Liste de poèmes tirés du recueil Alcools 1. Les 15 poèmes « Les Colchiques » ; 1907 ; il peint un tableau mélancolique de l’automne représentant sa souffrance amoureuse. Annie Playden (gouvernante de l’élève d’Apollinaire) le repousse. « Chantre » ; 1913 ; la trompette marine est un instrument à une seule corde, syn. « cordeau ». Identification à « cor d’eau »= le cor de l’eau= « trompette marine », c’est donc un rapprochement évident qu’on appelle un tautologisme (une évidence). « Annie » ; 1913 ; les mennonites sont les membres d’une communauté issue de la Réforme protestante (XVI). Ils mènent une vie très simple et se méfient du modernisme (ils refusent de porter des boutons pour rester conformes aux vêtements datant de leur époque. « Clotilde » ; 1912 ; thème du temps qui passe représenté par les ombres (que la nuit dissipera et le soleil qui les rend sombres les fera disparaître) « La Blanche Neige » ; 1913 ; thème du temps qui passe représenté par les saisons et le passage de l’hiver au printemps. « Clair de lune » ; 1901 ; thème des astres et de la lune qui sont représentés par le miel lumineux et par le dard des abeilles. Analogies : lune/ruche, étoiles/miel « Automne malade » ; 1913 ; thème du temps qui passe représenté par l’automne qui arrive et la vie qui s’écoule comme l’eau sous un pont. « Cors de chasse » ; 1912 ; thème du temps qui passe représenté par le son du cor de chasse qui se dissipe dans le vent. « Le Pont Mirabeau » ; 1912 ; thème du temps qui passe représenté l’eau qui s’écoule sous un pont. Il voit passer les jours devant lui et ses amours partir. « Tzigane » ; 1901 ; thème de l’espoir et du désespoir voyante... avenir le désespoir apparaît tout de suite. « Automne » ; 1905 ; thème du temps qui passe représenté par les silhouettes qui s’en vont dans le brouillard. « Rosemonde » ; 1912 ; poème dédié au peintre qui illustra son recueil l’Enchanteur pourrissant, paru en 1909 ; thème du temps qui passe est du passage à une autre histoire. « Zone» ; 1912 ; Zone est une œuvre de style cubiste, mais c'est aussi un poème élégiaque, lyrique. Tout au long de son texte, il évoque le monde et les nouveautés qui y sont apportées. Il insiste notamment sur la modernité et la diversité du monde de son siècle car, pour lui, le monde moderne est beau. « Marie » ; 1912 ; il évoque le temps qui passe, ses amours douloureux et sa rupture avec Marie Laurencin. Mais aussi du temps qui passe et de la dégradation de son amour. « Signe » ; 1911 ; est certainement, de tous les poèmes de Guillaume Apollinaire sur l’automne, celui qui affirme le mieux la relation particulière qui unissait le poète et la saison. Mélange de liens exaltés et de mélancolie, il résume parfaitement l'ambiguïté de cette relation, tout en accordant une place aux amours malheureuses, thème familier de l’auteur.