Telechargé par Thierno Sow

resumé appareils medicaux

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AUTOCLAVE
Rôle de certains éléments :
 Double enveloppe : joue le rôle d’empêcher la formation de condensat.
 Condenseur : joue le rôle d’évacuation de la vapeur saturée contenue dans le
récipient et de faire chuter la pression et la température.
Entretien :
 Après chaque cycle : retirer toutes les particules solides dans la chambre
 Nettoyer l’extérieur de l’appareil une fois par jour
 Faire un nettoyage complet de l’appareil (détergent non abrasif et non chloré.
Maintenance :
Travaux :
 Faire le test de fuite pour les appareils avec pompe à vide
 Contrôle du circuit de vapeur
 Vérification des mécanismes de fermeture de la porte. Nettoyer et lubrifier si
nécessaire.
 Vérifier les dispositifs de sécurité
 Nettoyage des filtres (eau et air)
 Contrôle de l’étanchéité et de la corrosion des vannes et robinet.
 Contrôle visuel des soupapes de sécurité
 Pièce de filtrage (vérifier, nettoyer et remplacer si nécessaire)
 Contrôle de la minuterie et de l’enregistreur
 Changer l’huile de la pompe
Autoclave
Avantages
Sécurité
Rapidité du cycle
Absence de toxicité
Facilité de surveillance et de validation du
processus
Application à la plupart des objets médicaux
désavantages
Ne convient pas :
 Matériaux thermolabiles
 Les optiques
 Matériaux sensibles à l’humidité
 Sterilisation d’huiles, graisses,
paraffines
 poudre
Durée cycle : 45 à 60 minutes
L’eau est à bon marché
Poupinel :
Avantages
Inactivation des pyrogènes (T°> 250°C)
Absence de corrosion
Mise en œuvre simple
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désavantages
Durée de traitement longue (4-10h)
Gamme limitée de matériaux d’emballage
Ne convient pas :
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 pansements et textiles
 caoutchoucs
 équipements optiques
thermosensibles
Cout limité
Absence de toxicité
Définition :
La désinfection est l’action de détruire les germes microbiens d’un objet, de la peau, d’une
plaie.
BAIN –MARIE
C’est un appareil consistant essentiellement en une enceinte étanche en acier inoxydable
contenant de l’eau chaude destiné à la culture de micro-organismes, des tests de
compatibilité pour des transfusions sanguines…
Description :
Il est généralement composé des éléments suivants :





Des voyants : mise sous tension, fonctionnement, sécurité contre la surchauffe.
Un thermostat de régulation thermique
Un thermostat de sécurité réglable
Un thermomètre dans l’enceinte du bain marie
Des thermoplongeurs
Entretien :
Toutes les semaines :
 Nettoyer l’enceinte avec un détergent pour acier inoxydable
 Rechercher toutes traces de corrosion afin de la nettoyer et la polir
Tous les trois (3) mois :





