisse ne porte pas de ribosomes sur sa face cytoplasmique. Fonctions du réticulum endoplasmique lisse Le réticulum endoplasmique lisse participe à divers processus métaboliques, dont la synthèse des lipides, le métabolisme des glucides, ainsi que la détoxication des médicaments, des drogues et des poisons. Les enzymes du réticulum endoplasmique lisse jouent en effet un rôle important dans la synthèse des graisses, des phosphoglycérolipides, des stéroïdes et d'autres lipides. Parmi les stéroïdes produits par le réticulum endoplasmique lisse, on compte les hormones sexuelles des vertébrés et diverses hormones stéroïdes sécrétées par les glandes surrénales. Le réticulum endoplasmique lisse joue également un rôle dans le métabolisme des glucides. Les cellules hépatiques nous fournissent un bon exemple de ce rôle. Les cellules hépatiques emmagasinent les glucides sous la forme d'un polysaccharide appelé glycogène. Fonctions du réticulum endoplasmique rugueux Le réticulum endoplasmique rugueux produit les protéines que beaucoup de cellules spécialisées sécrètent. Les protéines destinées à devenir des produits de sécrétion sont synthétisées par les ribosomes attachés au réticulum endoplasmique rugueux. Lorsqu'un ribosome synthétise une chaîne polypeptidique, celle-ci pénètre la membrane du réticulum endoplasmique, vraisemblablement par un pore. En entrant dans la citerne, la protéine se replie et prend sa configuration native. Puis, avec l'aide d'enzymes enchâssées dans la membrane du réticulum endoplasmique, elle s'unit à un petit polysaccharide par covalence pour devenir une glycoprotéine, comme la plupart des protéines sécrétées. Une fois les protéines de sécrétion formées, la membrane de réticulum endoplasmique les isole des protéines produites par les ribosomes libres qui, elles, resteront dans le cytosol. Les protéines de sécrétion quittent le réticulum endoplasmique emballées dans des vésicules de transition qui se détachent d'une région spécialisée appelée réticulum endoplasmique de transition. En plus de participer à la production de protéines de sécrétion, le réticulum endoplasmique rugueux synthétise luimême ses membranes en jumelant des protéines et des phosphoglycérolipides. Ainsi, grâce à l'agencement de protéines adéquates et de phosphoglycérolipides, le réticulum endoplasmique fait proliférer sa membrane ; ce nouveau matériel peut aussi être transféré, sous la forme de vésicules de transition, à d’autres organites comportant des membranes. Appareil de Golgi À leur sortie du réticulum endoplasmique, beaucoup de vésicules de transition se dirigent vers l'appareil de Golgi. On peut comparer l'appareil de Golgi à un centre de fabrication, d'affinage, d'entreposage, de triage et d'expédition. Les produits du réticulum endoplasmique y sont modifiés légèrement et activés, entreposés, puis envoyés vers différentes destinations. Comme vous l'aurez peut-être deviné, l'appareil de Golgi est particulièrement étendu dans les cellules spécialisées dans la sécrétion. Face CIS (Face de formation) Et face Trans (face de Maturation) Composé de saccules aplatis, l'appareil de Golgi ressemble à une pile de pains pita. L'appareil de Golgi d'une cellule peut contenir plusieurs empilements reliés en réseau. Chacun des saccules s'entoure d'une membrane qui sépare son contenu du cytosol. Les vésicules de sécrétion, concentrées au voisinage de l'appareil de Golgi, véhiculent des matières entre l'appareil de Golgi et d'autres structures cellulaires. L'appareil de Golgi présente généralement une nette polarité : les membranes des saccules situés aux extrémités opposées d'un empilement n'ont ni la même épaisseur ni la même composition moléculaire. Les deux pôles d'un empilement s'appellent face cis et face trans ; ils ont respectivement pour fonction de recevoir et d'expédier les matières. La face cis est habituellement convexe et située près du réticulum endoplasmique ; elle reçoit ses vésicules de transition. Après s'être détachées du réticulum endoplasmique, les vésicules de transition incorporent leur membrane et leur contenu à la face cis en fusionnant avec la membrane du saccule. La face trans, généralement concave, donne naissance à des vésicules de sécrétion qui s'acheminent vers d’autres sites. En général, les produits des vésicules de transition du réticulum subissent une modification au cours de leur transit entre la face cis et la face trans de l'appareil de Golgi. Les protéines et les phosphoglycérolipides des membranes formant ces vésicules peuvent également subir une transformation. L'appareil de Golgi déloge certains monomères des polysaccharides et les remplace par d'autres, produisant ainsi des polysaccharides différents. En plus de ce travail de finition, l'appareil de Golgi fabrique macromolécules. lui-même certaines Les produits de l'appareil de Golgi destinés à la sécrétion quittent la face trans dans la lumière (cavité) des vésicules de sécrétion, qui fusionneront ultérieurement avec la membrane plasmique. L'appareil de Golgi élabore et affine ses produits par étapes ; ces étapes correspondent aux différents saccules compris entre la face cis et la face trans, qui renferment chacun des enzymes particulières. Ce sont les vésicules qui s'occupent de faire passer les produits par les saccules successifs. LES ORGANITES SEMIAUTONOMES : 1. Les mitochondries 2. Les plastes : Conversion de l'énergie par les mitochondries et les chloroplastes Les mitochondries et les chloroplastes sont des organites qui convertissent l'énergie en des formes utilisables par la cellule. Les mitochondries sont le site de la respiration cellulaire, ce processus catabolique complexe qui, à l'aide d'oxygène, produit de l'ATP en extrayant l'énergie des glucides, des lipides et d'autres substances. Les chloroplastes, propres aux végétaux et à certains protistes, convertissent l'énergie solaire en énergie chimique ; avec la lumière qu'ils absorbent, ils alimentent la synthèse de composés organiques à partir de dioxyde de carbone et d'eau. Les mitochondries et les chloroplastes exploitent l'énergie provenant du milieu où vit la cellule. Les protéines membranaires des mitochondries et des chloroplastes proviennent des ribosomes qu'ils contiennent et des ribosomes libres du cytosol, et non pas du réticulum endoplasmique rugueux. En plus de posséder des ribosomes, les mitochondries et les chloroplastes renferment une petite quantité d'ADN qui programme la synthèse de certaines de leurs protéines. Les mitochondries et les chloroplastes sont des organites semi-autonomes qui croissent et se reproduisent à l'intérieur de la cellule. Propriétés principales : 1- Entourées d’une double membrane 2- Convertissent l’énergie en ATP 3- renferment de d'ADN qui programme la synthèse des protéines 1. Mitochondries On trouve des mitochondries dans presque toutes les cellules eucaryotes. Certaines cellules ne contiennent qu'une seule grosse mitochondrie, mais la plupart des cellules en comportent des centaines, voire des milliers. Le nombre de mitochondries dépend généralement de l'activité métabolique de la cellule. L'enveloppe qui entoure la mitochondrie contient deux membranes ; chacune de ces membranes se compose d'une double couche de phosphoglycérolipides dans laquelle s'enchâsse un assemblage unique de protéines. La membrane externe est lisse, mais la membrane interne est repliée sur elle-même et forme des crêtes. Les membranes mitochondriales divisent la mitochondrie en deux compartiments : l'espace intermembranaire, situé entre la membrane interne et la membrane externe, et la matrice mitochondriale, située dans l'espace délimité par la membrane interne. Plusieurs des étapes métaboliques de la respiration cellulaire se déroulent dans la matrice, où diverses enzymes sont concentrées. D'autres protéines nécessaires à la respiration cellulaire, dont l'enzyme qui produit l'ATP, sont intégrées à la membrane interne. Les crêtes de la membrane mitochondriale interne multiplient la