Extrait du Bulletin de l'Académie royale de Belgique (Classe des Sciences) Séance du samedi 4 janvier 1964. BIOLOGIE ANIMALE Le développement postembryonnaire chez les Acaridiae parasites cutanés des mammifères et des oiseaux (Acarina : Sarcoptiformes) (*) par A. FAIN (U). GRANDJEAN (1938) a observé que chez Notoedres cati le mâ.le et la femelle passaient tous les deux par les stades de protonymphe et de tritonymphe au cours de leur développement. La trito­ nymphe se distingue de la protonymphe par la présence de deux solenidions sur le tarse 1 (au lieu d'un seul chez la seconde) et d'un poil sur les trochanters 1 à III (ces poils étant absents chez la seconde). SWEATMAN (1957, 1958) a étudié le développement postem­ bryonnaire chez les Psoroptidae parasites des animaux domesti­ ques. Il a montré que dans les genres Psoroptes et Chorioptes on pouvait distinguer deux lignées morphologiquement différentes de nymphes, une lignée mâ.le et une lignée femelle, chacune formée d'une protonymphe et d'une tritonymphe. Dans le genre OfxJdectes par contre le dimorphisme sexuel des nymphes n'est pas apparent. Depuis ces travaux de base nous avons publié un certain nom­ bre d'observations sur cette même question, nous les résumerons ici et nous y ajouterons les données nouvelles que nos études récentes ont permis de mettre en évidence. (*) Travail subsidié par le research grant nO E-37-63 du Public Realth Service. Institute of Allergy and Infectious Diseases. Bethesda, Maryland, U. S. A. (..) Présenté par M. P. BRIEN. -19­ A. Fain. - Le développement postembryonnaire chez les Acaridiae d'évidents signes avec notamment 1 loppement s'effec1 une lignée mâle ~ protonymphe et d schématisé comme DÉVELOPPEMENT CHEZ LES SARCOPTIDAE TROUESSART, 1892. En 1959, nous avons montré que dans le genre Nycteridocoptes (Sarcoptidae) le développement comportait un troisième type de nymphe, qui semble faire défaut dans les genres Sarcoptes, Notoedres, Chirnyssus, Chirnyssoides et Chirophagoides. Toutes les espèces du genre Nycteridocoptes en effet, évoluent en passant par deux types différents de tritonymphes, l'une donnant nais­ sance au mâle, l'autre à la femelle. Le développement dans ce genre pouvait donc être schématisé comme suit: Oeuf {­ Larve {Protonymphe Tritonymphe mâle Protonymphe mâle {­ (Tritonymphe mâle {­ Adulte mâle (octop. DÉVELOPPEMENT Tritonymphe femelle {Mâle {­ Femelle Un développeme a été observé par n. nymphe femelle se ment par la longu. certains poils de la Dans le genre Nycteridocoptes la tritonymphe se distingue de la protonymphe par les mêmes caractères généraux que chez Notoedres (poils trochantériens et solenidion tarsal 1). La trito­ nymphe femelle se différencie d'autre part de la tritonymphe mâle par les dimensions plus grandes des pattes, la présence de ventouses aux pattes postérieures et d'épines sur la face dorsale du corps (FAIN 1959a, 1959b, 1959c). Notons encore que dans le genre Chirnyssoides la femelle peut prendre naissance dans une protonymphe et présenter ainsi une évolution écourtée (FAIN 1959c). DÉVELOPPEMEJ: Dans une étude : qui avaient été rang ainsi que les Makial; dae par aucun cara proposé de les réun l'intérieur de sous-f. les groupes suivant famille Psoroptidae ralginae (comprend l Makialginae (avec 1. DÉVELOPPEMENT CHEZ LES EVANSACARIDAE FAIN, 1962. En 1962, nous avons décrit un nouvel Acarien (Evansacarus lari) remarquable à la fois par son aspect morphologique et sa biologie. La femelle présente un corps allongé et ne possède que 3 paires de pattes alors que le mâle a un aspect normal en dépit -20­ p ......... ~bryonnaire [ROUESSART, 1892. .:mre Nycteridocoptes un troisième type =s genres Sarcoptes, rophagoides. Toutes évoluent en passant l'une donnant nais­ zloppement dans ce uit: chez les A caridiae parasites cutanés des mammifères et des oiseaux d'évidents signes de néoténie (forte réduction de la chaetotaxie avec notamment disparition des poils trochantériens). Le déve­ loppement s'effectue par deux lignées distinctes de nymphes: une lignée mâle et une lignée femelle, formées chacune d'une protonymphe et d'une tritonymphe. Ce développement peut être schématisé comme suit: Oeuf t Larve (hexapode) ~/~ Protonymphe mâle: (octopode) Protonymphe femelle (hexapode) t t (Tritonymphe mâle: non observée) Tritonymphe femelle (hexapode) t Adulte mâle (octopode) nphe femelle lelle rmphe se distingue :s généraux que chez 1 tarsal 1). La trito­ t de la tritonymphe ,attes, la présence de es sur la face dorsale wides la femelle peut t présenter