Vérifier toutes les connexions électriques
Détartrage et nettoyage de la chaudière avec une solution d’acide acétique
Vérifier la calibration du thermomètre et du thermostat et ajuster les si nécessaire
Lubrifier les paumelles du couvercle avec de la graisse silicone
Resserrer tous les boulons et écrous
LE DISTILLATEUR SOLAIRE
C’est une technique passive, nécessitant des moyens limités pour distiller l’eau.
Comparaison avec le distillateur électrique :
solaire
Cout faible
L’énergie solaire est gratuit
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électrique
Cout plus cher
L’énergie électrique est payante
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Risque de pollution de l’eau distillée
Faible rendement
Qualité du distillat faible
absence de système de contrôle
Installation moins facile
Risque de pollution faible
Rendement important
Qualité meilleure
Présence de système de contrôle
Installation plus facile
DISTILLATEUR ELECTRIQUE
Définition distillation :
On définit « distillation » l’opération au cours de laquelle, après évaporation partielle d’un
mélange liquide, on obtient un résidu et une vapeur condensé (distillé).
But de la distillation :
Elle permet de séparer la phase liquide (distillé) des substances minérales et des impuretés
dissoutes dans l’eau.
Description du distillateur :
Le distillateur d'eau électrique est composé des éléments essentiels suivants :
Un premier réservoir dans lequel se fait le chauffage et l'ébullition de l'eau appelé bouilleur
ou cucurbite. Il porte les résistances de chauffe ou thermoplongeurs. Il reçoit aussi l'eau à
distiller par le biais d'un robinet d'eau et d'une électrovanne servant à arrêter l'eau
automatiquement quand il est plein. Il peut être soit en acier inoxydable ou en verre.
Un deuxième réservoir appelé condenseur est équipé d'un ou de plusieurs serpentins
parcourus par l'eau froide pour favoriser la condensation et l'obtention de l'eau distillée.
Le condenseur dessert en eau distillée un troisième réservoir qui est muni soit de contacts à
flotteur soit de contacts de niveau pour assurer l'arrêt ou le fonctionnement automatique de
l’appareil dans son ensemble selon le niveau du distillat.
L'appareil est équipé d'une tuyauterie avec des vannes et robinets, pour l’évacuation d'eau
et pour la purge.
Un circuit électrique, avec appareillage d'automatisation et de protection, complète le
système.
Fonctionnement d’un bi-distillateur :
C'est un distillateur qui comporte une seconde phase de distillation. L'eau distillée est
recueillie d'un premier condenseur et est envoyée dans une seconde cucurbite pour y subir
une seconde distillation. L’eau récupérée du second condenseur est un bi- distillat qui est de
qualité meilleure que celle du mono-distillat.
L'eau est chauffé dans le bouilleur du premier étage, la vapeur monte dans le condenseur, se
condense au contact du serpentin de refroidissement et s'écoule dans le bouilleur du
deuxième étage. Quand le bouilleur du deuxième étage est rempli de mono-distillat, et dès
que le niveau nécessaire est atteint, le contact de niveau met en circuit les résistances de
chauffage. La seconde distillation se fait de la même manière que la première.
Pièces de rechange et consommables (7) :
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 Résistances chauffantes
 Sonde de niveau (flotteur)
 Electrovanne
 Ampoules (Pour voyant)
 Fusibles
 Joints d’étanchéité
 Tuyaux en caoutchouc
Entretien :
Maintenance préventive :
 Vider chaque jour ou à la fin de l’utilisation l’enceinte de distillation par le robinet de
vidange
 Installation d’un filtre d’entrée de dimension suffisante avant l’appareil si l’eau
présente du sable, des matières en suspension…
 Enlever régulièrement les dépôts de calcaire dans l’enceinte
 Installation d’un adoucisseur en amont de l’appareil si l’eau est dure
Précautions d’utilisation :
 Contrôler fréquemment si l’eau circule dans l’appareil lorsque les thermoplongeurs
sont alimentés.
 Contrôle et réglage du robinet de décharge d’eau.
Les six sécurités :
Coupure d’eau
Coupure de courant
Surchauffe
Récipient collecteur plein
Ouverture du couvercle de protection
Manque d’eau
L’appareil coupe le courant
Arrivée d’eau coupée
Eau et électricité coupées
Eau et chauffage coupées
Eau et chauffage coupées
Chauffage coupé
Les éléments d’un distillateur :
 Le bouilleur ou cucurbite
 Le condenseur
 Le réservoir de stockage de l’eau distillée
 La tuyauterie
 Le circuit électrique
Appréciation d’un distillat :
On mesure la conductivité et vérifier si elle est en conformité avec les prescriptions de
CODEX européen.
Rôle du « trop plein »
Il permet de décharger le liquide excessif à l’extérieur empêchant un remplissage excessif de
la cucurbite conduisant à une pollution de l’eau distillée.
Rôle du condenseur :
Il joue le rôle de transformer la vapeur en eau (distillée) d’où la condensation.
Mise en service :
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 Fermer le robinet de vidange du bouilleur
 Ouvrir d’un quart de tour (ou plus) le bouton de commande de la vanne de réglage
de l’eau de refroidissement jusqu’à ce que l’eau s’écoule par la conduite
d’évacuation (preuve que le bouilleur est plein)
 Mettre l’interrupteur général sur « marche »
 Agir sur le bouton de réglage de la vanne d’arrivée d’eau jusqu’à avoir une
température stable aux alentours de 70°C.
INCUBATEUR COUVEUSE
Incubateur : c’est un appareil consistant essentiellement en une enceinte close, aseptique,
maintenue à température constante; ou sont placés les prématurés et les nouveaux nées.
Les éléments constitutifs :









Habitacle
Plateau support
Châssis
Les alarmes
Système de pesé (incubateur radian)
Système de ventilation
Système d’oxygénation
Système de chauffage de l’air
Système d’humidification de l’air
Utilisation :
 En attente
 En croissance ou élevage
 En soins intensifs et réanimation
Les différents types : (6)






