Séancé d’AP n°2 : Quél corréctéur sériéz-vous a l’éxamén ? Vous allez avoir trois copies à lire et à corriger. Rappel du barème : Questions de cours, 3 pts chacune. Partie 2 sur 4 points, partie 3 sur 10 points. Copie n°1 NOTE : COMMENTAIRE : Partie 1 1.Plusieurs types de capitaux participent à l’entretien de la croissance économique. Ces capitaux sont le capital travail, le capital humain et la PGF, production globale des facteurs. L’accumulation de ces trois capitaux permet de calculer la croissance du PIB. 2. La déflation est l’inverse de l’inflation, c’est-à-dire qu’au lieu d’avoir des prix qui augmentent, on a des prix qui baissent. A long terme, la déflation engendre une crise car si les prix baissent de jour en jour, un individu rationnel attendra avant de consommer pour avoir un prix encore plus bas. Si chaque individu raisonne identiquement, alors la consommation sera à zéro. Si la consommation n’a pas lieu alors les entreprises cesseront de produire et feront faillite. Partie 2 Le document présenté est un graphique qui montre l’évolution du PIB et des facteurs de production en France depuis 1980. Ce document a était réalisé par le site ggdc.net. Les facteurs de production seuls ne permettent pas d’expliquer la croissance économique. Les facteurs de production sont les ressources nécessaire pour la production. Et la croissance économique et l’augmentation soutenue et durable de la production globale d’un pays généralement mesurée par le PIB réel. La croissace est un processus quantitatif, cumulatif et de long terme. Pour pouvoir expliquer la croissance économique d’un pays, il faut montrer plusieurs choses comme les facteurs de production mais également le PIB. Le PIB mesure l’ensemble des richesses de production d’un pays en un an dans un espace géographique donné. Le PIB a donc une place très importante dans l’économie pour expliquer la croissance économique. La courbe du PIB dans ce graphique est très importante, elle montre l’augmentation de production dans un pays ce qui montre donc qu’il y a une augmentation de la croissance. Le PIB et la croissance sont automatiquement liés. Ce graphique nous montre égalemment que les facteurs de production ont augmenté ainsi que le PIB et donc il y a une corrélation positive. C’est donc la combinaison du PIB et des facteurs de production qui explique la croissance économique. Partie 3 Une crise financière peut conduire à une crise économique comme nous le montre la crise des subprimes de 2008 dans le monde. Celle-ci en effet, peut induire un effet récessif sur la croissance économique, qui entraînerait une diminution du PIB comme dans le cas de cette crise de 2008. Nous montrerons dans un premier temps comment la ruine des banques s’est répercutée sur l’ensemble des ménages et des entreprises, puis comment cette crise financière a mené à une crise financière. En juillet 2007, les banques ont subi beaucoup de partes car elles ont accordé des crédits à des ménages peu solvables, qui n’ont pas pu rembourser ce qu’ils avaient emprunté. Ainsi, les banques ont développé une méfiance qui, comme le montre le document 3, a entraîné une hausse du durcissement de l’offre de crédit car les banques se sont retrouvées dans une crise de liquidités (elles ne trouvaient plus les liquidités dont elles nécessitaient). Ce phénomène a ainsi réduit les capacités des banques à accorder des crédits, comme on peut le voir en 2009 car environ 63% des banques se montraient exigeantes dans l’accord de crédits. Les ménages ne pouvaient donc plus prendre de crédit et étaient déjà très endettés car on leur avait accordé des crédits dont ils n’avaient pas le pouvoir de rembourser. Ils étaient ainsi incités à ralentir leur consommation afin d’épargner : nous avons donc assisté à une baisse de la demande. De plus ls entreprises ont assisté à une baisse de leur investissement car elles ont fait moins de profit à cause de la baisse de demande des ménages. Parfois même, cela a conduit à une faillite dans le cas de certaines entreprises notamment à cause de cette baisse de demande mais aussi à cause de cette exigence des banques dans l’octroi de crédit. Alors ces résultats ont induit un effet récessif sur la croissance qui a conduit à une crise économique. Cette baisse de demande et cette augmentation de durcissement pour l’accord de crédit a conduit à une récession de la croissance. Ainsi on observe qu’en 2008, d’après le FMI, le PIB en volume a diminué de 0,2% et qu’en 2009 celui-ci a baissé de 2,6%. Egalement, a consommation ayant diminué car les ménages se concentraient sur leur épargne, l’offre diminuait et le taux d’inflation était très faible, comme en 2009 où il atteignait seulement les 0,1%. Mais cette diminution de l’offre et la faillite de nombreuses entreprises