Telechargé par Hoda Baaklini

controle conte 2017 remediation

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Compréhension de texte (Travail de remédiation )
Lis le texte suivant puis réponds aux questions en redigeant des phrases complètes.
Il était une fois un géant mi-homme, mi-bête qui vivait sur une île. Le tronc de ce monstre,
couvert de longs poils bruns, rappelait celui d’un gorille. Il possédait six bras puissants, armés
de poings de boxeur et deux longues jambes aux muscles saillants1, prolongées par d’énormes
pieds toujours nus. Son large buste2 était surmonté de trois têtes. Au centre, la plus grosse
ressemblait à celle d’un ours. Les deux autres, à celles de loups. Ce géant à la force redoutable
et aux longs crocs acérés était un dangereux prédateur qui terrorisait tout le monde. Il était
apparu soudainement sur l’île et nul ne savait d’où il venait et comment il était arrivé là. En
quelques mois, il avait détruit une grosse partie de la population, tuant et dévorant hommes,
femmes et enfants. Quelques jeunes gens courageux ont fini par s’armer pour l’affronter. Le
combat avait été très rude mais il a tourné à l’avantage du monstre qui les avait tués l’un après
l’autre avant de les manger. Alors, l’île s’est rapidement vidée de ses habitants encore en vie.
Ceux qui étaient pêcheurs ont pris place dans leurs bateaux avec leurs familles. Les autres,
dans des embarcations de fortune. Et tous s’étaient réfugiés sur un îlot voisin où personne ne
vivait jusque-là. Ils y étaient en sécurité, car le géant n’avait aucune possibilité de les attaquer. Il
ne possédait pas de bateau et ne savait pas nager.
L’îlot voisin était rocheux et sa terre aride, difficile à cultiver. Les rares arbres parvenant à y
pousser tendaient leurs bras rachitiques vers le ciel en signe de désespoir. La population qui s’y
était installée survivait grâce à la pêche. L’été, les gens souffraient cruellement de la chaleur.
Jean Muzi , « L’Île au monstre » (conte polynésien), Contes des sagesses du monde, © Flammarion, 2015
Questions de compréhension
1- Précise le genre de ce texte. Justifiez votre réponse.
2- A quelle étape du schéma narratif appartient cet extrait ? Justifie ta réponse.
3- Cite les parties du corps du monstre qui sont décrites. Propose un dessin ou un schéma qui représente le
monstre décrit tel que tu le vois d’après le portrait.
4- Quelle idée ressort de cette description ? Justifie ta réponse par un relevé du texte.
5- Quel sentiment les habitants éprouvent-ils face à la créature ?
6- Comment le peuple réagit-il alors ?
7- Où les habitants se sont-ils refugiés ? Pourquoi ?
8- Sont-ils à l’aise dans ce nouveau milieu ? Justifiez votre réponse.
1
2
arrondis
poitrine
Donnez le sens des mots suivants : prédateur, affronter, aride, désespoir (4pts)
Retrouvez une comparaison.(3pts)
Les phrases suivantes sont-elles simples ou complexes ? Séparez les propositions dans les phrases
complexes.(8pts)
L’îlot voisin était rocheux et sa terre aride, difficile à cultiver
L’été, les gens souffraient cruellement de la chaleur.
Ce géant à la force redoutable et aux longs crocs acérés était un dangereux
prédateur qui terrorisait tout le monde
Le combat avait été très rude mais il a tourné à l’avantage du monstre qui les
avait tués l’un après l’autre avant de les manger.
Précisez la fonction des adjectifs soulignes dans le texte. (4pts)
Mets au pluriel les groupes nominaux suivants :
un dangereux prédateur
un large buste
un gros poisson
une destin banal
Mets au féminin les groupes nominaux suivants
Un pantalon neuf : une chemise ……………………….
Un bon garçon : une ……………………….. fille
Un beau parcours : une …………………..……réussite
Un ouvrier actif : une ouvrière ……………………….
Un guerrier et un chef
Hector donne l’assaut contre le camp grec.
D’une voix éclatante capable de porter dans les rangs des Troyens, il
clame :
«Or, Troyens, enfoncez donc le mur des Grecs, et déchaînez sur leurs
nefs3 un prodigieux incendie. »
Ainsi parle-t-il pour les entraîner ; tous, de leurs oreilles, l’entendent : ils
foncent sur le mur en masse compacte. Ils grimpent sur les corbeaux4,
leurs lances aiguës à la main, tandis qu’Hector se saisit d’une pierre lourde
qui est devant la porte et l’enlève. Il la brandit, lui, aisément, tout seul […] Il
vient se placer tout près ; puis, de toutes ses forces, il lance sa pierre au
milieu, bien campé sur ses deux jambes, afin que le coup porte mieux.
Tandis que la pierre, de tout son poids, retombe à l’intérieur, la porte
terriblement mugit, les barres cèdent et l’illustre Hector s’élance à travers.
Son aspect est celui de la nuit rapide. Il luit de l’éclat terrible du bronze qui
habille son corps et il tient deux lances au poing. Nul, sauf un dieu,
n’oserait l’affronter, pour chercher à l’écarter des barques, au moment où il
franchit la porte. Le feu flambe dans ses yeux.
Homère, Iliade, chant XII, trad. de Paul Mazon, © Les Belles Lettres, 1937
1- Qui est le héros décrit dans cet extrait ? Qui attaque-t-il ?
2- «Le feu flambe dans ses yeux». De quelle figure de style s’agit-il ?
Qu’est-ce qui, selon vous, brille dans les yeux d’Hector ?
3- Relevez mots appartenant au champ lexical de la violence.
4- De quelle qualité Hector fait-il preuve dans cet extrait ? Justifiez votre
réponse.
5- Quel est le temps verbal dominant dans cet extrait ? Précisez sa valeur
d’emploi.
3
4
Grand navire à voiles.
Machine de guerre navale romaine en forme d'échelle munie de crocs utilisée pour l'abordage.
Étudier une scène de
combat épique
Entrer dans la lecture.
Le nom «éclat» fait-il appel à l’ouïe ou à la vue ?
1.
Dans un tableau à deux
colonnes, relevez les champs lexicaux du bruit et de la vio- lence.
2.
Recopiez trois expressions qui montrent la force surhumaine d’Hector.
3.
«Le feu flambe dans ses yeux» (l. 24) : qu’est-ce qui, selon vous, brille dans les yeux
d’Hector ?
4
Comment le poète montre- t-il la dimension exceptionnelle de l’évènement ?
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