Les incubateurs fermés à régulation thermique de l’habitacle
Les incubateurs fermés à régulation thermique cutané
Les incubateurs radiants
Les tables de réanimation
Les incubateurs de transport
Les enceintes étanches ou bulle
Les risques liés à son utilisation :
 Risque de brulure du nouveau-né
 Risque d’explosion causé par l’emploi d’éther ou d’alcool pour le nettoyage et la
désinfection.
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 Risque d’infection et de prolifération bactérienne
 Risque de chute du nouveau-né
 Risque d’asphyxie causé par un manque d’oxygène
Rôle du circuit intégré TCA 180 :
Il joue le rôle de régulateur de température en comparant la température de consigne à
celle de l’enceinte. Cette régulation se fait via V5 (T° consigne) et V6 (T° habitacle).
Système d’humidification de l’air :
 Léchage de l’air chauffé sur un bac à eau froide
 Léchage de l’air chauffé sur un bac à eau chaude
 Mélange de l’air chauffé à de la vapeur d’eau produite par un évaporateur
Réglage de l’humidité :
 Volet réglant le rapport de débit d’air passant sur le bac d’eau sur le débit direct
 Réglage manuel de la puissance de chauffage d’un évaporateur
 Asservissement de l’humidité (comparaison à la consigne de l’humidité mesurée par
un hygromètre et action de l’automatisme sur le chauffage de l’évaporateur)
Système d’oxygénation :
Il permet l’admission contrôlée d’oxygène dans le circuit de ventilation pour augmenter la
teneur en oxygène de l’air de l’habitacle.
Système de ventilation :
De l’air frais extérieur est aspiré et filtré. De plus l’air ambiant de l’habitacle est recyclé dans
sa majeure partie.
Système de chauffage :
Les résistances électriques sont activées par un système de régulation électronique. Pour les
incubateurs radiants, il s’agit de plaques chauffantes à rayonnement infrarouge.
Les alarmes :
Ils permettent d’avertir le personnel soignant en cas de panne secteur, surchauffe, ou
température anormale du bébé.
Le plateau support :
Il constitue le lit de l’enfant, il doit pouvoir être incliner dans un sens ou dans l’autre, ou
cassé en deux pour assurer la position assise. Il doit pouvoir coulisser à l’extérieur de
l’habitacle pour assurer un bon accès à l’enfant.
Le châssis :
Il sert de support à l’incubateur et est constitué d’une armoire de rangement de linge et
d’autres accessoires.
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Principe de fonctionnement d’un incubateur :
De l’air frais est aspiré par le ventilateur. L’air aspiré traverse un filtre antibactérien qui le
débarrasse de ses impuretés. L’air purifié est chauffé par les résistances chauffantes. Il va
enfin être humidifié par le bac à eau avant qu’il pénètre dans l’habitacle.
DEFIBRILLATEUR CARDIAQUE
But : resynchroniser les fibres myocardiques se contractant de manière anarchique
Principe : le principe est basé sur la charge d’un condensateur et d’appliquer une décharge
électrique sur le cœur d’un patient pour permettre au nœud sinusal de reprendre le contrôle
des contractions du cœur.
Fibrillation : c’est une désynchronisation des fibres myocardiques conduisant à leur
contraction désordonnée et anarchique.
Les types de défibrillation :
 Externe : elle consiste à appliquer un choc électrique de brève durée sur le thorax du
patient suite à une défibrillation ventriculaire.
 Interne : elle est réalisée durant une intervention cardiaque. Le choc est directement
appliqué sur le cœur du patient.
 La cardio-version externe : elle est appliquée en dehors des situations d’urgence pour
réduire certains troubles du rythme cardiaque.
La constitution d’un défibrillateur :





Redresseur chargeur
Batterie
Convertisseur statique
Condensateur
Deux électrodes
Les parties du convertisseur :
 Onduleur : il transforme le courant continu en courant alternatif.
 Transformateur élévateur : il permet d’élever la tension.
 Redresseur : il redresse la tension afin de délivrer une tension continue élevée de
l’ordre de 1 à 10KV.
Le danger d’appliquer la cardio-version :
Le danger est d’appliquer le choc électrique dans une zone dite vulnérable.
Maintenance :




