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Chapitre - Au dela de la liaison

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La résonance : exemple du benzène
Chapitre III :
au-delà de la liaison
A – Résonance
et Mésomérie
H
Forme de Lewis :
H
H
H
H
H
Le plus souvent écrit sous la forme :
La résonance : exemple du benzène
Tous les carbones sont sp2
La résonance : exemple du benzène
hybride de résonance
Formes équivalentes : formes de Kékulé du benzène
Formes équivalentes : formes de Kékulé du benzène
Tous les carbones sont sp2
On dit que la structure du benzène résonne entre ces deux formes
Elles sont appelées formes limites de résonance
ou formes mésomères limites
1
La résonance :
Résonance et stabilisation énergétique:
Elle existe donc quand il y a possibilité de délocalisation
électronique d’un système d’électron p, i.e. existence de
système p conjugués.
Elle consiste en la possibilité d’écrire de façon différente
la fonction d’onde moléculaire, tout en rendant compte
des propriétés chimiques de la molécule.
La fonction d’onde totale peut alors être considérée comme
une combinaison des différentes fonctions d’onde décrivant
chacune des formes mésomères.
Résonance et aromaticité :
Formes mésomères du groupement carboxylate
Pour être aromatique, un composé doit obéir aux trois règles
suivantes :
• il est cyclique,
• chaque constituant du cycle participe à la conjugaison
(l'hybridation des atomes est de type sp2 et le cycle est
alors plan). Le cycle est entièrement conjugué.
• le nombre d'électrons conjugués répond à la règle de
Hückel :
O
R
O
C
R
C
O
O
Formes mésomères limites
L’hybride de résonance
s’écrit :
O
R
C
O
2
Formes mésomères du groupement nitro
Effets mésomères donneurs (+M)
D’après l’expérience les deux liaisons NO sont équivalentes (1,21 Å)
alors que N-O : 1,46 et N=O : 1,14.
Il faut donc une description équivalente des deux liaisons NO
Si l'orbitale p du substituant possède deux électrons, il est donneur
d'électrons. On le note D et on dit que son effet est +M .
D
D
C
C
C
C
De plus, le moment dipolaire est orienté selon l’axe CN
Effets mésomères accepteurs (-M)
Si l'orbitale p du substituant ne contient pas d'électron, il est
accepteur d'électrons. On le note A et on dit que son effet est -M.
B – Effets inductifs
Un atome ou un groupe d'atomes exerçant un effet inductif conduit
à une propagation de la polarisation transmise à plusieurs liaisons
voisines à travers les canaux s.
L'origine de cet effet réside dans la nature électropositive ou
négative du groupement.
A
A
C
C
C
C
On distingue un
et un
effet inductif attracteur -I
effet inductif donneur +I
3
Effets Inductifs Attracteurs (-I)
Effets Inductifs Donneurs (+I)
L'effet inductif -I est produit par des groupements plus
électronégatifs que le carbone.
L'effet inductif +I est produit par des groupements
moins électronégatifs que l’hydrogène ou le carbone.
