Telechargé par Bachir Jlali

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HABILITATION
ELECTRIQUE
1
L’éducation
est la meilleure des
préventions puisqu’elle se
propose de donner à
chaque individu les
moyens propres à le
rendre autonome pour
maîtriser les risques
LES EFFETS PHYSIOLOGIQUES
2
DU COURANT ELECTRIQUE
Le courant agir alors sur le corps de trois façons différentes :
 par blocage des muscles, que ce soient ceux des membres ou de la cage
thoracique (tétanisation),
 par brûlures : l’électricité produit par ses effets thermiques des lésions
tissulaires
plus ou moins graves selon la valeur du courant,
 par action sur le cœur : l’électricité provoque une désorganisation
complète du fonctionnement du cœur, d’où fibrillation ventriculaire.

1. Paramètres à prendre en compte pour l’évaluation des risques.
Quatre paramètres interdépendants influent sur le niveau des risques :
3
- Ic : courant qui circule dans le corps
humain,
- Uc : tension appliquée au corps,
- R : résistance du corps,
- t : temps de passage du courant dans
le corps.
La tension Uc appliquée au corps humain
peut être due :
 à deux contacts avec des parties actives,
parties normalement sous tension, portées à des potentiels différents,
 à un contact avec la terre et une partie active,
 à un contact avec la terre et une masse métallique mise
accidentellement sous tension.
a. Relation entre le temps de passage du courant de choc dans le corps
humain et l’intensité de ce courant.
Les courbes ci-contre, issues de la norme CEI 479, illustrent la relation
t=f(Ic) et déterminent quatre zones.
Zone 1 : Le courant de choc est inférieur au seuil de perception (Ic < 0,5
mA). Il n’y a pas de perception du passage du courant dans le corps :
aucun risque.
4
Zone 2 : Le courant est perçu sans réaction de la personne :
habituellement, aucun effet physiologique dangereux.
Zone 3 : Le courant provoque une réaction : la personne ne peut plus
lâcher l’appareil en défaut. Le courant doit être coupé par un tiers afin de
mettre la personne hors de danger : habituellement sans dommage
organique, mais probabilité de contractions musculaires et de difficultés
respiratoires.
Zone 4 : En plus des effets de la zone 3, la fibrillation ventriculaire
augmente de 5% des cas pour la courbe C2, 50 % des cas pour la courbe
C3, et plus de 50% au-delà de cette dernière courbe, d’où des effets
pathophysiologiques importants tels qu’arrêt du cœur, arrêt de la
respiration, brûlures graves.
b. Relation entre le temps de passage du courant de choc dans le corps
humain et la tension de contact.
Selon le type de local, la norme NFC 15-100 précise, pour une tension
d’alimentation en courant alternatif, deux valeurs de tensions limites
conventionnelles de sécurité UL :
- UL = 25 V pour les locaux mouillés,
- UL = 50 V pour les locaux secs.
Temps de contact (s)
Ces tensions, non dangereuses dans des
environnements précis, définissent des courbes
où les risques sont contrôlés en fonction du
temps de passage du courant dans le corps.
Pour des risques plus importants des
alimentations en Très Basse Tension de Sécurité
(TBTS) peuvent être requises : 12 V pour les
endroits immergés, 25 ou 50 V pour les locaux
humides ou secs.
5
1
0,5
UL = 50 V
0, 1
0,05
UL = 25 V
0,01
10
25
50
Les courbes de la figure ci-contre illustrent la
relation
t = f(Uc).
En courant continu lisse, les tensions limites conventionnelles sont
respectivement 60V et 120V suivant qu’il s’agit de locaux ou
emplacements de travail mouillés ou non.
5
100
500
Tension
de contact (V)
c. Relation entre la résistance du corps humain et la tension de contact.
La résistance du corps humain varie suivant que
la peau est sèche ou humide, mouillée ou
immergée.
Rk 
5
1
4
1 Peau sèche
2 Peau humide
3 Peau mouillée
4 Peau immergée
3
La valeur minimale de la résistance du corps
2
2
humain est 325  lorsque le corps est immergé,
par exemple dans des salles de bains ou des
3
1
piscines.
4
0
La figure ci-contre donne les courbes donnant la
2550
250
relation
R = f(Uc) entre la résistance du corps humain et la tension de contact .
C’est à partir des trois relations t = f(Ic), t = f(Uc) et R = f(Uc) que sont
établies les règles de sécurité des personnes imposées par la norme NFC
15-100.
Protéger l’homme des effets dangereux du courant électrique est
prioritaire, le risque d’électrisation est donc le premier à prendre en
compte.
L’électrisation du corps humain peut se faire par deux types de contacts :
les contacts directs et les contacts indirects.
PROTECTION CONTRE :
6
Uc (V)
LES CONTACTS DIRECTS
LES CONTACTS INDIRECTS
QU'EST CE QU'UN CONTACT DIRECT ?
Il y a contact DIRECT lorsqu'une personne vient toucher un
conducteur électrique ou une pièce normalement sous tension.
QU'EST CE QU'UN CONTACT INDIRECT ?
Il y a contact INDIRECT lorsqu'une personne vient toucher une
masse métallique mise accidentellement sous tension,à la suite
d'un défaut d'isolement.
7
1. Les moyens de protection contre les contacts directs
1.1 Généralités
Les dispositions de protection contre les risques de contacts directs ont
pour but d’assurer la mise hors de portée de pièces nues sous tension
accessibles aux travailleurs.