ainsi une IDAE FAIN, 1962. ~carien (Evansacarus morphologique et sa .gé et ne possède que pect normal en dépit t Adulte femelle (hexapode) DÉVELOPPEMENT CHEZ LES GALAGALGIDAE FAIN, 1963. Un développement par deux types différents de tritonymphes a été observé par nous chez Galagalges congolensis Fain. La trito­ nymphe femelle se distingue de la tritonymphe mâle principale­ ment par la longueur et l'épaisseur beaucoup plus grandes de certains poils de la face dorsale de l'opisthosoma (FAIN, 1963e). DÉVELOPPEMENT CHEZ LES PSOROPTIDAE CANESTRINI, 1892 (s. lat.). Dans une étude récente nous avons montré que les Acariens qui avaient été rangés dans les familles Psoralgidae, Acaroptidae, ainsi que les Makialginae (Analgidae) ne différaient des Psoropti­ dae par aucun caractère essentiel. Nous avons en conséquence proposé de les réunir tous dans la famille Psoroptidae, mais à l'intérieur de sous-familles distinctes. Nous avons ainsi délimité les groupes suivants: Psoroptinae (correspondant à l'ancienne famille Psoroptidae avec en plus le genre Trouessalges) ; Pso­ ralginae (comprend les genres Psoralges, Edentalges, et Acaroptes); Makialginae (avec les genres M akialges et Gaudalges) ; Paraco­ -21­ A. Fain. - Le développement postembryonnaire chez les A candiae roptinae (avec les genres Paracoroptes et Pangorillalges) ; Marsu­ pialginae (avec le genre Marsupialges); Cebalginae (avec les genres Cebalges, Fonsecalges, Procebalges, Cebalgoides et Schizo­ podalges) (FAIN, 1963h). Cette étude nous a permis de faire un certain nombre d'obser­ vations sur le développement postembryonnaire de ces Acariens. Nous les résumons ci-dessous. Chez tous les Psoroptidae s. lat. que nous avons étudiés, les caractères différentiels entre les protonymphes et les tritonym­ phes sont les mêmes que chez les Sarcoptidae (genres Sarcoptes, Notoedres, Chirnyssus, Chirnyssoides, Nyeteridocoptes et Chiro­ phagoides) , c'est-à-dire qu'il y a présence de 2 solenidions sur le tarse 1 et d'un poil sur les trochanters 1 à III chez la trito­ nymphe, et d'un seul solenidion sur le tarse 1 et pas de poils sur les trochanters chez la protonymphe. A ces caractères généraux qui valent probablement pour tous les Acaridiae parasites, sauf quelques rares groupes très évolués, vient s'ajouter un troisième caractère qui est absent chez les Sarcoptidae, c'est la présence de petits canaux chitineux sclérifiés débouchant sur la face ventrale du corps en dedans des coxae III. Ces petits canaux sont au nombre de deux chez la protonymphe et de quatre chez la tritonymphe. Ces petits canaux qui sont les vestiges des ventouses genitales, sont présents également chez les adultes mais chez ces derniers ils sont placés de part et d'autre de l'orifice sexuel. No­ tons encore que ces petits canaux sont flanqués d'une paire de poils chez la protonymphe et de trois paires de poils chez la tritonymphe et les adultes. Ces trois paires de poils sont situés chez la tritonymphe plus ou moins loin des petits canaux chiti­ neux, d'après les groupes ou les espèces envisagés. Parfois ils sont groupés immédiatement autour des petits canaux, chez d'autres espèces l'une des paires se trouve près des petits canaux, une autre paire étant située sur la coxa IV et la troisième paire assez loin en avant et en dehors des petits canaux. Chez les adul­ tes, principalement les femelles, ces poils génitaux sont habituel­ lement plus éloignés des vestiges de ventouses génitales que chez les tritonymphes. On sait que chez les Acaridiae libres de la famille Tyroglyphidae (genre Tyroglyphus) ou les commensaux des Chauves-souris (genre NycteriglY1 tiels entre proton ceux des Psorop1 solenidion supplén trochanters 1 à Ij trouve chez les 2 normalement cons suivant qu'il s'agi Ces ventouses sont déjà bien formée d directement à la p fond du vestibule qui accompagnent Psoroptidae (une] les tritonymphes et Ces trois caractÈ sont pas les seuls c, nymphe chez les F et notamment la p: et d'un solenidion 1 Notons que ChE Chorioptes bovis) 0) différents de protor: sans ces lobes. Chez de nymphes comme La distinction en toujours aisée chez que les caractères cl parce qu'ils peuveIll l'autre. Parmi les è plus faciles à observ lateurs, la dimensi· présence ou l'absen caractères moins SOl de deux éperons tri. du gnathosoma ou opisthosomaux ou coxae postérieures ( -22­ J::aI_ JJryonnaire chez les Acaridiae parasites cutanés des mammifères et des oiseaux ~oriUalges) ; Marsu­ Ibalginae (avec les 'xJlgoides et Schizo­ (genre Nycteriglyphus: Rosensteiniidae) les