d+ = d1 - + d2 - + d 3 et
d1 - > d2 - > d 3 d-+ d’’-
A
d+ - d’- + d’’+
CH2
m
d’+
CH2
···
···
CH3
d+
d1 -
d2 -
D
CH2
CH2
d3 -
CH3
Effet Mésomère : exemple de systèmes conjugués
C – Implications sur la réactivité
Orientation des réactions d’addition nucléophile
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Effet Inductif : force des acides carboxyliques
Effet Inductif : Substitution nucléophile
O
Y
CH2
C
O
d-
H
d+
Effet Inductif : Elimination
Y : inductif donneur  à l’encontre de la polarisation de OH
 molécule moins acide
Y : inductif attracteur  polarise encore plus OH
 molécule plus acide
Définition
Chapitre IV :
Liaisons
Interaction électrostatique entre un atome électronégatif
et un atome d’hydrogène lié à un autre atome électronégatif
d+
H
d+
A – Les liaisons hydrogène
dO
d+
H
d+
H
H
O dLa polarisation des liaisons entraîne la formation
de la liaison hydrogène
Cette liaison sera d’autant plus forte que les atomes lourds
seront électronégatifs
H---F
H---O
H---N
-30kJ/mole
-20kJ/mole
-10 kJ/mole
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Charactéristiques structurales : orientation et distance
L’interaction se fait le long d’un doublet libre
Phénomènes coopératifs
dans l’eau
Points d’ébullition
(colonne de l’oxygène)
100°C
H2O
••
(OHO)  180°
O….H  1.8 Å
O
H
H
-2°C
H2Te
-42°C
H
H
-61°C
O
Liaisons hydrogène intermoléculaires
H
C
N
H
H
C
N
··
··
H
O
Liaisons hydrogène intermoléculaires
H
O
H
H2Se
H2S
O
C
N
H
H
H
H
H
Tous les atomes sont coplanaires
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Liaison hydrogène intramoléculaire
B - Liaisons fortes
faibles
Interaction charge-dipôle
Interaction dipôle-dipôle
Entraîne une organisation
interne du solvant
Généralement Ecd  0
(car les distances entre la charge et
chacun des pôles ne sont pas égales)
ou
avec
Un cation se placera du coté dUn anion se placera du coté d+
exemple de NaCl dans l’eau
Cette interaction est à très courte portée
puisqu’elle décroit en 1/r6
7
Interaction de Van der Walls
Répulsion
de Pauli : Lorsque deux molécules se rapprochent, il apparaît une
force répulsive liée au recouvrement de ces orbitales "pleines".
regroupe l'ensemble des liaisons
faibles non directionnelles entre
atomes ou molécules neutres.
Elle se traduit énergétiquement par une contribution positive et
donc répulsive à l'énergie du complexe, d'autant plus grande que
la distance entre les fragments est courte.
électrostatique : Il y a attraction entre le nuage électronique d'une
molécule et les noyaux de l'autre molécule. Mais les noyaux des
deux molécules se repoussent, tout comme les nuages électroniques.
Le bilan global de ces interactions électrostatiques est répulsif à
courte portée.
ou
1er terme répulsif
2ème terme attractif
avec n=12
Conséquences structurales
Interaction p/p
Interaction s/p
C – Chimie de coordination
Dimère de benzène : -12 kJ.mol-1
Interaction CC ADN : -50 kJ.mol-1
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Chimie de coordination
Chimie de coordination
Complexes formés d’un métal de transition au centre,
entouré de plusieurs ligands.
Complexes formés d’un métal de transition au centre,
entouré de plusieurs ligands.
Le nombre de coordination correspond au nombre de ligands
entourant le centre métallique (les nombres de coordination
les plus communs sont 6 ou 4).
L
L
L
octaèdrique
L
M
L
L
L
octaèdrique
L
L
Le nombre de coordination correspond au nombre de ligands
entourant le centre métallique (les nombres de coordination
les plus communs sont 6 ou 4).
M
L
L
L
tétrahèdrique
M
tétrahèdrique
plan carré
L
L
plan carré
Charges formelles
Interactions métal-ligands
Le métal interagit avec les ligands à travers ses orbitales d
(possibilité d’hybridation sp3d et sp3d2 pour les autres atomes)
Le métal central est chargé positivement
Les ligands peuvent être neutres, ou chargés négativement
 complexes souvent chargés
Les ligands présentent aux orbitales du métal
- leurs doublets libres
- leurs atomes chargés
Formation de chelates
•
•
CN-
H
H
s’écrit en fait
N
H
C
N
M
Ligands formant un cycle autour
du métal
ex : EDTA
(CH2COO-)2-N-CH2-CH2-N- (CH2COO-)2
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Structure des complexes
Levée de dégénérescence : split des orbitales d
e
3d
t
responsable des complexes
octaèdriques
orbitales interagissant
avec les ligands
t
3d
dxy, dxz et dyz responsables
de la formation de complexes
tétraèdriques
niveau t
dx2-y2 et dz2 responsables
de la formation de complexes
octaèdriques
niveau e
responsable des complexes
tétraèdriques
e
Effets du métal et des ligands
La nature du métal et la nature des ligands vont influer
sur la configuration de la levée de dégénérescence
(théorie du champ cristallin et théorie du champ des ligands)
CN-,CO
…
e
NH3
H2O
OH-
t
…
I-
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