La protection peut être obtenue par l’un des trois moyens suivants :
- éloignement
- obstacles
- isolation.
On retiendra deux critères essentiels pour garantir la qualité de la
protection :
- l’efficacité
- la permanence.
1.2 Eloignement
L’éloignement doit être suffisant pour prévenir le risque d’accidents par
contacts directs ou rapprochement à l’aide d’objets que les travailleurs
manipulent ou transportent.
8
Permanence : La permanence de cet éloignement doit être garantie
contre tout risque de relâchement ou de chute, par une résistance
mécanique des pièces ou de leurs supports en rapport avec les
contraintes auxquelles elles sont normalement exposées.
Distance : Les distances doivent être compatibles avec le matériel
manutentionné.
1.3 obstacles
Efficacité
La protection doit être assurée compte tenu des contraintes auxquelles
sont soumis les obstacles par leurs :
- nature, étendue, disposition, stabilité .
Constitution
Les obstacles sont constitués :
- soit de paroi pleine ou percées de trous,
- soit de grillage.
Tous les obstacles, coffrets d’appareillage, armoires de tableaux, cachebornes de moteurs, portes en tôle ou en grillage dans les postes H.T.,
doivent être maintenus en place et en bon état.
Important :La suppression des obstacles, quelle qu’en soit la classe de
tension, ne sera réalisée que par des électriciens.
Degrés de protection procurés par les enveloppes ( NF C 20 010 )
Les degrés minima de protection du matériel sont :
IP 2X en B.T. et IP 3X en H.T.
Ils assurent la protection contre les contacts directs.
1.4 Isolation
Efficacité - Permanence
L’isolation doit être adaptée à la tension de l’installation et conserver à
l’usage ses propriétés, eu égard aux risques de détérioration auxquels elle
peut être exposée.
9
exemple : protection des conducteurs et câbles nus .
Prises de courant
Les prises de courant, ou prolongateurs et connecteurs doivent être
disposés de façon que leurs parties actives nues ne soient pas accessibles
aussi bien lorsque leurs éléments sont séparés, que lorsqu’ils sont
assemblés ou en cours d’assemblage
Les différents éléments doivent être maintenus en parfait état et
entretenus par du personnel compétent.
Il ne faut jamais laisser sur un socle de prise de courant un câble
d’alimentation dont l’autre extrémité n’est pas reliée à un appareil
électrique. Un câble d’alimentation doit tout d’abord être réunis à
l’appareil et ensuite au socle de la prise de courant .
Locaux et emplacements à risques particuliers de chocs électriques
Le chef d’établissement doit désigner ces locaux ou emplacements de
travail et les délimiter clairement. Leurs accès ne sont autorisés qu’aux
personnes averties des risques électriques ou aux personnes placées sur la
surveillance d’une personne désignée à cet effet.
2. Les moyens de protection contre les contacts indirects.
2.1 Les différents moyens de protection
La protection contre les risques de contact indirect dans les installations
alimentées par du courant alternatif peut être réalisée soit :
- en associant la mise à la terre des masses à des dispositifs de
coupure automatique de l’alimentation ( D.D.R. ),
- par double isolation, par isolation renforcée,
- par la séparation des circuits,
- par l’utilisation de la Très Basse Tension de Sécurité (T.B.T.S.)
Les modalités pratiques de réalisation des différents types de mesures de
protection sont définies par arrêtés.
2.2 Surveillance des installations
Une surveillance des installations électriques doit être assurée.
L’organisation de cette surveillance doit être portée à la connaissance de
l’ensemble du personnel.
10
Cette surveillance doit être opérée aussi fréquemment que de besoin et
provoquer dans les meilleurs délais, la suppression des défectuosités et
anomalies constatées.
1.5 Protection contre les brûlures
Un électricien intervenant sur une installation électrique peut par un geste
malencontreux provoquer un court circuit.; cet incident entraînera des
brûlures dues à l’arc électrique et aux projections de matière en fusion.
Pour prévenir ce type d’accident et ses conséquences, il y a lieu :
- d’utiliser des outils isolants ou isolés .
- de protéger contre les surintensités les circuits de mesure
notamment par des dispositifs à haut pouvoir de coupure.
- de porter des protections individuelles telles que :
- lunettes ou écrans faciaux anti U.V.
- gants isolants adaptés à la tension.
Dans tous les cas, il sera préférable de travailler hors tension sur une
installation ou un équipement consigné.
11
Les moyens de protection contre
les risques du courant électrique
1. Le fusible
Depuis son invention, le fusible a été utilisé dans la protection contre les
surintensités.
Cependant, ses inconvénients, en particulier l’obligation de le remplacer
après fusion, avec le risque que l’élément remplacé ne corresponde pas
toujours au calibre d’origine et parfois ne soit même pas d’un métal de
fusion à basse température, le dérangement causé lors de son
remplacement, etc... ont incité les constructeurs à rechercher un dispositif
non rechargeable et de calibre constant après chaque fonctionnement.
2. Le disjoncteur
Le disjoncteur est un appareil coûteux, dont le volume est plus important
que celui d’un coupe-circuit, son système mécanique est déclenché très
durement lors des déclenchements sur court-circuit et si ces derniers sont
fréquents, les pôles finissent par se détériorer.
Le disjoncteur est un appareil électromécanique capable de supporter et
d’interrompre des courants dans des conditions normales mais surtout
dans des conditions anormales comme les courts-circuits et les
surcharges. Sous certaines conditions, il peut aussi assurer la protection
des personnes contre les dangers du courant électrique et il peut aussi
assurer le sectionnement.