Dépoussiérage et nettoyage
Contrôle périodique du fonctionnement
Vérification de l’intégrité des câbles et accessoires
Contrôle de la batterie
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Les évolutions du défibrillateur :
 Défibrillateur associé avec ECG
 Défibrillateur associé avec ECG, SpO2, CO2
 Synoptique :
Secteur
Redresseur
chargeur
Batterie
électrodes
Convertisseur
statique
c
FAUTEUIL DENTAIRE
Description :
L’unité ou poste de soins dentaire est composé d’un fauteuil patient, d’un porte-instruments
composé de modules fonctionnels (micromoteur, turbine, seringue multifonctions,
détartreur, bistouri, …) et d’un bloc de rinçage (crachoir, pompe à salive, fontaine avec verre
à eau) ; y sont adjoint un éclairage de type opératoire ainsi qu’un tube RX pour la prise de
clichés dentaires.
Contraintes techniques et d’environnement :






Poids
Alimentation électrique
Alimentation en eau filtré
Alimentation d’air comprimé (traité)
Alimentation d’aspiration chirurgicale (si prévu)
Evacuation des eaux usées
Critères techniques et biomédicaux de choix :





Possibilité de mouvement du fauteuil
Capacité : nombre de modules de porte-instruments
Type de commande du fauteuil
Evolutivité pour l’insertion de modules ou instruments complémentaires
Type de pièces à mains et mode de fonctionnement (air, électrique)
Pièces détachées :







Electrovanne à eau
Electrovanne à air
Micromoteur
Turbine
Seringue multifonction
Manomètre à eau
Manomètre à air
Les consommables :
 Filtre à air et à eau
 Ampoule d’éclairage
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









Gobelets
Films radiologiques
Chiffon doux
Pinceau doux
pinceau
Peau de chamois
Huile machine
Graisse fine
Peinture
Antirouille
Les conséquences d’utilisation de l’air non traité dans le circuit pneumatique de l’unité
dentaire :




Infection nosocomiale
Bouchage des conduits
blocage du moteur à air
bouchage de la seringue multifonction
Les instruments rotatifs :




turbine
micromoteur à air
micromoteur électronique
contre angle, pièce à main et fraise
Les énergies pour la commande des mouvements :
 énergie électrique
 énergie hydraulique
Les énergies pour la commande des instruments rotatifs :
 énergie pneumatique
 énergie électrique
Rôle du dessiccateur :
Le dessiccateur sert à sécher l’air car l’air contient des traces d’eau. Le dessiccateur, avec son
produit dessicant assure la rétention des molécules d’eau et laisse passer uniquement l’air
sec.
Les différents types de traitement de l’air des nouveaux compresseurs :




le filtrage des impuretés
la condensation des molécules d’eau contenues dans l’air
le sécheur par adsorption (dessiccateur)
ils fonctionnent sans huile et produisent de l’air propre (non pollué)
Le système de venturi :
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Avec un passage de l’eau à grand débit à un niveau inférieur. Ce passage de l’eau provoque
une faible aspiration au niveau supérieur. On le trouve sur les fauteuils dentaires qui n’ont
pas de pompe d’aspiration.
Les différents fluides utilisés et leur rôle :
 air : il sert à commander et faire fonctionner les instruments rotatifs, d’alimenter la
seringue multifonction en air frais et chaud.
 Eau : elle alimente la seringue multifonction en eau froide et chaude, le bloc de
rinçage, et de rincer le crachoir. Il permet aussi de créer le système venturi.
 Huile : son rôle est de commander les mouvements du fauteuil.
Les contres angles :
Anneau
Rotation
2 anneaux oranges (V
constante jusqu’à 3.5N)
1 anneau bleu (basse
vitesse-couple important)
Anneau vert (basse
vitesse-couple important)
2 anneaux verts (chirurgie
et implantologie)
10.000/180.000trs/mn
Multiplicateur ou
réducteur
M4.5
200/40.000trs/mn
Prise direct
80/16.000trs/mn
R2.5
20/4.000trs/mn
R10
Les vitesses max :
 Micromoteur électronique : 40.000trs/mn
 Moteur à air : 25.000trs/mn
 Turbine : 220.000trs/mn (vitesse max à vide : 350.000trs/mn)
Fonction :
 Seringue multifonction : pulvériser de l’eau et/ou de l’air dans la bouche du patient.
 Turbine : enlever l’email des dents
 Contre angle : nettoyer, élargir le canal ou aller à l’intérieur
Les deux points essentiels qui font la fiabilité des instruments :
 La qualité de l’air
 La qualité de l’eau
Maintenance préventive :
Fauteuil :
 Toutes les semaines essais de position avec les boutons de commandes du moteur.
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 Dépoussiérage
 Lubrifier les parties en friction du fauteuil, les axes étriers apparents et la potence.
Consigne d’utilisation de sécurité :
1. Ne pas forcer pour introduire l’outil (fraise) dans le porte-outil, utiliser
l’instrument prévu à cet effet
2. Introduire la fraise à la main puis ensuite placer la tête de la turbine en
position
3. Ne jamais serrer la fraise sur la partie tronconique du mandrin ou porte-outil
4. Ne jamais faire fonctionner la turbine avec des roulements secs de même que
sans sa fraise
5. Ne pas toucher une ampoule scialytique avec les doigts
6. Ne pas utiliser de produit corrosif pour nettoyer le crachoir
7. Ne pas laisser le compresseur ni l’appareil sous pression pour un arrêt
prolongé
8. Purger le réservoir du compresseur pour un arrêt prolongé
9. Ne pas utiliser de détergent pour le nettoyage du fauteuil
10. Ne pas déclencher la pompe à salive sans ouvrir au préalable l’alimentation
d’eau.
11. Ne pas augmenter la pression de la turbine par rapport à la pression spécifiée
Micromoteur :
Le micromoteur ne requiert aucun entretien mais il est extrêmement important de ne pas
fixer des pièces imprégnées de lubrifiant qui risqueraient d’endommager le moteur
Les défaillances du système hydraulique :





