Le p point sur la Dengue g Dr. Charlotte RENAUDAT CNR des Arbovirus Institut Pasteur Le point sur la Dengue Dr Charlotte Renaudat Médecin – épidémiologiste charlotte renaudat@pasteur fr [email protected] 2 17 janvier 2012 – Journées de Biologie Clinique Necker-Pasteur DENGUE: L’histoire • Arbovirose des zones tropicales et subtropicales • 17ème – 18ème siècle : épidémies « dengue like » en Asie, Asie Afrique, Afrique Amérique • 1780 Philadelphie: première épidémie « authentique » • 1827-1828 Antilles Espagnoles: terme « DENGUE », espagnol « denguero g » (g (guindé), ), africain f swahili « ki dinga g pepo p p » • 1906: Brancroft établi la transmission par Aedes aegypi • 1943-1944: 1943 1944: identification du virus (DEN-1 (DEN 1 et DEN-2) DEN 2) • 1954: pédiatres philippins décrivent un syndrome de fièvre hémorragique et de choc choc, rattachés à ll’infection infection par le virus de la dengue • 1956: 2 autres sérotypes yp DEN-3 et DEN-4 3 DENGUE: Actuellement (estimations OMS) • Arbovirose la plus répandue dans le monde et celle qui progresse le plus rapidement • 2,5 milliards de personnes exposées, soit 2/5 de la population mondiale • 50 à 100 millions de cas chaque année dans le monde (OMS) • Dans plus de 100 pays : Asie du Sud Est, Amériques (dont la zone Caraïbe), Iles du Pacifique • 500 000 cas hospitalisés p • 20 à 25 000 décès (enfants ++) • En 2010: émergence avec cas autochtones dans des zones « tempérées » non é dé épidémiques : 4 • Floride (districts de Key West et Broward) • Buenos Aires • France • Croatie 5 6 Circulation de la dengue dans le monde, bilan au 1er Mai 2011 (Carte DIT/InVS) Différentes situations épidémiologiques (au 15/09/2011) • Zones d’émergence: France (2010: 2 cas autochtones), Croatie (2010: 15 cas autochtones) autochtones), USA (Floride)… (Floride) • Zones épidémiques: p q Iles du Pacifique q (ex: ( PF et Nouvelle Calédonie), ) Iles de La Réunion et de Mayotte, sous continent indien… • Zones Z endémo-épidémiques: dé é idé i C Caraïbes, ïb A Amérique é i d du S Sud… d • Zones hyper-endémiques: co-circulation quasi-permanence de plusieurs sérotypes: Asie du Sud-Est… 7 Les arbovirus (ARthropode BOrne VIRUS): Une grande famille Famille Genre Localisation Afrique Am. Sud Zones tropicales p Russie, Arabie S. Inde Europe Afrique Eur Am Togaviridae g Alphavirus p Flaviviridae Flavivirus Fièvre jaune° Dengue g 1 2 3 4 Omsk HF°, Alkhumar° Kyasanur Forest HF° Tick born encephalitis* West Nile Nile* Enc. Japonaise…. Asie Bunyaviridae Bunyavirus Phlebovirus Bunyamwera… Rift Valley Fever° Toscana* Crimean-Congo g HF° Nairovirus 8 Virus Ross River ** Australie Chikungunya ** Afrique Océan Indien Venezuelan Equine Enc*. Amérique Eastern/Western Equine* Mayaro Afrique, Arabie S. Afrique, q Eurasie 400 virus pouvant toucher l’homme, animaux ou sans pathogénicité connue ° fièvre hémorragique * Encéphalite ** fièvre avec arthralgie+++ DENGUE: Le virus • Famille des Flaviridae, genre Flavivirus (68 virus dont FJ, EJ, WN,…) • Virus à ARN • Enveloppé • Génome 10 kd, polarité positive • 4 sérotypes : DEN-1, -2, -3, -4 • Après A ès l’infection l’i f ti par l’l’un d’eux, d’ l’imm ité conférée l’immunité fé é pour ce sérotype sé t est définitive mais il n’y a pas d’immunité croisée durable avec les autres sérotypes 9 NS1 NS3 NS4a N E NS2b N C NS2a N 5’ pprM • Organisation O i ti d du génome é NS4b NS5 3’ DENGUE: Le vecteur • Vecteur: Moustiques du genre Aedes: Aedes Aegypti, Aedes Albopictus… • Femelle hématophage p g • Moustique domestique, urbain et peri-urbain, • Pond ses œufs dans les réservoirs artificiels d’eau • Agressivité maximum en début de matinée et en fin d’après midi • Capacité de dispersion 100 à 500 m • Zones tropicales et subtropicales du monde entier • Isotherme 10°C 10 DENGUE: Le cycle de transmission transmission verticale Homme Hôte amplificateur et hôte sensible 11 Aedes aegypti Vecteur secondaire = Aedes albopictus DENGUE: différentes formes cliniques ((ancienne classification OMS - 1997)) INFECTION Assymptomatique Incubation = 4 à 7 jours [2-14] Maladie Fièvre indifférenciée Fièvre dengue ( (Dengue Fever DF)) Sans hémorragies Avec Hémorragies minimes Dengue g bénigne g 12 Dengue hémorragique (d (dengue Haemorrhagic h Fever DHF)) Sans choc Avec choc (DSS) Dengue g sévère DENGUE: différentes formes cliniques nouvelle Classification OMS - 2009 ASSYMPTOMATIQUE 40 à 75% des cas INFECTION Incubation = 4 à 7 jours [2-14] [2 14] Maladie Dengue avec ou sans signes d’alarme 13 Dengue sévère 1% des cas symptomatiques DENGUE: nouvelle Classification OMS détails Source : WHO. Dengue: guidelines for diagnosis, treatment, prevention and control. New Edition, 2009. 14 DENGUE tableau clinique: dengue simple • Début brutal • Hyperthermie soudaine et intense, 39-40°C • Syndrome algique : céphalées, douleurs rétro-orbitaires, myalgies, arthralgies, troubles digestifs • Parfois érythrose fugace • Nausées et vomissements • + rarement diarrhée et signes respiratoires • Injection conjonctivale, -/+ adénopathies, hépatomégalie modérée, rarement splénomégalie, lé é li ttachycardie h di en rapportt avec lla fiè fièvre, rarementt bradycardie b d di • 3ème jour: rémission de la fièvre et des douleurs (courbe de t° V caractéristique) • Réapparition du syndrome algo-fébrile accompagné d’une éruption maculo-papuleuse (tronc ->> f (t face ett extrémités) xt émités) prurigineuse, p i i s d desquamation s m ti p paume m d dess m mains i s ett pl plante t des d s pieds • Test du tourniquet +*, pétéchies extrémités, aisselles, face, voile du palais => considéré comme signe de DHF dans l’ancienne classification, n’est pas un signe de gravité dans la nouvelle ll • 3 à 7 jours: résolution spontanée, parfois asthénie prolongée et/ou dépression (adulte ++) 15 * PAM 5 min, + si > 20 pétéchies sur carré de 2,5 /2,5 cm DENGUE tableau clinique : signes d’alarme de dengue sévère Fin de la phase fébrile = phase critique de l’évolution, vers le 3ème-7ème jour 2 à 4% des patients développent un syndrome de fuite plasmatique de gravité variable, qui dure 2 -3 jours. • Signes d’alarmes de la nouvelle classification OMS 16 • Douleurs abdominales ou sensibilité • Vomissements persistants • Epanchements cliniques (épanchement pleural, ascite…) • Hémorragie(s) muqueuse(s) • Léthargie, agitation • Débord hépatique > 2 cm • Critère de laboratoire: augmentation de l’hématocrite simultané d’une chute rapide des plaquettes DENGUE tableau clinique : Dengue sévère • Selon la nouvelle classification OMS: • Fuite plasmatique sévère • Choc • Epanchements entrainant une détresse respiratoire • Hémorragie sévère (hémorragies gastro-intestinales++) • Atteinte organique g q grave: g • Foie: ASAT ou ALAT > 1000 • SNC: troubles de la conscience • Atteinte cardiaque ou autres organes Le choc de la fuite plasmatique: • • • • • • • • • 17 Signes circulatoires de gravité variable Peau froide et moite, moite cyanose péribuccale Hypersudation, agitation, extrémités froides, modification du pouls et de la température Fuite plasmatique avec formation d’un troisième secteur: épanchement pleural, ascite Douleurs abdominales aigues peu avant l’installation du choc Choc caractérisé par pouls rapide et faible, pincement de la différentielle de TA ou hypotension Défaillance circulatoire brutale Issue fatale si absence de tt approprié L’état é de d choc h ne dure d pas DENGUE: biologie • Dengue • Leucopénie • Thrombopénie non exceptionnelle • Enzymes hépatiques modérément élevées • Dengue sévère • 18 Thrombopénie et hémoconcentration constantes • Plq < 100 000 / mm3 entre J3 et J8 • Augmentation de ll’hématocrite hématocrite constante, constante + prononcée en cas de choc • Numération leucocytaire variable • Facteurs de coagulation diminués, • Augm TQ (30% sujets) sujets), du TCA (50% sujets) • C3 abaissé • Hypoprotidémie avec hypoalbuminémie • Hyponatrémie • Élévation des transaminases (ASAT++) • Insuffisance rénale fonctionnelle si choc prolongé • Albuminurie transitoire DENGUE: Physiopathologie • Dengue: peu connue car peu de données • Dengue sévère: 2 modifications physiopathologiques principales • • 19 Augmentation de la perméabilité capillaire => fuite plasmatique • Détermine la gravité de la maladie • 3ème secteur, choc hypovolémique • Pas de lésion vasculaire destructrice • Modification transitoire des fonctions capillaires due à des médiateurs d’action brève Trouble de l’hémostase • Augmentation de la fragilité capillaire, atteinte plaquettaire, coagulopathie • Thrombopénie (centrale et périphérique) et thrombopathie • Diminution du fibrinogène, augmentation des produits de dégradation de la fibrine, parfois CIVD DENGUE: Pathogénie • 1 même inoculum => selon les individus ¾ infection asymptomatique ¾ Fièvre indifférenciée bénigne ¾ Dengue classique ¾ « cataclysme pédiatrique » létalité 1 à 5% • 2 axes de recherches et de réponse p cohabitent • Hypothèse immunopathologique • 3% des patients avec une dengue secondaire ont une DHF versus 0,2% des patients avec une dengue primaire • Sensibilisation antérieure de l’organisme par un ou plusieurs sérotype du virus provoque la cascade d’évènements de la DHF • Anticorps facilitateurs lors d d’une une infection secondaire • Existence de variants viraux (génotype) à forte virulence 20 DENGUE: Facteurs de risque de DHF (Dengue sévère) Age, sexe Ethnie Statut nutritionnel Infection secondaire Susceptibilité génétique Facteurs de risque q individuels Facteurs de risque é idé i épidémio -logiques Facteurs viraux Virulence de la « souche » Serotype 21 Nbre d’hôtes sensibles Densité vectorielle élevée p Circulation virale importante Hyperendémicité Adaptation ou sélection de souches virales Diagnostic différentiel de la Dengue (OMS 2009) • A la phase fébrile: • • • • • Paludisme non compliqué p Primo-infection VIH Virose aigue exanthématique (rougeole, rubéole, MNI…) Autres arboviroses (Chikungunya…) ( g y ) Grippe • A la phase critique: • • • • • • • • • 22 Paludisme grave Gastro-entérite aigue Lept spir se Leptospirose Salmonellose Rickettsiose Mé i Méningo-encéphalite é h lit (dont (d t IIM) Sepsis bactérien Abdomen aigue (appendicite, cholécystite, perforation…) M l di d Maladie de K Kawasaki ki Diagnostic biologique de dengue nécessaire pour: • Adapter précocement la prise en charge • Confirmer le diagnostic de dengue • Comprendre les résultats des examens biologiques (thrombopénie, hémoconcentration ) hémoconcentration…) • Renseigner précocement les services de LAV le cas échéant (DFA, p dans lesquels q le vecteur est implanté p en métropole) p ) départements 23 DENGUE: diagnostic biologique J-4 à J-7 J+10 ¾Diagnostic direct ou diagnostic précoce de la dengue 9 Détection du virus 9 Détection du génome viral 9 Détection antigénique g q ¾ Diagnostic indirect ou diagnostic sérologique ¾ IgM dès J4/5 et jjusque J45-90 ¾ IgG dès J7/10 et à vie 24 Cinétique du virus et des anticorps 25 • Cinétique du virus et des anticorps de type IgM et IgG au cours d’une infection par un virus i de d la l dengue. d C Cas d’infections primaires et secondaires. • Source: Rapport du groupe de travail de la commission spécialisée Maladies transmissibles, Comité des Maladies liées aux voyages et des maladies d’inportation du HCSP “Stratégie de diagnostic biologique de la dengue” du 21 janvier 2011 Diagnostic précoce: détection du virus ou de son génome • Isolement • du 1er au 7ème jjour de maladie • Sur lignées continues de cellules de moustiques AP61 ou C6/36 • Attention: DENV classé en agent biologique de classe 3 donc impérativement en laboratoire de sécurité biologique de niveau 3 (LSB3) => CNRs, Labos de recherche, labos hospitaliers. • Délai de réponse de 3 à 10 jours • Méthodes Méth d s m moléculaires lécul