les 6 sens des poissons

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LES POISSONS
DES CÔTES DE FRANCE
LAURENCE COLOMBO FB2
1
PLAN
INTRODUCTION
ANAT-MORPHO EXTERIEUR / INTERIEUR
LES 6 SENS DES POISSONS
LEUR VIE SOCIALE
QUE MANGENT ILS?
COMMENT SE REPRODUISENT ILS?
COMMENT RECONNAITRE UN POISSON?
QUELQUES SPECIMEN MARINS
ET EN EAU DOUCE?
MOTS A RETENIR
2
INTRODUCTION
3
QU’EST-CE QU’UN POISSON ?
Vertébré pourvu de nageoires respirant au moyen de branchies
dont la vie est liée au milieu aquatique
58% des poissons sont marins
Il a un squelette cartilagineux ou osseux
Il grandit toute sa vie (ralentissement progressif)
Croissance modulée par la température, l’alimentation, la reproduction
Taille :
de qq cm (gobie)
à 9 m voire plus (requin pèlerin)
Longévité :
de 1 an (gobie) à 50 ans (plie)
Les poissons constituent un groupe très hétérogène
tant par leur morphologie que par leurs caractères
morphologiques
4
LES OSSEUX
Les Actinoptérygiens
ou Ostéichthyens
Plus de 30 000 espèces
5 paires de branchies protégées par un
opercule les ouïes
Nageoire rayonnée reliée par une
membrane
Rayons
Mous simples ou ramifiés
Épineux
La caudale 2 lobes symétriques
LES CARTILAGINEUX
Les Chondrichthyens
Apparus il y a ~450 millions
d’années
Environ 600 espèces
5 à 7 paires de fentes branchiales
les pelviennes du mâle sont modifiées
en organe copulateur
Peau nue rugueuse parsemée de
denticules parfois de boucles
Plusieurs rangées de dents sur chaque
mâchoire
Corps fusiforme terminé par une
caudale dissymétrique
Certains pondent des œufs, d’autres les
5
embryons se développent dans l’utérus
L ’origine des poissons
- 500 millions d ’années :
naissance des poissons
pas de mâchoires
pas d’écailles
pas de nageoires
- 435 millions d’années :
premières mâchoires
6
Leedsichthys,
le plus grand poisson du monde
géant microphage qui vivait au Jurassique supérieur
(165 à 155 millions d’années)
au moins 20 m de long 40000 dents pour filtrer
Requin baleine Rhincodon typus
7
ANAT-MORPHO
EXTERIEUR ET INTERIEUR
8
EXTERIEUR
9
Poisson osseux
Actinoptérygien
Poisson
cartilagineux
Ostéichtyen
10
La Forme :
Forme de base en fuseau (maquereau)
hydrodynamique
(vitesse élevée pour une dépense d’énergie minimale)
Cette forme subit de nombreuses altérations en relation
avec le mode d’existence de l’espèce
Corps allongé (congre, murène)
Corps trapu orné d’appendices
(chapon, rascasse)
Corps aplati
ventralement ou
latéralement et se
confondant avec le
milieu (raie,
poisson plat)11
Plats
vivent sur le fond
Anguilliformes
dans les interstices des roches
Fusiformes
dans la colonne d’eau
12
La couleur
Adaptée à leur mode de vie
Bleu-vert à reflets argentés pour ceux qui
vivent en pleine eau
Bigarré à dominante brunâtre ou verdâtre pour
les fonds rocheux et herbiers
Beige à brunâtre pour les fonds de sable ou
gravier
Les écailles
La plupart des poissons osseux
ont des écailles
Les murènes et les congres n’en n’ont pas
Des plaques osseuses peuvent être associées en