Il comporte :
- un circuit principal, qui comprend l’ensemble des parties
conductrices insérées dans le circuit à protéger,
- un circuit de commande, qui regroupe les parties conductrices
insérées dans un circuit utilisé pour commander les manœuvres
d’ouverture et de fermeture,
- un circuit auxiliaire éventuel, destiné à assurer des fonctions
annexes telles que la signalisation ou le verrouillage.
12
La position de repos du disjoncteur est fermée par intervention manuelle
à l’aide d’un levier ou d’une manette.
La position de travail du disjoncteur est l’ouverture automatique.
Ainsi lors d’un déclenchement, un simple regard sur le panneau permet
de repérer immédiatement le disjoncteur dont le levier est en position
inverse des autres. Une fois le défaut éliminé, il suffit de remettre le
levier en place pour réenclencher le disjoncteur.
3. Le disjoncteur différentiel résiduel.
Le dispositif le plus approprié pour protéger les circuits et les personnes
est le disjoncteur différentiel.
En effet, il protège contre :
- les courants de court-circuit,
- les surcharges,
- les défauts à la terre.
Le disjoncteur différentiel appartient à la famille des dispositifs
différentiels résiduels (DDR).
Le type de protection assuré par un disjoncteur dépend essentiellement de
la nature du déclencheur :
- thermique
- magnétique
- magnéto-thermique
- à tore de détection du courant résiduel
C'est ce dernier modèle qui est couramment utilisé pour protéger contre
un défaut d'isolement entre un conducteur actif et une masse ou la terre.
13
LES DOMAINES DE TENSION
Aucun travail sur un ouvrage électrique ou au voisinage d’un ouvrage
normalement sous tension ne peut être entrepris sans considérer les
consignes de sécurité dépendantes des différents domaines de tension :
Valeur de la tension nominale
Un exprimée en volts
Domaines de tension
en courant alternatif (
A.C. )
en courant continu (
D.C. )
Un < 50
Un < 120
Très Basse Tension
( Domaine T.B.T )
Basse
Tension
Domaine
B.T.
50 < Un < 1000
120 < Un < 1500
Haute
Tension
Domaine
H.T.A.
1 000 < Un < 50 000
1 500 < Un < 75 000
( Domaine
H.T. )
Domaine
H.T.B.
Un > 50 000
Un > 75 000
Dans le cas particulier de la Très Basse Tension, il y a lieu de distinguer
les opérations :
 en Très Basse Tension de Sécurité ( T.B.T.S )
 en Très Basse Tension de Protection ( T.B.T.P )
 en Très Basse Tension Fonctionnelle ( T.B.T.F )
Aucune précaution n’est à prendre en T.B.T.S et en T.B.T.P pour les
risques d’électrisation ( attention aux courts-circuits et aux brûlures )
En T.B.T.F, toutes les règles de la B.T doivent être appliquées comme en
cas d’incertitude sur sa nature .
14
CLASSE DES APPAREILS
Le matériel est classé en fonction de sa conception et de la tension
d’alimentation . Un symbole doit permettre de le reconnaître :
CLASSE
SYMBOLE
UTILISATION
0
Pas de symbole
Interdite dans l’industrie
I
Matériel devant être relié
obligatoirement à la terre
II
Matériel à double isolation,
jamais relié à la terre
III
III
15
Lampe baladeuse alimentée
en T.B.T.S. non reliée à la
terre
HABILITATION AUX RISQUES ELECTRIQUES
L’habilitation est la reconnaissance par l’employeur de la capacité
d’une personne à effectuer des taches fixées. Pour être habilité il faut
avoir subit une formation.
Il est nécessaire d’habiliter toute personne qui :
- accède sans surveillance aux locaux d'accès réservés aux
électriciens pour y effectuer des travaux non électriques
( femme de ménage, peintre, proviseur..).
-exécute des travaux d’ordre électrique.
-dirige des opérations d’ordre électrique
-effectue des essais, des mesures de grandeurs électriques.
L’habilitation décernée dépend:
-du domaine de tension (basse tension, haute tension)
-de la personne qui fait l’opération (non électricien,
exécutant électricien, chargé de travaux d’ordre électrique)
-de la nature de l’opération (consignation, travaux sous
tension, nettoyage sous tension, interventions et
dépannages, voisinage)
16
1- SYMBOLES D'HABILITATION
MECANISME DE L’HABILITATION :
Le mécanisme de l’habilitation est basé sur trois questions :
-
OU ? c’est à dire où le travailleur peut-il opérer ?
-
QUI ? c’est à dire qui peut faire la ou les opérations ?
-
QUOI ? c’est à dire qu’est ce que le travailleur peut faire ?
La ou les réponses à ces trois questions permettent d’obtenir les
éléments de base pour délivrer une habilitation (tableau 1).
Tableau 1
1ère question :
OU ?
Domaine de tension
1ère lettre
-
TBT et BT
B
-
HT
H
2ième question
Niveau des opérations
QUI ?
Indice
-
Non électricien
0
-
Electricien
1
-
Chargé de travaux
2
3ième question ?
Quoi ?
Nature des opérations
2éme lettre
-
Travaux hors tension
Néant
-
Travaux sous tension
T
-
Travaux au voisinage
V
-
Consignation (chargé
de)
C
-
Intervention (chargé d’)
R
-
Nettoyage sous tension
N
17
18
2- TABLEAU DES HABILITATIONS
Note :
- Pour les personnes habilitées à travailler au voisinage des ouvrages sous
tension du même domaine de tension, il y a lieu d'adjoindre la lettre V
aux symboles B1, B2, HO, H1 et H2 (il n'y a pas lieu de l'adjoindre aux
symboles T,R et N).
