Structure économique et sociale de la Russie d`aujourd`hui

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Structure économique et sociale de la Russie d’aujourd’hui
Partie II 1
Développement des rapports de production après la révolution bolchevique
1. POLITIQUE ET ÉCONOMIE
Depuis la consolidation du pouvoir d’État du parti bolchevik en Russie un peu moins
de quarante années se sont écoulées et ces années sont devant nous. Nous devons montrer
clairement que les deux parties de notre présent travail ne s’opposent pas mais qu’elles ne
sont établies de telle façon que pour faciliter l’exposé. Avec notre première reconstruction
nous sommes allés de la première guerre mondiale et de la chute de l’empire féodal des tsars
jusqu’à la seconde révolution de 1917 et à sa consolidation face aux tentatives de
renversement que nous plaçons en 1922. Ce sont huit années terribles durant lesquelles les
armes, de tous les côtés, ne se turent pas. Lors de cette première période nous avons mis au
premier plan l’étude des rapports de force entre les classes de la société russe et le problème
de la conquête et de la défense du pouvoir politique ; nous ne séparons pas pour cela la
question politique de la question économique, toutes deux inséparables dans notre conception
générale. Nous avons au contraire cherché à prendre en compte à tout moment les rapports de
production et les formes de propriété en Russie dans cette période de palingénésie
incandescente. Au début de la période dont nous allons nous occuper dorénavant, et que nous
considérons commencée en substance avec l’Octobre 1917, c’est seulement en apparence que
la détention du pouvoir central de l’État ne subit pas de changements puisque ceux-ci ne
prennent jamais la forme de la guerre civile ouverte, et la continuité du centre dirigeant et
exécutif compris comme rouage administratif et militaire n’a pas vacillé et n’est pas tombée
lors d’épisodes de conflits internes ni à cause des vicissitudes épouvantables de la deuxième
guerre mondiale : mécaniquement parlant, le même appareil d’État et de parti traverse sans se
renverser ces terrifiantes épreuves de l’histoire ; ce qui ne cesse pas d’être un argument de
premier plan pour les partisans politiques de cet appareil, pour ses ennemis militaires de
l’Occident capitaliste et pour ses ennemis révolutionnaires dont nous faisons partie, même si
nous sommes peu nombreux et peu connus.
Mais comme nous l’avons dit, au fond des choses, l’évolution est bien différente de
celle produite par un pouvoir stable et par son activité administrative et législative se
développant avec les variations de son économie sociale. De même que dans la première
partie le thème économique ne passa pas au second plan, dans cette seconde partie le thème
politique ne sera pas dans l’ombre, tant à cause du jeu des classes dans la société russe
complexe que dans le jeu des États à l’échelle internationale.
La question du rapport entre lutte politique pour le pouvoir et développement des
rapports de production est la question centrale du marxisme. De toutes parts, et peut-être plus
gravement de la part des nombreux petits groupes qui, tout en affirmant condamner, pour
avoir dégénéré et sombré dans l’opportunisme, le mouvement qui a l’État de Moscou à sa tête,
cette question est abordée chaque jour de façon la plus confuse : et à chaque pas c’est à nous
qu’il revient de la remettre en lumière. Les formes économiques se transforment en un
processus ininterrompu dans l’histoire des sociétés humaines, mais ce processus ne s’actualise
que comme effet de périodes convulsives de lutte dans lesquelles le heurt politique et armé
des classes adverses brise les obstacles à l’accouchement et au développement accéléré de la
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forme nouvelle. C’est la période de la lutte pour le pouvoir qui se dénoue au moyen d’une
dictature de la force de l’avenir sur celle du passé, ou de la dictature opposée, jusqu’à une
crise suivante dont nous avons parlé encore une fois à la fin de la partie précédente avec les
mots de Lénine. Ou la victoire des forces de l’avenir ou la conservation des formes anciennes,
dans leur essence magnifiées d’un côté, maudites de l’autre.