Blocage des électrovannes
Flexible fissuré
Joint d’étanchéité fissuré
Fuite de l’huile
Défaillance du refroidisseur hydraulique
Avantages et inconvénients :
Pneumatique
Avantages
-air comprimé : se procure
facilement, échappement
dans l’air
-pression faible 7 à 8 bar
-force : ≤ 1.000N
-vitesse rapide : 50 m/s
-pas couteux
-installation facile
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inconvénients
-mauvais contrôle des
mouvements
-faible lubrification
(difficulté d’épuration du
fluide et de protection des
appareils)
-utilisation couteuse
-absence de
synchronisation de
plusieurs mouvements à la
fois
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Electrique
-moteur électrique simple
avec des jeux d’engrenages
-simple à utiliser
-synchronisation de
plusieurs mouvements à la
fois
-vitesse rapide
-plus accessible au
technicien
-utilisation pas couteuse
-demande une bonne
lubrification
-puissance limitée
-bruyant
-appareil couteux
CENTRIFUGEUSE
Rôle : c’est un appareil qui effectue la séparation des constituants d’un mélange liquide par
la force centrifuge.
But : il est utilisé pour accélérer la sédimentation des substances dans les liquides
biologiques (sang, urine,…) et de mesurer le taux d’hématocrite.
Principe : le principe est basé sur l’utilisation de la force centrifuge. Sous l’effet de
l’accélération, les substances sont séparées et se superposent en fonction de leur poids.
NB : quand la force centrifuge dépasse la force de gravitation, les tubes sont arrachés de leur
support.
FCR : c’est une mesure de la capacité de séparation de la centrifugeuse. Cette force dépend
du rayon R de la couronne porte-tubes et du nombre N de rotations par minute.
FCR = 118.10­7 RN²
(FCR en g, R en cm, N en rpm)
Description : le corps de l’appareil est métallique avec cuve intérieur en acier inox. L’appareil
comprend un moteur monophasé ou triphasé ayant en bout d’arbre un porte-tubes en
forme d’étoile ou de couronne et tournant à très grande vitesse.
 Un accouplement antivibratoire (suspension élastique du moteur)
 Une isolation intérieur absorbant bruit et vibration.
Les nouvelles générations disposent :
 Chronorupteur
 Tachymètre digital ou électrique
Indications :




Déséquilibre
Couvercle ouvert ou mal fermé
Balais à changer
Indicateur de vitesse, temps, température, freinage, programmation
Sécurité :
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 Masse mise à la terre
 Couvercle muni d’un interrupteur général interdisant la mise en marche si le
couvercle est ouvert ou mal fermé
 Dispositif de verrouillage électromagnétique du couvercle
 Dispositif antiparasitaire pour le filtrage des parasites radioélectriques
 Dispositif de freinage du rotor
Moteur série : dans ce moteur, l’induit et l’inducteur sont en série et tous deux feuilletés
pour éviter les pertes dues aux courants de Foucault. Le sens de rotation est le même quel
que soit le sens du courant d’alimentation. Sa vitesse dépend de la charge.
Avantage : ce moteur démarre seul, possède un fort couple au démarrage et une vitesse de
rotation élevée (jusqu’à 45000rpm) que l’on peut en outre régler à l’aide d’un rhéostat en
série.
Inconvénients : il s’emballe à vide, d’où souvent un accouplement fixe avec la charge à
entrainer. Il a un mauvais rendement et un faible facteur de puissance. Il y’a également
l’usure des balais et la création de parasites radioélectriques.
Maintenance préventive (entretien) : d’abord c’est l’entretien courant sur l’appareillage
mécanique (nettoyage, dépoussiérage, graissage, vérification de l’équilibre)
Tous les 12 mois :