surface consacrée à la respiration cellulaire, un autre exemple de corrélation entre la structure et la fonction. Ce sont des structures presque indépendantes du reste de la cellule. Ils sont capables de se diviser et de croître sans l'intervention de celle-ci. Leurs rôles sont particulièrement importants pour la cellule eucaryote. Une mitochondrie (du grec mitos, fil et chondros, grain) est un organite à l'intérieur d'une cellule eucaryote, dont la taille est de l'ordre du micromètre. Son rôle physiologique est primordial, puisque c'est dans les mitochondries que l'énergie fournie par les molécules organiques est récupérée sous forme d'ATP (énergie contenue dans la liaison phosphate- phosphate), la source principale d'énergie pour la cellule eucaryote, par le processus de phosphorylation oxydative Structure Les mitochondries ont une dimension de 1-2 à 10 μm de long et de 0,5 à 1 μm de large. Elles se composent de 2 membranes mitochondriales, une externe et une interne, qui délimitent trois milieux : le milieu extramitochondrial (cytoplasme de la cellule), l'espace inter-membranaire et la matrice. Chacune est de l'ordre des 6 nm et l'espace intermembranaire est de 7 nm. La membrane externe est formée de 60 % de protéines et de 40 % de lipides polaires. Elle contient de nombreuses protéines appelées porines (VDAC) (Certaines des porines mitochondriales sont appelées VDAC (Voltage Dependent Anion Channel) et leur perméabilité est sensible au potentiel de membrane) qui forment des canaux aqueux au travers de la membrane. La porine (protéine transmembranaire composée de 16 feuillets béta formant les canaux protéiques traversant la couche bimoléculaire de lipides) laisse passer toutes les molécules hydrophiles d'une masse moléculaire inférieure à 10 000 daltons (anions, cations, les acides gras, le pyruvate, les nucléotides le traversent). La membrane externe présente des complexes TOM constitués de plusieurs sous-unités protéiques dont des récepteurs et des canaux aqueux qui permettent l'entrée des protéines d'origine nucléaire dans la mitochondrie ou l'insertion de ces mêmes protéines dans la membrane externe. La membrane interne est beaucoup moins perméable que la membrane externe. Elle est composée de 75 % de protéines et de 25 % de lipides. Elle contient en quantité un phospholipide double, la cardiolipine, renfermant 4 acides gras rendant cette membrane imperméable aux ions. Les autres molécules doivent passer par un transporteur pour traverser la membrane interne. (La cardiolipine (diphosphatidyl glycerol en anglais) et cardiolipide en français (glycérol bisphosphatidyle) est un lipide qui représente 18 % des molécules de la membrane interne de la mitochondrie et qui est responsable de la forte imperméabilité de la membrane interne aux protons.) Elles possèdent un double système membranaire séparé par un espace intermembranaire qui délimite une sorte de hyaloplasme, la matrice. La membrane interne présente de nombreux replis, les crêtes membranaires. La matrice possède un ADN mitochondrial et des ribosomes. Les mitochondries ont un rôle de centrale énergétique pour la cellule. Ce sont elles qui effectuent la respiration cellulaire. Cette fonction a pour but de dégrader des métabolites pour produire une énergie stockable sous forme d'ATP. L’acétyl-coenzyme A (Acétyl CoA) provenant de métabolites cytoplasmiques est integré dans un cycle de réactions (cycle de Kreps) au cours duquel il est décarbocxylé (CO2) et oxydé par perte de protons (H+) et d’électrons (ē). Ces derniers entrent dans une chaine d’oxydo-réduction (chaines respiratoires) ATP formée par des transporteurs spécifiques. L’énergie libérée au cours des oxydo-réductions et des transferts de protons permet la phosphorylation de l’ADP (PHOSPHORYLATION OXYDATIVE) . Les enzymes intervenant dans le cycle de Kreps ont été identifiés dans la matrice et dans la membrane interne. Cette dernière contient en outre les transporteurs de la chaine respiratoire et les enzymes de la phosphorylation. Origine Une mitochondrie ne peut provenir que de la croissance et de la division d'une autre mitochondrie déjà existante. Normalement, avant la division cellulaire, la mitochondrie double sa masse puis se scinde en deux. Elles sont aussi capables de fusionner entre elles. La réplication de l'ADN mitochondrial n'est pas limitée à la phase S du cycle cellulaire. Le nombre de mitochondries par cellule est régulé par l'activité cellulaire. Par exemple, une cellule musculaire au repos contient 5 à 10 fois moins de mitochondries qu'une cellule musculaire activée en permanence. Le fait que la mitochondrie possède son ADN propre, comme les chloroplastes, indique une origine exogène : il est maintenant admis que les mitochondries proviennent de l'endosymbiose d'une αprotéobactérie il y a environ 2 milliards d'années. Fonctionnement (autres rôles) Elle est considérée comme la « centrale énergétique » de la cellule, car c'est là que se déroulent les dernières étapes du cycle respiratoire (en présence d'oxygène, aérobie) qui convertit l'énergie des molécules organiques issues de la digestion (glucose) en énergie directement utilisable par la cellule (ATP). En cas d'absence d'oxygène la cellule utilise la fermentation dans le cytoplasme pour produire l'énergie nécessaire à son fonctionnement, mais c'est un système beaucoup moins efficace, qui dégrade de façon incomplète le substrat. La production d'acide lactique donne lieu, par exemple, à des phénomènes de crampes. L'augmentation de la concentration en ions lactates dans les cellules musculaires est une des raisons de la fatigue après une activité intense. En effet, ces ions lactates changent le pH intracellulaire et modifient de fait les conditions de fonctionnement enzymatiques de la cellule qui ne peut plus travailler correctement. Les mitochondries participent à l'apoptose (mort cellulaire) avec le cytochrome C. De plus, elles ont aussi une fonction de concentration et de stockage des ions calcium, sodium et potassium où ils sont stockés sous forme de granules opaques. On trouve également de l'or, du fer et de l'osmium (acide osmique OsO4). 2. Les chloroplastes Le chloroplaste est un membre spécialisé d'une famille d'organites végétaux appelés plastes. Les amyloplastes (aussi appelés leucoplastes) sont des plastes incolores qui renferment de l'amidon, particulièrement dans les racines et les tubercules. Les chromoplastes, eux, élaborent les pigments qui donnent aux fruits et aux fleurs leur teintes orangées et jaunes. Quant aux chloroplastes, ils contiennent le pigment vert appelé chlorophylle ainsi que d'autres pigments, des enzymes, de l'ADN, de l'ARN, des ribosomes et d'autres molécules nécessaires à la photosynthèse ; de ce fait, les chloroplastes ont une certaine autonomie, comme les mitochondries, et peuvent synthétiser des protéines. Les chloroplastes sont biconvexes et se trouvent dans les feuilles et dans les autres organes verts des végétaux, de même que chez les algues. Les chloroplastes, les amyloplastes et les chromoplastes naissent des protoplastes présents dans les cellules non spécialisées. Au cours de la croissance de la plante, le sort des protoplastes dépend de la situation des cellules et du milieu dans lequel elles vivent. Dans certaines conditions, les plastes matures changent d'identité. Le contenu d'un chloroplaste est isolé du cytosol par séparées deux par intermembranaire membranes un très espace mince. À l'intérieur du chloroplaste se trouve un autre réseau membraneux organisé en sacs aplatis, les thylakoïdes. Dans certaines régions du chloroplaste, les thylakoïdes sont empilés comme des jetons de poker et forment des structures appelés grana (granum au singulier). Le liquide où baignent les thylakoïdes s'appelle stroma. Organites spécifiques aux cellules végétales, ils interviennent dans la photosynthèse. Ils possèdent également une double membrane. Un troisième compartiment membranaire, les thylakoïdes, est le siège des réactions