i s • RT-PCR: améliorent le dg de la dengue en phase symptomatiques et permet caractérisation des types de DENV (surveillance épidémio++)méthodes éth d conventionnelles: ti ll risques i de d contaminations t i ti • RT-PCR en temps réel: détectent DENV ou sérotype en cause. Permettent de s’affranchir des contraintes des RT-PCR conventionnelles mais moins sensibles • Isolement associé au séquençage permet des études d’épidémio moléculaires (autorités de santé, compréhension circulation des souches…) 26 Diagnostic précoce: Détection antigénique: la protéine NS1 • Protéine Non Structurale 1 (NS1) • s é ifi spécifique de d lla d dengue • Fortes concentrations sériques entre J1 et J7 ds le sérum (voir J9) => Dg précoce dès l’apparition des signes cliniques • 27 Rôle ds la pathogénèse de la maladie non élucidée mais nouvelle voie ds diagnostic précoce de la Dengue • Première commercialisation 2006 ((Test Platelia de Biorad): ) test ELISA (Enzyme-Linked Immunosorbent Assay): détection de l’Ag NS1 par immunocapture – Se 37% (1 étude/16) à 93% selon les études • Second ELISA (Test Pan E de Panbio) : Se moins bonne • Tests rapides d immunochromatographique h h ( (ICT) ) sous f forme d de b bandelettes d l rapides ou de cassettes : dg précoce de la dengue encore plus accessible mais performances inférieures aux tests immunoenzymatiques • 1 fabriquant a couplé ds la même trousse 2 cassettes permettant de détecter Ag NS1 et Ac IgM et IgG (Dengue Duo de Standard Diagnostics/ Eurobio) : performances de la cassette Ac insuffisantes (évaluation OMS 2009) Source: Rapport “Stratégie de diagnostic biologique de la Dengue, HCSP, janvier 2011 Détection antigénique: la protéine NS1 Conclusions • Tests ayant une bonne spécificité: 86 à 100% selon les études, et > 98% dans la grande majorité des études • Sensibilité très variable: • selon les études • mais aussi selon • le sérotype du virus (Se moins bonne avec DENV-4) • i et en cas d de D Dengue secondaire d i (I (IgG G spécifiques é ifi précoces é D Den 2aire se complexent avec NS1 et empêchent leur détection?) • Pb d’utilisation 28 • en région endémique où une grande majorité des patients ne sont pas naïfs vis à vis de DENV • en zones d’émergences (dg de certitude rapide nécessaire pour mesures d prévention de é ti d’ d’une diffusion diff i llocale) l ) • En zones géographiques où l’incidence est faible, car faible VPP quand faible incidence Cinétique du virus et des anticorps 29 • Cinétique du virus et des anticorps de type IgM et IgG au cours d’une infection par un virus i de d la l dengue. d C Cas d’infections primaires et secondaires. • Source: Rapport du groupe de travail de la commission spécialisée Maladies transmissibles, Comité des Maladies liées aux voyages et des maladies d’inportation du HCSP “Stratégie de diagnostic biologique de la dengue” du 21 janvier 2011 Diagnostic sérologique de la dengue Détection des IgM et IgG spécifiques en fct de leur cinétique d’apparition • Trousses Immunoenzymatiques: y q • • IgM: ELISA de type capture • IgG: ELISA indirect Tests commerciaux • • Techniques laboratoires spécialisés type CNR • • Protéines virales d’enveloppe E et de membrane M (détect. IgM et IgG) Extraits de broyat de cerveau de souriceaux ou Ag obtenus à partir de surnageant de culture de cellules ll l d’insectes d’i ou d de mammifères ifè iinfectés f é Pb majeur: manque de spécificité vis-à-vis des autres Flavivirus (réactions croisées) • Tests immunochromatographiques (ICT, tests rapides): • D’après évaluation OMS: aucun test ICT ne montre une performance acceptable • Performances disparates selon les tests • Cas de faux positifs IgM avec sérums de patients atteints du paludisme et de leptospirose • OMS a évalué les principaux tests disponibles sur le marcher pour la détection des IgM: Diagnostics Evaluation Series N° 3 Evaluation of commercially avalable anti-dengue virus immunoglobulin M