caractères différen­ tiels entre protonymphe et tritonymphe sont très semblables à ceux des Psoroptidae. La tritonymphe possède également un solenidion supplémentaire sur les tarses 1 ainsi qu'un poil sur les trochanters 1 à III (absent chez la protonymphe) ; de plus on trouve chez les 2 types de nymphes des ventouses génitales, normalement constituées ici, au nombre de une ou de deux paires suivant qu'il s'agit de la protonymphe ou de la tritonymphe. Ces ventouses sont situées de part et d'autre d'une fente sexuelle, déjà bien formée dans ce groupe, et leur orifice débouche non pas directement à la peau comme chez les formes parasites mais au fond du vestibule sexuel. En outre on retrouve aussi les poils qui accompagnent ces ventouses, en nombre égal à celui des Psoroptidae (une paire chez la protonymphe, trois paires chez les tritonymphes et les adultes) (FAIN, 1963b et h). Ces trois caractères différentiels que nous venons de citer ne sont pas les seuls caractères séparant la protonymphe de la trito­ nymphe chez les Psoroptidae. Il y en a encore plusieurs autres et notamment la présence chez la tritonymphe d'un poil ventral et d'un solenidion dorsal supplémentaires sur le tibia IV. Notons que chez certaines espèces (Psoroptes cuniculi et Chorioptes bovis) on observe également l'existence de deux types différents de protonymphes, l'une avec lobes copulateurs, l'autre sans ces lobes. Chez ces espèces il y a donc deux lignées différentes de nymphes comme chez les Evansacaridae. in nombre d'obser­ ire de ces Acariens. i avons étudiés, les .es et les tritonym­ e (genres Sarcoptes, 'idocoptes et Chiro­ e 2 solenidions sur à III chez la trito­ : et pas de poils sur ::;aractères généraux :diae parasites, sauf ljouter un troisième .e, c'est la présence uchant sur la face -s petits canaux sont t de quatre chez la ~stiges des ventouses duites mais chez ces l'orifice sexuel. No­ qués d'une paire de res de poils chez la de poils sont situés petits canaux chiti­ nvisagés. Parfois ils petits canaux, chez ès des petits canaux, et la troisième paire ~aux.Chezlesad~ ùtaux sont habituel­ es génitales que chez unille Tyroglypbidae des Chauves-souris La distinction entre les deux types de tritonymphes n'est pas toujours aisée chez les Psoroptidae. Cette difficulté vient du fait que les caractères différentiels sont parfois peu marqués et aussi parce qu'ils peuvent varier d'un groupe ou même d'un genre à l'autre. Parmi les divers caractères que nous avons relevés, les plus faciles à observer sont la présence ou l'absence de lobes copu­ lateurs, la dimension différente des pattes postérieures et la présence ou l'absence d'une ventouse à la patte IV. D'autres caractères moins souvent utilisables sont la présence ou l'absence de deux éperons triangulaires rétrogrades sur le bord postérieur du gnathosoma ou la longueur plus grande de certains poils opisthosomaux ou encore la chitinisation plus marquée des coxae postérieures chez l'une seulement des tritonymphes. Pas­ -23­ j A . Fain. - Le développement postembryonnaire sons maintenant en revue les divers groupes dans lesquels un dimorphisme tritonymphal ou même protonymphal a pu être observé. chez les A caridiae 1 ./ 1 a) Chez les Psoroptinae: SWEATMAN (1957, 1958) a bien étudié le développement post­ embryonnaire dans les genres Chorioptes, Psoroptes et Otodectes. Il a montré que les deux premiers genres évoluent suivant deux lignées distinctes (une mâle et une femelle) chacune formée d'une protonymphe et d'une tritonymphe. Chez Otodectes il n'y a que deux types nymphaux distincts morphologiquement: la proto­ nymphe et la tritonymphe. Nos observations confirment les constatations de cet auteur, elles apportent en outre des données nouvelles que nous pensons utile de rapporter ici. Les espèces que nous avons étudiées sont Psoroptes cuniculi, Chorioptes bovis et Otodectes cynotis. 