de la photosynthèse. Ils contiennent ADN et ribosomes dans leur stroma. Coupe fine de Chlamydomonas observée en microscopie électronique à transmission, on distingue le chloroplaste grâce à la présence des longs filaments formés par les membranes des thylakoïdes Dans les mitochondries ; l’ ATP est formé par phosphorylation oxydative. Outre leur rôle essentiel dans la respiration cellulaire, les mitochondries interviennent dans des synthèses ; elles ont aussi la propriété de concentrer des substances diverses : cations ( Ca++) ; glycoprotéines, glycogène, lipides… La photosynthèse assurée par les plastes est l’ensemble des processus permettant la synthèse des substances organiques à partir de composés minéraux ( H2O et CO2)en utilisant l’énergie solaire. Dans ces réactions l’energie des photons est piégée en énergie chimique et photolyse de l‘eau.Elle se produit à la production de nicotinamide adénine dinucléotide phosphate réduit (NADPH)et d’ATP. Elle se produit au niveau des thylakoîdes.Une phase obscure, au cours de laquelle il y a réduction du CO2 grâce à l’énergie accumulée dans l’ATP et le NADPH. Elle intervient dans le stroma après un stockage temporaire sous forme d’un polymère du glucose : l’amidon Structure Ultrastructure d'un chloroplaste 1-membrane externe , 2-espace intermembranaire 3-membrane interne (1+2+3: enveloppe) ; 4-stroma (fluide aqueux) ;5-espace intra-thylakoïdien 6-membrane du thylakoïde ;7-granum (thylakoïdes accolés) ;8-thylakoïde inter-granaire ; 9-grain d'amidon 10ribosome , 11-ADN ;12-plastoglobule (gouttelette lipidique) La taille des chloroplastes est de l'ordre du micromètre. Ils prennent souvent la forme de disques aplatis de 2 à 10 microns de diamètre pour une épaisseur d'environ 1 micron. Le chloroplaste est un organite composé de deux membranes (1 et 3) séparées par un espace inter-membranaire (2). Il contient un réseau membraneux constitué de sacs aplatis nommés thylakoïdes (8) qui baignent dans le stroma (4) (liquide intrachloroplastique). Les thylakoïdes sont composés d'un lumen (5) entouré d'une membrane (6), et contiennent de la chlorophylle (pigments verts) et des caroténoïdes (pigments jaune orange). Un empilement de thylakoïdes se nomme granum (7) (au pluriel : des grana). D'autre part, le stroma contient quelques réserves sous forme d'amidon (9), et des structures lipidiques dont le rôle est encore mal compris, les plastoglobules(12).Dans certaines conditions physiologiques, les plastes n’élaborent pas de chlorophylle, Ils se spécialisent dans l’élaboration de protéines( Protéoplastes),de lipides et de pigments (Chromoplastes).Le plus fréquemment, ils interviennent comme organites de réserve et concentrent de l’amidon (Amyloplastes). Rôle Le chloroplaste est le siège de la photosynthèse. Il absorbe l’énergie lumineuse pour fixer le carbone inorganique (CO2) sous forme de glucose, au cours de ce processus de l'énergie chimique sous forme d'adénosine triphosphate (ATP) est également produite. Cet ATP intervient dans la phase photochimique de la photosynthèse. Le chloroplaste absorbe l'ensemble du spectre de la lumière visible mis à part le vert, raison pour laquelle les feuilles des plantes ont un aspect vert. La chlorophylle se trouve dans la membrane des thylakoïdes. Les différentes étapes de la photosynthèse qui convertissent la lumière en énergie chimique se déroulent dans les thylakoïdes tandis que les étapes de conversion de l'énergie en glucide se déroulent dans le stroma du chloroplaste. Le chloroplaste joue aussi un rôle dans la fixation du carbone, de l'azote, du soufre ou encore de la biosynthèse des lipides. Origine Les chloroplastes sont le résultat d'une endosymbiose, c’est-à-dire que des cellules eucaryotes primitives ont ingéré des cyanobactéries il y a 1,5 ou 1,6 milliard d'années, puis ont vécu en symbiose avec ces dernières3. Par comparaison les mitochondries proviennent de l'endosymbiose d'une alphaprotéobactérie par une cellule primitive il y a environ 2 milliards d'années. Suite à une réduction du nombre de membranes, on connaît aussi des chloroplastes à trois membranes chez certains Dinophytes. On distingue une lignée verte et une lignée rouge selon que les plastes d'endosymbiose secondaire sont issus d'algues respectivement verte et rouge. Les Ribosomes Les ribosomes sont les organites qui assemblent les protéines conformément au code génétique. Ils se comptent par milliers dans une cellule bactérienne et par millions dans une cellule hépatique humaine. Les cellules qui présentent une synthèse protéique intense se démarquent par leur grand nombre de ribosomes, ce qui constitue un autre exemple de la corrélation entre la structure et la fonction. Il existe deux sortes de ribosomes : les ribosomes libres, en suspension dans le cytosol, et les ribosomes liés, fixés sur le réseau membraneux formant le réticulum endoplasmique. Les ribosomes libres produisent surtout des protéines qui agissent à l'intérieur du cytosol, et ils sont particulièrement abondants dans les cellules en pleine croissance. Les ribosomes liés, quant à eux, synthétisent des protéines destinées à des organites membraneux ou à l'exportation. Les cellules spécialisées dans la sécrétion de protéines, par exemple les cellules du pancréas et d'autres glandes sécrétrices d'enzymes digestives, comportent pour la plupart une forte proportion de ribosomes liés. Les ribosomes des procaryotes sont plus petits que ceux des eucaryotes, et ils n'ont pas tout à fait la même composition moléculaire. La Vacuole La vacuole est un organite cellulaire eucaryote, spécifique des cellules végétales et fongiques. Chez l'animal, on parle plutôt de vésicules. De rares auteurs parlent de vacuoles dans les cellules animales mais le terme de vésicule est plus approprié . Les vacuoles sont des compartiments délimités par une membrane lipidique appelée tonoplaste. L'ensemble des vacuoles constituent le vacuome ou appareil vacuolaire. Visualisation d’une vacuole au moyen la microscopie électronique C’est une grosse structure unique, de forme variable selon les cellules. La vacuole concentre 80 à 90 % du volume et du poids de la cellule végétale. Elle contient surtout de l’eau, mais aussi des molécules organiques comme des glucides, des ions, des pigments… Schéma représentant une vacuole chez la cellule végétale Rôle La fonction et l'importance des vacuoles varient selon le type de cellule dans lesquelles elles sont présentes. En général, ces fonctions sont liées à des mécanismes de défense (détoxication, protection) qui comprennent : L'isolement de composant potentiellement nocif pour la cellule La gestion des déchets à l'aide d'enzyme de digestion ou l'endocytose des organites vieillis Le maintien de l'équilibre hydrique Le stockage de l'eau et de molécules tel que certains pigments hydrosolubles, molécules de défense, des électrolytes, stockage transitoire des glucides, protéines et lipides. Rôle dans la pression et la turgescence cellulaire permettant la rigidité de certaines structures telles que les fleurs, les tiges ou les feuilles. Cellule végétale Structure cellulaire végétale Origine Ce sont les molécules du réticulum endoplasmique lisse qui engendrent les vacuoles. Les vacuoles peuvent aussi protéger la plante contre les prédateurs, car elles renferment parfois des composés toxiques ou désagréables au goût. La vacuole joue un rôle primordial dans la croissance de la cellule végétale. La pression osmotique est directement proportionnelle à la quantité de molécules et d’ions dissous. Dans la vacuole, la pression osmotique est toujours supérieure à la pression atmosphérique (2 à 20 atm). Lors de la croissance de la cellule, c’est principalement la vacuole qui grandit. Contenu vacuolaire Acides carboxyliques Les acides carboxyliques confèrent un pH faible aux vacuoles, en général proche de pH5. Les principaux sont l'acide citrique, l'acide oxalique et l'acide malique. Glucides Saccharose : La concentration en saccharose de