See discussions, stats, and author profiles for this publication at: https://www.researchgate.net/publication/365900420 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Chapter · December 2022 CITATIONS READS 0 416 1 author: Taibi Mohamed Tissemsilt University 19 PUBLICATIONS 3 CITATIONS SEE PROFILE Some of the authors of this publication are also working on these related projects: Interaction of Heavy Metals View project Synthesis of new types of inorganic adsorbents and environmental applications View project All content following this page was uploaded by Taibi Mohamed on 01 December 2022. The user has requested enhancement of the downloaded file. République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université de Tissemsilt Faculté des Sciences et de la Technologie COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Dr. TAIBI MOHAMED 2022/2023 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE SOMMAIR Chapitre I : Rappels de thermodynamique …………………………………………………...…………….4 I.1 Systèmes Thermodynamiques ……………………………………………….………………………………4 I.2 Types de Systèmes - Convention des Signes ……………………………………………………………4 I.3 Etat d'un système- fonctions d'état …………………………………………………………...……………5 I.3.1 Etat D'équilibre D'un Système ………………………………………………………….……….…………6 I.4 Processus thermodynamiques ……………………………………………………………………….………9 Chapitre II : Introduction thermodynamique sur le théorème des phases ………..………..13 II.1 Définition de la matière …………………………………………………………………………….……….13 II.2 Variables thermodynamiques ………………………………………………………………….…………13 II.2.1 Paramètre de contrôle et potentiels thermodynamique ……………………………………13 II.3 Equilibre thermodynamique ………………………………………………………………………………14 II.3.1 Relation de Gibbs –Duhem …………………………………………………………………………….…14 II.3.2 Coefficients calorimétriques et fonctions de repense ……………………………………...…15 II.4 Description thermodynamique du système poly phasique ………………………………...…15 II.4.1 Variance d’un système ……………………………………………………………………………….…….15 II.5 Règle des phases ………………………………………………………….……………………………….……16 II.5.1 Application de la règle des phases ……………………………………………………………….…...16 II.5.2 Equation d’état …………………………………………………..………………………………………...….17 II.5.3 Diagramme d’équilibre ……………………………………………………………………………...…….17 II.5.4 Isotherme d’Andrews ………………………………………………………………………………..…….18 Chapitre III : Les solutions et les mélanges …………………………………………………….………..19 III.1 Le potentiel chimique ………………………………………………………………………………………..19 III.1.1 Application de relation du Gibs duhem ……………………………………………..…….………19 III.2 Fonction du mélange ……………………………………………………………………………..……...…..20 III.2.1 Fonction molaire d’un mélange …………………………..…………………………….…..….……..20 III.2.2 Propriétés apparentes …………………..…………….……………………………………….….……..22 III.3 Solution idéale …………………………………………………………………………………………...……..23 III.3.1 fonctions de mélange de la solution idéal ………………………………………………...………23 III.3.2 grandeur molaire partielle de la solution idéal ………………………………………….….…24 III.4 Solutions excès ………………………………………………………………………………………….……..24 III.4.1 Description thermodynamique a l’aide de fonctions d’excès ………..……………..……25 III.5 Les solutions concentrées ………………………………………………………………………………..25 1 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE III.6 comparaison entre les deux états de référence …………………………………………………26 III.6.1 Détermination des activités …………………………………………………………………………..26 III.6.2 Influence de la température sur l’activité ………………………………………………………26 III.7 Influence de la pression sur l’activité et coefficient d’activités ……………………………27 III.8 Classification des solutions réelles ………………………………………………………………..…..28 Chapitre IV :Les systèmes binaires …………………………………………………………………………..29 IV.1 Equilibres entre phases ……………………………………………………….……………………………29 VI.2 Diagramme d’équilibre isotherme ………………………………………………………….…………32 VI.3 Exemple (d’un mélange idéal) ………………………………………………………………….….……34 Série TD N°1 ………………………………………………………………………………………………….………..36 Série TD N°2 ………………………………………………………………………………………………….………..42 Série TD N°3 ………………………………………………………………………………………………….………..46 Série TD N°4 ………………………………………………………………………………………………….………..49 Références bibliographique …………………………………………………………………………………….54 2 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE INTRODUCTION Ce cours s’adresse principalement aux étudiants de la troisième année licence de la faculté de technologie. Son usage est évidemment possible pour les étudiants de génie chimie, biologie. Connaître la thermodynamique fondamentale est essentiel pour comprendre le fonctionnement de nombreuses transformations thermodynamiques , et en particulier de la plupart des transformations a base du potentiel chimique . On utilisera une définition classique de la thermodynamique basée sur l’échange sous forme de chaleur ou du travail d’un système avec l’extérieure . La thermodynamique correspond à une branche de la physique qui étudie le comportement thermique des corps, plus exactement les mouvements de chaleur. De façon plus générale, la thermodynamique s'intéresse à l'étude de l'énergie (en particulier l'énergie interne) et de ses transformations. L'objectif visé à travers l’enseignement de cette matière est de familiariser l’étudiant avec le traitement des processus de réversibilité et d’irréversibilité des systèmes énergétiques ainsi que l'étude énergétique de fonctionnement des différents machines thermodynamique. L'étude thermodynamique des corps comprend notamment la conception et la validation de modèles du comportement thermique des corps, les équations d'état, établies à partir de valeurs expérimentales. En pratique, les équilibres prédits par la thermodynamique peuvent être contrariés par l'influence du temps (l'obtention de l'équilibre thermodynamique pourrait parfois nécessiter un temps infini) et sont régis par des cinétiques (Arrhénius). Le présent travail traite les chapitres suivant : Chapitre I : Rappels de thermodynamique Chapitre II : Introduction thermodynamique sur le théorème des phases Chapitre III :Les solutions et les mélanges Chapitre IV :Les systèmes binaires 3 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Chapitre I : Rappels de thermodynamique I.1 Systèmes Thermodynamiques En thermodynamique, il est nécessaire de décrire parfaitement le système étudie, c'est-a-dire connaitre ses propriétés physiques (macroscopiques) comme la température, le volume, la pression et sa composition chimique. -Un système thermodynamique est un système matériel bien détermine qui est soumis a des études théoriques ou expérimentales, on le note S. - Le milieu extérieur, c'est le reste de l'univers, on le note . - La frontière qui sépare le système du milieu extérieur, peut être réelle ou imaginaire, fixe ou déformable, on la note e. I.2 Types de Systèmes - Convention des Signes - Système fe rm é : Un système S est dit fermé lorsqu'il n 'y a pas d'échange de matière a travers la frontière ( .) C à d entre le système et le milieu extérieur. Exemple: Fluide dans un récipient fermé. - Système ou v e rt : Un système S est dit ouvert lorsqu'il y a d'échange de matière a travers la frontière ( .) Exemple: Machines thermiques — échangeurs de chaleur etc. -Système isloé: Un système S est dit isole lorsqu'il n y a ni échange de chaleur ni échange de travail avec le milieu extérieur. (Exemple: Calorimètre- thermos). - Système homogène. C’est un système qui représente une seule phase. (Exemple: Eau + Alcool ). - Système hétérogène: Représente plusieurs phases. (Exemple: eau/ huile). 