augmentait le taux de chômagne, atteignant 9,5% de la PAO en 2009. Cette hausse du chômage causa une augmentation de la dette publique alors de 79% du PIB car l’etat devait verser de plus en plus d’aides sociales. Cette augmentation du chômage dûe à la faillites des banques, et cette basse du PIB ont ainsi conduit l’économie dans une période de récession. Ainsi, nous pouvons conclure que cette crise financière, d’abord causée par la ruine des banques, d’est répercutée sur l’ensemble de l’économie car des ménages et des entreprises se sont retrouvés eux aussi en faillite, ce qui a conduit à une baisse de la demande et de l’offre, qui a entraîné une hausse du chômage et une baisse du PB. Ainsi, l’économie s’est retrouvée dans une période de repression, puisqu’elle a duré plus de deux trimestres et est entrée dans une crise économique. Après avoir corrigé la première copie, à quoi avez-vous été sensible ? Pour cette même copie, les notes que vous avez attribuées vont de ……. Qu’aurait-il manqué pour que les écarts soient moins importants ? à …… Copie n°2 : NOTE : COMMENTAIRE : Partie 1 : 1.La croissance économique est un phénomène quantitatif mesuré par le PIB réel, c’est l’augmentation soutenue et durable de la production d’un pays. Il existe deux théories sur l’entretien de la croissance, l’une selon laquelle la croissance est exogène et nécessite une intervention extérieure aux agents économiques et selon l’autre théorie, la croissance est endogène c’est-à-dire qu’elle est autoentretenue et dépend de l’activité économique donc du comportement des agents économiques. De plus selon cette théorie, la croissance dépend de l’accumulation de quatre types de capitaux : les capitaux physique, humain, technologique et public. On considère que le capital physique participe à l’entretien de la croissance car son accumulation correspond à l’investissement des entreprises qui, lorsqu’elles investissent dans des machines, augmentent leur productivité donc elles produisent davantage et participent à la croissance. L’accumulation de capital humain correspond aux dépenses d’éducation, en effet des individus ayant un niveau d’éducation élevé seront plus productifs ce qui contribue à l’entretien de la croissance économique. Le capital technologique correspond aux dépenses en recherche et développement, il contribue à l’entretien de la croissance dans la mesure où il permet de créer des innovations, ce qui entraîne de l’investissement pour les entreprises et donc de la croissance. Enfin, le capital public correspond aux dépenses publiques comme par exemple pour construire des écoles ou investir dans la recherche et développement, or tout cela participe à l’entretien de la croissance économique. 2. La déflation correspond à une baisse durable du niveau général des prix. Elle n’a que des effets négatifs sur les agents économiques, qu’il s’agisse des ménages ou des entreprises. La crise est le moment de retournement de la conjoncture économique. La déflation engendre de la croise dans la mesure où elle affecte tous les agents économique. Pour les ménages en temps de crise, on observe une baisse de la consommation qui et due à la baisse des prix car si les prix diminuent, les ménages seront dans l’attente d’une baisse plus importante, ce qui ralentit l’activité économique et est source de crise. Concernant les entreprises, la baisse des prix engendrée par la déflation entraîne une baisse de l’investissement. En effet, si les prix baissent les entreprises vont anticiper une baisse de la demande ce qui amplifie la crise. De plus si les prix diminuent, les entreprises vont reporter leurs investissements (même raisonnement que les ménages) ce qui entraîne une baisse de leur chiffre d’affaire qui peut éventuellement causer la faillite de certaines entreprises et causer du chômage, ce qui amplifie alors la crise. Partie 2 Ce document nous présente deux variables, il est tiré d’un site Internet nommé « ggdc.net ». Son titre est « évolution du PIB et des facteurs de production en France depuis 1980 ». Ce document est basé sur un indice base 100. Il a pour indice base 100 en 1980 en France. Il y a une variable croissante qui nous montre l’évolution du PIB entre 1980 et 2008 et nous avons une deuxième variable, elle est aussi croissante qui nous montre l’évolution des facteurs de production. Le PIB mesure l’ensemble des richesses produites en un an dans un espace donné, les facteurs de production sont la productivité, le facteur travail (les individus) et le facteur capital (les machines), ainsi que l’efficacité de la combinaison. En2007, le PIB en volume était de 174,2 base 100 et les facteurs de production était de 136,2 base 100. Au fil des années ces deux variables ont augmenté. Ils sont très élevés en 2007 à cause