1) Psoroptes cuniculi (DELAFOND, 1859) : Nos specimens ont été récoltés dans l'oreille d'un lapin domestique au Congo ex-belge (fig. 1-4). Chez cinq tritonymphes femelles accouplées avec des mâles, les pattes III sont longues de 79 à 82 p (mesurées depuis le point le plus basal des fémurs jusqu'à l'apex des tarses) ; larges de 19 à 22 p (largeur des fémurs). Les pattes IV mesurées de la même façon sont longues de 80 à 84 p, larges de 18 à 20 p, elles sont dépourvues de ventouses (notons que Sweatman figure une ven­ touse aux pattes IV) (fig. 4). Toutes ces nymphes portent à la partie postérieure du corps deux lobes copulateurs et l'une d'elles renferme une femelle déjà bien reconnaissable. Chez six tritonymphes mâles renfermant toutes un mâle déjà bien développé, les pattes postérieures sont sensiblement plus longues, les pattes III mesurant 108 à 115 p X 22 à 23 p, les pattes IV 130 à 133 p X 18 à 20 p. Aucune de ces nymphes ne porte de lobes copulateurs mais chez toutes une ventouse est présente sur les tarses des pattes IV (fig. 3). Les protonymphes sont de deux types, les unes avec deux lobes copulateurs bien développés et même chitinisés (fig. 2), les autres complètement dépourvues de ces lobes (fig. 1). Chez toutes ces -24­ FIG. 1-4. Psoroptes. droite de la région hystel et les tritonymphes mâle protonymphes les pa pattes IV 84 à 85 >­ tarses IV. On obsery; nymphes sont légère des tritonymphes fel des tritonymphes ml" de lobes copulateur distinguent entre-eu­ poils du corps et de: nymphe mâle). Dell accouplées avec des protonymphe munie nymphe qu'elle rent ,bryonnaire s dans lesquels un .ymphal a pu être chez les A caridiae parasites cutanés des mammifères et des oiseaux / 1 2 ~veloppement post­ Jroptes et Otodectes. •luent suivant deux acune formée d'une .odectes il n'y a que luement : la proto­ ions de cet auteur, ,s que nous pensons ,!.Vons étudiées sont .es cynotis. :; specimens ont été au Congo ex-belge ;es avec des mâles, _rées depuis le point ~ses) ; larges de 19 à ~surées de la même 8 à 20 /-L, elles sont nan figure une ven­ mphes portent à la leurs et l'une d'elles _e. outes un mâle déjà : sensiblement plus /-L X 22 à 23 /-L, les de ces nymphes ne s une ventouse est ~nes avec deux lobes és (fig. 2), les autres 1). Chez toutes ces FIG. 1-4. Psoyoptes cuniculi (Delafond) : vue dorsale à gauche et ventrale à droite de la région hysterosomale chez les protonymphes mâ.le (1) et femelle (2) et les tritonymphes mâle (3) et femelle (4). protonymphes les pattes III mesurent 88 à 90 /-L X 18 à 19 /-L, les pattes IV 84 à 85 X 15 /-L. Toutes portent une ventouse sur les tarses IV. On observe donc que les pattes postérieures des proto­ nymphes sont légèrement plus longues que les pattes homologues des tritonymphes femelles mais beaucoup plus courtes que celles des tritonymphes mâles. En dehors de la présence ou de l'absence de lobes copulateurs, ces deux types de protonymphes ne se distinguent entre-eux que par des caractères très légers (p. ex. poils du corps et des pattes légèrement plus longs chez la proto­ nymphe mâle). Deux de ces protonymphes avec lobes étaient accouplées avec des mâles adultes. Nous possédons aussi une protonymphe munie de ces lobes et au stade de mue, or la trito­ nymphe qu'elle renferme montre également ces lobes de façon -25­ A . Fain. - Le développement postembryonnaire très distincte. Par ailleurs nous avons quatre protonymphes dépourvues de lobes et contenant des tritonymphes également sans lobes et présentant tous les caractères des tritonymphes mâles. Enfin nous possédons dans notre collection une série de larves en mue contenant des protonymphes dont tous les carac­ tères morphologiques sont déjà bien reconnaissables. Certaines de ces protonymphes portent des lobes copulateurs, les autres pas. Ces constatations établissent de façon indiscutable que ces lobes copulateurs ne sont pas des formations produites au moment de la copulation par un phénomène d'aspiration de la cuticule de la nymphe par les ventouses du mâle, comme l'ont pensé certains auteurs (MÉGNIN, 1877 : 147), mais bien des formations propres à ces nymphes. Le développement de Psoroptes cuniculi s'effectue donc par 2 types différents de protonymphes et 2 types différents de trito­ nymphes. Il est logique dans ce cas de supposer que ces proto­ nymphes présentent le même déterminisme sexuel que les trito­ nymphes. Le développement de cette espèce peut donc être schématisé comme suit: chez les A caridiae , J Oeuf t Larve Protonymphe mâle (sans appendices copulateurs) Protonymphe femelle (avec appendices copulateurs) t t Tritonymphe mâle (sans appendices copulateurs, pattes postérieures longues) Tritonymphe femelle (avec appendices copulateurs, pattes postérieures courtes) t t Adulte mâle Adulte femelle Ce développement est à rapprocher de celui que nous avons décrit pour Evanscarus lari (Evansacaridae) (FAIN 1962a) chez laquelle il existe aussi deux lignées distinctes de nymphes, l'une mâle et l'autre femelle, avec la différence cependant que chez E. lari les deux lignées sont encore beaucoup plus tranchées que chez Psoroptes cuniculi. -26­ 1­ 1 Pl Ces constatations tes la différenciatia Peut-être qu'une ét établira qu'elle est 1 On peut se dema: tritonymphes (et au les Acaridiae non pa systématiquement e nous avons utilisés à supposer qu'il ex des nymphes femell· nymphes sera touj. formes parasites. 