4 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE - La phase. C'est un système ayant des propriétés physiques et chimiques uniformes en tout points de l'échantillon. W: Quantité de travail échange entre le système S et le milieu extérieur. Q : Quantité de chaleur échangée entre le système S et le milieu extérieur. Par convention, W et Q sont comptes positivement (+) s'ils sont reçus par le système et sont comptes négativement (-) s'ils sont fournis par le système. Unités: W : Exprime en unité de travail (le joule). Q : Exprime en unité de chaleur (la calorie). 4 85 { 𝑡 𝑟 𝑟 𝑟 𝑢 𝑠 6 6 Avec ces conventions, il est évident que le travail W reçu par le système S, est égal au travail fourni par le milieu extérieur. NB: 1 gramme d'eau de 4 5 55 I.3 Etat d'un système- fonctions d'état Etat d'un système: Un système est définit par son &at. L'état d'un système est décrit par un ensemble de variables (ou paramètres) permettant de reconstituer expérirnentalement le système avec un ensemble de propriétés parfaitement définies. Fonctions d'état On appelle fonction d'état, une grandeur telle que P dont la valeur est connue des Tors que n, V et T dites variables d'état sont connues. La relation qui lie les paramètres d'état (P, V, 7), est donne par l'équation suivante : f (P,V, T, n) appelée équation d'état. Gaz parfait: – ou équation d'état des gaz parfaits I.3.1 Etat D'équilibre D'un Système Un système est en état d'équilibre quand toutes les grandeurs (variables) d'état qui le décrivent sont constantes en tout point du système au cours du temps. Etat d'équilibre d'un gaz parfait P, V et T sont constantes. 5 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Depuis la premiere loi : 𝑄 𝐶𝑝∆ 𝐶𝑣 ∆ + ∆𝑈 + 𝑊 ∆ En divisant par ( ∆ ) ⇒ 𝐶𝑝 ou 𝐶𝑝 𝐶𝑉 𝐶𝑣 + La formule de Mayer 𝑅 Chaleur fournie (Q) est partiellement utilisee en ∆𝑈 et W. ∆𝑈 𝑄 ⇒ 𝐶𝑣 ∆ 𝐶𝑝∆ ∆𝑈 𝐶𝑣 𝐶𝑝 𝛾 𝑄 ∆𝑈 𝑄 𝛾 Travail fait: 𝑊 𝑊 Pour monoatomique: 𝛾 Diatomique: 𝛾 polyatomique: 𝛾 7 5 𝑄 𝑄 𝑄( 5 3 ⇒ ∆𝑈 4 ⇒ ∆𝑈 3 𝑄( 𝛾 𝛾 3 5 2 𝑄 𝑊 3 ) ) ⇒ ∆𝑈 7 1 𝛾 𝑄 𝑊 4 5 7 𝑄 𝑊 2 5 𝑄 𝑄 1 4 𝑄 Diagrammes indicateurs Pente du graphique ~ 𝑟 𝑝 𝑉 𝑛𝑅 𝑇 𝑃 est inversement proportionnelle pour P. Si le processus isobare est fait a une pression plus elevee la pente est de moins. 6 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE De meme pente du graphique ~ 1 𝑟 𝑝 𝑇 𝑃 𝑉 𝑛𝑅 est directement proportionnel pour la pression. Graphique ~ 1 𝑟 𝑝 : 𝑛𝑅 .𝑇 / 𝑃 𝑦 𝑥 𝐶 (Hyperbole rectangulaire) Plus grand P ⇒ moins C ⇒ RH deviendra net et proche de l’origine/ des axes. * POUR LE PROCESSUS ISOBARIQUE * ∆𝑈 𝐶 ∆ (valable pour tous les processus) 𝑊 ∆ 𝑄 𝑁𝐶𝑝∆ ∆ POUR LE PROCESSUS ISOCHORIQUE (V=C): ∆ Depuis la première loi: 𝑄 ⇒ 𝑊 𝑊 + ∆𝑈 ∆𝑈 ⇒𝑄 ∆𝑈 𝐶𝑣∆ Chaleur fourni est complètement converti en ∆𝑈 sans travailler. ISOBARIQUE | PROCÉDÉ À PRESSION CONSTANTE Le gaz est confiné dans un piston cylindre arrangement avec le piston libre de se déplacer mais ayant charge fixe à garder pression constante: 𝑉 ⇒𝑇 𝑛𝑅 .𝑃/ 𝑉 𝑇 𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡 Équation de processus: Entre deux états: ( 𝑉1 𝑉2 𝑇1 𝑇2 1 𝑡 2 1 1) 𝑡( 2 2) peu être appliqué doit être en kelvin) 7 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE A OK, P=0 𝑃 pente de P~T ⇒ 𝑇 A 0°C, pression 𝑛𝑅 0 ≠ la pente est inverse prop de K volume 𝑉 ⇒ Le plus grand le volume le plus moins la Pente de graphique P~T, le plus la pente du graphique T~P ~ .𝑇 / 𝑦 𝑉 𝑛𝑅 ) 𝑟 𝑝 1 ⇒ 1 𝑛𝑅 𝑉 𝑥 𝐶 (Hyperbole rectangulaire) Remarque: plus grand V⇒ moins C pour hyperbole rectangulaire⇒ il deviendra net et proche des axes /origine. Moins pente ⇒ plus grand volume 8 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Exemple: Un gaz est confine dans un vase a volume constant lorsque la temperature du gaz augmente de 1℃ , c'est la pression augment de 0,257 y. Trouver l'initiale temperature du gaz. Sol: pression initiale = P, pression finale = P+ temperature initiale = T (kelvin) 0 25 temperature finale =(T+1) 100 = 1.0025P , ℃ 𝑢 𝑡 𝐾 𝑢 𝑡 - Comme volume est constant V= C ⇒ 1 2 1 2 + 25 ⇒ 1 ⇒ 25 + ⇒ 1 0025 ⇒ 1000 25 + 4 25 𝐾 27℃ (reponse) Diagrammes Indicateurs I.4 Processus thermodynamiques Processus dans lequel l'ensemble des variables thermodynamiques telles que les changements P,V,T sont appeles processus thermodynamiques. Compte tenu d'un nombre fixe de moles / Systeme ferme (n = constant) sous des conditions ideales 15 supposees (PV = nRT est applicable). Processus a volume constant / Processus isochore / Processus isometrique: Le gaz est confine dans un piston cylindre arrangement a piston fixe. V = constant , 𝑣 ⇒ 𝑃 𝑇 𝑛𝑅 .𝑉/ 𝑠𝑡 𝑃 Equation de processus : 𝑇 = constante 9 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Entre deux etats ( 1) 𝑃 𝑃2 On peut utiliser:𝑇1 𝑇2 1 et ( * 2) 2 1 2 𝐾 𝑣 + 𝑑 𝑡 𝑡𝑟 Exemple: Une masse donnee d'un gaz parfait est contenue dans un vase de volume fixe. A 27 °C, la pression du gaz est averee etre de 2.4 atm. Trouvez sa pression si le gaz est chauffe a 52°C. Sol: 24 𝑡 1 ? 2 𝑃1 𝑃2 𝑇1 𝑇2 ⇒ 2 𝑇2 𝑇1 𝑋 1 1 273 + 27 3 2 273 + 52 325 𝐾 325 300 𝑋24 𝐾 26 𝑡 (Reponse). Dans le processus adiabatique si l'état d'un système change de ( 1) 1 1 Exemple: Un gaz monoatomique ideal initialement a pression 0 𝑢( 2 2 2 ), les relations suivantes peuvent être appliquées γ P1 V1 P1 T1 V1 1 γ γ T1 γ 1 γ P2 V2 1 γ γ T2 P2 γ 1 T2 V2 Diagrammes indicateurs et temperature Pour augmenter soudainement a 8 fois son volume initial. Trouvez sa pression et temperature finale. Sol: Expansion/changement soudain est adiabatique. (Puisque l'échange de chaleur soudain n'est pas possible) * Les changements lentes peuvent être considérés comme isothermes Le gaz est monoatomique ⇒ γ γ 5 3 , donné: 2 / 1 8 γ 1 P1 V1 P2 V2 T1 V1 2 𝑉1 𝛾 1 (𝑉 ) 2 2 γ 1 T2 V2 𝑉1 𝛾 1 1 (𝑉 ) 2 1 5/3 1 0 (8) 10 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE 5/3 0 ( ) 8 0 ,( 3 0 ,( 2 ) -5/3 2 0 32 (𝑟é𝑝 2 0 2 4 3 2 ) -3 (𝑟é𝑝 𝑠 ) 𝑠 ) Exemple: Une mole d'helium se dilate jusqu'a deux fois de son volume initial a temperature constante 27°C. Retrouvez les travaux effectues par le gaz en Joule. Sol: 273 + 27 𝑊 3 𝐾 𝐶 𝑉𝑓 1 25 𝑉1 3 3 𝑥 693 𝑡 𝑓 2 1 2 2 , 25 𝑠𝑡 83 4≃ 732 J (𝑟é𝑝 25 3 - 𝑠 ) PROCESSUS ADIABATIQUE Le gaz est contenu dans un piston cylindre arrangement ayant murs isolants / adiabatiques. Dans ce processus, l'echange de chaleur est zero Q=0 P, V, T tous les changements dans ce processus. Sous forme differentielle 𝑑𝑈 + 𝑑𝑊 𝐶𝑣𝑑 + 𝑑 ⇒ 𝑑 + 𝛾 𝑑𝑣 Processus equation: Les formes sont: 1. 