la vacuole suit un cycle de 24h. Elle est maximale vers midi, où la photosynthèse est importante. Fructosane : Dans les organes de réserve (tubercule), la périodicité n’est plus d’une journée mais de plusieurs mois. Les acides aminés et les protéines Bien que riches en acides aminés, les vacuoles sont relativement pauvres en protéines. Pigments flavonoïdes La principale famille des pigments flavonoïdes est la famille des anthocyanes. Les pigments sont responsables de la couleur des fleurs. Alcaloïdes et tannins Les tannins et les alcaloïdes sont présents dans les tissus de surface. Les alcaloïdes sont des substances azotées. Ils sont toxiques (morphine, nicotine, pavot, opium…). Les tanins sont des substances naturelles phénoliques. Les alcaloïdes ont aussi une propriété antimitotique, c'est-à-dire qu’ils bloquent la mitose, ce qui permet de réguler la croissance de la plante. Plasmolyse Entrée d’eau Turgescence Lorsque l'eau entre dans la cellule végétale, la vacuole se remplit et grossit et ses membranes se tendent. On parlera alors de turgescence des cellules. L'eau des cellules exerce une pression sur leur paroi et donnent de la rigidité aux parties souples de la plante (tige, feuille, jeunes pousses...) Si les cellules se vident d'eau, la turgescence cesse, les vacuoles se rétractent, les membranes cytoplasmiques se décollent de la paroi, les parties souples de la plante s'amollissent et cette dernière se fane. L'état de turgescence est normalement constant, c'est lui qui régénère les ressources en eau de la plante. Le procédé inverse est la plasmolyse (en milieu ou solution hypertonique). Lorsque la concentration du milieu est identique à celle de la cellule (milieu isotonique) on parle de cellules flasques. Les Lysosomes Un lysosome est un sac membraneux rempli d'enzymes hydrolytiques qui digèrent les protéines, les polysaccharides, les lipides et les acides nucléiques ; il s'agit d'un organite animal et non végétal. Le lysosome met la cellule à l'abri des dommages que causeraient les enzymes hydrolytiques si elles circulaient librement dans le cytosol. Les enzymes hydrolytiques et la membrane des lysosomes sont produites par le réticulum endoplasmique rugueux, puis transférées séparément dans l'appareil de Golgi où leur traitement se poursuit. La fonction de digestion intracellulaire des lysosomes entre en jeu dans diverses circonstances. Les amibes et beaucoup d'autre protozoaires se nourrissent en englobant de petits organismes et d'autres particules alimentaires, un processus appelé phagocytose. La phagocytose s'observe aussi dans certaines cellules humaines, notamment chez les globules blancs qui englobent les bactéries et les substances étrangères. Le lysosome a aussi pour fonction de recycler la matière organique intracellulaire, un processus appelé autophagie. Pour effectuer ce recyclage, le lysosome englobe un organite ou un peu de cytosol. Une cellule hépatique humaine, par exemple, recycle la moitié de ses macromolécules chaque semaine. La destruction programmée des cellules par leurs propres lysosomes est une étape importante dans le développement de nombreux organismes. Les lysosomes sont des organites cellulaires de 0,2 à 0,5 microns présents dans le cytosol de toutes les cellules animales 1, à l'exception des hématies (« globules rouges ») . Ils ont pour fonction d'effectuer la digestion intracellulaire (ou extracellulaire via exocytose dans le cas des chondroblastes, ostéoclastes et macrophages) grâce à trois types d'enzymes : des lipases, des protéases et des osidases. La membrane lysosomale contient des protéines de transport, des pompes à protons pour l'hydronium (protons H+) et des canaux ioniques spécifiques aux ions chlorures Cl-. Ces pompes à protons et ces canaux ioniques permettent le maintien à l'intérieur des lysosomes d'un pH compris entre 3,5 et 5, indispensable au fonctionnement des hydrolases acides qu'ils contiennent Les lysosomes sont formés dans l'appareil de Golgi ou le réticulum endoplasmique. Cytosquelette On appelle cytosquelette le réseau de fibres qui parcourt le cytoplasme. Sa fonction consiste à apporter un soutien mécanique à la cellule et à lui conserver sa forme. Cette fonction revêt une importance particulière pour la cellule animale dépourvue de paroi : en s'ancrant au cytosquelette, les organites et certaines enzymes cytoplasmiques restent en place. Le cytosquelette permet à la cellule de changer de forme ; comme un échafaudage, il peut se démonter dans une partie de la cellule et se remonter ailleurs. Le cytosquelette joue aussi un rôle dans la mobilité, qu'il s'agisse du mouvement de la cellule entière ou de celui d'organites à l'intérieur de la cellule. Les fibres du cytosquelette constituent non seulement l'« ossature » de la cellule, mais aussi sa « musculature ». Le cytosquelette sert également à prolonger les pseudopodes (« faux pieds ») de l'amibe et à produire le courant cytoplasmique (la cyclose) dans plusieurs grosses cellules végétales. Le cytosquelette fournit les « monorails » sur lesquels voyagent les vésicules, et ses constituants contractiles manipulent la membrane plasmique pour former les vacuoles nutritives au cours de la phagocytose. Le cytosquelette comprend au moins trois sortes de fibres. Des plus épaisses aux plus minces, il s'agit des microtubules, des filaments intermédiaires et des microfilaments (aussi appelés filaments d'actine). Microtubules Les microtubules sont des tubes rectilignes dont la paroi se compose d'une protéine globulaire, la tubuline. On trouve des microtubules dans le cytoplasme de toutes les cellules eucaryotes. Dans bien des cas, ils rayonnent d'un centrosome (aussi appelé centre organisateur des microtubules), une masse située près du noyau. Ils servent alors de poutres dans la charpente cellulaire. En outre, des faisceaux de microtubules stratégiquement placés près de la membrane plasmique maintiennent la forme de la cellule. Les microtubules servent aussi de rails sur lesquels les organites peuvent se déplacer et les microtubules participent à la séparation des chromosomes pendant la division cellulaire. Le centrosome d'une cellule animale contient une paire de centrioles. Chaque centriole comprend neuf triplets de microtubules disposés en cercle. Lorsqu'une cellule se divise, les centrioles se dédoublent. Bien qu'ils concourent probablement à l'assemblage des microtubules, ils ne sont pas essentiels à cette fonction chez tous les eucaryotes. Par exemple, les centrosomes des cellules appartenant au règne des végétaux ne possèdent pas de centrioles. Paroi cellulaire La paroi cellulaire fait partie des caractéristiques distinctives de la cellule végétale. Elle protège la cellule, maintient sa forme et prévient une absorption excessive d'eau. À l'échelle de la plante, la paroi résistante des cellules s'oppose à la gravitation et garde l'organisme à la verticale. Mesurant de 0,1 à plusieurs micromètres, la paroi cellulaire végétale est beaucoup plus épaisse que la membrane plasmique. La paroi cellulaire présente une composition assez uniforme : elle est constituée de fibres de cellulose enchâssées dans une matrice amorphe faite d'autres polysaccharides et de protéines. La cellule végétale immature commence par sécréter une paroi relativement mince et flexible, la paroi primaire, à l'aide des microtubules et des vésicules de sécrétion de l'appareil de Golgi. Entre les parois primaires de cellules adjacentes, on trouve la lamelle moyenne, une mince couche riche en polysaccharides adhésifs appelés pectine. La lamelle moyenne, fabriquée par la cellule mère à la fin de la division cellulaire, colle les cellules filles les unes aux autres. Arrivée à maturité, la cellule durcit sa paroi. Pour ce faire, certaines cellules sécrètent simplement des substances raffermissantes dans la paroi primaire. D'autres ajoutent une paroi secondaire entre la membrane plasmique et la paroi primaire. La paroi secondaire, souvent élaborée par apposition de