cuirasse comme chez les hippocampes
13
Les écailles
• Vestige de l ’ancienne cuirasse osseuse des anciens poissons
• Imbriquées comme des pavés ou se chevauchant comme des tuiles
Nombre d ’écailles constant pour une espèce donnée
Recouvertes de mucus :
Rôle de lubrifiant
Obstacle à la pénétration des parasites
Frein aux échanges osmotiques
Poissons
à rayons mous
Poissons
« primitifs »
Poissons
à rayons épineux Chez les cartilagineux
les écailles présentent
un aspect
de papier de verre
Murène
Petite roussette
Poisson perroquet
Sar
L’âge des poissons
La scalimétrie
17
Le voyage en 3 dimensions
les nageoires
Les poissons de pleine mer nagent toute leur vie
Les poissons littoraux ont sur 24h des phases actives et de repos
Elles servent à la fois de propulseur et de stabilisateur
Paires :
les pectorales
de chaque côté de la tête
les pelviennes
plus ou moins en arrière
Impaires :
dorsale, anale, caudale
19
1ère dorsale
2 e dorsale
caudale
pectorales
anale
pelviennes
Saint Pierre Zeus faber
Les nageoires paires
2 pelviennes (ventrales)
2 pectorales
Le rôle des pectorales
Stabilisation latérale, changement de direction
Sustentation en position basse (Requins)
Agissent comme les ailes d’un avion
Propulsion de type ressort (P. lézard…)
en position très basse
Freins si placées à l ’avant en position haute
Le rôle des pelviennes
Garder l’équilibre quand les pectorales sont utilisées comme freins
Remplacer les pectorales quand elles sont déployées pour la parade
nuptiale
Trépied si placées à l ’avant
Lepadogaster,
gobies…
Pelviennes modifiées
en ventouses
Les pelviennes des gobies sont soudées
pour former une disque adhésif
Idéal pour se maintenir en place dans les remous
Mostelle
Pelviennes modifiées en organes
tactiles
Les nageoires impaires
1, 2, ou 3 dorsales
1 anale
1 caudale
Dorsales (1, 2 ou 3) :
Neutralise le roulis et les embardées
Rayons épineux ou non
segmentés
Anale :
Neutralise le roulis et les embardées,
comme la dérive d’un bateau
Rayons mous ou segmentés
Rayons
Caudale :
Propulsion et freinage
hétérocerque
homocerque
diphycerque
28
La Bouche
29
Certaines bouches
sont protractiles
comme celle des mérous,
des labres…
30
INTERIEUR
31
Le squelette est composé de :
Crâne (petits os)
Colonne vertébrale
chez les osseux côtes (les arêtes)
Squelette de membres ( rayons nageoires paires)
32
La vessie natatoire
Le gilet stabilisateur des poissons
La vessie gazeuse
Diverticule de l’œsophage avec lequel elle communique,
contient un gaz proche ou non de l’air selon les espèces
Participe à l’équilibration et à l’émission de sons (grondins, maigres)
Absente chez les requins poissons plats, blennies, gobies
Vessie gazeuse de baliste
maxillaire
narines
mandibule
Prémaxillaire
isthme
Les dents chez les osseux
Les dents des poissons, généralement dirigées
vers l’arrière ne servent qu’à retenir les proies.
Certains poissons, comme les pagres, utilisent
leurs molaires pour broyer. D’autres, comme les
saupes, se servent de leurs incisives pour
couper.