2) Chorioptes bovis récoltés sur un chev; Le développemen Il y a aussi deux li€ La tritonymphe mâ pourvue de lobes c tibia + genu + ferr. Le tarse IV porte UJ nymphe femelle (co: copulateurs, les pat: X 12-14 p.; IV 24­ terminal plus court contenant une tritor de lobes copulateurs; 18 p.. La protonyn: des lobes copulateu IV 14-15 p.. 3) Otodectes cynotis teur dans l'oreille d = ex belge) : nous n'a\. cette espèce: une protonymphe la qua présente comme un environ, de structUl -bryonnaire chez les Acaridiae parasites cutanés des mammifères et des oiseaux ltre protonymphes ymphes également des tritonymphes =ction une série de lont tous les carac­ llssables. Certaines eurs, les autres pas. table que ces lobes ites au moment de l de la cuticule de l'ont pensé certains Irmations propres à Ces constatations montrent que chez certains Acaridiae parasi­ tes la différenciation sexuelle existe déjà chez la protonymphe. Peut-être qu'une étude approfondie des larves chez Evansacarus établira qu'elle est présente aussi à ce stade. On peut se demander si un développement par deux types de tritonymphes (et aussi de protonymphes) n'existe pas aussi chez les Acaridiae non parasites et il serait intéressant de le rechercher systématiquement en utilisant les mêmes caractères que ceux que nous avons utilisés pour les fonnes parasites. Quoi qu'il en soit à supposer qu'il existe ici aussi des nymphes mâles distinctes des nymphes femelles, il est à prévoir que le dimorphisme de ces nymphes sera toujours beaucoup moins marqué que chez les formes parasites. .'effectue donc par différents de trito­ )ser que ces proto­ =xuel que les trito­ :e peut donc être , J + e femelle .ices copulateurs) , femelle jces copulateurs, ieures courtes) !e ui que nous avons (FAIN 1962a) chez de nymphes, l'une ~pendant que chez plus tranchées que 2) Chorioptes bovis (HERING, 1845): Nos specimens ont été récoltés sur un cheval galeux originaire des environs de Bruxelles. Le développement est semblable à celui de Psoroptes cuniculi. Il y a aussi deux lignées de nymphes (une mâle et une femelle). La tritonymphe mâle (contenant un mâle en évolution) est dé­ pourvue de lobes copulateurs et les pattes mesurent (tarse tibia genu femur) : III 57-601-' X 15-181-'; IV 301-' X 8-91-" Le tarse IV porte un poil terminal long de 200 à 300 1-'. La trito­ nymphe femelle (contenant un adulte femelle) possède des lobes copulateurs, les pattes postérieures sont plus courtes (III 33-361-' X 12-14 1-'; IV 24-27 1-' X 6-8 1-') et le tarse IV porte un poil tenninal plus court (100-1501-')' La protonymphe mâle (specimen contenant une tritonymphe sans lobes copulateurs) est dépourvue de lobes copulateurs, la patte III est longue de 42 1-', la patte IV 18 1-'. La protonymphe femelle (accouplée à un mâle) possède des lobes copulateurs, les pattes III mesurent 39 1-', les pattes IV 14-15 1-" ,. J + + 3) Otodectes cynotis (HERING, 1838) (specimens récoltés par l'au­ teur dans l'oreille d'un chat domestique, à Bukavu, Kivu, Congo ex belge) : nous n'avons observé que deux types de nymphes chez cette espèce: une protonymphe et une tritonymphe. Chez la protonymphe la quatrième paire de pattes est rudimentaire elle se présente comme un tubercule légèrement chitinisé, long de 6 1-' environ, de structure plus ou moins segmenté, et terminé par 2 --27­ A . Fain. - Le développement postembryonnaire poils très inégaux. Cette nymphe est dépourvue de lobes copula­ teurs et elle présente les caractères habituels des protonymphes (1 solénidion tarsal l, pas de poils trochantérien, une paire de petits anneaux génitaux (avec sa paire de poils satellites). Chez toutes les tritonymphes que nous avons examinées (une vingtaine) la quatrième paire de pattes est vestigiale et se présente comme une très petite papille non mesurable située immédiatement en dedans de l'épimère III, de plus le bord postérieur du corps porte deux lobes copulateurs bien développés. En dehors de ces carac­ tères cette nymphe présente les caractères habituels des trito­ nymphes. Nous possédons une tritonymphe libre contenant un mâle déjà presque complètement développé. Parmi les trito­ nymphes trouvées en copulation avec des mâles (une dizaine) nous en avons deux qui contiennent un mâle déjà bien développé et parfaitement reconnaissable et une autre qui contient une femelle