𝛾 2. 𝛾 1 3. 1 𝛾 𝐶, utilisant: 𝐶 𝛾 autre et 𝐶 11 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Module de compressibilite isotherme: 𝑑 𝑑 𝐵 𝑑 𝑑 𝐵 (𝑝 ( 𝑡 ) ) Module de masse isotherme 𝐵 * Compressibilite isotherme 𝐶 1 1 𝐵 𝑃 Le plus la pression sera le moins la compressibilite sera difficile de compresser le gaz. * Les deux pentes 𝑴𝑻=𝒄 et le module de masse B sont indépendants de la nature du gaz (atomique/ 𝜸) * Comme 𝐶 ⇒ ∆ 𝑄 ⇒ ∆𝑈 𝑊 La chaleur fournie est entierement utilisee dans W sans ∆𝑈 Travail fait 𝑊 𝑉 ∫𝑉 𝑓 𝑑 𝑖 𝑉 𝑛𝑅𝑇 ∫𝑉 𝑓 𝑉 𝑖 𝑑 𝑉𝑓 ∫ 𝑑 , 𝑉 𝑣-𝑉𝑓𝑖 𝑉𝑖 𝑓 𝑊 𝑖 𝑖 𝑓 𝑓 𝑖 𝑖 𝑓 23 3 23 3 𝑝𝑢 𝑠𝑞𝑢 𝑖 𝑖 𝑓 10 10 𝑖 𝑖 𝑓 𝑓 𝑓 12 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Chapitre II : Introduction thermodynamique sur le théorème des phases II.1 Définition de la matière La matière peut se présenter sous plusieurs phases dans les conditions standards de pression et de et changer de phase lorsqu'on modifie ces conditions. Le formalisme adapte pour décrire ces transitions de phases est celui de la thermodynamique. Nous allons traiter deux cas simples: Les corps simples. Les mélanges binaires de corps simples. Standards 1 , normales II.2 Variables thermodynamiques Pour décrire l'état d'un système, il suffit en général de préciser les valeurs d'un nombre restreint de variables macroscopiques (ex. : V.T pour un fluide), les autres observables étant alors des fonctions d'état des variables de départ . On a donc a priori le choix des variables (en choisissant P.T alors . Le nombre de variables nécessaires dépend des possibilités d'échange d'énergie entre le système et l'extérieur. Le choix des variables pertinentes est donc fonction des conditions expérimentales (c'est a dire du nombre de paramètres de contrôle). II.2.1 Paramètres de contrôle et potentiels thermodynamiques un paramètre de contrôle (ou paramètre extérieur) est une variable d'état du système ou de son environnement dont la valeur est fixée au cours de ('évolution envisagée). une variable interne (ou paramètre intérieur) est Line variable d'état fibre de s'ajuster pour permettre au système d'atteindre l’équilibre thermodynamique. 13 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE L'ensemble des paramètres de contrôle guide la construction d'une fonction d'état, appelée potentiel thermodynamique, a partir de produits de variables intensives (T, P, ...) et extensives (5, V, ...). Remarque : Ces variables sons Bites conjuguées entre elles.2 Principaux potentiels thermodynamiques Potentiel Différentielle Variables externes thermodynamique3 Var. conjuguées (param. contrôle) U — (internes) (S,V) (Energie interne) F = U — TS — (I ,V) (Energie libre) H = U + PV dH = TdS + VdP (S,P) (Enthalpie) G = U — TS + PV dG = —SdT + VdP(T,P) II.3 Equilibre thermodynamique Considérons un système à la température T et pression P en contact avec un milieu extérieur a la température T 0 et pression P 0. II n'est pas a l’équilibre et va évoluer. Il reçoit une quantité de chaleur Q et un travail d'énergie interne s'écrit . la variation et la variation d'entropie est . On en déduit: Dans une transformation a (P. T) fixes le système évolue de façon a minimiser G. A l'équilibre, G est minimale. N.B.: la diminution d'enthalpie libre est égale au travail maximal récupérable au cours de révolution (et le maximum est atteint pour une évolution réversible). II.3.1 Relation de Gibbs-Duhem 14 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Lorsqu'il y a variation de matière, les différentielles obtenues précédemment s'écrivent: De l'extensivité de G, G(T. P. ) = λG (T, P, n) on en déduit que G= n ou il est I ‘enthalpie libre molaire ou potentiel chimique. En différentiant G, on peut retrouver l'identité de Gibbs-Duhem: Pour un système multi-composant a (P. T) fixes, on a: ∑ II.3.2 Coefficients calorimétriques et fonctions de réponse Capacité calorifique (à X = V, P,…., constant)4: Coefficient de dilatation (à X = P, S, ..., constant) Comp r essi bili t é (à X = T , 5 , ..., co n st ant) 5 : En présence d'un champ magnétique (apparition d'une aimantation M), Susceptibilité magnétique (à X = T, S,…, constan t): En présence d'un champ électrique (apparition d'une polarisation P), Susceptibilité électrique (à X = T, S, ..., constant): 4On a donc = 5On a donc = et = et = II.4 De s crip ti on the rm ody nam ique d 'u n sy steme p oty pha siq ue Pour décrire un systeme compose de plusieurs phases, il est nécessaire de connaitre (en plus des paramètres pression P, température T) la corn position relative de chacune des phases. II.4.1 Variance d'un system Si on note X le nombre de paramétrés intensifs relatif a un système donne et Y le nombre de relations entre ces paramétrés, on définit la variance v du système par: 15 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE v est le nombre de paramétrés intensifs qu’il faut connaitre pour déterminer l’état du système ( { }) C’est aussi le nombre de degrés de liberté du système. II.5 Règle des phases: Soit un système comportant n espèces et Le nombre total de paramétrés intensifs ( phases. { }) est: La somme des fractions molaires valant 1 dans chaque phase et le potentiel chimique de chaque espèce étant le même dans chaque phase le nombre de relations entre ces paramétrés est: On en déduit la variance du système: II.5.1 Application de la règle des phases Pour un corps pur, a l'état monophasique ( = 1 d'ou v = 2), le système est bivariant et l'état d'équilibre est détermine par les couples (P. T) (P V) ou (V. T) (surface). a l'état biphasique ( = 2 d'ou v = 1), le système est monovariant et il suffit de connaitre un paramètre P, V ou T pour déterminer l'état d'équilibre (ligne de coexistence). a l'état triphasique ( 3 d'ou v = 0), le system est zéro -variant et P, V, T sont fixes (point triple). Pour un mélange binaire de corps purs, n = 2 (v = 4 – paramètres pour décrire un état monophasique ( ) et il faudra 3 = 1): par exemple, P, T et x 2 (sachant que x i = 1- x 2 ). Introduction: Un corps pur est susceptible d'exister sous trois phases: solide, liquide et gaz. On parle parfois de quatrième phase pour l'état plasma (gaz ionise haute température). 