Réseaux trophiques

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Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin (2008/56/CE)
Le descripteur Réseau
Trophique de la Directive
Cadre Stratégie pour le
Milieu Marin et les indices
ENA (Ecological Network
Analysis)
1- Présentation de la Directive Cadre
Stratégie pour le Milieu Marin (2008/56/
CE)
Approche réglementaire de la DCSMM
• 
• 
Adoption le 17 juin 2008 par le Parlement européen
Transposition dans le droit français par la loi n°2010-788 du 12
juillet 2010 fixant les dispositions relatives au Plan d'Action pour le
Milieu Marin (PAMM) pour chaque sous-région marine (SRM)
DIRECTIVE CADRE STRATEGIE POUR LE MILIEU
MARIN = DCSMM
sous-régions marines :
Manche-mer du Nord ;
mers celtiques ; golfe de
Gascogne ; Méditerranée
occidentale.
Approche réglementaire de la DCSMM
• 
• 
• 
• 
Adoption le 17 juin 2008 par le Parlement européen
Transposition dans le droit français par la loi n°2010-788 du 12
juillet 2010 fixant les dispositions relatives au Plan d'Action pour le
Milieu Marin (PAMM) pour chaque sous-région marine (SRM)
Décision de la Commission Européenne relative aux critères et
aux normes méthodologiques concernant le bon état écologique
des eaux marines du 1er septembre 2010
Arrêté ministériel du 17 décembre 2012 relatif à la définition du
bon état écologique des eaux marines
Principales nouveautés de la DCSMM
• 
Champ d’application (Extension jusqu'aux 200 milles
marins)
• 
Approche écosystémique
• 
Prise en compte des réseaux trophiques comme élément
d’évaluation de la santé du milieu marin
• 
Prise en compte de la DCSMM dans les conventions de
mer régionales (OSPAR, HELCOM, Barcelone)
Définition du Bon Etat Ecologique
« Etat écologique des eaux marines tel que celles-­‐ci conservent la diversité écologique et le dynamisme d’océans et de mers qui soient propres, en bon état sanitaire et produc<fs dans le cadre de leurs condi<ons intrinsèques, et que l’u<lisa<on du milieu marin soit durable, sauvegardant ainsi le poten<el de celui-­‐ci aux fins des u<lisa<ons et ac<vités des généra<ons actuelles et à venir […]. » DCSMM
11 descripteurs qualitatifs d’état écologique
D1 : Biodiversité - MNHN
D2 : Espèces exotiques - MNHN
D3 : Espèces commerciales - Ifremer
D4 : Réseaux trophiques - CNRS
D5 : Eutrophisation - Ifremer
D6 : Ecosystèmes benthiques - BRGM
D7 : Conditions hydrographiques - SHOM
D8 : Concentration en contaminants (milieu) - Ifremer
D9 : Concentration en contaminants (organismes) - AFSSA
D10 : Propriétés et quantités de déchets - Ifremer
D11 : Pollution énergétique et sonore - SHOM
Etat des lieux du descripteur
« réseau trophique » (D4) de la
DCSMM
• 
• 
• 
• 
La DCSMM a pour vocation d’adopter une approche écosystémique
de la gestion du milieu marin.
En 2010, la commission européenne publie une série d’indicateurs
proposés (décision du 01/09/2010)
Or, les indicateurs proposés par la commission montrent un aspect
segmenté, ne prenant pas en compte la totalité des réseaux
D’où l’intérêt de développer des approches caractérisant le
fonctionnement de la totalité du réseau trophique.
Groupe de travail D4 - Réseaux trophiques
Grégory Beaugrand Isabelle Rombouts (CdM) LOG -­‐ Wimereux Nathalie Niquil Benoit Mialet (CdM) LIENSs – La Rochelle Sylvain Lamare CNRS-­‐INEE Paris Coordina(on : Jean-­‐Pierre Féral Xavier Fizzala (CdM) IMBE -­‐ Marseille François Le Loc’h Florent Renaud (CdM) CRH -­‐ Sète Ø  L’équipe est actuellement en cours de réorganisation
Groupe de travail D4 - Réseaux trophiques
Nathalie Niquil Georges Safi(CdM) BioMEA François Leloc’h Benoit Mialet (CdM) LIENSs – La Rochelle Coordina(on : Jean-­‐Pierre Féral Xavier Fizzala (CdM) Pauline Vouriot (CdM) IMBE -­‐ Marseille Plan d’action et calendrier de la DCSMM
Nouveau cycle DCSMM
+6
Juil.