- Une habilitation d'indice numérique déterminé entraîne l'attribution des
habilitations d'indice inférieur, mais exclusivement pour les opérations
sur les ouvrages du même domaine de tension pour une même nature
d'opérations.
Une habilitation BR entraîne l'habilitation B1. Le titulaire d'une
habilitation BR peut remplir les fonctions du chargé de consignation pour
son propre compte et celui des exécutants qu'il dirige lors d'une
intervention.
19
Une habilitation BC ou HC n'entraîne pas l'attribution des autres types
d'habilitation et réciproquement.
Une même personne peut cumuler des habilitations de symboles
différents.
Des habilitations spéciales non symbolisées peuvent être délivrées pour
des besoins particuliers; elles doivent alors définir sans ambiguïté le
domaine de tension ainsi que la nature et les limites des opérations
auxquelles elles s'appliquent.
3- DISTANCES LIMITES DE VOISINAGE :
- Distances par rapport aux pièces nues sous tension
Les distances par rapport aux pièces nues sous tension permettent de
définir les zones d’environnement électrique.
 Distance minimale d’approche :
La distance minimale d’approche (DMA) dans l’air (ou distance de
sécurité) d’une pièce nue sous tension est pour un opérateur (considéré au
potentiel de la terre), donnée par la formule :
DMA = dt + dg
(1 )
Où DMA est exprimée en mètres.
dt = distance de tension en mètres
dg = distance de garde en mètres.
 la distance de tension dt (que nous pouvons assimiler à une tension
d’amorçage) est donnée en courant alternatif par la formule :
dt = 0.005 Un (2)
où Un = valeur nominale de la tension en KV
20
nota :
-
le résultat obtenu par la formule (2) doit être arrondi au décimètre
supérieur sans jamais être inférieur à 0.10 m pour le domaine haute
tension (> 1000 volts).
- En courant continu, la distance de tension est quasi nulle pour les
tensions ≤ 1500 volts. pour toute tension supérieure, les distances
de tension sont les mêmes que pour les tensions alternatives.
- La distance de garde dg a pour but de libérer tout opérateur de souci
constant du respect de la distance de tension et d’éviter au
maximum les conséquences des gestes involontaires lors de
l’exécution du travail.
Cette distance de garde est fixée à :
-
0.30 m pour le domaine basse tension (< 1000 volts).
-
0.50 m pour le domaine haute tension (> 1000 volts).
Le tableau ci-après donne les distances minimales d’approche pour
quelques tensions courantes :
Distances minimales d’approche en fonction de
la tension nominale
Tension
nominale
Un (kv)
Distance
de tension
dt (m)
Distance
de
garde
dg(m)
Distance
minimale
d’approche
DMA (m)
0.400
-
0.30
0.30
1
-
0.30
0.30
15
0.10
0.50
0.60
20
0.10
0.50
0.60
63
0.30
0.50
0.80
21
225
1.10
0.50
1.60
400
2
0.50
2.50

Distances limites de voisinage :
A l’interieur des locaux réservés aux électriciens.
Afin de délimiter les zones de travaux ou d’intervention dites « au
voisinage », les distances limites de voisinage DLV des pièces
conductrices nues sous tension sont :
 domaine BT :
- Un < 1000 v : 0.30 m
 domaine HT :
- Un ≤ 50 KV
:2m
- 50 KV < Un ≤ 250 KV : 3 m
- Un > 250 KV
: 4m
22
Remarque importante :
dans le domaine BT, la distance de voisinage et la distance
minimale d’approche ont la même valeur soit 0.30 m à partir d’une
pièce nue sous tension .
cette zone délimitée par les zones 0.30 m peut donc être
considérée soit comme une zone de travail sous tension, soit
comme
une
zone
de
voisinage.l’opération
est
considérée
« effectuée au voisinage » dès lors que l’exécutant ou les objets
qu’il manipule se trouvent dans la zone décrite ci-dessus mais
sans qu’il y ait contact intentionnel avec des pièces nues sous
tension (exception : le mesurage).
La distance limite de voisinage est une notion valable actuellement
jusqu’à 500 KV
A l’extérieur des bâtiments :
23
Le personnel doit être habilité lors de tout travail réalisé en deçà
des distances limites de voisinage des pièces nues sous tension .
ces distances sont lorsque :
Un < 50 Kv : 3 m
Un ≥ 50 Kv : 5 m
Canalisation souterraines
Dans le cas de canalisations souterraines (enterré ou non), la
distance limite de voisinage est de 1.5 m à partir de chaque
canalisation et ce quelle que soit la tension.
24
Quatre zones sont déterminées en fonction, notamment, de la distance minimale
d'approche et de la distance limite de voisinage. Ces zones sont les suivantes :
ZONE 1
25
Toute zone située a l'intérieur d'un local ou emplacement d'accès réservé a u x
électriciens, mais au de là de la distance limite de voisinage, par rapport aux pièces
nues sous tension.
ZONE 2 ZONE
Cette zone, qui n'est définie que pour le domaine HT, est, dans ce domaine, la zone de
voisinage proprement dite. Cette zone est celle comprise, par rapport aux pièces nues
sous tension, entre la distance limite de voisinage et la distance minimale d'approche.