16 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE II.5.2 Equation d'état Pour un system bivariant (décrit par 2 variables), les variables P, V, T, par exemple, ne sont pas indépendantes : il existe une fonction f telle que f(P. V. T)= 0. On peut l'obtenir en combinant l'expression analytique d'un potentiel thermodynamique avec une relation du type II.5.3 Diagrammes d'équilibre: On a coutume de représenter les dom a i n es d e st a bi l i t é d es p h as e s d ’u n corps donne dans des diagrammes (P. T), (P. V) ou (V, T). Dans l'espace (P. V. T) les zones monophasiques correspondent a des surfaces séparées par des lignes de coexistences et présentant des points particuliers (point triple, point critique). Coexistence : lien avec le potentiel thermodynamique La coexistence de deux phases de densités p1 et p2 se produit si: { Ces égalités découlent de la condition de minimum sur F. Soit F(n. V . T o) = Vf ( , ). Supposons f non convexe si , alors la droite , est une double tangente de f et: (équation de la corde) avec { et { On a: 17 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE { Représentation graphique de f (p) à T fixé + construction de la double II. 5 . 4 Is o th e rm e s d ' A nd re w s L o r squ ' o n co m p r i m e u n co r p s pur A l'état isotherme à de vapeur de façon , on observe que le changement de phase vers l'état liquide se fait a pression constante Ps(T) = palier de liquéfaction/ vaporisation. 18 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Chapitre III : Les solutions et les mélanges III.1 Potentiel chimique µi =( )P,T,nj dni Z = H, G, U…………… Alors dG = VdP - SdT+ ∑ d U = VdP + TdS + ∑ dH = TdS – PdV + ∑ avec G = ∑ ̅̅̅ ̅̅̅ G=∑ dG = ∑ ∑ d dG = VdP - SdT+ ∑ ∑ , P, T constantes = ̅̅̅ ̅̅̅̅̅, ̅̅̅ Cas générale ∑ , relation du Gibs duhem Je peut remplacer ni par la fraction molaire xi , ∑ III.1.1 Application de relation du Gibs duhem X1 d ̅1 + x2 d ̅2 = 0 X1 d ̅1 = - x2 d ̅2 -d ̅2 = x1/x2 d ̅1 ∫ ̅ =∫ ̅ ( ̅2)B = ( ̅1) A + ∫ ̅ , on peut tracer x1/x2 = f ( ̅1 ) Alors chaque mélange a une fonction mathématique associée La fonction generale Y = n1 ̅1 + n2 ̅2 Si x1 → 1, X2 → 0 , x1/x2 → ∞ X2 → 0 , constituant 1 est pur Si x1 → 0, X2 → 1 , x1/x2 → 0, constituant 2 est pur Remarque le plus souvent on prend l’état 1 soit le solvant 1 qui est pur III.2 Fonction du mélange Cas générale 19 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Si on fait varier les conditions du travail ( P, T, ∆y) Fonction totale du mélangé ∆y = ∑ ̅i - ∑ ̅i+ ̅i+ ( état initiale ) III.2.1 Fonction molaire d’un mélange ∆ym = ∆y / ∑ ∆ym = ∑ ̅i - ∑ Exemple ∆V = ∑ ̅i+ / ∑ ̅i - ∑ ̅ i+ V = n1 ̅ 1 + n2 ̅ 2 ∆V = n1 ( ̅ 1 - ̅ 1+ ) + n2 ( ̅ 2 - ̅ 2+ ) ∆Vm = x1 ( ̅ 1 - ̅ 1+ ) + x2 ( ̅ 2 - ̅ 2+ ) Cas générale ∆ym = x1 ( ̅1 - ̅1+ ) + x2 ( ̅2 - ̅2+ ) Les conditions aux limites Si x1 → 1, X2 → 0 , ∆ym = 0 Si x1 → 0, X2 → 1 , ∆ym = 0 Dans les deux cas il n y a aucune variation . Cas de la chaleur ∆Hm = x1 ( ̅ 1 - ̅ 1+ ) + x2 ( ̅ 2 - ̅ 2+ ) ∆Hm = chaleur totale du l’intégrale du mélange ∆ ̅ i = chaleur molaire partielle de dilution ∆Hm = x1 ∆ ̅ 1 + x2 ∆ ̅ 2 III.2.2 Propriétés apparentes V = n1 ̅ 1 + n2 ̅ 2 ̅ 1 = volume molaire partiel de constituant 1 Si on suppose que le solvant conserve la propriété a l’état pur V = n1 ̅ 1+ + n2 ̅ 2 ̅ 2 = V - n1 ̅ 1+ / n2 = φ Variable de la fonction du mélange 20 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE V= volume totale, m = molalité, tg α = dV / dm Remarque Dans une quantité variable de solvant (n1 solvant ) on peut déterminer graphiquement ̅ 1 , le soluté n2 = 1 mole , le solvant 1 il varie M = n1 M1 + n2 M2 = ρV, ρV = masse de la solution dm / dV = V dρ/dV + ρ C2 = n2/V = 1/V V= 1/ C2 , dV = - 1/C2 dC2 dm (-C2/dC2) = 1/C2 ( -C2/dC2) dρ + ρ dm (-C2/dC2) = - d ρ/dC2 + ρ Exemple ∆Hm d’une solution H2SO4 avec 2 moles de H2O et une mole de H2SO4 , sachant que la réaction est exothermique = - 9405 cal ∆Hm = ∆H/ ∑ = ∆H/ = - 9405 cal / 3 = -3135 cal Pour un système binaire V = n1 ̅ 1 + n2 ̅ 2 Vm = x1 ̅ 1 + x2 ̅ 2 = V / ∑ dVm = x1 avec x1 dVm = ̅ 1 ̅ 1 + x2 ̅ 1 + x2 + ̅2 ̅2 + ̅1 + ̅2 2 ̅2 = 0 2 sachant que x1 + x2 = 1, dx1 = - dx2 , alors dVm = dx1 ( ̅ 1 - ̅ 2 ) dVm/dx1 = ̅ 1 - ̅ 2 21 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE ym = x1 ̅1 + x2 ̅2 = x2 ̅1 - ̅1 + x2 ̅2 ym = x2 ( ̅1 + ̅2 ) - ̅1 ̅1 = ym - x2 ( ̅1 + ̅2 ) ym = x1 ̅1 + x2 ̅2 dym/dx2 = d/dx2[( x2 -1 ) ̅1 + x2 ̅2] dym/dx2 = d/dx2[ x2 ̅1 - ̅ 1 + x2 ̅2] dym/dx2 = ( ̅1 + ̅2 ) ̅1 = ym + x2 dym/dx1 Utilisation des propriétés molaires apparentes n1 mole de solvant n2 mole de soluté y = n1 ̅1+ + n2 ̅2 = n1 ̅1+ 1 + n2 φ = y - n1 ̅1+ / n2 pour 1000 g de solvant ̅2 = dy / dn2 = d /dn2 (n1 ̅1+ 1 + n2 III.3 Solution idéale Les gazes parfaits comme les solutions idéales obéissent a la loi des gaz parfaits PV =n R T , mais pour cela elles doivent vérifier quelques conditions -les molécules sont considérées comme des points matériels -leur volume étant négligeable devant le volume du système -les forces intermoléculaires sont négligeables ( molécule parfaitement libre ) -les collisions entre les particules entre elles et avec les parois de récipient sont élastiques Si on un gaz i dans un mélange Pi V = n RT, un mélange gazeux Pi : pression partielle du gaz et le potentiel chimique du gaz i dans le mélange µiid = µi(+) (P, T) + R T lin xi 22 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE µiid : potentiel chimique du gaz idéal de la solution µi(+): potentiel chimique du gaz i a ( P, T ) dµ(+)/dP = V , V = 1/P RT dµ(+) = 1/P dP RT ∫dµ(+) = RT linP + const , µ(+) = RT linP + const µ(+) (1, T) = état de référence = µ(-) µ(+) (P, T) = µ(-) + RT linP, avec Pi = Pxi µid = µ(-) + RT linPi = µ(-) + RT linPxi = µ(-) + RT linP + RT linxi µid = µ(+) + RT linxi conditions aux limites xi → 1, µid = µ(+) + RT linxi xi → 0, µid = µ∞ + RT linxi, solution très dilués xi → 1 , l’équation de l’idéalité par rapport a a la loi de RAOUL Remarque Pour les solutions tres dilues xi → 0 ( solution electrolythique ) on mesure la non idelaité par rapport a ala loi de Henry dGid m= ∑ (µid - µ(+)) = xi RT lin xi = RT ∑ dSid m = [ (dG /T) / dT ] P,T = - R ∑ dVid m = 0 dHid m = dGid m + dSid m = 0 dUid m = dHid m + PdVid m = 0 dFid m = dUid m - TdSid m = RT ∑ III.3.1 fonctions de mélange de la solution idéal III.3.2 grandeur molaire partielle de la solution idéal µi = ̅ i µid - µ(+) = ̅ iid - ̅ i(+) = RT lin xi dGid m = ∑ ̅ iid - ̅ i(+) ) ̅ iid = ̅ i(+) + RT lin xi ̅iid = ̅i(+) + RT lin xi dFid m = ∑ ̅ iid - ̅ i(+) ) 23 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE III.4 Solutions excès III.4.1 Description thermodynamique a l’aide de fonctions d’excès L’écart évaluer entre les solutions réelles et les solutions idéales sont donne par la les fonctions dye = x1 ̅1e + x2 ̅2e dye = x1 ̅1e + x2 ̅ 2e = (1-x2 ) ̅ 1e + x2 ̅ 2e dye = ̅1e + x2 ̅̅̅ 2e - ̅ 1e ) 𝞭dye/𝞭x2 = ̅̅̅ 2e - ̅ 1e ) dye = ̅1e + x2 (𝞭dye/𝞭x2 ) ̅1e = dye+ x2 (𝞭dye/𝞭x2 ) ̅2e = dye+ x2 (𝞭dye/𝞭x1 ) Formules thermodynamiques en fonction des grandeurs molaires partielles d’excès G = H – TS dGe/RT = dHe/RT – dSe/R ̅ ie/RT = ̅ ie /RT – ̅ie /R 24 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE III.5 Les solutions concentrées µid = µ(+) + RT linxi, la loi de Raoul µid = µ(-) + RT linxi, la loi de henry µ(+) , µ(-) dépends de la température ne dépends pas de xi et dépends très peu de la pression , c’est pas le même cas dans les solutions réelles ou Pi est une fonction compliquée de xi µi = const + RT lin Pi si le constituant se comporte d’une façon idéale présentera la même pression Pi pour une fraction molaire représenté par ai « l’activité chimique du constituant i « on sait que ɣi = ai / xi , coefficient d’activité selon la loi de Raoul ai = Pi / Pio , µi = µi(+) + RT lin ai µi = µi(+) + RT lin ɣi xi la loi de Henry µi = µi(-) + RT lin ̅ i , ̅ i = ̅ i / xi , ̅ i = Pi / Ki ce mode est surtout utilisé lorsque ( i ) joue le rôle de soluté , c’est a dire en solution diluée . il est souvent d’avantageux d’utiliser la relation µi = µi(+) + RT lin ̅ i xi les potentiels standards sont pas les mêmes mais tout dépend le mode d’expression de la constitution . ils sont Independent de celle de ai , mais ils sont dépendent de la T et très peu de la nature de constituant III.6 comparaison entre les deux états de référence on appelle état de référence l’état pour lequel , les coefficients d’activités end vers 1 ɣi = ai / xi , ̅ i = ̅ i / xi pour ai = Pi / Pio , ̅ i = Pi / Ki 25 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE ai/ ̅ i = Ki/ Pio Remarque : le rapport ai/ ̅ i est toujours constant , on adopte ce qui permet bien calculer le plus facile. Si (i) joue le rôle de solvant ou bien on choisie la solution diluée . Si (i) joue le rôle de soluté on appel l’état standard ai = 1 cet état standard dépend de l’état de référence . Si l’état de référence c’est le corps pour xi → 1, ɣi → 1 Donc l’état de référence est différent de l’état standard Si l’état de référence correspond a une solution infiniment diluée ̅ i = Pi / Ki , Ki <Pio ̅i # 1 III.6.1 Détermination des activités ai = Pi / Pio ( valables pour les solutions aqueuses ), solution de liquide organique, les mélanges des métaux fondues, ̅ i = Pi / Ki ( solution diluée ) relation entre l’activité et les grandeurs d’excès ɣi = ai / xi , µi = µi(+) + RT lin ai µi = µi(+) + RT lin ɣi + RT lin xi µi = µiid + RT lin ɣi dGe = dGm - dGid = ∑ ( µi - µiid) = ∑ xi RT lin ai - ∑ xi RT lin xi = ∑ xi RT lin ɣi xi - ∑ xi RT lin xi ∑ xi RT lin ɣi = ∑ xi µiE RT lin ɣi = µiE III.6.2 Influence de la température sur l’activité d µi/dT = - ̅i , d µi/dP = ̅ i d(µi/dT) /dT = [d(µi/dT)T - µi ] / T2 - ̅i T - µi / T2 = - ̅ i/ T2 µi = µi(+) + RT lin ai R lin ai = µi - µi(+) / T R d (lin ai /dT ) = d / dT [µi - µi(+) / T ] = - [( ̅ i/ T2) - ( ̅ i+/ T2) ] = - [ ̅ i - ̅ i+/ T2 ] = d ̅ i/ T2 R d (lin ai /dT ) = 0 , solution athermique 26 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Influence des coefficient d’activités avec T Lorque on obtient les coefficients d’activités des corps purs par certains méthodes , il sera rapporté automatiquement a leur température de mesure Il est nécessaire de connaitre leur variation ave la t Reference corps pur µi = µi(+) + RT lin ɣixi µi - µi(+) / T = R lin ɣixi R d (lin ɣixi /dT ) = d / dT [µi - µi(+) / T ] = ̅ i - ̅ i+/ T2 Si d ̅ i = 0 , R d (lin ɣi/dT ) = 0 , car xi → 1 Reference solution infiniment diluée µi = µi(-) + RT lin ̅ i xi µi/T = µi(-) / T + RT lin ̅ i xi d (µi/T )/ dT = d (µi(-) / T ) /dT + R d (lin ̅ i xi /dT ) = - ̅ i/ T2 - ̅ i/ T2 = ̅ i+/ T2 + R d (lin ̅ i /dT ) R d (lin ̅ i /dT ) = ̅ i+/ T2 - ̅ i/ T2 III.7 Influence de la pression sur l’activité et coefficient d’activités R d (lin ai /dP ) = d / dP [µi - µi(+) / T ] = ̅i - ̅i (+) / T d/dP (µi - µiid/T ) = ̅i - ̅i (+) / T = ̅i E /T détermination de l’activité relation Gibbs x1dy1 + x2dy2 = 0 µi = µi(+) + RT lin ai x1 RT dlin a1 + x2 RT d lin a2 = 0 x1 dlin a1 + x2 d lin a2 = 0 ∫ =-∫ Lin(a2)B = Lin(a2)A ∫ a1 = Ƴ1x1 , x1 dlin a1 = x1 dlin Ƴ1x1 = x1 dlin Ƴ1 + x1 dlin x1 x1 dlin Ƴ1 , + x2 dlin Ƴ2 = 0 x1 + x2 = 1 , d ( x1 + x2) = 0 ∫ =-∫ 27 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE III.8 Classification des solutions réelles Il y a des types d’expression pour calculer la variation d’enthalpie libre . -la première repose sur une théorie prédictive -la deuxième basée sur l’expérience La théorie permet de déterminer dGE avec la composition d’une solution d’une part , d’autre part la détermination des paramètres entrent dans l’expression qui prouvent être calculer a partir des caractéristiques physico-chimique Théorie de Flory-Krigbaum Les solutions concentres sont dHE = 0 , « solution athermique « elles sont formées de constituants de volume moléculaire diffèrent , le cas des polymère . La phase liquide est analogue a un réseau casi cristallin , chaque molécule du solvant occupe un site et chaque molécule de soluté , ѵ → sites. Ѵ , rapport des volumes moléculaire des corps pur dGE = x1 lin φ1/x1 + x2 lin φ1/x2 φ1 = x1 (̅̅̅̅ (+) /Vm ) , φ2 = x2 (̅̅̅̅ (+) /Vm ) dGE = x1 lin (1/ x1 + ѵx2 ) + x2 lin (ѵ / x1 + ѵx2 ) , ѵ = ̅̅̅̅ (+) /̅̅̅̅ (+) lin ɣ1 = lin φ1/x1 + 1 - ̅̅̅̅ (+) /Vm = lin ( 1/x1+x2) + (ѵ -1) [x1 /x1+ ѵ x2] lin ɣ2 = lin φ2/x2 + 1 - ̅̅̅̅ (+) /Vm = lin (ѵ /x1+ ѵ x2) + (ѵ -1) [x1 /x1+ ѵ x2] 28 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Chapitre IV :Les systèmes binaires VI.1 Equilibres entre phases On appelle phase un milieu homogène en propriétés physico-chimiques (en particulier en composition). La matière peut se trouver sous différentes phases: vapeur, liquide, solides (différentes phases solides peuvent être possibles pour un même mélange, si deux structures cristallines différentes peuvent exister. Les mélanges peuvent dans des conditions particulières de température et de pression, donner lieu a l'apparition simultanées de plusieurs phases, qui tendent vers un état d'équilibre: les équilibres entre phases sont d'une très grande importance pratique, parce les différents constituants se répartissent en général de façon différente entre les phases, ce qui permet de concevoir des procèdes de séparation. Considérons un tel mélange, caractérisé par des nombr es d e moles globaux N, et supposons que, dans des conditions de température et de pression fixées, ce mélange se sépare en deux phases (pour fixer les idées, noue supposons qu’il y a une phase liquide et une phase vapeur { l’équilibre). Chacune des phases a sa propre composition, caractérisée par des nombr es de moles et et par bilan matière: N= + La t empératur e et la pression des d eux phases è l’équilibre sont égal es (voir le sch éma). S i 1 e sy s t èm e g l o b al e st f er m é ( l e s n o r m e s… . . système ouvert, et nous pouvons écrire I ‘enthalpie libre du système global comme la somme des enthalpies libres de chacune: ( ) ( ) Pour écrire l’équilibre, écrivons la condition