couches successives, a une matrice résistante et durable qui fournit protection et soutien à la cellule. Paroi d'une cellule végétale (X 45 000) Racine de bois. (atlas de biologie cellulaire par J.C Roland) L'étude de la formation de la paroi cellulaire et l'analyse de sa structure ont conduit à distinguer dans cette paroi deux parties principales se formant successivement : - La paroi primaire Elle est plastique de 1 à 3 micron d'épaiseur, comprenant de la cellulose, des hémicelluloses et des composés pectiques. Dans cette paroi primaire, les microfibrilles sont disposées sans ordre (texture dispersée) formant ainsi un réseau dans les mailles duquel se trouve la matrice amorphe. La paroi primaire est la première formée et la seule pour les cellules indifférenciées. Elle est capable de croître en longueur et en épaisseur. Détail de la paroi en croissance. Coupe perpendiculaire à la direction de croissance dans les strates les plus récentes (x 60 000) (Atlas de biologie cellulaire J.C Roland). W La paroi secondaire Elle est rigide et pouvant atteindre une épaisseur considérable dans certains tissus de soutient. Elle est appliquée contre la paroi primaire et à l'intérieur de celle-ci. Elle est rigide et donc ne permet plus la croissance cellulaire. Elle est formée de microfibrille de cellulose et d'une matrice comme la paroi primaire mais les microfibrilles sont disposées de façon régulière décrivant des hélices très redressées par rapport au grand axe de la cellule. Ces microfibrilles ont été disposées en strates successives pour lesquelles le sens d'enroulement des hélices change brusquement d'une strate à l'autre. Les constituants pariétaux Les constituant de la paroi cellulaire végétale la cellulose les hémicelluloses les pectines la lignine De plus les parois renferment des protéines. La cellulose La cellulose, constituant majeur de la paroi de t cellules est un glucide, polymère en β 1-4 de ce diholoside formé lui-même de deux glucoses un 4). Le cellobiose, monomère de la cellulose. Dans la paroi primaire, la cellulose est composée d'environ 2000 à 25 000 glucoses alors que dans la paroi secondaire on en observe 13 à 16 000. les chaîne de cellulose forme une structure cristalline appelée microfibrille qui contient 2000 molécules et qui possède un diamètre de 20 à 30 nm. Il existe des liaisons intrachaînes qui stabilisent la molécule et des liaisons interchaînes qui maintiennent les molécules disposées parallèlement dans les microfibrilles. Les protéines pariétales On distingue 3 clases principales de protéines pariétales. Les protéines riches en glycérine, les protéines riche en proline et les glycoprotéines riches en hydroxyproline (ex : les extensines). les chaînes peptidiques peuvent être rattachées les unes aux autres en réseau par des liaisons éther entre deux molécules de tyrosine. Les hémicelluloses constituent la matrice de la paroi. Ils peuvent être ramifié et parfois constituer des tissus de réserve Les pectines sont des polymères de plusieurs polysaccharides acides. Les chaînes formées sont reliées entre elles pour constituer un réseau. les liaisons sont des laisons faibles qui peuvent facilement se rompre. Il en résulte une certaine élasticité. Les pectines sont prédominantes au sein de la lamelle moyenne. La lignine La lignine (ou plutôt les lignines) est un polymère complexe, non linéaire, constitué de monomères constitués d'un squelette phenyl-propane (cycle de 6 carbones. chaîne à 3 carbones) « Polyphénols » Les trois monomères principaux de la lignine. Ces monomères diffèrent par le cycle qui peut être non méthylé (cycle H pour hydroxy-benzoyl), méthylé (cycle G pour gaïacyl) ou deux fois méthylé (cycle S pour syringyl). L'acide conyférylique est très abondan Les Jonctions intercellulaires Il arrive souvent que les cellules adjacentes adhèrent, interagissent et communiquent directement par l'intermédiaire de canaux traversant les parois cellulaires, les plasmodesmes. Ces derniers relient les membranes plasmiques et les contenus cytoplasmiques de cellules adjacentes. On trouve trois principaux types de jonction intercellulaire : les jonctions serrées, les desmosomes et les jonctions ouvertes. La cellule est rarement libre. La plupart du temps elle fait partie d'un tissu. Pour maintenir la cohérence de ce tissu les cellules sont rattachées entre elles au niveau de structures membranaires particulières. Les jonctions imperméables : Elles permettent de former une barrière étanche entre deux milieux. On les trouve notamment au niveau des muqueuses qui sont en contact avec le milieu extérieur. Ces jonctions forment une ceinture autour de la cellule. Elles se situent généralement au sommet de la cellule. Ce sont les tight junctions (jonctions serrées). Les jonctions adhérentes : o Les zonula adherens : Elles forment une ceinture d'adhérence autour de la cellule. Des filaments d'actine s'y rattachent et permettent une certaine contractibilité. o Les desmosomes : Ce sont des jonctions ponctuelles. Elles se situent plutôt dans la partie supérieure de la cellule. Les desmosomes sont formés par l'association de desmogléines issues des deux cellules en contact. Des filaments intermédiaires cytoplasmiques y sont rattachés. o Les hémi-desmosomes : Ils se trouvent uniquement sur la membrane basale des cellules épithéliales. Les desmogleines se rattachent aux fibres de collagène de la lame basale. Les jonctions communicantes : o les jonctions GAP : Elles sont ponctuelles mais présentent des canaux transmembranaires formés par les deux cellules en contact (les connexons). Elles permettent principalement une harmonisation du métabolisme mais peuvent jouer un rôle o important comme pour les cellules de muscles lisses. les synapses chimiques et électriques peuvent être considérées comme des jonctions particulières. Noyau Le noyau contient la plupart des gènes qui régissent la cellule (les autres se trouvent dans les mitochondries et les chloroplastes). Le noyau constitue généralement l'organite le plus visible d'une cellule eucaryote. Le noyau est entouré de l'enveloppe nucléaire, qui sépare son contenu du cytoplasme. À l'intérieur du noyau se trouve les chromosomes composés d'ADN et de protéines, En dehors des périodes de division cellulaire, les chromosomes sont trop effilés et entremêlés pour qu'on puisse les distinguer individuellement. Au microscope photonique comme au microscope électronique, leur enchevêtrement apparaît comme une masse de matière colorée qu'on appelle chromatine. Les chromosomes deviennent distincts seulement lorsqu'ils se condensent et s'épaississent, au moment où le noyau se prépare à la division. Entre les périodes de division cellulaire, la structure intranucléaire le plus visible est le nucléole, lieu de synthèse des ribosomes. Le nucléole renferme des segments de chromosomes porteurs de multiples copies des gènes de synthèse des ribosomes, ainsi qu'une quantité considérable d'ARN et de protéines représentant des ribosomes à différentes étapes de leur synthèse ; ces segments du nucléole portent le nom d'organisateurs nucléolaires. Le noyau régit la synthèse protéique dans le cytoplasme par l'intermédiaire d'un messager moléculaire, l'ARN messager. L'ARN messager (ARNm) est synthétisé dans le noyau selon les directives fournies par l'ADN, puis il sort du noyau par les pores pour apporter les messages génétiques dans le cytoplasme. Là, l'ARNm s'attache à des ribosomes, qui traduisent le message génétique pour élaborer la structure primaire d'une protéine. Il y a deux types de chromatine : l'Euchromatine et l'Hétérochromatine. L'euchromatine est la forme la moins compacte d'ADN, et les régions d'ADN qui la constituent contiennent des gènes qui sont fréquemment exprimés par la cellule. Elle se trouve principalement au centre du noyau. Au contraire, dans l'hétérochromatine, située principalement en périphérie du noyau, l'ADN est assez compact. Les régions qui la constituent soit contiennent des gènes qui ne sont