Ce ZONE 3
Cette zone, qui n'est définie que pour le domaine HT,est celle comprise, par rapport
aux pièces nues sous tension, entre ces pièces et la distance minimale d'approche.
ZONE 4tte zone, qui n'est
Cette zone, qui n'est définie que pour le domaine BT, peut être considérée soit comme
une zone de travail sous tension, soit comme une zone de voisinage. Elle est
comprise, par rapport aux pièces nues sous tension, entre ces pièces
et la distance minimale d'approche, soit 0,30 m.
Les zones des ouvrages du domaine TBTF sont assimilées à celles des ouvrages du
domaine BT.
REGLES A RESPECTER SELON LES ZONES D'ENVIRONNEMENT
ZONE 1 :
L'accès aux locaux ou emplacements d'accès réservés aux électriciens
n'est autorisé qu'aux personnes désignées par l'employeur. Ces personnes
doivent être soit habilitées à travailler sur les ouvrages du domaine de
tension considéré dans le local, soit, si elles ne sont pas ainsi habilitées,
avoir reçu notification d'une consigne écrite ou verbale et être surveillées
par une personne habilitée et désignée à cet effet.
Pour les travaux ou interventions exécutés à proximité des installations
dans le domaine TBTS ou TBTP, il convient de prendre en compte, si
nécessaire, les risques d'explosion et, dans tous les cas, les risques de
court-circuit ou de brûlures.
ZONE 2
Les règles à respecter sont les suivantes:
- établissement et notification au personnel d'une consigne particulière ou
d'une instruction permanente de sécurité (IPS) précisant les mesures de
sécurité à respecter;
26
- désignation par l'employeur du personnel autorisé à travailler au
voisinage de pièces nues sous tension du domaine de tension considéré;
- délimitation matérielle de la zone de travail;
- dans le cas de voisinage de pièces nues sous tension, pour les personnes
conduites à s'approcher de la zone 3, surveillance permanente par une
personne habilitée H, avertie des risques présentés dans cette zone par les
types d'ouvrages concernés et leur niveau de tension.
Cette personne sera désignée à cet effet et elle veillera à l'application des
mesures de sécurité définies dans la consigne.
ZONE 3
Dans cette zone, les travaux ne peuvent être effectués qu'en appliquant les
règles relatives aux travaux sous tension.
ZONE 4
Dans cette zone, les travaux ne peuvent être effectués qu'en appliquant les
règles relatives aux travaux sous tension.
Les travaux doivent être réalisés:
- soit en appliquant les règles relatives aux travaux sous tension;
- soit en appliquant les règles des interventions en BT;
- soit en appliquant les règles de travail au voisinage, c'est-à-dire :
a/ établissement et notification au personnel d'une consigne précisant les
mesures de sécurité à respecter;
b/ désignation par l'employeur du personnel autorisé à travailler au
voisinage de pièces nues sous tension du domaine de tension considéré;
c/ délimitation matérielle de la zone de travail.
4- TITRE D'HABILITATION
27
5- TRAVAUX HORS TENSION en BTA PROCEDURE DE
CONSIGNATION
1- SEPARATION :
Séparation de l'ouvrage des sources de tension :
Effectuée au moyen d'organes prévus à cet effet sur tous les conducteurs
actifs, neutre compris (sauf en TNC).
La séparation doit être effectuée de façon certaine.
Organes de séparation:
- sectionneurs,
- prises de courant ou prises embrochables,
- de canalisation préfabriquée,
- retrait de fusible,
- appareils débrochables,
- appareil de commande, de protection ou de coupure d'urgence sous
réserve que:
- les distances d'isolement entre contacts répondent à la norme des
sectionneurs de même tension nominale (Un),
- toute fermeture intempestive soit rendue impossible.
28
2- CONDAMNATION
Condamnation en position «ouverture des organes de séparation»
Elle a pour but d'interdire la manoeuvre de cet organe.
Elle comprend :
- une immobilisation de l'organe,
- une signalisation indiquant que cet organe est condamné et ne doit pas
être manœuvré (la suppression d'une condamnation ne peut être effectuée
que par la personne qui l'a effectuée ou par un remplaçant désigné).
3- IDENTIFICATION
Identification de l'ouvrage sur le lieu de travail
Elle est basée sur:
- la connaissance de la situation géographique,
- la consultation des schémas,
- la connaissance des ouvrages et de leurs caractéristiques,
- la lecture des pancartes, des étiquettes,
- l'identification visuelle.
4- VAT - MALT - CCt
Vérification d'absence de tension (VAT)
Dans tous les cas, la VAT doit se faire aussi près que possible du lieu de
travail, sur tous les conducteurs actifs.
Le bon fonctionnement du matériel doit être contrôlé avant et après la
vérification.
La mise à la terre et en court-circuit (MALT+ CCt)
Doit être réalisée de part et d'autre de la zone de travail et doit intéresser
tous les conducteurs actifs.
Elle n'est pas exigée en BTA, sauf s'il y a:
- risque de tension induite,
- risque de réalimentation,
- présence de condensateurs ou de câbles de grande longueur.
La mise à la terre est exigée dans le cas d'une ligne aérienne BT sur un
support mixte HT/BT quand la HT demeure sous tension.
Les dispositifs de mise à la terre et en court-circuit doivent pouvoir
supporter les intensités de court-circuit.