Baliste
35
Les dents chez les requins
36
Quenottes de lamproies
37
La respiration
Ils utilisent l’Oxygène dissout dans l’eau
Celle-ci pénètre par la bouche
(mouvements volontaires ou réflexes
ou courant généré par déplacement (squale)
Passe ensuite sur les branchies, sortes de lamelles fortement vascularisées
Permettant au sang de se charger en O₂ et de se débarrasser du CO₂
avant de ressortir par les ouïes
Protégées par un opercule rigide chez les osseux
Par des fentes branchiales chez les cartilagineux
Branchies de saumon
VIVRE EN MER OU EN EAU DOUCE
L’osmorégulation
Parce que l’eau est très salée, un poisson marin a tendance à se déshydrater,
il boit beaucoup d’eau et urine peu, mais il absorbe beaucoup de sel dont il faut
se débarrasser. Les branchies se chargent d’éliminer le sel en excès
Au contraire un poisson d’eau douce à tendance à se gonfler d’eau, il doit boire
peu ou pas et uriner beaucoup et absorber le sel présent en infime quantité
C’est au niveau des branchies que ce fait cette absorption
Poisson de mer, toujours se désaltère
Poisson de rivière, prince des pissotières
Cas particulier :
Mer → eau douce et vice versa
Les branchies suivent le milieu absorbent ou rejettent le sel, le passage
d’une situation à l’autre est contrôlée par diverses hormones
Anadrome :
Vit en Mer → fraie et pond en eau douce
esturgeon, saumon, alose
Catadrome :
Vit en eau douce → nait et se reproduit en mer
anguille
41
LES 6 SENS
DES POISSONS
42
LA VUE
Les poissons sont myopes!
• Vision principalement monoculaire avec une petite zone
binoculaire ce qui leur rend difficile l'évaluation des distances.
• Bonne perception des couleurs
• Myopes, vision est nette jusqu'à un mètre
• Champ visuel important dans toutes les directions.
Des yeux situés à l ’avant
= vision binoculaire
Des yeux larges pour capter la
lumière
Des yeux à l’arrière de la
tête
= vision indépendante
Des yeux protubérants
= Champ de vision large
L’OUIE
Pas d’oreille externe, ni moyenne (pas de pavillons, de tympans,
d'osselets).
Oreilles internes sont placées de chaque côté du crâne, en arrière des
yeux.
Des fonctions d'ouïe et d'équilibre.
Nombreux poissons peuvent émettre des sons.
La vessie gazeuse peut servir de caisse de résonnance
l'audition quasiment nulle est remplacée par une sensibilité aux vibrations
LE GOÛT ET L’ODORAT
Goût et odorat sont deux facultés très proches sous l ’eau
L ’olfaction porte surtout sur les substances très diluées (donc éloignées)
Le goût porte sur plutôt sur des substances concentrées (donc proches)
L’Odorat :
2 paires de narines font communiquer
les sacs olfactifs avec l'extérieur.
pas de communication avec l'appareil
respiratoire; le courant d'eau entre par
les narines antérieures et sort par les
narines postérieures
Les narines des requins sont placées
sous le museau.
Requin nourrice
Narines espacées
Narines peu espacées
Le Gout
Récepteurs abondants dans la bouche,
Récepteurs présents sur tout le corps
Récepteurs parfois concentrés dans les barbillons.
Le toucher
Le sens du toucher des poissons n'est pas très développé et est
situé sur tout le corps et la bouche mais également sur certaines
excroissances : nageoires, barbillons, filaments, trompe...
Nombreuses terminaisons nerveuses sur la peau
Tentacules supraorbitaires
La ligne latérale
le 6e sens
Présente chez tous les poissons
Visible de chaque coté du corps de l’opercule à la queue
constituée de canaux internes ouverts à l'extérieur par des écailles
particulières percées de pores
Permet de percevoir les ondes produites par les mouvements
Organe de réception seulement
Utile aux poissons qui vivent en banc
Ces canaux sont le siège de
récepteurs sensoriels
sensibles aux variations de
pression de l'eau
Les poissons sont donc informés
des mouvements d'eau provoqués
par les autres animaux mais
également des échos issus par leur
propre mouvement : un petit sonar.
Les champs électriques : Ampoules de Lorenzini
Spécifique des poissons cartilagineux
Situées surtout à l'avant du poisson,
Permettent la détection de champs électriques des proies et du
champ magnétique terrestre.
LEUR VIE SOCIALE
Les bancs
Les colonies
Les couples
Les joies du célibat
58
Les bancs
Def :
groupe social constitué par la réunion de poissons grégaires
≠ agrégation
80% des espèces ont des juvéniles qui vivent en banc
20% des espèces sont en banc toute leur vie
Le bon fonctionnement du banc repose
sur la vue et la ligne latérale
Avantages du banc
Vitesse / protection / nourriture
Les colonies
poissons territoriaux
tels les demoiselles,
les anthias
Les couples
Les solitaires
QUE MANGENT ILS?