pas exprimés par la cellule (ce type d'hétérochromatine est connue en tant que hétérochromatine facultative) ou bien fabriquent les télomères et centromères des chromosomes (ce type d'hétérochromatine est connue en tant que hétérochromatine constitutive). Il y a deux types de chromatine : l'Euchromatine et l'Hétérochromatine. L'euchromatine est la forme la moins compacte d'ADN, et les régions d'ADN qui la constituent contiennent des gènes qui sont fréquemment exprimés par la cellule. Elle se trouve principalement au centre du noyau. Au contraire, dans l'hétérochromatine, située principalement en périphérie du noyau, l'ADN est assez compact. Les régions qui la constituent soit contiennent des gènes qui ne sont pas exprimés par la cellule (ce type d'hétérochromatine est connue en tant que hétérochromatine facultative) ou bien fabriquent les télomères et centromères des chromosomes (ce type d'hétérochromatine est connue en tant que constitutive). hétérochromatine Dans les organismes multicellulaires, les cellules sont hautement spécialisées dans l'exécution de fonctions particulières, en conséquence différents ensembles de gènes sont requis et exprimés. Ainsi, les régions d'ADN qui constituent l'hétérochromatine varient suivant les types de cellules. Vu au microscope optique, le noyau ne laisse généralement pas voir les détails de son organisation interne. On distingue les noyaux cellulaires sous la forme de corpuscules plus ou moins sphériques, mais sans pouvoir discerner les sous-structures. L'image ci-contre présente un fragment d'épiderme d'oignon coloré au lugol. Les parois cellulaires et les noyaux sont mis en évidence. Les photos ci-dessous présentent une cellule vue au microscope électronique. La structure centrale d'aspect circulaire est le noyau cellulaire. Contrairement au cytoplasme qui contient des organites clairement définis, le noyau ne contient qu'une substance sans structuration interne bien visible: le nucléoplasme. L'utilisation du microscope électronique permet de discerner les détails internes de l'organisation du noyau ainsi que la structure de la membrane nucléaire. Le noyau est un organite propre aux cellules eucaryotes. Structure du noyau Le noyau est une grosse structure entouré d’une double membrane, l’enveloppe nucléaire, qui le sépare du cytoplasme. Les membranes fusionnent à quelques endroits, laissant des ouvertures appelées « pores nucléaires », permettant l’échange de molécules entre le noyau et le cytoplasme. L’enveloppe nucléaire est en continuité avec le réticulum endoplasmique granuleux, qui est donc collé au noyau. Rôle du noyau Le noyau contient le génome nucléaire, constitué d’ADN. L’ADN, lié à des protéines, prend deux formes, plus ou moins condensées : l’euchromatine : moins compactés, les gènes peuvent être exprimés ; l’hétérochromatine : plus compactés, en périphérie du noyau, les gènes sont éteints ou peu exprimés. Le noyau est le siège principal de la synthèse d'ADN (lors de la réplication pour la division cellulaire) et d'ARN (pour la transcription). Le noyau renferme également une structure particulière, le nucléole, lieu de la transcription des ARN ribosomiques. Le noyau est le plus gros organite cellulaire. En général chaque cellule comporte un noyau qui est indispensable à la vie. Exception : Les fibres musculaires qui comportent plusieurs noyaux, les cellules cancéreuses possèdent également plusieurs noyaux, une catégorie de cellules sans noyau (anucléé) comme les globules rouges qui ont une dimension de 5 µm (10-6m). Le noyau est constitué d’une membrane nucléaire (2 doubles couches de phospholipides percées de pores nucléaires), d’un nucléoplasme (gelée visqueuse composée d’eau et de substance en solution) et de 2 catégories d’organites (chromatine et nucléole). Les nucléoles se trouvent dans la cellule, on peut trouver 1 ou 2 nucléoles. Les nucléoles sont des structures qui vont participer à la fabrication des ribosomes. La chromatine est une molécule très importante car elle est porteuse de l’ensemble de notre patrimoine génétique. Elle se comporte comme un réseau dense (fouillis) et composé d’une molécule d’ADN (Acide Désoxyribonucléique). Au moment de la division cellulaire, on a une modification et la chromatine s’organise en structure mieux définie qu’on appelle chromosomes. La molécule d’ADN est un long filament ayant la forme d’une hélice enroulée sur elle-même. Si on déplie cette hélice, elle prend une forme qui rappelle celle d’une échelle (2 montants et des barreaux). Structure de l’ADN De quoi est composé l'ADN ? Une molécule d'ADN se présente sous la forme d'une double hélice enroulée. Cette double hélice est une macromolécule composée de 150 milliards d'atomes. C'est en fait un motif identique tout le temps répété : on distingue trois motifs : des phosphates, en jaune, des sucres (désoxyribose), en bleu, et des bases azotées, en vert. C'est d'ailleurs le sucre qui donne son nom à l'ADN, tout comme pour l'ARN l'acide ribonucléique. Dans l'ensemble des 23 paires de chromosomes, on décompte approximativement trois milliards de bases azotées. Ce qui différencie un motif d'un autre est la nature de la base azotée. Le sucre et le phosphate est identique. Les bases azotées sont au nombre de quatre : Adénine (A) Cytosine (C) Guanine (G) Tyrosine(T) Pour traduire cette ADN en protéine, les quatre lettres A, C, G et T s'associent en mot de trois lettres (GGA, CTA...) pour former un codon. Compartimentation membranaire au niveau de la cellule végétale La multiplication cellulaire La reproduction cellulaire est une caractéristique fondamentale au maintien de la vie et de son renouvellement car toute cellule ou tout organisme pluricellulaire ne vivent qu'un temps limité : leur mort surviendra après un temps plus ou moins long. Une cellule ou un organisme devront se reproduire afin d'assurer leur descendance c'est-à-dire, transmettre l'ensemble de leur matériel génétique. Une cellule pourra entrer en période de division si : - elle n'a pas manqué de nutriment - elle n'est pas en contact avec certains poisons qui bloquent la division - sa taille atteint une certaine valeur critique - elle reçoit un message venant d'autres cellules - la densité des cellules l'entourant diminue comme lors d'une coupure qui entraîne la mort de millions de cellules - elle reçoit l'ordre de le faire par un gène de régulation. Quand une cellule se reproduit, elle devra : - Répliquer son matériel génétique (l'ensemble de ses gènes), - Séparer ce matériel en deux groupes afin que chaque descendant reçoive une copie de ce matériel génétique, - Diviser son cytoplasme. La mitose est le processus au cours duquel les chromosomes d'une cellule se séparent en deux groupes égaux afin que chaque nouvelle cellule reçoive exactement le même matériel héréditaire pour que chacune puisse accomplir la même fonction que leur cellule mère. Un organisme a recours à la mitose pour : - Renouveler les cellules qui sont mortes soit, à la suite du processus naturel de vieillissement cellulaire ou par blessure ou maladie. - Assurer sa croissance par l'ajout de nouvelles cellules. - Assurer son développement embryonnaire - Se reproduire, dans le cas de certains organismes unicellulaires; les deux cellules filles formées par division de cet organisme deviennent alors autonomes. La méiose est un mécanisme de divisions cellulaires auquel des organismes unicellulaires ou pluricellulaires ont recours pour se reproduire de façon sexuée. Ce mécanisme s'insère dans le cycle de développement général d'un organisme : après sa naissance, ce dernier entreprend sa croissance jusqu'à un âge adulte où, il pourra produire des cellules spécialisées, les gamètes, qui serviront à la fécondation, c'est-à-dire, à produire un nouvel individu original génétiquement par rapport à ses parents. L'apparition de la sexualité implique donc une spécialisation des individus ou d'organes, en sexes différents, mâle et femelle qui auront pour tâche de produire les