2. LEÇONS SANS CESSE OUBLIÉES
La thèse, qui est celle de l’État et la Révolution, s’imposa comme une splendeur
fulgurante à l’époque de la grande lutte et le nom de Lénine lui fut donné dans la doctrine et
dans la bataille. Immédiatement, tous prirent parti pour elle ou contre elle ; ou ils ne doutèrent
pas qu’elle fût vraie et luttèrent pour que l’histoire la réalise ; ou ils luttèrent comme des
damnés pour qu’elle ne puisse se réaliser, mais tous étaient certains de la puissance de la thèse
et ses adversaires tremblèrent à l’idée que le moment advienne qui verrait l’imposition de la
dictature « de Lénine » sur tout le monde moderne. Cette période vitale et ardente passa et
après un long intervalle elle reviendra.
Mais durant cet interlude vile et stagnant, de chaque côté Erreur et Mensonge,
virulents ou pestiférés, remontent à la surface.
Un économiste de chez nous, Luigi D’Amato, a publié un volume d’études Pour la
critique de l’économie marxiste, on y trouve l’essai final sur la Théorie marxiste de l’État et
sur la prétendue évolution de celle-ci. La théorie est correctement rapportée : « Marx comme
Engels avait fixé en quelques points précis la conception communiste de l’État selon laquelle
l’État bourgeois est un organe de domination de classe ; et le prolétariat doit conquérir le
pouvoir pour s’en servir comme une force répressive pour écraser la bourgeoisie. Une phase
de transition de la société capitaliste à la société communiste succède à cette lutte, et celle-ci
ne peut être autre chose que la dictature du prolétariat. Dans la dernière phase, quand les
classes auront disparu, l’État disparaîtra également. »
Jusque-là, quoiqu’il ne s’agisse que de citations tirées d’un compte rendu, nous devons
dire que l’idéologue adverse a bien rapporté notre doctrine.
Pourquoi donc ce traité si bien conduit doit-il être suivi d’une grosse énormité
historique, sans tenir compte des positions théoriques et des préférences de l’auteur ?
« La grande révision de cette théorie est désormais accomplie. La théorie de Marx et
d’Engels a été effacée tout d’abord par Lénine, puis par Staline. L’État sera conservé même
dans le système communiste, tant que l’encerclement capitaliste ne sera pas liquidé. En
conclusion le paradis communiste de l’État sans classes, de l’État non-État, de la liberté en
somme, est encore très loin, aujourd’hui comme il y a trente-huit ans, lorsque l’expérience
grande et sanglante commença tragiquement. »
Peu nous importe le langage erroné sur le paradis, la liberté, l’expérience et autres
termes qui ne figurent pas dans la liste, d’autant plus que nous ne savons pas s’il appartient en
propre à l’auteur. Le faux réside dans l’attribution à Lénine et même à Staline. Le
révisionnisme socialiste de l’avant-guerre avait prétendu avoir effacé la théorie de Marx et
d’Engels sur la dictature et Lénine la remit puissamment sur pied ; et jamais, ni dans ses écrits
ni dans sa pratique, il ne renonça un tant soit peu à la thèse de la disparition de l’État et il
appliqua et défendit, comme D’Amato, son adversaire d’aujourd’hui, le sait bien, avec la
même décision la thèse de la dictature.
Quant à Staline et aux siens, ils n’ont jamais admis avoir changé la théorie générale de
l’État. Ils ont déclaré que l’État de Moscou doit dans la période actuelle, même s’il s’agit
d’une période de 38 ans, subsister effectivement et avec sa puissance maximale, et ils ont agi
en fonction de cet objectif ; si la raison en était de briser l’encerclement capitaliste ils ne
seraient certes pas des réviseurs de Lénine et de Marx. Ils le sont mais parce qu’ils : a)
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déclarent qu’en Russie il ne faut plus de dictature, en prétextant qu’il n’y a pas à s’opposer
aux influences sociales de la force capitaliste ; b) déclarent que l’affrontement avec les forces
qui encerclent la Russie débouchera sur la coexistence pacifique ; c) admettent de plus, même
contre leur gré, que leur État est permanent, justement pour la raison qu’en donne la théorie
de Marx-Engels-Lénine puisque l’on ne va pas vers la société sans classe mais vers la société
capitaliste.