déjà bien formée. En dehors du fait que les unes contien­ nent un mâle et l'autre une femelle il n'y a aucun caractère mor­ phologique qui permette de dire que l'une est du type mâle et l'autre du type femelle. La découverte de tritonymphes mâles copulant avec des mâles est assez inattendue, elle tend à montrer que le mâle lui même est incapable de distinguer la nymphe femelle de la nymphe mâle, et qu'il s'attache indifféremment à l'une ou à l'autre à la condition qu'elles soient munies de lobes copulateurs. Un phénomène semblable a été relaté plus haut pour Psoroptes wniculi, mais chez cette espèce c'est avec la proto­ nymphe femelle, également munie de lobes copulateurs comme la tritonymphe femelle, que le mâle a été trouvé accouplé. chez les A caridiae p alors que la femelll ici le même phénoii pour d'autres grau modifications ou la par la vie parasitair la tritonymphe fem Chez Cebalgoides de leurs homologu certains poils et unE lobes portant les p protonymphe auss: que chez la triton)'] est ici aussi plus év h). Chez Procebalge~ différentiels entre dans la longueur de lobes portant les po de la patte III ChE c) Chez les Marsu, Chez M arsupial~ distingue de la tritc lateurs et l'inégalit IV (FAIN, 1963d). d) Chez les Paraco b) Chez les Cebalginae: Chez 3 espèces, parmi les 6 que nous avons décrites dans cette sous-famille, le développement comprend deux types morphologi­ quement distincts de tritonymphes: une tritonymphe mâle et une tritonymphe femelle. Chez Cebalges gaudi FAIN, la tritonymphe mâle porte sur le bord postérieur du gnathosoma deux éperons chitineux rétro­ grades qui sont absents chez la tritonymphe femelle. Il est intéres­ sant de noter que le mâle adulte possède également ces éperons -- 28­ Pangorillalges p. nymphes mâles et sente une épaisseu: nisation beaucoup cuticule entourant moindre des poils vues de lobes cop "'tbryonnaire chez les A caridiae parasites cutanés des mammifères et des oiseaux "ue de lobes copula­ ; des protonymphes érien, une paire de ::>ils satellites). Chez nées (une vingtaine) se présente comme immédiatement en rieur du corps porte jehors de ces carac­ habituels des trito­ libre contenant un é. Parmi les trito­ ::nâles (une dizaine) déjà bien développé e qui contient une ue les unes contien­ -lcun caractère mor­ ost du type mâle et :ritonymphes mâles elle tend à montrer tinguer la nymphe ,e indifféremment à mt munies de lobes ~laté plus haut pour 'est avec la proto­ pulateurs comme la : accouplé. alors que la femelle adulte en est dépourvue. On observe donc ici le même phénomène général que nous avons signalé plus haut pour d'autres groupes d'Acariens très évolués à savoir que les modifications ou la disparition d'organes imposées à la femelle par la vie parasitaire ont tendance à se manifester également chez la tritonymphe femelle (FAIN, 1962b et hl. Chez Cebalgoides cebi FAIN, les tritonymphes mâles diffèrent de leurs homologues femelles par la longueur plus grande de certains poils et une chitinisation plus forte de la base des 2 petits lobes portant les poils terminaux du corps. Notons que chez la protonymphe aussi ces 2 lobes sont plus fortement chitinisés que chez la tritonymphe femelle ce qui indique que cette dernière est ici aussi plus évoluée que son homologue mâle (FAIN, 1963d et hl· Chez Procebalges pitheciae FAIN on relève comme caractères différentiels entre tritonymphes mâle et femelle une inégalité dans la longueur de certains poils et dans la chitinisation des petits lobes portant les poils terminaux ainsi que la longueur plus grande de la patte III chez la tritonymphe femelle (FAIN, 1963d et hl. décrites dans cette : types morphologi­ tonymphe mâle et mâle porte sur le ts chi tineux rétro­ nelle. Il est intéres­ lement ces éperons ... c) Chez les Marsupialginae: Chez Marsupialges misonnei FAIN, la tritonymphe femelle se distingue de la tritonymphe mâle par la présence de 2 lobes opu­ lateurs et l'inégalité beaucoup moins marquée des pattes III et IV (FAIN, 1963d). d) Chez les Paracoroptinae: Pangorillalges pani FAIN, notre matériel comprend 2 trito­ nymphes mâles et une tritonymphe femelle. Cette dernière pré­ sente une épaisseur plus faible des pattes postérieures, une chiti­ nisation beaucoup moins étendue des coxae III et IV et de la cuticule entourant la base des poils terminaux et une longueur moindre des poils en général. Toutes ces nymphes sont dépour­ vues de lobes copulateurs. -29­ chez les A caridiae p A . Fain . .