Avec d’après ∑ (voir le cours sur I ‘enthalpie libre): (voir le cours le Potentiel chimique). ∑ ∑ On le système globale étant fermé (et non-réactif), les nombres de moles totaux de chaque constituant doivent se conserver: 29 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE La différentielle isotherme isobare de l’enthalpie libre du système s'écrit finalement: ∑ Cette différentielle doit être nulle quelle que soit la perturbation élémentaire réversible apportée a l’état d’équilibre, en particulier en peut imaginer de ne faire transférer que l’un seul des constituants du mélange. Il faut donc que chacun des termes de la somme soit nul, c’est-à-dire: [ ] Lorsque plusieurs phases sont { l’équilibre, chaque constituant a le même potentiel chimique dans toutes les phases. Supposons maintenant une transformation réelle a température et pression constantes, partant d’un état de non-équilibre, par exemple d’un état dans lequel pour un constituant particulier, on ait: . L'enthalpie libre du système doit diminuer pour atteindre l’équilibre, c'est-à-dire que: ( ) Ce -qui impose: le constituant i a tendance a passer de la phase liquide vers la phase vapeur. Ce résultat se généralise: Un constituant a spontanément tendance à passer de la phase dans laquelle son potentiel chimique est le plus élève vers la phase dans laquelle son potentiel chimique est le plus faible. Ce transfert continue jusqu'a l’équilibre, c’est-à-dire lorsque les potentiels chimiques sont les mêmes entre les deux phases. 30 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Diagramme d’équilibre isobare méthanol-eau Azéotropie Définition Un azéotrope est un équilibre liquide-vapeur tel le liquide et la vapeur aient la même composition. La situation d'azéotropie est assez fréquente, et a d'importantes implications pratiques. L’azéotrope est, par définition, un point de rencontre entre la courbe de bulle et de rosée. Ces deux courbes ne se croisent pas (sur un diagramme isotherme, par exemple, la courbe de bulle reste toujours au dessus de la courbe de rosée), mais elles sort simplement tangentes l’une { l'autre. 31 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Azéotropie: binaire propanol (1) - eau (2) On peut démontrer qu'un azéotrope est forcement un extremum commun des courbes bulle et de rosée (donc que la tangente commune est horizontale).. on parle d'azéotrope positif lorsque qu’il s'agit (d’un maximum dans le diagramme isotherme- (ou un minimum dans le diagramme isobare). VI.2 Diagramme d’équilibre isotherme Considérons un mélange binaire, c'est-à-dire formé de deux constituants, qui peuvent tous les deux se partager entre les phases liquide ou vapeur. On a l’habitude (mais ce n'est pas impératif) de numéroter les constituants par ordre de volatilité décroissante. Le composé le plus volatil a l’état de corps pur est celui qui a le plus tendance à passer en phase vapeur, c'est-a-dire: celui qui, à température donnée, a la pression de saturation la plus élevée. o u cel u i qui , à p r essi o n d o n n ée à l a température d’ébullition la plus basse. L’équilibre liquide-vapeur d’un mélange binaire: L’équilibre liquide-vapeur d’un tel mélange peut être représenté par 4 variables intensives: la température T, la pression P, la fraction molaire du constituant 1 en phase liquide, et la fraction molaire du constituant 1 en phase vapeur Ces variables sont reliées par les deux équations d'équilibrequi décrivent légalité des potentiels chimiques des deux constituants entre les deux phases: 32 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Remarque: Remarquez au passage que le potentiel chimique du constituant 2 s'exprime en fonction de la fraction molaire du constituant 1: cela ne doit pas vous troubler puisque les fractions molaires ne sont pas indépendantes, et On choisit donc l’une des fractions molaires, par exemple celle du constituant 1, pour décrire la composition de chaque phase. On a donc 4 variables reliées par 2 relations: on ne peut donc choisir indépendamment que deux variables pour qu’il y ait équilibre-vapeur. On dit que la variance du système est égale à 2. Remarque: Ce résultat se généralise à un system non réactif de constituants pouvant se partager entre phases, on montre que la variance d’un tel système est: Cola signifie en particulier que si on impose la température d'un mélange binaire, la pression P d’équilibre liquide vapeur et la composition de la vapeur sont des fonctions de XL Ces fonctions se déterminent expérimentalement, elles sont caractéristiques du mélange considéré. Pour et on a l’équilibre liquide- vapeur du corps (2) pur, la pression d’équilibre est bien sur la pression de saturation du corps (2) pur, soit Pour et on a l’équilibre liquide- vapeur du corps (1) pur, la pression d’équilibre est donc la pression de saturation du corps (1) pur, soit Cette lentille est -un véritable diagramme de phase: soit un système de composition globale à la température T 'pour laquelle on dispose du diagramme et a fa pression P. On lui fait correspondre un point représentatif dans le diagramme, et le domaine dans lequel il se trouve nous renseigne sur l’état du système. si le point se trouve "au dessus" de la courbe de bulle (donc à pression élevée, le system est { l’état liquide. si le point se trouve en, dessous de la courbe rosée (à basse pression), le système est vapeur. si le point se trouve entre les courbes de bulle et de rosée, il y a équilibre liquide-vapeur; les compositions des phases liquide et vapeur se lisent sur les abscissescorrespondant aux courbes de bulle et de rosée a la pression considérée. 33 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Methanol m méthanol-eau VI.3 Exemple (d’un mélange idéal) Considérons, pour commencer le mélange méthanol (1) - éthanol (2) - propanol (3): ce mélange, forme de trois alcools, se comporte à peu près comme un mélange idéal. Les équilibres liquide-vapeur de ce mélange so n t d écr it s p ar l a t emp ér atur e T , pression P, la composition de la phase liquide ( phase vapeur ( ) et la composition de la ). Notons tout de suite que la composition de la phase liquide n’est en réalité décrite que par deux variables indépendantes, par exemple puisque . Il en va de même pour la phase vapeur. Nous avons déj{ vu que la variance d’un tel é q u i l i b r e e s t e s t l e nombre de constituants et où c le nombre de phases. Un équilibre liquide vapeur ternaite a donc une variance égale à 3. Nous pouvons donc, par exemple, choisir indépendamment la température T et la composition de la phase liquide . Mais une fois ce choix fait, if y aura une seule 34 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE pression a laquelle un équilibre liquide vapeur pourra avoir lieu (pression de bulle) et la composition de la vapeur équilibre avec to liquide sera aussi fixée. Dans le cas de noire mélange liquide idéal, et si nous admettons que la phase vapeur peut être considère comme un gaz parfait, les équations d'équilibre sont: On voit que si T, et sort fixes, on peut trouver analytiquement la pression d'équilibre. 