67
Ils n’ont pas de régime alimentaire bien défini.
Ils mangent les organismes les plus abondants dans le milieu où ils vivent.
Généralement les proies changent au cours de la croissance
La larve de poisson se nourrit exclusivement de plancton.
Le juvénile recherche des mollusques, un peu plus gros.
L’adulte mange de préférence les crustacés, les mollusques, les œufs et
larves de poisson ou les poissons adultes.
La plupart des poissons chassent, les uns la nuit, les autres le jour.
Carnivores (poissons, petits mollusques…)
comme la murène
Herbivores comme la saupe et le mulet
68
Certains nagent la bouche ouverte
comme le requin pèlerin, requin baleine,
le maquereau
Certains utilisent des dispositifs spéciaux de capture :
des leurres comme
le filament pêcheur
de la baudroie
des aiguillons vénéneux
comme chez la vive
des organes électriques
comme chez la torpille.
69
Carnivores
Les chasseurs à l'affût
Rascasse
Poisson lézard
Les prédateurs
chasseurs
en banc
Thons
70
COMMENT SE
REPRODUISENT ILS?
71
LA REPRODUCTION
DES POISSONS OSSEUX
90% des poissons ont des sexes séparés (espèces gonochoriques).
10% changent de sexe au cours de leur vie (hermaphrodisme
successif)
Hermaphrodites PROTOGYNES naissent femelles et deviendront
mâles (mérou, labre, perroquet, mendole, anthias …)
Hermaphrodites PROTANDRES naissent mâles et deviennent
femelles (daurade, saupe, sar, clown…)
La plupart frayent chaque année
souvent au printemps ou en été
Ne survivent pas au frai :
l’épinoche et certains gobies
Plusieurs modes
• Fécondation externe :
Les femelles pondent des œufs en nombre élevé, fécondés dans l’eau par des
mâles (5 à 10 millions pour le turbot)
Pour les espèces pélagiques
Libération des gamètes dans le bleu (fécondation aléatoire)
Certains œufs montent à la surface (sprats, morue, poissons plats)
D’autres tombent au fond ou restent fixés aux algues
Grand nombre d’œufs car la quasi-totalité des œufs et des alevins périssent ou
sont dévorés
Certains poissons littoraux prennent soin de leur
ponte et progéniture
dans ce cas il n’y a que qq centaines d’œufs
Les espèces benthiques déposent
des œufs sur le substrat
Construction éventuelle d’abris par le mâle,
dépose dans le sable, sur une gorgone, etc.…
Durée d’incubation :
Souvent une semaine, varie en fonction de la T°
• Fécondation interne
L’hippocampe :
La femelle pond ses ovules
dans la poche ventrale du mâle
qui les féconde.
Les œufs y incubent.
La gestation dure 2 mois,
les alevins sortent
totalement formés
L’apogon :
La femelle absorbe les gamètes que le mâle a lâché,
puis pond des œufs.
Après la ponte le mâle incube les œufs dans sa bouche
et jeûne jusqu’à l’éclosion des œufs
(1 semaine)
LA REPRODUCTION POISSONS CARTILAGINEUX
Exclusivement sexuée, la fécondation est interne.
Sexes séparés, pas de changement de sexe connu.
Chez le mâle 2 ptérygopodes mais un seul actif
Chez la femelle 1 ouverture génitale entre les nageoires pelviennes
3 modes de reproduction
• Reproduction ovipare :
toutes les raies et les chimères
et certains requins
Œufs peux nombreux
Déposés sur des supports ou sur le fond
Raie
Petite roussette
• Reproduction « vivipare incubant » ou « ovovivipare » :
70% des requins
Développement à l’intérieur de la femelle
Nourriture de l’embryon par le vitellus
des cas de cannibalisme intra-utérin » ou « zoophagie ».