29
30
6- TRAVAUX HORS TENSION en BTA ROLE DES
INTERVENANTS
ROLE de L'EXECUTANT :
HABILITATION: B1
Il doit veiller à sa propre sécurité:
- suivre les instructions du chargé de travaux,
- n'entreprendre un travail que s'il en a reçu l'ordre,
- respecter les limites de la zone de travail et les dispositions de sécurité,
- porter les équipements de protection individuelle,
- n'utiliser que du matériel adapté au travail à effectuer (outils et
outillage),
- vérifier le matériel et les outils avant leur utilisation.
ROLE du SURVEILLANT de SECURITE
HABILITATION: minimum B0
C'est une personne ayant une connaissance approfondie en matière de
sécurité et désignée par l'employeur pour surveiller les exécutants
pendant l'exécution d'opérations au voisinage de pièces nues sous tension
et pour les prévenir s'ils s'approchent ou risquent de s'approcher
dangereusement de ces pièces.
Il doit être habilité B0 minimum pour les mêmes ouvrages que ceux
concernés par les dites opérations.
7- INTERRUPTION et REPRISE SUCCESSIVES des TRAVAUX
LORS DE L'INTERRUPTION DES TRAVAUX
LE CHARGE DE TRAVAUX :
- donne l'ordre d'interrompre le travail,
- procède au retrait des MALT et CCt qu'il a éventuellement posées,
- assure la sécurité aux abords de la zone de travail,
- retrouve le personnel en un point convenu,
- interdit tout nouvel accès à la zone de travail,
- remet au chargé de consignation l'avis d'interruption des travaux.
LORS DE TRAVAUX APRES INTERRUPTION
Lors de reprise des travaux :
Le charge de travaux
- reçoit du chargé de consignation l'attestation de consignation pour
travaux ou l'attestation de première étape de consignation avec
mention de cette restitution sur l'avis d'interruption,
31
- s'assure que les mesures initiales de sécurité sont toujours valables,
- identifie l'ouvrage, vérifie l'absence de tension et pose éventuellement
les MALT et CCt (consignation en deux étapes),
- confirme les instructions correspondantes aux exécutants,
- donne l'ordre de reprise de travail.
CONDITIONS ATMOSPHERIQUES
8- INTERVENTIONS en TBT et BTA
Les interventions sont limitées aux domaines TBT et BT.
Les interventions sont de 3 sortes:
- interventions de dépannage
- interventions de connexion avec présence de tension
- interventions particulières de remplacement: de fusibles, de lampes ou
de leurs accessoires
DISPOSITION POUR:
LE PERSONNEL
- être habilité BR; être désigné (la désignation peut être implicite par
l'affectation à un poste de travail);
- avoir l'accord du chef d'établissement ;
- avoir acquis la connaissance du fonctionnement de l'installation ou de
l'équipement; (connaissance des schémas et notices d'utilisation mis à sa
disposition);
- disposer d'appareils de mesurage et d'outils adaptés aux opérations à
effectuer, le tout en bon état de service;
- prendre toutes mesures pour assurer la sécurité des tiers, celle des
exécutants et leur propre sécurité vis-à-vis de tous les risques
discernables;
- se prémunir contre les risques dus aux parties actives voisines .
Le chargé d'intervention de dépannage, habilité BR, peut procéder luimême aux opérations de consignation, au cours des interventions de
dépannage dont il est chargé.
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LE MATERIEL
Les personnes doivent appliquer les prescriptions suivantes
relatives :
- à la protection individuelle:
- porter un équipement individuel (gants isolants, lunettes ou écrans
faciaux,...) adapté aux travaux à effectuer;
- ne pas porter d'objets personnels métalliques (chaînes, bracelets,...)
- à l'aménagement de l'emplacement de travail:
- délimiter l'emplacement de travail et les zones à risques par un balisage;
- disposer d'un emplacement dégagé et d'un appui solide et stable;
- s'isoler des éléments conducteurs (sol. charpentes,...) au moyen de
matériel approprié (écran. tabouret, tapis. échelle. établi isolant ou
isolé,...);
- au matériel:
- utiliser des outils isolés conformes à la norme en vigueur;
- utiliser des appareils de mesurage ne présentant pas de danger en cas
d'erreur de branchement,
Avant son utilisation, le matériel de sécurité, tant collectif qu'individuel,
doit être contrôlé et tout outil défectueux remplacé.
INTERVENTION DE DÉPANNAGE :
UNE INTERVENTION DE DÉPANNAGE COMPREND 3 ÉTAPES
Etape 1
Recherche et localisation des défauts. Cette étape peut nécessiter la
présence de tension et, éventuellement, de celle des autres sources
d'énergie, s'il en existe (fluide sous pression,vapeur).
Etape 2
Elimination du ou (des) défaut (s), réparation ou remplacement de
l'élément défectueux. Cette étape ne nécessite pas la présence de tension
et doit être effectuée suivant les modalités des travaux hors tension.
Etape 3
Réglages et vérifications du fonctionnement d'équipement ou d'appareil
après réparation. Cette étape nécessite habituellement la remise sous
tension.
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- L'ouverture des circuits, alimentés par le secondaire d'un transformateur
de courant dont le primaire est sous tension ou susceptible de l'être
(courant induit,...), est interdite.
- Certaines opérations particulières telles que:
- élimination temporaire d'un verrouillage électrique (par exemple
détecteur de position d'un élément mécanique);
- manoeuvres manuelles des relais et contacteurs électromagnétiques;
ne doivent être exécutées qu'après examen des situations particulières
qu'elles peuvent engendrer et qu'après avoir pris les dispositions
permettant d'éviter tout accident.