3. AUTRE CONFUSION À « GAUCHE »
Mais il ne suffit pas que d’un commun accord économistes capitalistes et renégats
staliniens contribuent au désordre et à l’égarement : il y a des courants qui se disent
adversaires des uns et des autres et qui pourtant se livrent à l’activité de revoir ce qui pour
l’esprit petit-bourgeois est l’expérience de la Russie et de Lénine. Pour eux l’emploi de l’État
a fait faillite non pas parce que le cycle que même D’Amato a su décrire aurait été brisé, mais
parce que le cycle jusqu’à la disparition de l’État serait illusoire, impossible à proposer. Pour
eux il n’est pas vrai que division en classes signifie formation du pouvoir d’État, mais ils
affirment le contraire, c’est-à-dire que pouvoir d’État signifie division de la société en classes,
parce qu’État signifie bureaucratie, bureaucratie voulant dire privilège, concussion,
enrichissement, exploitation du pauvre. Le renversement exact de la réalité. Marx découvrit
que l’État est mortel, ses prétendus partisans découvrent que l’État est immortel. Et alors ils
trouvent une recette qui n’est pas nouvelle : la lutte pour se libérer de l’État n’est pas une lutte
politique pour s’emparer du pouvoir central, c’est une lutte pour injecter entre les cellules de
l’économie actuelle les cellules d’une économie future en se gardant de fonder des États et des
dictatures, en se gardant de fonder des partis parce que parti et politique veulent dire faim de
pouvoir, faim de richesse, direction du travail d’autrui et donc exploitation des efforts
d’autrui, et rien de ce qui se déduit de l’histoire des modes de production et des forces et
ressources incessamment nouvelles de la production n’a d’importance, seul a de l’importance
ce qui se déduit de la méchanceté de la nature humaine … Marchandise, comme on le voit,
plus que pourrie, et marchandise présentée avec un air de triomphe par ceux qui se croient
sérieusement des innovateurs, des remplaçants de théories dépassées, des découvreurs et des
chefs de vérités nouvelles. Ils font du binôme économie-politique non pas un rapport
dialectique mais un pétrin indéfinissable, et pour poser correctement le problème de la donnée
centrale sur les éléments fondamentaux Classe-État-Révolution ils font peut-être plus de mal
que les ennemis traditionnels de Marx, Engels, Lénine, défenseurs de la thèse de l’éternité de
l’État juridique et politique, à laquelle le stalinisme est en train de faire tant de concessions et
dont il embouche la trompette.
Mais laissons-les, notre voie est pour le moment tout autre. Nous nous occuperons
encore d’eux, et nous localiserons leurs sources parmi lesquelles nous distinguerons celles que
l’on peut nommer et celles qui ne valent pas la peine de l’être : et les premières peuvent être
celles qui, dans ce bref après-guerre, ont eu un premier contact avec le filon marxiste, sans
succès toutefois et sans espoir d’en avoir ultérieurement.
4. LES DEUX PRÉTENDUES ÂMES DE LÉNINE
Nous avons donc, dans tout ce qui précède, toujours rapporté les prévisions des
bolcheviks et de Lénine sur la lutte pour le pouvoir dans l’État mais aussi sur les
transformations dans les formes économiques anciennes qui devaient s’ensuivre. Nous avons
tout le long de ce chemin toujours soutenu l’idée centrale selon laquelle dans la méthode
politique révolutionnaire les vues étaient absolument radicales, tendant vers une dictature de
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classe inexorable et un pouvoir monopolisé par le parti prolétarien communiste ; nous avons
soutenu au contraire que les revendications économiques étaient extraordinairement modestes,
et pour la plus grande partie contenues dans la transformation des institutions et formes
féodales en des formes modernes analogues à celles des pays occidentaux sortis depuis
longtemps de l’époque des révolutions libérales bourgeoises.