• Reproduction « vivipare gestant » :
Développement à l’intérieur de la femelle
Nourriture de l’embryon par un vrai placenta
Gestation de quelque mois à 2 ans
voire 3 chez le requin pèlerin
COMMENT RECONNAITRE UN POISSON
ET DECRIRE
NOS OBSERVATIONS
78
Par la forme générale du corps
arrondie
circulaire / sphérique
ovale
arrondie
losangique
élipsoïde
ovale
losangique
carréé
trapèzoïde
triangulaire
fuseléle
allongée
Demie lune
Ltrès allongée, serpentiforme,
anguiliforme
79
Proportion tête / corps
Tête = 1/2 corps
tête = 1/4 corps
80
Par la forme de la Tête
têtes
arrondie
triangulaire
carrée
allongée, effilée
triangulaire
fusiforme
Trapézoïdale,
front angulaire
81
Par la position de la bouche
82
Par la forme de la queue
arrondie
tronquée
P
é
d
échancrée
o
n
c
fourchue
en croissant
u
l
é
pointue,
séparée des
nageoires
dorsale &
anale
pointue et
fusionnée aux
nageoires
dorsale & anale
e
83
QUELQUES SPECIMEN MARINS
De nos côtes
84
LES REQUINS
360 espèces
Y a-t-il alors eu des attaques récentes en France ?
Elles restent très faibles sur nos côtes. Des espèces potentiellement
dangereuses y sont sporadiquement signalées : des grands requins blancs ont
été capturés au large de Sète en 1956 et en 1991 et au large de La Rochelle en
1973. Et en 2007, un requin-tigre a été pêché à l'Ile d'Aix en Charente. En
France, on n'a pas de “spots à requins”, mais en été, on peut rencontrer de
pacifiques requins-pèlerins en Mer d'Iroise
Requin pèlerin
Peau bleue
Grand blanc
85
La petite roussette
Scyliorhinus canicula
86
LES RAIES
12 espèces de rajidés dans nos eaux littorales
Corps aplati en forme de losange due aux pectorales développées
Sur la face ventrale 10 fentes branchiales et une bouche
Sur la face dorsale les yeux et les évents pour respirer (car sont posées sur
le fond)
Fécondation interne, pondent des œufs de grande taille, quadrangulaires
protégés par une coque cornée
Se nourrissent d’oursins, de mollusques
87
Raie bouclée Raja clavata
Raie papillon !
raie pastenague commune
Dasyatis pastinaca
Raie torpille
Torpedo marmorata
88
Congres et murènes
2 poissons serpentiformes sans pelviennes et écailles
nageoires impaires en continuité
LE CONGRE Conger conger
Habitant des côtes rocheuses, des épaves
Dos gris bleu, ventre blanc
Ligne latérale soulignée de blanc
1,5 à 2 m pour 12 à 20 kg
Vit ~15 ans
Chasse la nuit
Migre vers le large (Gibraltar, les Açores)
pour se reproduire et mourir
Aucune agressivité naturelle vis-à-vis des plongeurs
LA MURÈNE Murena helena
Plus rare en ATL
Robe brune tachetée parfois de jaune
ou de blanc
Pas de pectorales
2 narines tubulaires, de petits yeux et
des dents aigues
Vit dans des trous de roches
Prédateur vorace qui chasse la nuit
89
LE LIEU JAUNE Pollachius pollachius
ATL absent de la MED
Mâchoire inférieure proéminente
et dépourvue de barbillons
Vit sur fonds rocheux et algues
en petits groupes dispersés
Se nourrit de petits poissons
LE SAINT PIERRE Zeus faber
Corps comprimé verticalement
Grande tête osseuse, haute dorsale et
tâche sombre sur le flanc
25 à 40 cm
Vit en solitaire près des roches
Se nourrit de petits poissons
(s’approche lentement et les englouti)
90
LE TACAUD Trisopterus luscus