tests, 2009 30 Evaluation des kits dg IgM Dengue disponibles - OMS 2009 ELISAs ICT Hunsperger EA, Yoksan S, Buchy P, Nguyen VC, Sekaran SD, Enria DA, Pelegrino JL, Vazquez S, Artsob H, Drebot M, Gubler DJ, Halstead SB, 31Guzman MG, Margolis HS, Nathanson CM, Rizzo Lic NR, Bessoff KE, Kliks S, Peeling RW. Evaluation of commercially available anti-dengue virus immunoglobulin M tests. Emerg Infect Dis 2009; 15: 436-40. DENGUE Attention: La sérologie dengue n n’est est jamais un diagnostic de certitude! ¾ Réactions croisées systématiques pour les IgG ¾ Réactions croisées faibles pour les IgM entre Dengue et WN … ¾ Difficultés d’interprétation en cas d d’infection infection secondaire : 9IgM fugaces 9IgG augmentés 32 Réaction sérologiques croisées Flavivirus Antigenic Cx Antigenic g Cx DEN Enc. Jap (WN Usu) (WN, TBE YF 33 DEN E +++ Enc. Jap p TBE E YF ++ ++ +// +++ ++ +/- +++ +/- (WN, Usu) +++ Tests de confirmation d’une sérologie IgG positive • Séroneutralisation • Inhibition de l’hémaglutination • Techniques q réalisées p par des laboratoires experts p • Laboratoire P3 nécessaire pour la séroneutralisation et la production des antigènes hémaglutinants Différencier dengue primaire et secondaire • Sur un prélèvement précoce : associer différentes techniques di diagnostiques i (diagnostic (di i di direct et iindirect) di ) • Sur un prélèvement tardif: • Sérums appariés (> 2 semaines) : ELISA puis évolution du titre en Ac (IgG) • Sérum é tardif d f isolé: lé techniques h basées b é sur le l calcul l l du d ratio IgM/IgG spécifiques (quelques kits commerciaux dont le kit Panbio®) • 35 Diffi il Difficilement t réalisable é li bl en pratique ti courante t Choix du test diagnostique à utiliser • Selon la date de début des signes (DDS) : diagnostic précoce/détection antigénique • Selon la zone géographique ++++++++ • Zone d d’émergence émergence, • Zone épidémique, • Zone endémo-épidémique, • Zone hyper-endémiques • Et dans une zone géographique donnée selon 36 • Situation épidémiologique • Disponibilité des tests • Situation clinique Quel Test utiliser? Indépendamment de la zone considérée Premier critère: selon la date de début des signes cliniques (DDS) 37 Algorythme décisionnel métropole 38 Algorythme décisionnel Antilles Guyane 39 Algorythme décisionnel Océan Indien 40 Conclusion • Diagnostic biologique de la dengue : complexe! • Trousses commerciales de tests sérologiques: performances disparates et précautions dans l’interprétation des résultats • Détection précoce de l’antigène NS1: limites ++ avec manque de sensibilité • Le diagnostic biologique de dengue ne devrait pas être entrepris en l’absence d’informations cliniques et épidémiologiques minimales: DDS DDS, notion de voyage, voyage antécédents, situation épidémiologique du lieu de contamination et du lieu où ce trouve le malade 41 Sources et ressources • Stratégie de diagnostic biologique de la dengue – Haut conseil de la santé té publique bli – Janvier J i 2011 http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports/hcspr20110121_dengue.pdf • Evaluation of commercially available anti-dengue virus immunoglobulin M t t – Diagnostics tests Di ti E Evaluation l ti Series S i N°3 – WHO http://apps.who.int/tdr/publications/tdr-research-publications/diagnosticsevaluation-3/pdf/diagnostics-evaluation-3.pdf • Site internet de ll’InVS InVS, dossier thématique sur la Dengue http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-atransmission-vectorielle/Dengue • Site internet de ll’OMS OMS, dossier thématique sur le Dengue http://www.who.int/csr/disease/dengue/en/index.html • Suivi de l’actualité épidémiologique de la dengue: promed mail, site internet de ll’InVS InVS pour les territoires français 42 Vous pouvez adresser vos éventuelles questions techniques à Philippe pp Dussart Institut Pasteur de Cayenne pdussart@pasteur cayenne fr [email protected] 43 Merci pour votre attention…