- Le développement postembryonnaire Différents modes de développements postembryonnaires observés chez les Psoroptidae (schématique). Développement par un seul type de proto. et de tritonymphe (genre Otodectes etc.) Développement par deux types différents de tritonymphes (probablement mode habituel). Développement par deux types différents de proto. et de tritonymphes. (Observé seulement dans les genres Psoroptes et Chorioptes). Oeuf Oeuf Oeuf t t Larve t Protonymphe t /" Tritonymphe i//'''''' Adulte femelle Adulte mâle Larve /" t Protonymphe Tritonymphei/ femelle t Adulte femelle Fern t Larve i/ Protonymphe femelle '"Tritonymphe t mâle Tritonymphe femelle t Adulte t mâle Adulte femelle '" Protonymphe mâ.le t Tritonymphe m!le t Adulte mâle DÉVELOPPEMENT CHEZ LES TEINOCOPTIDAE FAIN, 1959. Cette famille comprend 2 sous-familles: Teinocoptinae et Bakerocoptinae. C'est de cette dernière seulement qu'il sera question ici. Les Bakerocoptinae sont constituées seulement d'un genre et d'une espèce Bakerocoptes cynopteri FAIN, 1962. Cette espèce est remarquable par le fait qu'elle est hexapode à tous les stades de son développement, y compris donc le mâle et la femelle. Le mâle par ailleurs est très néoténique et ne se distingue de la larve que par la présence d'un deuxième solenidion sur le tarse l et d'un volumineux pénis. La chaetotaxie du mâle est identique à celle de la larve sauf que les poils sont un peu plus épais et plus longs. Le mâle évolue dans une forme qui présente un seul soleni­ dion sur le tarse l et est donc indifférenciable de la protonymphe. Nous n'avons pas observé de nymphe renfermant une femelle en évolution. Développement suivant un schéma très simplifié (FAIN, 1962d) : -3i)- 1 ­ L'étude du dével. d'Acaridiae parasit faire diverses cons' 1) Le développe: un phénomène qua est celle de Bakeroc et où le mâle se d~ Chez Chirnyssoide. développement abr Les tritonymphe par la présence de chez la protonym) (absent chez la p: nymphe porte en F les, elles-mêmes fla paire de ces rudin protonymphe) . 2) Dans la plup; des genres qui é'i différents de trita l'autre à la femell nymphes (l'une q tritonymphe ferne) ... \ chez les Acaridiae parasites cutanés des mammifères et des oiseaux oryonnaire Oeuf f ()nnaires observés !e) . Larve Protonymphe reloppement par deux types :lifférents de proto. et de 'tritonymphes. (Observé 3ulement dans les genres ~soroptes et Chorioptes). Oeuf f'/\ "" Femelle adulte t Mâle adulte Larve ",/"'"" onymphe 3melle t :mymphe mel1e t _duIte ,melle Œ FAIN, Protonymphe mâle RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS. t L'étude du développement postembryonnaire chez cinq familles d'Acaridiae parasites cutanés de Mammifères nous a permis de faire diverses constatations que nous résumons ci-dessous: Tritonymphe mâle t Adulte mâle 1959. Teinocoptinae et lement qu'il sera ~es seulement d'un FAIN, 1962. Cette exapode à tous les mâle et la femelle. se distingue de la dion sur le tarse 1 nâle est identique plus épais et plus nte un seul soleni­ ~ la protonymphe. nt une femelle en na très simplifié 1) Le développement par protonymphe et tritonymphe est un phénomène quasi général dans ces groupes. La seule exception est celle de Bakerocoptes cynopteri qui est une forme très dégénérée et où le mâle se développe directement dans une protonymphe. Chez Chirnyssoides on peut exceptionnellement observer un développement abrégé sans stade tritonymphe. Les tritonymphes se distinguent des protonymphes notamment par la présence de deux solenidions sur le tarse 1 (pour un seul chez la protonymphe) et d'un poil sur les trochanters 1 à III (absent chez la protonymphe) . Chez les Psoroptidae la trito­ nymphe porte en plus 2 paires de rudiments de ventouses sexuel­ les, elles-mêmes flanquées de 3 paires de poils satellites (pour une paire de ces rudiments et une paire de poils satellites chez la protonymphe) . 2) Dans la plupart de ces familles on rencontre des espèces ou des genres qui évoluent suivant 2 types morphologiquement différents de tritonymphes (l'une donnant naissance au mâle, l'autre à la femelle) et parfois aussi 2 types distincts de proto­ nymphes (l'une qui donnera la tritonymphe mâle, l'autre la tritonymphe femelle). - 31­ j A . Fain. - Le développt:ment postembryonnaire Les caractères séparant ces nymphes mâles des nymphes fe­ melles varient d'après les espèces envisagées. Ils sont parfois très marqués (p. ex. présence de lobes copulateurs, 011 de ventouses aux pattes postérieures ou d'épines sur le dos ou encore d'éperons au gnathosoma chez l'une et pas chez l'autre). chez les A caridiae P, comme s'il était inci elles et les tritonyn 6) La mise en évi avec le sexe est sU! morphologiques utii 3) Les lobes copulateurs existent chez des nymphes encore enfermées dans leurs dépouilles de mue, ce qui prouve que ces lobes ne sont pas des formations produites par les mâles mais des structures propres aux nymphes. 