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Apollon et Daphne

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Apollon et Daphné
Regarde, Apollon vient d’attraper Daphné, la jolie
nymphe. Il l’enlace et la contemple avec amour. Il s’attarde sur son doux visage et ses
magnifiques cheveux blonds. Il caresse le velours vert de sa robe. Il serre sa cuisse contre la
jambe nue de la nymphe. La journée s’annonce belle, avec son ciel bleu pâle traverse d’orange.
Apollon est heureux et ému. Ses joues sont rouges, du même rouge que les manches de son
costume de petit page et que la doublure de la robe de Daphné.
Mais cet instant où le dieu et la nymphe sont réunis ne va pas durer, et Apollon ne l’a pas
encore compris. Daphné est en train de se transformer en arbre. Ses bras levés vers le ciel sont
déjà deux grosses branches ; ses doigts sont des rameaux aux feuilles épaisses.
La jeune fille regarde Apollon d’un air tendre et désolé. Elle ne parle pas, mais ses yeux disent :
Adieu ! Elle sait que bientôt son corps sera un tronc, et ses pieds seront des racines. Elle
deviendra un arbre de plus dans ce paysage, et pour se nourrir elle puisera l’eau du fleuve qui
serpente dans la vallée. Mais elle n’est pas triste, une nouvelle vie s’annonce.
Copyrights, Tous droits réservés©LittleArtMuseum.com
Apollon et Daphné
Peintre Italien : Antonio Del Pollaiuolo (1445-1510)
Peinture : Huile sur bois 1470-1480
Taille du tableau : 28 x 19 cm
National Gallery, Londres, Grande Bretagne
J’aime, je n’aime pas …. Dis pourquoi.
Copyrights, Tous droits réservés©LittleArtMuseum.com
La nymphe se transforme
Apollon, le dieu du Soleil, aimait les belles femmes. Un jour, dans les montagnes de Thessalie, quelque
chose de terrible est arrivée alors qu’il était en train de poursuivre une jolie nymphe.
C’était le printemps, l’air était tiède et parfumé.
Couché dans la prairie,
Apollon gardait distraitement les brebis.
Soudain, il entendit rire et chanter.
Il se redressa et aperçut une nymphe,
Petite déesse de la montagne.
Elle s’appelait Daphné et chassait en robe courte et bras nus.
Apollon la trouva si jolie qu’il la poursuivit.
Mais elle courait vite, et toujours elle s’échappait.
Le dieu crut à un jeu, mais ce n’en était pas un.
La nymphe ne voulait pas d’Apollon,
Ni aucun dieu, ni d’aucun homme.
Apollon n’était plus qu’à un pas.
Daphné, affolée, cria : « Père, sauve-moi ! »
Au même instant, Apollon tendit les bras pour l’enlacer.
Mais, contre son corps, il sentit un tronc rugueux et des feuilles pointues.
Zeus avait transforme Daphné en laurier.
Apollon fut si triste qu’il en cueillit une branche, dont il se tressa une couronne. Puis il jura que le
laurier serait son arbre et qu’à jamais il le chérirait.
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