L’élimination du ou des défauts ainsi que la réparation ou le
remplacement du ou des éléments défectueux ne doit être entreprise
qu'après consignation de l'équipement , en respectant les règles des
travaux hors tension. Le chargé d'intervention remplît alors les rôles de
chargé de consignation et de chargé de
travaux. En fin de l'étape 2, le chargé d'intervention, après déconsignation
de l'équipement, vérifie qu'il peut passer à l'étape 3, sans risque ni pour
son personnel, ni pour le matériel.
Cas particuliers :
Appareils de séparation dans le champ de vision de l'opérateur.
- Le balisage de la zone de travail et la condamnation en position
d'ouverture des appareils de séparation ne sont pas obligatoires lorsque
ces appareils restent en permanence dans le champ de vision de
l'opérateur et si la zone de travail est d'un accès limité aux seuls
opérateurs pendant toute la durée de l'intervention.
Le chargé d'intervention remet ensuite l'équipement à la disposition de
l'exploitant de l'équipement et l'avise qu'il a effectué:
- soit un dépannage définitif,
- soit un dépannage provisoire avec ou sans limitations d'emploi.
Dans ce dernier cas, une pancarte devra indiquer localement le caractère
provisoire de ce dépannage.
L'intervention est considérée comme terminée si l'équipement fonctionne
normalement:
- avec les organes affectés normalement à la commande (boutons,
interrupteurs, etc.);
- avec les réglages normaux (de course, de niveau, de température, etc.);
- et si tous les dispositifs de protection mécanique et de verrouillage
électrique sont capables d'assurer le service que l'on attend d'eux
(surintensité, fin de course, etc.).
34
En fin d'intervention, le chargé d'intervention doit procéder ou faire
procéder à la remise en place des capots, couvercles et à la fermeture (et
verrouillage) des portes d'accès aux appareillages électriques et aux
parties mécaniques:
aucune pièce normalement sous tension en dehors des locaux d'accès
réservés aux électriciens, ni aucune zone à risque mécanique ne doivent
rester accessibles.
INTERVENTION DE CONNEXION AVEC PRÉSENCE DE
TENSION
Une intervention de connexion sur un ouvrage a pour but :
- soit de mettre en service un nouvel équipement,
- soit de modifier une connexion de conducteur sans perturber le
fonctionnement de l'ouvrage.
Il ne peut s'agir que de connexion ou de déconnexion sur une borne
d'appareillage ou un bornier, à condition que les circuits soient protégés
contre les surintensités et que la section des conducteurs soit limitée à 6
mm2 pour les circuits de puissance afin de limiter les conséquences en
cas de court-circuit.
En fin d'opération, le chargé d'intervention de connexion avec présence
de tension doit avertir le chef d'établissement ou le chargé d'exploitation
de l'ouvrage de l’achèvement de son intervention et des modifications
apportées aux équipements mis éventuellement sous tension et en service.
INTERVENTION PARTICULIÈRE DE REMPLACEMENT
REMPLACEMENT DE FUSIBLES, REMPLACEMENT DES
LAMPES ET DES ACCESSOIRES DES APPAREILS
D'ÉCLAIRAGE
- Avant de procéder au remplacement d’un fusible, il convient de
rechercher et d'éliminer le défaut ou la surcharge qui ont entraîné sa
fusion. L'élément de remplacement doit posséder les mêmes
caractéristiques géométriques et électriques et être adapté à l'ouvrage
considéré.
- Le remplacement d'un fusible doit être effectué, en principe hors
tension, c'est-à-dire après avoir vérifié l'absence de tension de part et
d'autre du fusible. Dans le cas où l'élément de remplacement à fusion
enfermée est monté dans un appareil assurant la protection de l'opérateur
contre les risques de contact direct et de projections en cas de fermeture
sur court-circuit, il n'y a pas lieu de vérifier la mise hors tension et une
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personne non habilitée peut être désignée pour effectuer ce
remplacement,
s'il n'y a pas d'autres risques électriques . Dans les autres cas , le
remplacement doit être effectué par des personnes habilitées B1 (sur
consigne), B1T ou BR.
Le remplacement des lampes et des accessoires débrochables des
appareils d'éclairage (starters) peut être effectué avec présence de tension
par des personnes désignées, même non habilitées, lorsque le matériel
présente une protection contre les contacts directs fortuits pendant
l'introduction et l'enlèvement des dits lampes et accessoires.
Lorsqu'il existe des risques de contact direct accidentel, ou bien dans le
cas de certains types de lampes présentant des risques particuliers
d'incendie en cas de bris (lampes à vapeur de sodium à basse pression par
exemple), le remplacement est effectué, soit suivant la procédure
d'intervention de dépannage, soit suivant consigne de l'employeur pour
assurer la protection de l'opérateur contre les risques de:
- contacts électriques,
- court-circuit,
- bris de lampes.
La protection contre ces risques doit être assurée par le choix judicieux de
moyens appropriés (gants isolants, lunettes ou masque, coiffure isolante,
tapis isolants, etc.).
MATÉRIEL DE PROTECTION INDIVIDUELLE ET COLLECTIVE
GÉNÉRALITÉS
Le matériel de protection doit être conforme aux prescriptions de la
réglementation et aux normes en vigueur quand elles existent.
Tout utilisateur de matériel de sécurité doit vérifier ce dernier avant tout
emploi.
Le matériel doit être en bon état.
Le matériel doit être adapté aux interventions et aux travaux.