4) Au sein d'une même sous-famille (p. ex. Psoroptinae) on peut rencontrer des espèces (Psoroptes cuniculi; Chorioptes bovis) qui évoluent suivant 2 lignées nymphales morphologique­ ment distinctes (lignée mâle et lignée femelle) et présentant donc des nymphes de 4 types différents, à côté d'espèces (comme Oto­ dectes cynotis) , chez laquelle on ne peut reconnaître que 2 types de nymphes (protonymphe et tritonymphe). La même constata­ tion vaut pour les Sarcoptidae où Nycteridocoptes évolue suivant 3 types de nymphes alors que Notoedres, Sarcoptes etc... ne pré­ sentent que 2 types de nymphes. Ce mode particulier d'évolution, par 2 ou 3 ou 4 types de nymphes semble lié au genre et intéresse probablement toutes les espèces d'un même genre. 5) A des ventouses adanales bien formées chez le mâle corres­ pondent généralement des lobes copulateurs bien développés chez les nymphes. Chez les espèces qui évoluent suivant 2 types différents de tritonymphes, la tritonymphe mâle est toujours dépourvue de ces lobes, (p. ex. Psoroptes cuniculi) par contre on peut rencontrer ces lobes sur des tritonymphes contenant un mâle complètement développé, c'est le cas pour Otodectes cynotis qui ne possède qu'un seul type morphologique de tritonymphe et celui-ci porte des lobes. Chez Psoroptes cuniculi la protonymphe femelle porte des lobes copulateurs, la protonymphe mâle pas. La présence de lobes copulateurs chez des protonymphes (du type femelle) et chez des tritonymphes manifestement du sexe mâle est apparemment une aberration de la Nature. On constate en effet que le mâle s'accouple régulièrement avec ces nymphes -32­ A., Les acanens tence de trois type: mans (Acarina -SaI I-IV, 120-128, 1959 FAIN, A., Les acarien: velles observations: logia, 1 (3), 335-35 FAIN, A., Les acariens Chirnyssoides g. n., formes : Sarcoptida.­ 1-19, 1959c. FAIN, A., Un Acarien familles: Evansaca1' coptiformes). Bull. _ FAIN, A., Diagnoses (1-2), 154-162, 196 FAIN, A., Pangorillal E (Psoralgidae : Sare. 290, 1962c. FAIN, A., Les AcariE Un nouveau genre loppement. Bull. A FAIN, A., Un nouve; et Chorioptes (PSOI: 1963a. FAIN, A., Les Tyrogl). Description de cinq 33-58, 1963b. FAIN, A., Emendatio­ et Myialgidae. Aca­ FAIN, 1,bryonnaire chez les Acaridiae parasites cutanés des mammifères et des oiseaux :=s des nymphes fe­ Ils sont parfois très rs, 011 de ventouses ou encore d'éperons comme s'il était incapable de déceler la différence qui existe entre elles et les tritonymphes femelles. 6) La mise en évidence d'un dimorphisme nymphal en rapport avec le sexe est susceptible de fournir des nouveaux caractères morphologiques utilisables dans la séparation des espèces. J. ~s nymphes encore =lui prouve que ces :' les mâles mais des -x. Psoroptinae) on Chorioptes .les morphologiqueet présentant donc ;;pèces (comme Oto­ maître que 2 types La même constata­ ptes évolue suivant :optes etc... ne pré­ :iculier d'évolution, u genre et intéresse BIBLIOGRAPHIE ~niculi,' ~nre. hez le mâle corres­ s bien développés ypes différents de 's dépourvue de ces )fi peut rencontrer nâle complètement li ne possède qu'un celui-ci porte des ~ femelle porte des protonymphes (du festement du sexe lture. On constate avec ces nymphes . A., Les acanens psoriques parasites des chauves-souris. V. Sur l'exis­ tence de trois types de nymphes dans le genre Nycteridocoptes Oude­ mans (Acarina -Sarcoptidae). Bull. Ann. Soc. Roy. Ent. Belgique, 95. I-IV, 120-128, 1959a. FAIN, A., Les acariens psoriques parasites des chauves-souris. VII. Nou­ velles observations sur le genre Nycteridocoptes Oudemans 1898. Acaro­ logia, l (3), 335-353, 1959b. FAIN, A., Les acariens psoriques parasites des chauves-souris. X. Le genre Chirnyssoides g. n., chez les chauves-souris sud-américaines (Sarcopti­ formes: Sarcoptidae). Bull. Inst. Roy. Sei. Nat. Belgique, XXXV (31), 1-19, 1959c. FAIN, A., Un Acarien remarquable combinant les caractères de plusieurs familles: Evansacarus lari n. g., n. sp. (Evansacaridae nov. fam. : Sar­ coptiformes). Bull. Ann. Soc. Roy. Ent. Belgique, 98. (9), 125-145, 1962a. FAIN, A., Diagnoses d'Acariens nouveaux. Rev. Zool. Bot. Air., LXVI, (1-2), 154-162, 1962b. 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