35 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Série TD N°1 Exercice: 01 Une mole de gaz parfait monoatomique se trouve dans l'état ( ). Au cours d'une transformation réversible. Il reçoit une quantité de chaleur 1. Evaluer la pression et le volume finaux si la transformation est isotherme. 2. Evaluer la pression et la température finales si la transformation est isochore. 3. Evaluer la température et le volume finaux si la transformation est isobare. On rappelle que la quantité de chaleur reçue d’un gaz considère all cours d'une transformation élémentaire réversible est: . Exécutrice: 02 On considère tine masse m d'azote, considéré comme gaz parfait dans les conditions normales de pression et de température (état A). 1. Le gaz est comprime de façon isotherme et réversible jusqu'à la pression PB = 10 Po (état B). Calculer le travail et la quantité de chaleur reçus par le gaz. 2. Après avoir été ramené a l’état A, le gaz est comprime de façon adiabatique et réversible jusqu'à la pression = (état ). Calculer le travail reçu par le gaz. 3. Représenter dans le diagramme (P, V) les transformations (AB) et (AB') et calculer les pentes des tangentes aux deux courbes au point A. 4. Partant du point A, le gaz est comprimé de façon isotherme réversible jusqu'à la pression PB; il est ensuite détendu de façon adiabatique jusqu'à une pression . Calculer et et représenter la transformation ABC. Exercice : 03 Au cours d’un cycle, une machine thermique échange: - Une quantité de chaleur Q2 avec une source chaude a la température T2 = 600°C. - Une quantité de chaleur Q1 avec une source froide à la température T1 . - Un travail W avec le milieu extérieur. Les cycles suivants sont-ils possibles? a. ; ; ; ; . b. ; ; ; ; . c. ; ; ; ; . 2. Une pompe chaleur fonctionnant entre et peut-elle avoir un coefficient d'efficacité ? 36 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Solution 1 1. Transformation Le calcul de isotherme : ∫ (Transformation réversible ∫ )⇔ ∫ ∫ Le calcul de 4. Transformation isochore Le calcul de la température: Le calcul de la pression: 5. Transformation isobare: 37 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Le calcul du volume: 2. 1. Travail W: (Compression isotherme) (Transformation réversible) ( ∫ ∫ ∫ 𝑊 𝑛𝑅𝑇 𝑛 𝑉𝐴 𝑉𝐵 ) 𝑛𝑅𝑇 𝑛 La quantité de chaleur Q: 38 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE 2. ( 𝑉𝐵 ) 𝑉 𝑦 ( ) 𝑇𝐵 𝑊 𝑛𝐶𝑉 (𝑇 𝑥 𝑈 𝑦 ? 𝑇𝑥 𝑇 ) 𝑦 ? 𝑛𝐶𝑉 𝑇 ( 𝑦 ? ) 3. ( ) ( ) Transformation isotherme de A à B: 39 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE La pente au point A: 𝑑𝑃 𝑑𝑉 𝑉 𝑉 𝑃 𝑉 Transformation adiabatique réversible de A à B: ( ) ( ( ( ) ) ) La pente au point A: ( ) ( ) 𝑑𝑃 𝑑𝑉 ( 𝑉 𝑉 ) 𝑦 𝑃 𝑉 D’après le calcul des deux tangentes au point A, la pente de la courbe associée à la transformation adiabatique réversible est plus importante que celle de la transformation isotherme. 40 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE 𝑉𝐵 𝑉 𝑉𝐶 𝑇𝐶 𝑦 𝑦 𝑉 𝑇 𝑉 𝑦 1. On doit vérifier: Le premier principe pour un cycle: ⇔ Le deuxième principe: a. ⇔ b. ( c. ( 2. Le rendement ⇔ ) doit être inférieur ou égale à =| 41 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Série TD N°2 Exercice 01 0,1 mole d’azote occupe un volume de 36 m 3 a 300 K. Calculer la variation d’énergie libre de Gibbs lors de la détente du système jusqu'à un volume de 60 cm 3 .l’azote est assimilé a un gaz parfait. Exercice 02 Calculer la variation du potentiel chimique de l’eau pur a 25 oC quand la pression augmente de 1 a 1000 atm. On donne : χ (coefficient de compressibilité isotherme) = 4.10 -5 atm-1, supposé indépendant de P. Vm0 (volume molaire de l’eau a 25 0C, 1 atm) = 18 cm3 mol-1. On donne : µ (T,P) - µ ( T, P0 ) = ∫ dVm = α Vm dT – χ Vm dT Exercice 03 La pression de vapeur du CO2 liquide surfondue a -59 0C est P1 = 3495 mm Hg, celle du CO2 solide est P2 = 3294 mm Hg a la même température. Quelle est la variation d’enthalpie libre de Gibbs lorsqu’une mole de CO 2 surfondue se transforme en CO2 solide a – 59 0 C Exercice 04 Par chauffage, le carbonate de calcium, CaCO3 se dissocie suivant l’équilibre: CaCO3 (sol.p) = CaO (sol.p) + CO2 (g) A 850 0C, la pression de CO2 d’équilibre est de 0,7505 atm et, a 950 0C, elle est de 1,3936 atm. a) Calculer ΔŗHT 0 supposée constante dans l’intervalle 850-950 0 C, pour la réaction: CaCO3 (sol) ==== CaO (sol) + CO2 (g) b) En déduire une expression de K = f (T) dans l’intervalle de température considéré 42 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Solution: Exercice 01: Pour un système de 02 paramètres: Soit à T const: ∫ A. N.: ( ) Remarque: Le travail maximum récupérable P as le milieu extérieur au cours de cette détente et donc A 127,41 J. Exercice: 02: Nous avons montré que: µ (T,P) - µ ( T, P0 ) = ∫ Pour pouvoir intégrer cette expression, il faut connaitre: ( ) Intégration entre 1 et P atm Avec plus, on peut linter le de développement à 1 + X, on obtient alors: Expression qui donne le volume molaire de l’eau { on fonction de la pression, nous introduisons dans la relation, soit: µ (T,P) - µ ( T, P0 ) = ∫ ∫ 43 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Application numérique: Exercice 03: Dans ce problème nous avons à faire à 2 équilibres: - Le premier est un équilibre métastable, soit: liquide surfondue gaz, - Le seconde est un équilibre véritable: solide gaz, On demande de calculer pour: liquide surfondue → solide à Nous allons réaliser le cycle à liquide surfondue gaz solide gaz Considérons les étapes (2) et (4): il y a équilibre à T et P cont. Pour chaque étape Considérons l’étape (3): c’est le détente isotherme ∫ Pour solide → solide T, =∫ 44 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE la transformation est spontanée. L’état la grande surfondue n’est stable. 