gamètes, spermatozoïdes ou ovules. La méiose est un processus plus long et complexe que la mitose : il est constitué de deux divisions cellulaires qui produiront à la fin, des cellules haploïdes nécessaires pour ne pas qu'il y ait augmentation du nombre de chromosomes chez un nouvel individu, à la suite de la fécondation. La méiose est un processus plus long et complexe que la mitose : il est constitué de deux divisions cellulaires qui produiront à la fin, des cellules haploïdes nécessaires pour ne pas qu'il y ait augmentation du nombre de chromosomes chez un nouvel individu, à la suite de la fécondation.Une des caractéristiques importantes de la méiose (donc de la sexualité) est de produire de la diversité. Cette diversité génétique sera alors soumise aux mécanismes de l'évolution qui sélectionneront les combinaisons génétiques les plus aptes à assurer le succès adaptatifs des organismes dans un milieu donné. Lors de la fécondation, deux gamètes de sexe opposés s’unissent qui donne un œuf ou zygote diploïde. Cet œuf ou zygote peut se diviser par mitoses pour donner une plante diploïde ou par méiose pour donner une plante haploïde. LA DIVISION CELLULAIRE Les cellules d’Eucaryotes se divisent pour engendrer d’autres cellules. Chez les animaux comme chez les végétaux, les cellules sont de deux sortes : Les cellules somatiques et les cellules sexuelles. Deux types de division cellulaire 1. Mitose : le noyau se divise pour produire 2 cellules avec le même nombre de chromosomes que la cellule mère (cellules somatiques). 2. Méiose : division de cellule qui réduit le nombre de chromosomes en moitié pour produire des gamètes (cellules sexuelles). Mitose Du grec mitos qui signifie « le filament » (référence à l'aspect des chromosomes en microscopie), la mitose désigne les évènements chromosomiques de la division cellulaire. Il s'agit d'une duplication « non sexuée » (contrairement à la méiose). C'est la division d'une cellule mère en deux cellules filles. Elle désigne aussi une étape bien particulière du cycle de vie des cellules eucaryotes, dit « cycle cellulaire », qui est l'étape de séparation de chaque chromosome de la cellule mère et de leur répartition égale dans chacune des deux cellules filles. Ainsi, chaque « noyau fils » reçoit une copie complète du génome de l'organisme « mère ». L’ADN est répliqué grâce à l'ADN polymérase lorsqu’il se trouve sous forme de chromatine (équivalent à un chromosome déroulé), lors de l’interphase du cycle cellulaire. Le cycle cellulaire est divisé en plusieurs phases : Le cycle cellulaire Le cycle cellulaire comprend la mitose, durant laquelle les chromosomes sont séparés et le cytoplasme est divisé, et l'interphase, durant laquelle la majorité de la croissance cellulaire, des activités métaboliques et la réplication des chromosomes se fait. La durée typique du cycle pour une cellule animale typique est de 18-24 heures, pour une cellule végétale environ 10-30 heures. Le cycle cellulaire est représenté dans la figure ci-jointe L'interphase représente environ 90% de la durée du cycle Le cycle cellulaire comprend donc : 1- L'interphase, qui comprend : La phase G1 (G pour gap ou lacune) : (première phase de croissance) lacune pré-réplication, croissance cellulaire : - lacune de présynthèse ((la plus longue), La phase S (Synthèse de l'ADN) : la quantité d'ADN double durant laquelle le matériel génétique est répliqué, La phase G2 : lacune post-réplication, la cellule se prépare pour la division. lacune post synthèse (la seconde phase de croissance cellulaire), la phase M, celle de la mitose proprement dite, Les phases G1, S et G2 constituent l'interphase. Les mécanismes de la mitose sont très semblables chez la plupart des eucaryotes, avec seulement quelques variations mineures. Les procaryotes sont dépourvus de noyau et ne possèdent qu'un seul chromosome sans centromère, ils ne se divisent donc pas à proprement parler par mitose, mais par scission binaire, tertiaire, multiple, bourgeonnement. ou par Les phases de la mitose La mitose est un phénomène continu, mais pour faciliter la compréhension de son déroulement, les biologistes ont décrit quatre étapes caractéristiques de la mitose qui sont la prophase, la métaphase, l'anaphase et la télophase. La mitose dure entre 1 et 4 heures. Interphase L’interphase est la période du cycle cellulaire précédant la mitose qui est caractérisée par un accroissement du volume cellulaire, la cellule transcrit ses gènes et les chromosomes sont répliqués. Elle ne fait donc pas à proprement parler partie de la mitose. Les chromosomes sont sous forme de filaments compacts : la chromatine. C'est pendant cette phase que la réplication de l'ADN s'effectue (chaque chromosome se double, il a deux chromatides). Elle peut être subdivisée en plusieurs phases. La phase G1 (de l’anglais Gap 1 ; gap = espace, pour l'espace entre la mitose et la phase S) au cours de laquelle la cellule croît et effectue les fonctions pour lesquelles elle est programmée génétiquement : synthèse protéique, etc. Cette phase détermine la taille finale des cellules filles issues de la mitose. La phase S (pour Synthèse de nouvelle molécule d’ADN) au cours de laquelle le matériel chromosomique (pour l'instant sous forme de chromatine) est doublé par duplication. Chaque filament de chromatine s'est dédoublé en deux filaments qui restent collés en une sorte de croix (cette croix constituera, par compactage/enroulement/condensatio n ce qu'on appelle habituellement le chromosome, c'est-à-dire deux chromatides collées par leurs centromères). La phase G2 (Gap 2) où la cellule se comporte comme lors de la phase G1. Prophase La prophase s'organise en filaments de plus en plus nets. Lors de cette phase, le matériel génétique (ADN), qui en temps normal est présent dans le noyau sous la forme de chromatine se condense en structures très ordonnées et individualisées appelées chromosomes. En effet, des protéines appelées histone H1 sont attachées de part en part sur l'ADN. Or, durant la prophase, ces histones H1 sont phosphorylées (par le MPF) ce qui provoque un enroulement accru de l'ADN qui semble se « condenser ». Le nucléole se désagrège. Comme le matériel génétique a été dupliqué avant le début de la mitose, il y aura deux copies identiques du génotype dans chaque cellule. Pendant cette phase, les chromosomes sont donc constitués de deux chromatides sœurs portant toutes les deux la même information génétique. Elles contiennent également chacune un élément d'ADN appelé centromère qui joue un rôle important dans la ségrégation des chromosomes. Les deux chromatides d'un même chromosome sont reliées au niveau de la région centromérique. Une protéine nommée cohésine joue le rôle de colle et unit les deux chromatides d'un même chromosome. Le deuxième organite important de la prophase est le centrosome, composé initialement de deux centrioles pour les cellules animales (sauf celles ayant perdu leur capacité mitotique, comme la majeure partie des cellules nerveuses qui n'en contiennent aucun, et les cellules cancéreuses qui peuvent en contenir davantage ; les centrosomes des cellules végétales n'en contiennent qu'un seul). Comme pour les chromosomes, le centrosome s'est dupliqué avant le début de la prophase (en 4 centrioles). Les 4 centrioles se séparent durant la prophase, formant deux centrosomes qui migrent chacun vers un pôle de la cellule. Le cytosquelette de microtubules se réorganise pour former le fuseau mitotique, structure bipolaire qui s'étend entre les deux centrosomes mais reste à l'extérieur du noyau. Par la croissance des microtubules, le fuseau mitotique s'allonge, ce qui étire le noyau cellulaire. On peut se représenter les microtubules comme des perches ou des rails, dans la cellule. Certaines cellules eucaryotes, notamment les cellules végétales, sont dépourvues de centriole. Prométaphase Certains auteurs considèrent la prométaphase comme une partie de la prophase, plutôt que comme une phase distincte. De plus, elle