Démonter l’appareil et purger
Contrôler les balais et les remplacer si nécessaire
Nettoyer le collecteur et contrôler son usure
Graisser les roulements
Contrôler le fonctionnement de l’appareil
Nettoyer régulièrement le carter et le bol
Mettre de la graisse aux joints du bol après nettoyage
Nettoyer le rotor et les accessoires régulièrement
A2 ouvert en permanence : si a2 est ouvert en permanence, on n’aura pas la possibilité de
contrôler le freinage.
Procédé si H1 est remplacé par un simple allumage : on doit disposer d’un chronomètre
avec alarme. Apres avoir régler le temps, on appuie simultanément sur le simple allumage et
le bouton démarrer du chronomètre. Une fois le temps écoulé, l’alarme sonne et on appuie
encore sur le simple allumage pour arrêter la centrifugeuse.
Rôle de h2 : c’est une lampe témoin de fonctionnement. Elle signale que l’appareil est en
cour de fonctionnement.
Principe du dispositif de verrouillage électromagnétique :
Quand le moteur tourne, il y’a création d’un champ magnétique qui va occasionner la
naissance d’un courant induit. Ce courant alimente la bobine du relais et son contact se
ferme. Avec son dispositif d’accrochage, il va verrouiller le couvercle.
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Principe du dispositif de freinage : Pendant le fonctionnement, le moteur de la
centrifugeuse tourne. A l’arrêt du fonctionnement, le moteur continue à tourner et devient
générateur. Il faut donc transformer l’énergie qu’il génère en chaleur d’où une résistance de
freinage. Cette dernière va absorber cette énergie et la dissiper sous forme de chaleur.
Maintenance moteur « brushed and brushless »:
Brushed (avec charbon) : pour les moteurs avec charbon, le courant passe à travers les
charbons à l’induit du moteur. L’inconvénient des moteurs brushed est l’usure des charbons
et du collecteur. Ces deux pièces étant constamment en contact, plus le moteur tourne vite
plus l’usure est rapide et l’entretien est fréquent.
Brushless (sans charbon) : la technologie Brushless ne possède plus de zone de contact, ce
qui réduit considérablement l’usure du moteur et l’entretien.
Note : il possède certains avantages :




Plus économe en énergie
Moteur devient chaud moins vite
Pas besoin de remplacer les charbons
Une plus longue durée de la batterie
Utilité :




La séparation de deux liquides
L’élimination des impuretés
La séparation des globules sanguins, sérum
La concentration et l’extraction de virus et bactérie
Les principaux éléments d’une centrifugeuse :
 Le moteur
 La couronne porte-tube
 La commande
 Le système de sécurité
 Le système électrique
LE PHOTOMETRE A FLAMME
 Analyse qu’on peut effectuer :
1. Bilan électrolytique (dosage de N+, K+…)
2. Analyse des gaz du sang (Po2, Pco2…)
C’est un appareil utilisé pour faire la mesure du sodium, du potassium et du lithium dans
différents milieux biologiques (sang, urine).
Sodium et potassium : permettent d’apprécier l’équilibre hydro-électrolytique, de connaitre
l’origine d’un déséquilibre biologique.
Lithium : contrôle du traitement par les sels de lithium.
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Constitution :
 Un système d’aspiration des liquides biologiques dilués et des produits d’étalonnage.
 Une chambre qui assure la nébulisation de la solution à analyser et son mélange
avec l’air et le gaz.
 Un bruleur dont la flamme est alimentée par du butane ou propane
 Des filtres interférentiels permettant de sélectionner la longueur d’onde d’émission
caractéristique de chaque élément.
 Un système de détection
 Un compresseur d’air
 Une bouteille de butane ou de propane
Principe :
La nébulisation d’un échantillon à travers une flamme entraine une excitation des atomes.
En revenant à leur état initial, ceux-ci restituent leur excès d’énergie sous forme de photons.
Les photons émis donnent un flux lumineux de longueur d’onde caractéristique de chaque
élément. Au travers des filtres interférentiels, celui-ci est envoyé sur le détecteur et le signal
sera amplifié et traité pour être affiché sur l’afficheur.
Comment pallier l’instabilité de la flamme :
Il convient de pratiquer le dosage par étalonnage interne.
Principe :
Il repose sur l’ajout en quantité parfaitement connue et unique, dans toutes les solutions
étalons et tous les échantillons, d’une molécule qui sert de référence durant les phases de
l’analyse (lithium pour doser le sodium et le potassium)
NB : le passage d’un gaz à l’autre nécessite des réglages des débits de l’air et du gaz.
Les consommables :