2012
2014
•  Evaluation initiale de l’état écologique actuel des eaux
marines
•  Définition du Bon Etat Ecologique
•  Etablissement d’objectifs environnementaux et
d’indicateurs associés
•  Elaboration d’un programme de surveillance et
d’acquisition de connaissances en vue de
l’évaluation permanente
2015
•  Elaboration d’un programme de mesures destiné à
parvenir à un bon état écologique de ces eaux ou à
conserver celui-ci
2016
2018
2020
•  Démarrage du programme de mesures
Objectif : Atteinte du Bon état écologique du milieu marin
Perspectives 2013-2014 du groupe de travail D4
• 
Accompagner la mise en place des programmes de
surveillance des 4 sous-régions marines
• 
Coordonner et orienter les travaux de développement des
indicateurs du D4
• 
Encourager les travaux en réseaux (Allenvi, Resomar,
réseau Oiseaux Marins, …)
• 
Communiquer sur le développement des indicateurs
• 
Suivre les avancées communautaires (conventions de mer
régionales, FP7, horizon 2020, …)
Pour en savoir plus sur la DCSMM
http://wwz.ifremer.fr/dcsmm/Introduction-a-la-DCSMM
Documents techniques : contributions thématiques de l’évaluation initiale, résumé
sur le BEE, rapport de synthèse sur le BEE, Rapport sur le BEE des 11 descripteurs,
…
Sur legifrance, l’
arrêté du 17 décembre 2012 relatif à la définition du bon état écologique des eaux marines
Et son document d’accompagnement disponible ici :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Document_BEE.pdf
2 - Pourquoi traiter des réseaux
trophiques dans une optique de
gestion des écosystèmes ?
Un descripteur transversal, soumis
à toutes les pressions
Déchets marins (D10) Introduction d’espèces (D2) Changements Hydrographiques (D7) Contaminants (D8, D9) Pollution énergétique (D11) Exploitation (D3) Dénaturation des fonds marins (D6) Eutrophisation (D5) Exemples d’enjeux écologiques liés aux réseaux
trophiques
• 
Exploitation des poissons
(Guenette et Gascuel) Exemples d’enjeux écologiques liés aux réseaux
trophiques
• 
Pullulations de méduses de Nomura en Mer du Japon
Exemples d’enjeux écologiques liés aux réseaux
trophiques
Pullulations de Pelagia Noctiluca en Mer Méditerranée
(Photo : Fabien Lombard) • 
3 - Contraintes et difficultés de définir le
Bon Etat Ecologique (BEE) du descripteur
4
Quelles questions se pose-t-on pour définir le Bon
Etat Ecologique ?
• 
Non seulement...
• 
• 
Mais aussi...
• 
• 
• 
Y a-t-il suffisamment de nourriture pour que les différents groupes
puissent assurer leur pérennité ?
L'équilibre ( biomasse) entre ces différents groupes est il respecté ?
La circulation de la matière dans l'écosystème suit-elle son cours
normal ?
D'où la complexité de ce descripteur
• 
• 
Il reste encore beaucoup d'inconnues
L’aspect fonctionnel des écosystèmes est considéré pour la première
fois dans un cadre réglementaire
(Photo : Ifremer) (Photo : GECC) (Photos : Richard Coz) (Photo : V. Lemoine) Combinaison des échelles spatiales
Forte inertie des écosystèmes
Communauté Espèce 2012 2020 4 - Les indicateurs proposés par la
Commission Européenne et les questions
que l’on se pose pour la France.
3 indicateurs sont préconisés par la CE pour évaluer
l'état des réseaux trophiques
• 
4.1.1 « Performances des espèces prédatrices clés, sur la base de leur
production par unité de biomasse [productivité] »
• 
4.2.1 « Proportion en poids des poissons de grande taille »
• 
4.3.1 « Tendances en matière d’abondance des espèces/groupes sélectionnés
importants sur le plan fonctionnel »
• 
Mouette Tridactyle
Est ce que la performance des prédateurs clés est dépendante
de l'état des niveaux trophiques inférieurs ?
•  Oui…
•  …Mais aussi d’autres facteurs :
•  Variabilité naturelle
•  Disponibilité des sites
de reproduction
•  Captures accidentelles
•  Epidémies
•  Mesures de gestion
• 
Phoque veau marin
Représentativité des SRM ?
(Cury et at., 2011. Science)
Indicateur 4.1.1 « Performances des espèces
prédatrices clés, sur la base de leur production
par unité de biomasse [productivité] »
Indicateur 4.1.1 « Performances des espèces
prédatrices clés, sur la base de leur production
par unité de biomasse [productivité] »
• 
Recommandations :
• 
• 
Meilleure connaissance des stratégies alimentaires locales des
espèces prédatrices
Valider une méthode d’estimation de la productivité
Mouette Tridactyle
• 
Phoque veau marin
Couplage à d’autres indicateurs « directs » de stress nutritionnel
•  Accessibilité aux proies (Abondance / distribution)
Tailles et niveaux trophiques
"Fishing Down the Food Webs" (Pauly et al., 1998)
Indicateur 4.2.1 « Proportion en poids des poissons
de grande taille »
• 
LFI =
Cet indicateur permet-il de caractériser les réseaux trophiques ?
