Telechargé par Paula Comer

FL mémoire biologie chap 6 Wood

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Biologie et mémoire
L’hippocampe
Hippocampe - joue un rôle important dans la formation de souvenirs épisodiques - La formation de
souvenirs sémantiques implique l'hippocampe et des parties de la région de l'hippocampe.
Le passage de la mémoire à court terme à la mémoire à long terme s’effectue grâce à l’hippocampe.
Toutes les informations décodées dans les différentes aires sensorielles du cortex convergent vers
l’hippocampe qui les retourne ensuite d’où elles viennent. C’est un peu comme un centre de tri qui
comparerait ces sensations nouvelles avec celles déjà enregistrées.
L’hippocampe, les structures corticales qui l’entourent, ainsi que les voies nerveuses qui les relient à
l’ensemble du cortex sont grandement impliquées dans la mémoire déclarative. L’hippocampe joue
un rôle primordial dans la mémoire épisodique.
C’est aussi l’hippocampe qui semble nous permettre de « rejouer la scène » en réactivant différentes
régions corticales.
Mémoire à long terme – au-delà de l’hippocampe
Mais au bout d’un certain temps, ces différentes régions corticales activées lors d’un événement
deviendraient fortement liées entre elles et pourraient se passer du travail de l’hippocampe comme
agent de liaison.
Les souvenirs encodés depuis longtemps dans la mémoire à long terme peuvent se passer de
l’hippocampe; c’est le cas des connaissances générales de la mémoire sémantique qui activent
plutôt le cortex frontal et le cortex temporal (l’activité du lobe temporal correspondrait à l’activation
du fait en question et celle du cortex frontal à son accession à la conscience).
Contrairement aux faits et aux évènements, notre mémoire spatiale demeurerait, elle confinée à
l’hippocampe. Et plus précisément à l’hippocampe droit. Celui-ci aurait la capacité de recréer une
carte mentale de l’espace.
Mémoire « émotive » et mémoire procédurale
Certains souvenirs très intenses, mettant en jeu ce qu’on appelle parfois la mémoire émotive,
impliqueraient en plus de l’hippocampe, l’amygdale. D’autres structures du système limbique
contribuent à encoder nos souvenirs de façon durable.
La mémoire procédurale ne solliciterait pas du tout l’hippocampe. Elle serait associée à des
modifications dans le cervelet, les ganglions de la base et le cortex moteur.
BIOLOGIE ET MEMOIRE
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Hormones et mémoire
Nos souvenirs les plus forts et les plus durables sont généralement alimentés par l'émotion.
L'adrénaline et la noradrénaline activent l'amygdale. –qui aide à imprimer des souvenirs puissants et
durables par ex : des événements menaçants - "fight or flight"
Des niveaux excessifs de cortisol peuvent interférer avec la mémoire.
L'œstrogène semble améliorer l'efficacité de la mémoire de travail chez les femmes préménopausées. Le remplacement des œstrogènes post-ménopausiques peut augmenter le risque de
démence.
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