Avec une formule un peu superficielle mais comme d’habitude bien utile pour
l’exposition, on peut dire qu’en passant du domaine politique au domaine économique on
passe d’un Lénine extrémiste qui, sans cesse, pousse le parti toujours plus résolument en
avant, vers des objectifs toujours plus élevés et audacieux, qui souvent apparaissent à d’autres
comme pure folie, à un autre Lénine plein de mesure et de modération, qui recommande
d’aller lentement et de ne pas remplacer la réalité sociale par des illusions et des mots
généreux. La clef de cette prétendue énigme des deux « âmes » de Lénine est plus que jamais
simple et facile à comprendre : le socialisme en économie a sa base dans le développement
dans son intégralité du monde moderne capitaliste et impérialiste, et il ne peut se développer
rapidement qu’après le résultat « politique » d’une dictature internationale puissante de la
classe ouvrière et du parti communiste mondial.
Dès le départ, dans l’esprit de Lénine comme dans celui de tous les marxistes
révolutionnaires de chaque pays, il était bien clair qu’en cas d’absence de victoire de la classe
ouvrière en Occident la voie de la révolution en Russie était fixée : politiquement elle pouvait
aller au-delà de tous les objectifs et renverser sans hésiter toutes les formes étatiques
bourgeoises successives, en sautant d’un bond puissant par-delà les limites de tout
constitutionnalisme et de toute démocratie parlementaire, en appliquant dans toute son
extension la dictature de classe et de parti, en mettant hors la loi, sur les ruines de tous les
mensonges sur l’égalité juridique populaire, même les derniers partis bourgeois et petits
bourgeois sans exclusive.
Au cas où le prolétariat d’Occident n’aurait pas répondu à cet appel grandiose, le
résultat de la révolution politique aurait été tout autre quant aux formes sociales : ses
objectifs, tout en étant d’ailleurs toujours grandioses, devaient se limiter au déracinement des
formes anciennes - féodales, patriarcales, semi-barbares dans l’immense territoire - et à une
action parallèle dans l’Orient contigu, à la liquidation des économies closes, locales,
naturelles, à la formation d’une circulation économique interne nationale et d’une
participation à la circulation internationale plus intense que celle de l’époque tsariste, avec
son impérialisme particulier mais moderne, au développement ultérieur des formes
productives modernes dans l’industrie et dans les transports. La dictature communiste devait
fièrement frapper les capitalistes et les bourgeois locaux en tant que partis politiques et en tant
que groupes sociaux, et travailler d’abord à lancer contre les capitalistes de l’extérieur les
travailleurs révolutionnaires d’Occident, en forgeant pour eux des armes théoriques et
matérielles ; mais on n’aurait pu régler son compte également à la forme capitaliste de la
grande production en Russie qu’après la Révolution en Europe. La lutte contre la petite
production intérieure et sa machine distributive mesquine, insidieuse et primitive, aurait été au
contraire très difficile, à cause de son contenu dialectique, et il aurait été catastrophique de ne
pas remporter la victoire dans cette lutte, mais cette victoire aurait été célébrée pour la plus
grande gloire de la forme capitaliste. Un homme peut être grand jusqu’au point de
comprendre cela, et Lénine le fut ; mais un homme assez grand pour forcer une telle voie
n’existe pas, les avortons pouvaient encore moins la découvrir, eux qui, une fois ses meilleurs
disciples et camarades de lutte liquidés, prirent sa place. Et peut-être que le sens de l’œuvre de
l’homme dans l’histoire est de portée si réduite que, si Lénine avait vécu, il aurait parlé et agi
comme eux ; mort, il est demeuré nôtre et il est demeuré à la Révolution Mondiale.