•  Non, car une taille seuil fixe (40 cm) n’est pas adaptée aux
changements de régime alimentaire
B poissons > 40 cm
B totale
Indicateur 4.2.1 « Proportion en poids des poissons
de grande taille »
400000
Trophic guild Lophius piscatorius 0-­‐‑29 Demersal benthivore 30-­‐‑151 Demersal piscivore 0-­‐‑4 Pelagic planktivore 5-­‐‑150 Demersal benthivore 0-­‐‑1 Pelagic planktivore 2.0-­‐‑20 Demersal benthivore 0-­‐‑2 Pelagic planktivore 3.0-­‐‑20 Demersal benthivore 21-­‐‑46 Demersal piscivore 0-­‐‑19 Demersal benthivore 20-­‐‑100 Demersal piscivore 0-­‐‑1 Pelagic planktivore Anarhichas lupus Labrus bergylta Trisopterus luscus Lophius budegassa Gobius niger 2.0-­‐‑18 Demersal benthivore Galeus melastomus 0-­‐‑90 Demersal benthivore Raja brachyura 0-­‐‑125 Demersal piscivore Molva dypterygia 0-­‐‑3 Pelagic planktivore 4 Demersal benthivore 5-­‐‑155 Demersal piscivore 0-­‐‑50 Pelagic planktivore 0-­‐‑1 Pelagic planktivore 2.0-­‐‑28 Demersal benthivore 29-­‐‑47 Demersal piscivore Micromesistius poutassou Helicolenus dactylopterus Planktivore
0.600
Pelagic piscivore
350000
Demersal piscivore
0.500
Benthivore
300000
LFI
-2
Length (cm) below Biomass Kg Km
Scientific name 250000
0.400
200000
0.300
150000
0.200
100000
0.100
50000
0
1986
1989
1992
1995
Year
1998
2001
0.000
2004
Indicateur 4.3.1 « Tendances en matière d’abondance
des espèces/groupes sélectionnés importants sur
le plan fonctionnel »
Groupe 1
Groupe 2
Poissons fourrages
Gélatineux carnivores
Groupe 3
Indicateur 4.3.1 « Tendances en matière d’abondance
des espèces/groupes sélectionnés importants sur
le plan fonctionnel »
• 
Est-ce que cet indicateur permet de caractériser le bon état des
réseaux trophiques ?
•  Seul indicateur à intégrer tous les niveaux trophiques.
Mais…
•  Ne considère pas les liens entre les groupes. Donc peu
d’information sur le fonctionnement des réseaux trophiques.
•  Peu de groupes clés identifiés ; comment agréger les
résultats ? Beaucoup de données et de travail nécessaire…
Groupe 1
Groupe 2
Poissons fourrages
Gélatineux carnivores
Groupe 3
?
Conclusion
• 
A l’heure actuelle, les indicateurs proposés pour le D4 :
•  Ne sont pas encore opérationnels
•  Sont encore trop focalisés sur les hauts niveaux trophiques
et le pelagos vs benthos
•  Ne prennent pas assez en compte les flux
• 
Les besoins de recherche portent sur :
•  L’amélioration de la connaissance sur les relations
trophiques
•  Le développement et la validation d’indicateurs actuels et
complémentaires
5- La mise en place du
Programme de surveillance
Elaboration du programme de surveillance
DCSMM
• 
Enjeux
• 
• 
• 
• 
Collecter les données pour renseigner les indicateurs
Construire des indicateurs complémentaires
Recommandations
• 
basées sur l'existant
• 
basées sur les besoins
Scenarii
• 
• 
• 
Minimal
Intermédiaire
Optimal
Mise en réseau de la réflexion scientifique
Ateliers, contributions et recommandations des scientifiques pour
répondre à la DCSMM
- Choix des habitats prioritaires
- Choix des paramètres
- Choix des programmes existants pertinents
- Proposition d’amélioration
- Proposition de programmes
complémentaires
- Choix des espèces cibles
- Choix de la stratégie d’échantillonnage
Productivité des espèces
• 
Production primaire (activité photosynthétique)
• 
Succès reproducteur des top-prédateurs
Photos : CEEP
Régimes alimentaires et signatures isotopiques
• 
Introduction d’espèces prédatrices dans les lacs canadiens
Introduit
Référence
Crapet de roche
Niveau
trophique
(δ15N)
Omble du Canada
Black-bass
60 %
Omble du Canada
40 %
Poissons fourrages
Zooplancton
80 %
Zooplancton
(Vanderzanden et al., 1999)
20 %
Poissons fourrages
Groupes biologiques à considérer
• 
Tous les groupes sont importants
• 
Déséquilibre de connaissance et de
quantité de données disponibles
• 
• 
• 
• 
Plancton
Benthos
Poissons
Top prédateurs
Données peu disponibles
• 
Données manquantes ou incomplètes
• 
• 
• 
• 