Vit en bans denses dans les épaves,
les grottes et les failles
Corps élevé et court
20 à 35 cm
3 nageoires dorsales et 2 anales
La mâchoire inférieure porte
un long barbillon
Flancs rayés verticalement or et argent
Vit 3 à 4 ans
Se reproduit 1 à 2 fois/an
Est la proie des congres
LE CAPELAN Trisopterus minutus
Même vie que le tacaud
15 à 22 cm
Pas de rayures
Est la proie des congres et des lieus
jaunes
91
L’HIPPOCAMPE
ATL
et MED
Plusieurs espèces
Corps enfermé dans une cuirasse de plaques osseuses
Pas de caudale mais une queue qui lui permet de s’accrocher aux végétaux
Vit dans les herbiers de posidonies ou zostères
Une ou plusieurs femelles déposent leur ponte dans
la poche abdominale du mâle qui assure
la «gestation » jusqu’à la « mise bas » de jeunes
92
L’ANTHIAS OU BARBIER Anthias anthias
Corps assez haut et uniformément rose vif
15-25 cm
Exclusivement en MED
Vit sur les fonds rocheux, tombants grottes,
en bancs immobile face au courant
Se nourrit de petits crustacés planctoniques
LE CORB Sciaena umbra
Corps mordoré chez les jeunes et
devient sombre avec l’âge
Vit seul ou ne petit groupes dans les
éboulis et devant les grottes
Carnivore
Espèce protégée par un moratoire
93
LES RASCASSES
Poissons des fonds rocheux
Grosse tête pourvue d’une large gueule,
corps trapu, armé d’épines
Mauvaises nageuses,
bien camouflées par leur mimétisme
elles chassent à l’affut de petits poissons
La rascasse rouge ou chapon
S.scrofa
Porte des lambeaux cutanés sous la tête
Commune en MED, moins en ATL,
Abs en Manche
La rascasse pustuleuse ou brune ou rouge
S.notata
A des yeux plus grands que le chapon,
Plus petite (10-20 cm)
Commune en MED
94
LE MÉROU NOIR BRUN OU NOIR
Epinephelus marginatus
Absent en ATL
Prédateur féroce qui chasse à l’affut les poulpes…
Gris brun avec quelques taches claires
Vit en solitaire dans les failles ou grottes
Femelle jusqu’à 9-12 ans
puis mâle comme les girelles
PROTOGYNE
50 kg 40 ans
Espèce protégée par un moratoire
95
Polyprion americanus Cernier
Epinephelus costae Badèche
Epinephelus marginatus Mérou brun
Epinephelus caninus Mérou gris
L’APOGON Apogon imberbis
Commun en MED
12-15 cm
De couleur rouge avec de gros yeux
LA CASTAGNOLE Chromis chromis
Commune en MED
8-12 cm
Vit en banc dur les fonds rocheux
Se nourrit de plancton
Les mâles surveillent les œufs
jusqu’à éclosion
Les jeunes sont bleu indigo
97
LES SARS
Corps ovale et assez haut
30 à 50 cm
Vivent en bancs sur les herbiers et les fonds rocheux
Le sar tête noire Diplodus vulgaris
Omnivores
98
Le sar à museau pointu
Diplodus puntazzo
Le sar grosse lèvre Diplodus cervinus
une tache noire sur le pédoncule caudale
Absent en Manche
gris doré avec 4-5 bandes brunes
et lèvres charnues
Le sar commun
Diplodus sargus
Rare en Bretagne et Manche
Gris argenté avec une tache noire
sur le pédoncule caudale
99
LA SAUPE
MED
Sarpa sarpa
Corps gris argenté
avec ~10 lignes jaunes longitudinales
Surtout herbivore car petite bouche
Vit en bancs et rarement au-dessous de 15 m
D’abord mâle puis femelle
comme la dorade royale PROTANDRE
100
LES LABRES
La coquette Labrus bimaculatus
ATL et MED
Le mâle est bleu orange
La femelle et le mâle immature sont rose - mauve