de la crise des subprimes aux Etats-Unis. La croissance économique s’explique par la mesure du PIB, plus celui-ci est élevé plus la croissance est élevée. Mais le PIB a ses limites, il ne prend pas en compte le travail domestique ni l’économie souterraine, de plus le PIB ne permet pas de montrer les écarts de croissance entre les pays. Partie 3 La croissance économique a dans son histoire été affectée par plusieurs crises qui ont affecté son évolution. La plus grave étant celle de 1929. Par quels mécanismes une crise financière induit-elle un effet récessif sur la croissance économique ? Nous verrons dans un premier temps ce que sont la crise et la croissance, puis nous étudierons les effets de la crise sur la croissance économique. Une crise financière est le moment de retournement de la conjoncture économique, lorsqu’une économie passe de l’expansion à la récession, on parle de crise ce qui nous montre qu’elle est liée à la croissance économique. La croissance économique correspond à l’augmentation soutenue et durable d’un pays ; Comme nous le montre le document 1, la crise financière est liée au taux de chômage d’une économique. En effet, lors de la période associée à la crise des subprimes, on peut observer un taux de croissance en baisse car entre 2008 et 2009 ce taux diminue. De plus en 2009, c’est l’année où la croissance diminue le plus et on observe un taux de chômage de 9,5%. Une crise économique entraîne une hausse du chômage qui elle-même cause une baisse de l’activité des agents économiques comme les ménages ou les entreprises. Les différentes crises traversées par la croissance économique ont eu tendance à entraîner de la récession dans l’économie. Par exemple la crise de 1974 l’OPEP décide d’augmenter le prix du pétrole ce qui réduit la demande de pétrole, de plus le fait que cette hausse ne soit pas efficace entraîne de l’inflation mais surtout du chômage dû au besoin décroissant en effectif. De façon plus générale, on peut dire que la crise économique a des effets négatifs sur l’estimation de la croissance : tout d’abord, elle entraîne une baisse de la main d’œuvre disponible dû au vieillissement de la population, la crise entraîne également une hausse de la dette publique car l’Etat doit verser davantage d’aides sociales, ensuite elle cause une baisse de l’investissement des entreprises car ces dernières anticipent que la demande des ménages sera faible et comme vu précédemment, elle entraîne une hausse du chômage, cette hausse du chômage est source de baisse du revenu des chômeurs. Enfin la crise peut éventuellement entraîner la faillite du système financier car les entreprises et ménages en période de récession ont du mal à rembourser leurs crédits. Comme nous le montre le document 3, l’origine de la crise provient du cycle du crédit car en période de récession, les banques accordent moins de crédits car les agents économiques sont moins solvables qu’en période d’expansion. Cependant, la crise financière peut également provenir d’un choc d’offre ou de demande, en prenant l’exemple de la crise asiatique de 1997 (…). Une crise financière n’entraîne que des effets négatifs sur la croissance économique, elles ont pourtant toute une explication qu’il s’agisse de chocs ou de cycle de crédit. Toute crise financière a des effets récessifs sur la croissance. COPIE n°3 : NOTE : COMMENTAIRE : Partie 1 1. La croissance économique vient essentiellement des facteurs de production (travail et capital) mais surtout de l’efficacité de leur combinaison. Le premier type de capitaux participant à l’entretien de la croissance économique est le facteur travail qui mesure la productivité en multipliant le nombre de travailleurs par la population active occupée si l’un ou l’autre augmente la production augmente donc le PIB aussi. Le facteur travail n’est pas le seul participant, il y a aussi l’investissement qui est l’acquisition de bien durable qui vont être utilisés lors du processus de production. La comptabilité le mesure par la FBCF. L’investissement a trois buts : améliorer la productivité, produire davantage ou remplacer les machines devenu usées. L’investissement contribue lui aussi à la hausse de la croissance économique car il agit sur l’offre mais il faut aussi croître la demande globale. 