Certains dispositifs sont mal adaptés
Manque de moyens humains ou financiers
Manque d’interopérabilité entre les bases de données
Manque de connaissances pour :
• 
• 
Développer des méthodes de mesure (ex. production)
Définir les zones à enjeux
Précarisation des programmes
• 
• 
• 
• 
• 
SOMLIT
RESOMAR
Campagnes halieutiques
Campagne de suivi des colonies
(oiseaux et MM)
DCE rebent bretagne
Financement
non pérenne
Mise en cohérence des programmes
• 
• 
• 
Ajout des paramètres spécifiques D4
Standardisation des protocoles
Interopérabilité des bases de données
Automatisation de la surveillance
• 
• 
Espèces à turnover rapide : accroitre la fréquence
d’observation (temporelle et spatiale)
Etendre la surveillance aux SRM : capteurs
automatiques (imagerie, Phyto-PAM des ferry box)
Calibration indispensable
Perspectives
• 
• 
• 
• 
• 
Pérenniser les PdS actuels
Soutenir la formation et le recrutement d’experts
Homogénéiser
• 
La collecte des données pour le renseignement des 3 objets
de surveillance
• 
La collecte des données et la connaissance des 4 groupes
trophiques
Créer des réseaux de surveillance pour harmoniser les
protocoles
Prioriser les besoins en connaissances pour mettre en place
une évaluation pertinente des réseaux trophiques en 2018
6- Interêt des modèles et des indices ENA
(Ecological Network Analysis)
Différentes approches de réseaux
trophiques
•  Réseaux binaires
•  Réseaux quantifiés
•  Modèles dynamiques
Réseaux binaires
Réseaux quantifiés
Modèles dynamiques => exemple de Karine Grangeré
Modèle
hydrodynamique
et de transport
sédimentaire :
SiAM-2D
Modèle de
production
primaire : N, P,
Si, Phyto
Modèle de
filtreurs
benthiques
Le trade-off du chercheur
(allocation de l’énergie)
Diversité des compartiments étudiés
Résolution spatiale des mesures
Fréquence des mesures
Détails mécanistes
Modélisation dynamique
Prise en compte d’info exterieure
Réseaux quantifiés
Quantité d’information
Réseaux binaires
Contribution des informations locales
Distribution de l’effort
selon la méthode
Implication potentielle des
modèles de réseaux trophiques
dans le D4
• 
Modèles statiques quantitatifs de réseaux trophiques
•  Méthode directe
•  Ecopath
•  Modélisation Inverse linéaire
=> couplage avec les Isotopes Stables
• 
Analyse des propriétés émergentes du modèle obtenu
• 
Ecological Network Analysis
res
Lac Biwa, été, bassin Nord,
Niquil et al. Freshwater Biology, 2006
bac
res
ph1
doc
gpp
ph2
det
gpp
res
mes
ph3
gpp
mic
res
Import
res
Export
res
Analyse des relations directes et indirectes entre compartiments
res
bac
res
ph1
doc
gpp
det
det
ph2
gpp
res
mes
mes
ph3
gpp
mic
res
Import
res
Export
res
Analyse des relations directes et indirectes entre compartiments
Impacts trophiques et espèces clés de voute
Analyse des cycles => caractérisation du recyclage
res
bac
bac
res
doc
ph1
det
det
ph2
gpp
gpp
res
mes
mes
ph3
gpp
mic
res
Import
res
Export
res
Mise sous forme linéaire : la chaîne de Lindeman
res
Longueur Moyenne des Chaînes trophiques
bac
Efficacité de transfert
res
ph1
doc
gpp
ph2
det
gpp
res
mes
ph3
gpp
mic
res
Import
res
Export
res
Spécialisation des voies trophiques
res
Ascendence vs Redondance
bac
res
ph1
doc
gpp
det
det
ph2
gpp
res
mes
mes
ph3
gpp
mic
res
Import
res
Export
res
Spécialisation des voies trophiques
res
Ascendence vs Redondance
bac
res
ph1
doc
gpp
det
det
ph2
gpp
res
mes
mes
ph3
gpp
mic
res
Import
res
Export
res
Implication potentielle des
modèles de réseau trophiques
dans la DCSMM
• 
• 
• 
Contribution potentielle de ces indices aux indicateurs
DCSMM
Première étape : identifier des liens entre des pressions
anthropiques et des indices qui y sont potentiellement
sensibles.
Deuxième étape : Ces indices nécessitent l’actualisation
entière d’un modèle pour pouvoir être estimés. Il est donc
nécessaire d’identifier des proxys (indicateurs plus simples)
plus opérationnels.
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