ne se produit pas chez tous les eucaryotes. Durant la prométaphase, la membrane nucléaire se désagrège sous forme de vésicules, initiant ainsi la mitose ouverte. La membrane nucléaire se reformera en fin de mitose. (Chez certains protistes, la membrane nucléaire reste intacte. On assiste alors à une mitose fermée). Des complexes protéiques spécialisés : les kinétochores, se forment au niveau des centromères. Certains microtubules s'accrochent aux kinétochores. Ils seront alors appelés microtubules kinétochoriens. Les microtubules accrochés seulement aux centrosomes sont appelés microtubules polaires. Les microtubules qui ne font pas partie du fuseau mitotique forment l'aster et sont appelés microtubules astraux. Petit à petit chaque chromosome voit chacune de ses chromatides reliées à un pôle par l'intermédiaire des microtubules. Ceuxci exerçant des tensions, les chromosomes ont alors des mouvements agités. Métaphase . Deuxième phase de la mitose, après la prophase, c'est le rassemblement des chromosomes condensés à l'équateur de la cellule pour former la plaque équatoriale. Les tensions subies par chacun des kinétochores d'un chromosome s'équilibrent progressivement et ceux-ci s'alignent dans un plan situé à mi-chemin des deux pôles. On observe que les chromosomes sont alignés selon leur centromère. Anaphase L'anaphase est une phase très rapide de la méiose et de la mitose où les chromatides se séparent et migrent vers les pôles opposés de la cellule. Les fils chromosomiques sur lesquels étaient accrochés les centromères des cellules se détachent et les chromatides se déplacent chacune vers un pôle de la cellule. Durant cette phase, suite à un signal spécifique qui correspond à une augmentation d'un facteur 10 de la concentration en calcium intracellulaire et à l'inactivation du MPF (Mitosis Promoting Factor : protéolyse de la cycline B du MPF), les chromatides sœurs se séparent brutalement. Elles sont alors « tirées » par les microtubules en direction du pôle auquel elles sont rattachées. Les chromatides migrent rapidement à une vitesse d'environ 1 µm/min. Il y a deux catégories de déplacements : l'anaphase A et l'anaphase B. Pendant l'anaphase A, les chromatides, en réalité, se déplacent en direction du pôle sur les microtubules kinétochoriens qui raccourcissent, car ils se dépolymérisent par leur extrémité + au fur et à mesure de la progression du kinétochore. En effet, les kinétochores permettent non seulement d'« arrimer » une chromatide au microtubule, mais aussi de les faire transporter le long des microtubules. Au niveau des kinétochores on trouve des « moteurs » moléculaires (de type dynéine) utilisant de l'ATP qui permettent de tracter les chromatides le long des microtubules qui eux, restent fixes. Pendant l'anaphase B, les microtubules polaires s'allongent, et les pôles du fuseau mitotique s'éloignent l'un de l'autre entraînant avec eux les chromatides. Télophase Le terme « télophase » dérive du grec « telos » signifiant « fin ». C'est la 4e phase de la mitose. Durant cette période : les microtubules polaires vont persister au niveau de leur extrémité + pour former les microtubules interzonaux qui disparaîtront lors de la phase la plus terminale de la télophase, la cytodiérèse, qui correspond à la division terminale des deux cellules filles. Les microtubules kinétochoriens disparaissent. Les chromatides sœurs commencent à se décondenser. L'enveloppe nucléaire ainsi que les nucléoles commencent à se reformer dans la métaiose. Cytodiérèse Appelée encore cytokinèse ou cytocinèse, elle agit après la mitose. Durant cette période, le sillon de division se forme dans un plan perpendiculaire à l'axe du fuseau mitotique et sépare la cellule en deux. Il peut en fait commencer à se former dès l'anaphase. Le clivage est dû à un anneau contractile qui est composé principalement d'actine et de myosine (myosine II). Cette constriction se fait de manière centripète. Le sillon de division se resserre jusqu'à former un corps intermédiaire, formant un passage étroit entre les deux cellules filles et qui contient le reste du fuseau mitotique. Celui-ci finira par disparaître entièrement et les deux cellules filles se sépareront complètement. Par ailleurs, l'enveloppe nucléaire et les nucléoles finissent de se reconstituer et l'arrangement radial interphasique des microtubules nucléés par le centrosome se reforme. Chez la cellule végétale, la cytodiérèse est très différente de par la présence d'une paroi rigide (divisée en une paroi primaire, cellulosique, et une paroi primitive, pectinique, l'ensemble formant une paroi pecto-cellulosique). Elle se réalise par la construction d'une nouvelle paroi, phragmoplaste appelé plus simplement corps intermédiaire entre les deux cellules filles. Cette nouvelle paroi se développe de manière centrifuge : des vésicules golgiennes contenant de la propectine s'accumulent du centre de la cellule vers la périphérie, puis ces vésicules fusionnent pour former le phragmoplaste qui se raccorde à la paroi primaire de la cellule mère, provoquant sa division en deux cellules filles. La paroi primaire et la membrane des deux cellules filles se reforment alors au niveau de cette séparation et le phragmoplaste se différencie en lamelle moyenne, ou paroi primitive. CELLULE ANIMALE CELLULE VEGETALE Structure et fonction du fuseau de division Le fuseau mitotique ou le fuseau de division (Achromatique) est fait de fibres de microtubules associés à des protéines. Ce sont les centrosomes qui organisent le fuseau. Une paire de centrioles fait partie du centrosome chez les cellules animales, chez les cellules végétales les centrioles ne sont nécessaires au fonctionnement du centrosome. 1) Fuseau achromatique : l'ensemble de tous les microtubules impliqués dans la séparation des chromosomes ou chromatides sœurs. 2) Kinétochores : structure spécialisée sur les chromatides où se lient les microtubules. 3) Microtubules kinétochoriens : microtubules produits par les centrioles qui s'attachent au kinétochores et qui ont la fonction de tirer les chromatides vers les pôles. 4) microtubules polaires : microtubules produits par les centrioles qui vont d'un pôle à l'autre et qui aident à la croissance de la cellule en division. Le centrosome se duplique durant l'interphase Durant la prophase et la prométaphase les deux centrosomes migrent vers les pôles opposés de la cellule tout en fabriquant les fibres du fuseau. À la fin de la prométaphase certaines fibres s'attachent au kinétochores de chaque chromatide. A la métaphase ; les microtubules tirent les chromosomes à la plaque équatoriale de la cellule. Le centromère de chaque chromosome se divise à l'anaphase et les chromatides sœurs se séparent (maintenant considérés comme étant des chromosomes puisqu'elles sont séparées) et se rendent aux pôles de la cellule. La Cytocinèse Une cytodiérèse est une division de la cellule par constriction centripète ch ez les cellules animales et par formation centrifuge d'un phragmoplast e chez les cellules végétales. Synonyme de cytocinèse, plasmodiérèse. Durant la télophase les noyaux se forment et la cytocinèse divise la cellule allongée. Un sillon de division, une invagination de la surface cellulaire à la région centrale de la cellule, se forme et un anneau contractile de microfilaments commence à se contracter. Le sillon de division devient plus profond jusqu'à ce que deux nouvelles complètes séparées. cellules soient Dans les cellules végétales, une plaque cellulaire (Le phragmoplasme) se forme durant la télophase à l'équateur de la cellule mère (figure ci- jointe). La plaque est formée par la fusion de vésicules provenant de l'appareil de Golgi. Les deux bords de la membrane ainsi formée se joignent à la membrane cellulaire complète de chaque cellule pour former deux cellules-filles. Une nouvelle paroi cellulaire est produite entre ces deux membranes. ICI S’ACHĒVE LE COURS MERCI DE M’AVOIR PRÊTE ATTENTION BON COURAGE POUR LA SUITE DE VOS ÉTUDES