Vêtements :
Vos vêtements doivent être ajustés et recouvrir totalement vos bras et vos
jambes. Ils doivent être exempts de parties conductrices (fermetures à
glissière métallique par exemple). Ils doivent être maintenus secs.
Lors des travaux ou interventions à l'extérieur en cas de pluie,
recouvrez vos vêtements de survêtements de pluie qui, eux, peuvent
être mouillés.
Évitez le port de vêtements facilement inflammables ou produisant
des gouttelettes de matière en fusion (en particulier ceux
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confectionnés avec certaines fibres synthétiques).
Ne portez pas d'objets conducteurs tels que bracelets métalliques,
bagues etc....
Casque de protection
- Il doit être utilisé chaque fois qu'il y a risque de chute ou de heurt.
- Doit être conforme à la norme NF S 72-202.
Lunettes de protection anti-UV (ultra-violet)
EIles doivent être portées obligatoirement:
- lors de travaux au voisinage,
- lors des étapes sous tension pendant les interventions,
- lors des mesurages,
- lors des MALT et CCt.
Chaussures à semelles isolantes
A la manière d'un pneumatique de véhicule automobile, la semelle
isolante des chaussures:
- s'use et des particules conductrices (copeaux métalliques dans les
ateliers de mécanique, clous sur les chantiers) s'y incrustent;
- se perfore et ne remplit plus son rôle d'isolant en milieu humide.
Gants isolants
- Ils doivent être adaptés à la tension des installations ou équipements sur
lesquels sont effectués les travaux ou interventions.
- Ils doivent être vérifiés avant chaque emploi (ne pas présenter de trous
ou de déchirures).
- Ils doivent être conformes à la norme NF C 18-415.
- Tous gants défectueux doivent être éliminés.
- Si les travaux à effectuer entraînent des risques d'écorchure, de
déchirure ou de perforation des gants isolants, il est nécessaire de les
recouvrir de gants de protection mécanique.
- Les gants isolants ne doivent en aucun cas être utilisés pour effectuer
des opérations de manutention.
- Conservez vos gants dans leur étui de protection, ne les laissez pas au
contact de vos outils ou d'autres objets tranchants ou pointus.
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Outils Isolants à main.
Les outils isolants à main ont pour rôle :
1. de limiter les risques d'arc électrique lors de leur utilisation;
2. d'isoler l'opérateur des pièces nues sous tension.
Il est faux de croire que les outils isolants à main pour électriciens sont
d'abord destinés à isoler l'opérateur des pièces nues sous tension. Leur
rôle essentiel est de limiter, lors de leur utilisation, les risques de courtcircuit entre pièces voisines portées à des potentiels différents. Seule la
partie travaillante de l'outil, strictement limitée au minimum utile, n'est
pas en matériau isolant.
En complément à cette propriété fondamentale ils vous permettent de
vous tenir à distance et vous isolent des pièces nues sous tension.
Les outils de mécaniciens sur lesquels ont été ajoutées des gaines
isolantes (sur les lames de tournevis, sur les manches de pinces) ne sont
pas considérés comme outils isolants d’électriciens puisqu’ils ne limitent
pas le risque d’arc électrique.
- Ils doivent être adaptés à la tension des installations sur lesquelles on
effectue les travaux ou interventions.
- Ils doivent être en parfait état.
Tabouret isolant
- Attention à la tension nominale des ouvrages! L’isolation par
rapport au sol de l'opérateur doit être assurée.
- Il faut se placer au milieu du tabouret ou du tapis.
- Lors de l'emploi d'un tabouret, s'assurer de la bonne fixation
des pieds et de leur propreté.
- La conformité du matériel à la norme NF C 18-420 est requise.
Tapis isolant
- Le tapis isolant est le complément indispensable aux
chaussures à semelle isolante lorsqu'il est nécessaire de s'isoler
de la terre à l'intérieur des bâtiments.
- En milieu humide sur les chantiers, placez le tapis isolant sur un
support stable tel que madriers ou caillebotis en bois par
exemple.
- La conformité du matériel à la norme NF C 18-420 est requise.
Vérificateur d'absence de tension (VAT)
- Vérifier leur fonctionnement et les maintenir en bon état.
- Les appareils de mesurage ne sont pas des VAT et vice versa.
- En BT les gants isolants sont obligatoires s'il y a risque de contact avec
des pièces nues sous tension.
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- La conformité du matériel à la norme NF C 18-310 en BT est
requise.
- Pour assurer l'entretien périodique annuel des VAT il faut remplacer les
piles et vérifier le détecteur.
Dispositifs de mise à la terre et en court-circuit
Ils sont mis en place pour protéger le personnel contre:
- un renvoi de tension,
- les surtensions atmosphériques,
- les phénomènes d'induction.
Écrans protecteurs (nappe isolante)
- Lors des travaux ou interventions au voisinage de pièces nues sous
tension la pose d'écrans protecteurs ou dispositifs similaires est
nécessaire.
Balisage des zones
- Le repérage des zones de travail sur et autour des ouvrages lors
de travaux et interventions nécessitent un balisage.
- Les indications et divers signaux doivent être placés à des
emplacements adéquats par un chargé de travaux ou un chargé
d'interventions.
- L’entrée dans une zone de travail doit être clairement délimitée.
Ce balisage est réalisé par:
- des barrières,
- des banderoles,
- des pancartes.
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CONSIGNES RELATIVES AUX PREMIERS SECOURS A
DONNER AUX VICTIMES D'ACCIDENTS ELECTRIQUES
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