avec des taches noires et blanches
sur le dos et le pédoncule caudal
les individus sont d'abord femelles
et certaines deviennent ensuite mâle
PROTOGYNE
Commune sur les fonds rocheux des côtes calmes
Le mâle creuse un nid rudimentaire dans le gravier puis surveille les œufs
101
La girelle Coris Julis
ATL MED
Dimorphisme sexuel
Elle s’ensable la nuit
102
LES BLENNIES
~15 espèces sur nos côtes
Peau gluante dépourvue d’écailles
Territoriales sur petits fonds rocheux
5-25 cm
1 seule dorsale, la ventrale est réduite
et sert « de reposoir », se déplacent par
bonds
Voraces se nourrit d’invertébrés
La blennie gattorugine
Blennius gattorugine
ATL MED
15-25 cm
Tentacules ramifiés au-dessus des
yeux
Le mâle peut être très agressif
quand il défend son territoire
103
LES GOBIES
Petits poissons 5-15 cm
Nagent peu
Tête large, gros yeux rapprochés
2 dorsales et la 1ère a des rayons
rigides
Les ventrales sont soudées en une
ventouse aplatie permettant une
adhérence aux pierres et coquillages
Se nourrissent de vers mollusques,
petits crustacés,
voire d’alevins
Le gobie des sables
Pomatoschistus minutus
5-80 cm
Mangé par
des poissons plats
104
LES TRIPTÉRYGIONS
ATL et MED
3 dorsales
Robe grisâtre rayée de quelques
bandes verticales
Dimorphisme sexuel
En période de reproduction les mâles
ont la tête noire et le corps jaune vif
105
LES POISSONS PLATS
Aplatis latéralement, reposent sur l’un des côtés
Ont les 2 yeux situés sur la face supérieure
ou face oculé qui est pigmentée
et souvent capables d’homochromie
Vivent sur les fonds meubles
Les juvéniles ont un corps symétrique
La sole Solea solea
Corps elliptique
25-50 cm yeux côté droit
Vit sur fonds sablo vaseux
Se nourrit la nuit de vers, mollusques,
Bernard l’ermite
106
Les comprimés latéralement
couchés
sur le
flanc
sole
turbot
barbue
plie ou
carrelet
limande
Gauchers ?
Droitiers ?
La plie ou carrelet
Pleuronectes platessa
24-45 cm
Ovale terminé par un museau pointu
Yeux du côté droit
De couleur gris brun orné de taches
orange
Vit sur fonds sablo vaseux ou
gravier riches en coquillages et vers
Elle s’ensable
Vit 50 ans
La limande Limanda limanda
Dépourvue de taches orange
108
ET EN EAU DOUCE?
109
Oncorhynchus mykiss Truite arc-en-ciel
Salvelinus alpinus Omble chevalier
Abramis brama Brème commune
Sander lucioperca 110
Sandre
près du fond
Ameiurus melas Poisson-chat
Perca fluviatilis Perche
Esox lucius Brochet
Silurus glanis Silure glane
111
Anguilla anguilla Anguille
Petromyzon marinus Lamproie marine
sur le fond
Lota lota Lotte de rivière
112
Salaria fluviatilis Blennie fluviatile
113
CONCLUSION
114
Vaste sujet
On ne les observe pas assez en plongée
Moratoire
reconduit pour les mérous et mis en place pour le corb
Beaucoup d’espèces en danger, en particulier le thon
rouge, les requins les poissons de grand fond
Surpêche : Morue, Thon, sardine du pacifique
Destruction des habitats
Pollution de l’eau
Construction de barrages
Espèces exotiques invasives : Perche du Nil…
115
À RETENIR
116
Poissons osseux : Actinoptérygiens
Poissons cartilagineux : Chondrichthyens
Ligne latérale
Branchies
Protogyne
Protandre
117
C’EST
FINI !
118
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