Solution étalon et étalon interne
Solution de rinçage
Bouteille de gaz
Tuyau de pompe
Entretien :
 Rincer l’appareil en aspirant de l’eau distillée après chaque utilisation
 Détendre les tuyaux de pompe du mélangeur- diluteur après chaque utilisation
 Aspirer la solution de rinçage de façon programmée en fonction de l’utilisation.
NB :
Biochimie : spectrophotométrie, photomètre de flamme, automate de biochimie
Une accumulation de sels pourrait perturber le signal. Pour corriger on envoie un signal
inverse.
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L’appareil utilise des filtres spécifiques alors que le spectrophotomètre utilise le prisme ou le
réseau.
Il faut toujours mettre le bruleur en marche avant de mettre l’échantillon.
Si on change de gaz sans changer de bruleur (bus), on risque de ne pas atomiser
suffisamment l’échantillon.
Présence d’un détecteur sans filtre pour la sécurité. Une absence de flamme est détectée et
il coupe le gaz.
L’eau contenue dans l’air doit être éliminée pour éviter les perturbations de même que les
sels.
Le masque d’air évite toute perturbation du signal.
Mélangeur-diluteur : la proportionnalité dépend de la section des tuyaux. Le grand tuyau est
plongé dans la base (ex Li) et les deux petits sont plongés dans les tubes de Na et K.
Propane est plus dangereux que le butane car il n’a pas d’odeur.
Il existe deux types de photomètre à flamme à savoir : absorption atomique et absorption
moléculaire.
SPECTROPHOTOMETRE
C’est un appareil utilisé au labo pour déterminer la présence ou la concentration d’une
substance dans une solution.
 Analyse qu’on peut faire avec :
1. Bilan lipidique
2. Glycémie
3. Dosage de l’urée et de la créatinine
4. Dosage d’enzymes
Les éléments de base ou les plus importants de l’appareil :
 La source lumineuse
Selon le type de spectrophotomètre, la source lumineuse peut être une lampe à tungstène
émettant dans le visible ou une lampe à arc au deutérium émettant dans l’ultraviolet.
Certains fabricants équipent les spectrophotomètres avec des lampe à xénon de longue
durée qui une lumière pulsée dans le visible et dans l’ultraviolet. L’énergie du rayonnement
émis par une lampe au tungstène se situe entre 2600 et 3000°K
 Le monochromateur
C’est un ensemble d’éléments qui sert à disperser la lumière blanche en radiations de
différentes longueurs d’ondes, dont l’une est utilisée pour lire le résultat de l’analyse. En
général, il a une fente d’entrée qui limite le rayonnement lumineux produit par la source et
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le confine dans une zone déterminée, un jeu de miroir pour transmettre la lumière au
travers du système optique, un élément qui permet de séparer les radiations en différentes
longueurs d’ondes (prisme ou grille de diffraction) et une fente de sortie pour sélectionner la
longueur d’onde qui illuminera l’échantillon.
Avantage des grilles de diffraction : capable d’éliminer la dispersion non linéaire et d’être
insensibles aux changements de température.
 Le porte-échantillon
Ce dispositif sert de support aux échantillons à analyser.
 Le système détecteur
Le système reçoit la lumière transmise par l’échantillon et la convertit en signal électrique
d’intensité proportionnelle à l’énergie reçue.
Le choix du détecteur dépend : gamme de longueur d’onde, sensibilité et vitesse de la
réponse requise.
 Le système de lecture
Le signal qui quitte le détecteur subit diverses transformations. Il est amplifié et transformé
pour que son intensité devienne un pourcentage proportionnel de la transmittance ou de
l’absorbance. Il existe des systèmes de lecture analogique (échelle de lecture) et numérique
(écran).
Les phénomènes sur lesquels se basent la spectrophotométrie :
 La transmittance (T) « T=It/Io »
 L’absorbance (A) « A=ƹ.L.C »
Les conditions d’installation :