5. PROGRAMMES ET DÉCRETS
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Jusqu’à maintenant nous avons pu discuter la perspective économique et sociale du
parti de Lénine sur la base de ses programmes, des thèses, des décisions des congrès, de celles
proposées dans les réunions ouvrières, dans les congrès des Soviets. À partir de ce point nous
avons à notre disposition deux types de matériaux : les programmes que le parti continue à
élaborer et les mesures qu’il fait effectuer par les organes de l’État, les lois, les décrets qui
sont émis. On comprend bien qu’un tel matériel complète celui plus important des données
effectives de l’économie russe, des changements qui se vérifient dans son cadre après la
révolution et en rapport à la politique du nouveau pouvoir – de même que, auparavant
également, les caractères de la société russe des dernières décennies et de ses données ayant
trait à la production, au travail et à la consommation ont été d’une grande importance, ils
furent mis en évidence à partir des études des marxistes russes eux-mêmes.
Toute manifestation du parti contient, mais dans des mesures différentes, deux
éléments inséparables : l’élément descriptif et scientifique sur lequel les possibilités
immédiates et concrètes sont étroitement greffées, et l’élément d’agitation qui doit
nécessairement aller plus loin et poser des revendications plus importantes même si leur
réalisation est plus lointaine. Quand nous passons du programme de parti au décret d’État, ce
caractère d’agitation, qui dans les phases historiques actives et fertiles est de première
importance, ne peut totalement disparaître ; dans certains cas le rapport peut même s’inverser,
et une thèse d’économie théorique élaborée par le parti pour guider son action peut être moins
radicale qu’un décret qu’il fait promulguer et qui doit non seulement assurer des mesures
pratiques, mais également parler aux masses, les éveiller et les exercer aux tâches des phases
ultérieures.
Sans cela – alors que ce que nous déduirions des données, même quantitatives, des
faits économiques, quand on en dispose, resterait valide - tout le matériel législatif de la
nouvelle république révolutionnaire, non seulement quand il s’agit de déclarations de
principes et de droits mais également quand il s’agit de mesures techniques effectives, ne
serait pas bien utilisé. Et l’on ne comprendrait rien si l’on ne savait donner le juste poids à cet
élément d’agitation révolutionnaire qui est, disons-nous, non seulement légitime mais
nécessaire et inévitable ; on ne peut l’omettre d’autant plus que l’on parle au monde entier et
au prolétariat mondial. Il ne s’agit pas de donner à cet élément d’agitation des modèles à
imiter, et l’on ne doit pas même passer sous silence que les mesures pratiques sont
absolument hybrides et impures en comparaison de celles que pourrait prendre une république
prolétarienne allemande ou anglaise. Mais alors que l’on doit dire que la forme qui se réalise
est d’aventure une forme totalement bourgeoise, l’on doit rappeler en toute occasion qu’on ne
l’admet et qu’on ne la favorise qu’à cause de l’exigence de la voie générale que doit prendre
le monde dans sa totalité, et donc la Russie elle-même sur cette voie, vers le programme
socialiste intégral, postcapitaliste.
Cela doit surtout être appliqué avec une dialectique vigoureuse aux matériaux de la
politique révolutionnaire des premières années, des années avec Lénine, dans lesquelles la
guerre menée contre le monde capitaliste battait son plein, soit parce que ses émissaires et
agents en Russie étaient encore les armes à la main, soit parce que les communistes en dehors
de la Russie visaient encore au cœur de l’ennemi et pouvaient être à la veille de s’emparer de
la totalité du pouvoir sur des structures économiques de la puissance de celles de l’Allemagne
par exemple, où les décrets du pouvoir socialiste, de la même façon, auraient précédé d’un
demi-siècle ceux de la Russie, et auraient donné à l’apparition de ceux-ci une anticipation
d’un quart de siècle au moins par rapport à ceux d’une Russie isolée, prétendu modèle, baptisé
de façon grotesque « paradis ».
Dans notre époque moderne infâme, époque de la diplomatie, des Nations Unies dans
lesquelles Lénine vivant ne serait jamais entré, de la coexistence pacifique, de la non-
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