2. La déflation est la baisse générale de tous les prix. C’est l’inverse de l’inflation. Cette baisse est la conséquence de plusieurs faits négatifs sur la croissance et engendre la crise. La baisse de la productivité, par conséquent une hausse du chômage entraînant une baisse de la demande ainsi que la baisse de l’offr est la cause d’une crise économique. Partie 2 Le document présenté ci-contre est un graphique tiré du site internet ggdc.net dont le titre est Evolution du PIB et des facteurs de production en France depuis 1980. Ce graphique montre deux variables, celle du PIB et celle des facteurs de production, en volume c’est-à-dire en euros constant (en tenant compte de l’inflation) et en années, de 1980 à 2008. Le PIB, qui mesure la richesse d’un pays par an et dans un espace géographique donné (ici la France), a un indice base 100 en 1980. Les facteurs de production sont le travail et le capital (main d’œuvre et machines). Sur ce graphique, les deux variables semblent corrélées positivement, c’est-à-dire qu’elles évoluent dans le même sens. En effet, le document montre qu’en partant d’un indice base 100 en 1980, la courbe du pib a augmenté de 74,2% alors que celle des facteurs de production a augmenté seulement de 36,2%. On peut donc affirmer que la croissance économique (hausse du PIB) n’est pas uniquement due aux facteurs de production. En effet, le progrès technique est aussi source de croissance. Par exemple, en 1905, Ford invente la ford T. Cette innovation se basait sur le travail à la chaîne, le « 5 $ a day » et sur la standardisation des produits. Cela a permis d’augmenter la production de voitures, mais aussi dans le même temps d’augmenter le pouvoir d’achat des ouvriers de Ford, donc d’augmenter leur consommation. Cela a donc amené à une hausse du PIB et de la croissance économique. Partie 3 La crise économique des subprimes de 2008 est dûe à une crise immobilière et financière. Cette crise démarre aux Etats-Unis et se répand dans la zone euro entre 2007 et 2008. Comment une crise financière peut-elle engendrer un ralentissement du rythme de la croissance économique ? D’après Marc Montoussé, la crise financière est le moment à partir duquel le prix des actions baisse. Quant au ralentissement du rythme de la croissance du PIB, il s’agit de la période de récession dans un cycle économique (le rythme de croissance baisse mais reste positif). Dans un premier temps nous étudierons les détails d’une crise financière, ensuite nous expliquerons comment une crise financière peut engendrer une récession. La crise financière de 2007 aux Etats-Unis est liée avec la crise immobilière : les banques accordaient des prêts à des clients peu solvables afin de les titriser : elles transforment ces prêts en objets financiers afin de les vendre à des investisseurs sur le marché financier (les banques récupèrent les liquidités et les investisseurs perçoivent les intérêts de ces prêts). La hausse du prix des logements et des actions a provoqué selon Marc Montoussé, un « effet de richesse » positif pour les ménages qui voyaient leur patrimoine augmenter. Cependant, la déflation des marchés immobilier et financier a, à l’inverse, provoqué un effet de richesse négatif : les ménages, de moins en moins riches, augmentent leur épargne et réduisent leur consommation d’autant plus que, d’après Patrick Artus, les banques sont dans l’incapacité d’accorder des crédits (en 2008, plus de 40% des banques se montrent exigeantes dans l’octroi du crédit aux entreprises dans la zone euro). De plus, les taux d’intérêt augmentent, les banques ayant besoin de récupérer leurs capitaux propres afin de pouvoir accorder des crédits. Les effets engendrés par la crise financière se répercutent sur la croissance économique. La récession dûe à la crise financière commence par une crise économique : le rythme de croissance de la production de richesses diminue, donnant parfois lieu à des périodes de dépression : ainsi, le taux de croissance en France en 2008 est de -2,6% d’après le document 1. La hausse du taux d’intérêt des crédits entraîne une baisse de la consommation des ménages : comme ces derniers doivent rembourser plus, ils ont moins de pouvoir d’achat à la consommation. De plus, la baisse du nombre de crédits accordés engendre une baisse de la demande. Les ménages consomment moins et les entreprises investissement moins. Il y a donc une baisse de l’offre (si les entreprises investissent moins), une baisse du facteur capital et donc une combinaison productive moins bonne qui se traduit par une baisse de la productivité. La baisse de la productivité et la baisse du nombre de crédits accords font que le rythme de croissance du PIB baisse. On remarque un cercle vicieux car la baisse du taux de croissance du PIB provoque une hausse de l’inflation qui provoque une hausse du chômage (comme les prix augmentent, la demande baisse donc l’entreprise choisit soit de baisser les salaires ce qui n’est pas possible car les ouvriers réclament des augmentations pour pouvoir consommer malgré l’inflation, soit de licencier ce qui provoque un ralentissement du rythme de croissance. Une crise financière engendre donc un effet récessif sur la croissance économique, mais peut également provoquer une dépression (baisse du PIB).