2) Soit encore = puisque se rapportant à une mole. Donc la phase légale stable sur cette doit le ploterait il chimique est le plus semble. Exercice 04: a) Nous utiliserons la relation de van’t Hoff Par intégration entre 850 et 950 , en supposant que est constant, on obtient: ∫ A l’équilibre, Soit: L’intégration de la relation devant MocT donne également ( ) Pour déterminer le cemetrante ; il suffit de perdu une des données de l’exercice, par exemple à 850 ( ) Et en remplaçons les lettres par leur valeurs, on obtient La relation demanderai est donc 45 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Série TD N°3 Exercice 1 On dissout complètement 53,846 g de CaCl2 anhydre dans 100 g d’eau a 18oC. la masse spécifique de la solution est de 1,342 g.cm -3 , M (CaCl2) = 111 g.mol-1 . Exprimer la concentration en CaCl2 dans la solution en o/o pondéral, molalité, molarité, titre molaire et o/o. Dans cet exercice, la température est constante et égale à 18oc. Exercice 2 On dispose de 100 litres d’un alcool contenant 96 o/o en poids d’éthanol. le reste étant de l’eau (mélange A). Pour un tel mélange, les volumes molaires partiels de l’eau (1) et de l’éthanol (2) sont respectivement V1= 14,61 et V2= 58,01 cm3mol-1. On donne M (l’eau) = 18 g mol-1 et M (éthanol) = 46 mol-1 Calculer le nombre de moles des différents constituants dans le mélange A 2. On veut transformer cet alcool en vodka a 56 o/o en poids d’éthanol (mélange B) en ajoutant de l’eau au mélange A. a. la masse spécifique de l’eau ρ 1, étant de 0,9991 g cm-3, combien de litres d’eau doit-on ajouter. b. Pour le mélange B, les volumes molaires partiels de l’eau et de l’éthanol sont respectivement V1= 17,11 et V2= 56,58 cm-3 mol-1. Combien de litres de vodka obtiendra-t-on. c. Calculer le volume molaire de mélange pour le mélange B. on donne la masse spécifique de l’éthanol, ρ2 = 0,7935 g cm-3 Exercice 3 Un laborantin sans connaissance en thermodynamique essaie de préparer 100 ml d’une boisson en mélangeant 30 ml d’éthanol avec 70 ml d’eau. Peut-il arriver. Quels sont les volumes qu’il aurait du mélanger pour obtenir effectivement 100 ml de mélange avec la même (force) que son mélange initial On donne ρH2O = 1 g / ml , M (EAU) = 18 g mol-1 ΡETH = 0,785 g /ml , M (éthanol) = 46 g.mol-1 Vi H2O = 18,1 ml/mol ViETH = 53,6 ml/l 46 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Exercice 01: Correction: o/ o pondéral de = 100 (masse total) = 35 %. Molarité: nombre de moles de soluté dans 1 litre pour be solution. Soit [Cacl2] = n Cacl2 / V (l) Avec: n Cacl2 = erV = on obtient: Molalité: = nombre de moles de solution dans 1 kg de solvant Titre molaire de Soit x Avec o/ o molaire de de on notera que la seul grandeur qui demande une détermination supplémentaire, fonction de la concentration particulière, et a molarité, lieu au fait que dissolutions n’est pas une grandeur conservative. Molarité ou molalité sont des conservatives. Exercice 02: Correction: 1) Considérons le mélange A: mol d’eau, soit mol d’éthanol, soit d’eau, dd’éthanol. A relation d’Euler donne: Ou sont respectivement les volumes molaires partiels de l’eau et de l’éthanol dans le mélange A. Les volumes molaires étant exprimés en 47 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE De (1) et (2), on tire: 2) A considérons le mélange B, il contient d’éthanol et d’eau. Comme dans (1), on trouve: D’où l’on tire On a donc ajouté au mélange A( d’eau soit 18 ( ou 3) Soit: On vérifie que les volumes ne sont pas conservatifs. En effet . 4) Par définition: volumes molaire de mélange de la solution B Volume spécifique que molaire de l’eau. Volume spécifique que molaire de l’éthanol. On calcule ainsi: Le mélange eau-alcool ont toujours un volume de mélange négatifs à couse de interactions attractives entre molécules. 48 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Série TD N°4 Exercice 01 Le volume d’une solution de m2 moles de CH3COOH dans 100 g d’eau obéit a la formule V = 1002,935 + 51,832 m2 + 0,1394 m22 , Exprimé en fonction de m2 ̅ 2, Ø2, ̅ 1 Exercice 02 A 35oC le pression de vapeur de CS2 pure est de 512 mmHg, la tension de CS 2 en solution dans l’acétone { 35oC est donné selon le tableau suivant: Xi CS2 0,005 0,01 0,015 0,18 0,5 P CS2 10 19,8 29,2 258 404 Calculer les coefficients d’activité en solution a 0,18 et 0,5 Exercice 03 Le volume d’une solution obtenue par addition n 1 mole de CH3OH a 1000 d’eau et donner par la relation: V = 1000 + 35 n 1 + 0,5 n21 - Calculer le volume molaire partielle de l’eau et de méthanol en fonction de n 1, AN n1= 1mole. - Même question relative au volume total du mélange. - Calculer le volume molaire total du mélange. - Calculer les volumes molaires partiels du mélange de l’eau et de méthanol ̅ 2, ̅ 1 a l’état pur 35,5 cm3mol-1, 18cm3mol-1 Exercice 04 Le mélange de chlorobenzène (1) et de bromobenzene (2) se comporte de manière idéale dans tout le domaine de compositions. Les tensions de vapeur des constituants purs à 137oc sont respectivement de 863 et 453 mmhg. 1- Exprimer p1, p2, pT, respectivement pressions partielle de (1), de (2), et pression totale en fonction de x1, titre molaire de (1) dans la solution liquide a 137 oc. 2- Déterminer: a. la composition du mélange liquide qui a un point d’ébullition normale a 137 oc (ébullition sous pT = a atm). b. La composition de la vapeur en équilibre avec ce mélange liquide a son point d’ébullition (on notera y1, le titre molaire de (1) dans la phase gazeuse). c. la composition de la vapeur et la pression totale au-dessous d’une solution a 137oc contenant un nombre égal de moles de chlorobenzène et de bromobenzene en phase liquide. 49 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE SOLUTION: Exercice 01: ? Exercice 02 , , 1) Supposons que: la solution est d’abor: Pour 50 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Pour Exercice 03 ? 51 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Volume totale du mélange: Volume molaire totale du mélange: ∑ Volume molaire partielle du mélange: Exercice 04 1. La solution (1) – (2) étant idéal, on a: 52 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE est l’activité de (1) dans la solution liquide, l’état de référence étant le corps (1) pur liquide à . est le titre molaire de (1) en phase liquide. est la pression partielle de (1) dans la phase gazeuse en équilibre avec la solution à . est la tension de vapeur saturante ou pression du vapeur du corps pur (1) à De même: . soit On obtient: D’où la représentation graphique (les trois expressions sont des droites). 2 a. De on tire b. N. B.: c. Cor (loi de Delton) , c’est-à-dire que (1) est plus volatile que (2). entraine et ou en déduit 53 COURS ET EXERCICES DE THERMODYNAMIQUE APPROFONDIE Reference bibliographique *L. Galgani et A. Scotti, « On Subadditivity And Convexity Properties Of Thermodynamic Functions », Pure and Applied Chemistry, vol. 22, nos 3-4,1er janvier 2009 (DOI 10.1351/pac197022030229 *Alfred-Marie Liénard, « Thermodynamique. Quelques particularités des déplacements de l’équilibre et stabilité », Annales de la faculté des sciences de Toulouse, 4e série, t. 8, 1944, p. 1-58 *V. A. Lubarda, « On the Gibbs conditions of stable equilibrium, convexity and the second-order variations of thermodynamic potentials in nonlinear thermoelasticity », International Journal of Solids and Structures, vol. 45, no 1,1er janvier 2008, p. 48-63 (DOI 10.1016/j.ijsolstr.2007.07.010 *Santi Prestipino et Paolo V. 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