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UE 31 - point méthode 3

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U.E. 3.1.
Semestre 2
I.F.S.I. - A.E.H.P. – M.H.P. Castelnau le Lez
Mathis L
Raisonnement et démarche clinique infirmière
Point méthode
Comment
définir
cette
forme
de
jugement
si
importante
pour
notre profession puisqu’elle conduit à la prise de décisions sérieuses ? De nombreux
auteurs en ont fourni de savantes définitions, mais comme le sujet est assez complexe,
tentons de l’aborder avec humilité et simplicité afin de le rendre plus facilement
compréhensible.
Le Grand Robert indique que le terme « jugement », appliqué au contexte qui nous
intéresse, signifie « se faire une idée, une opinion claire à la suite d’une réflexion », alors
que le terme « clinique » indique qu’il se fait « auprès du malade ».
Poser un jugement clinique est exigeant pour l’infirmière puisqu’il demande une certaine
maturité intellectuelle et professionnelle en matière d’attention, de capacité de
raisonnement,
de
synthèse
pour
arriver
à
une
déduction
logique.
Il est complexe parce qu’il vient se greffer sur ses connaissances du sujet, ce qui suppose
certains apprentissages préalables. Mais c’est aussi parce qu’il est tributaire de sa capacité
d’observation, de sélection des données pertinentes, d’établissement de liens entre ce
qu’elle voit, ce qu’elle sait et sa capacité de raisonnement. Le jugement clinique représente
ainsi, un cycle d’activités perceptuelles, impliquant ce qui est reçu par les sens et les
activités cognitives, associées au traitement intellectuel de l’information où deux
opérations mentales principales sont sollicitées soit, le raisonnement et le jugement.
Plan de la démarche :
Présentation succincte de la personne :
- Nom
- Prénom
- Motif d’hospitalisation
- Âge
- Jx….
- Poids
- Taille
- IMC
Analyse de la situation :
Social
Psychologie
Neurologie
Respiratoire
Cardiologie
Autres pathologies
Jugement clinique (argument qui emmène au diagnostic I.D.E.) / conclusion
clinique (diagnostic I.D.E.) :
• « Un diagnostic infirmier est un jugement clinique sur une réaction humaine aux
problèmes de santé/processus de vie, ou une vulnérabilité à cette réaction, d’un
individu, d’une famille, d’un groupe ou d’une collectivité » Nanda I 2013.
Un diagnostic IDE concerne un individu, une famille ou une collectivité
C’est un jugement, un avis
Il est posé par un professionnel qui est infirmier
Il est déduit de données recueillies et d’un processus de pensée
Il pose un jugement sur un état clinique
Il amène à proposer des actions de résolution
1
Un diagnostic IDE comporte des caractéristiques. Leur nombre dépend du
diagnostic. Ils sont nécessaires à la pose du diagnostic. On retrouve dans la
nomenclature des diagnostics, les caractéristiques correspondantes.
Pour poser un diagnostic IDE, il faut avoir des facteurs favorisants. Les
facteurs favorisants sont non modifiables, on peut intervenir en tant qu’IDE sur ces
facteurs de façon à modifier l’état de santé de la personne,
EX :
Constipation : changement des habitudes d’élimination caractérisé par la diminution
de la fréquence des selles et/ou élimination de selles dures ou sèches.
Caractéristiques : selles dures, masse abdominale palpable, sensation de pesanteur
rectale, efforts à la défécation, diminution de la fréquence hebdomadaire des selles…
Facteurs favorisants : baisse du niveau d’activité, alitement, hydratation
insuffisante, alimentation pauvre en fibre, prise de médicaments (antidépresseurs ou
sédatifs), abus de laxatifs diurétiques opiacés, obésité, hémorroïdes…
L’IDE agit sur les facteurs favorisants.
Un diagnostic IDE n’est pas un diagnostic médical. Il est le reflet de la situation du jour
de la personne soignée. Il se pose en complément des diagnostics médicaux. Si c’est un
diagnostic IDE, il n’est pas encore traité !
Tableau des problèmes et des risques :
Problèmes / risques
…
Objectif
…
Action I.D.E.
…
Évaluation
...
2
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