Surface plane, dure et stable
Loin des appareils vibrants et des sources de chaleur
Hors des jets d’eau et éclaboussures
Loin des champs magnétiques et rayonnements électromagnétiques
Environnement sans poussière, onduleur, espace autour, prise électrique compatible
et pièces climatisée.
Entretien :
Hebdomadaire
 rinçage interne avec une solution détergente ou fongicide.
Semestriel
 dépoussiérer l’intérieur de l’appareil
 remplacer le cordon d’aspiration et les tuyaux de la pompe
 nettoyer la cuve de mesure
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Annuel
 nettoyer la source de lumière et le capteur
 remplacer la lampe si nécessaire
 remplacer la pile si possible
Le matériel nécessaire pour l’entretien :




chiffon doux et détergent doux
souffleur et ampoule
pile et étalon
jeu de tournevis et testeur électrique
Effet Peltier :
C’est un effet thermoélectrique consistant à un phénomène physique de transfert de chaleur
en présence d’un courant électrique.
Inspection de l’environnement de l’appareil : Vérifier




prise de courant reliée à la terre
prise en bon état et ne se trouve pas à plus de 1.5m de l’appareil
le voltage est approprié et ne s’écarte pas de plus de 5%
polarité de la prise est correcte
Remplacement de l’ampoule :








vérifier que l’ampoule ne fonctionne pas
éteindre le spectrophotomètre
débrancher le câble d’alimentation
défaire les vis de fixation du couvercle du compartiment de la lampe
défaire les vis de fixation du support de la lampe
défaire les vis de fixation des fils de raccordement électrique de la lampe
installer une nouvelle lampe ayant les mêmes caractéristiques
procéder à l’inverse pour le remontage et étalonner après.
Les 11 entretiens préventifs:
1)
2)
3)
4)
5)
6)
nettoyer l’extérieur de l’appareil (les boutons de commandes et l’écran)
inspecter et nettoyer le câble d’alimentation
vérifier que la lampe est propre et en bon état
vérifier l’état du fusible de protection
mettre l’appareil en configuration de fonctionnement
allumer l’appareil et laisser le chauffer pendant cinq minutes
Vérifier :
 les témoins lumineux fonctionnent
 les indicateurs de lecture restent sur zéro
 la source lumineuse fonctionne
7) effectuer un test de courant de fuite sur ON et OFF
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 vérifier le pole de mise à la terre et vérifier que la polarité est correcte
 vérifier que la polarité est correcte sans mise à la terre
 vérifier la polarité inverse sans à la terre
8) étalonner le panneau de contrôle selon les instructions du fabricant
9) mesurer la sensibilité de l’appareil
10) faire un test suivant la loi de BEER
11) remettre le spectrophotomètre dans sa configuration initiale si l’étalonnage a été
réalisé avec succès
Remplacement des piles :








vérifier que l’indicateur de batterie faible apparait sur l’écran
éteindre l’appareil
débrancher le câble
ouvrir le logement des piles et les enlever
nettoyer les contacts électriques
mettre de nouvelles piles ayant les mêmes caractéristiques
refermer le logement des piles
rebrancher, allumer et régler la date et l’heure
A quoi dépend le choix de la longueur d’onde :
Il dépend du réactif utilisé
Type de spectrophotomètre :
Bi-faisceau ou bi chromatique :
 un détecteur, il se base sur le système comparatif (plus sophistiqué). Il y’a alternance
des deux signaux.
 deux détecteurs, il se base sur le système différentiel
Mono-faisceau : un seul détecteur et un seul faisceau
Les pannes courantes et solutions :
Panne
Appareil ne fonctionne pas
Clavier ne répond pas
Les ports ne fonctionnent pas
Lecture difficile
Imprimante bloquée
La cuve ne loge pas correctement
Lecture fluctuante
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Causes
Câble non branché, fusible sauté, tension
insuffisante
Initialisation incomplète, une commande
activée lors du démarrage
Initialisation incomplète, câble mal
connecté
Contraste mal réglé, l’éclairage de fond a
grillé
Bourrage de papier
Cuve de mauvaise taille
Interférence sur la lumière
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Valeur négative, pas d’absorbance
Pas d’échantillon, cuve mal placée,
sélection longueur d’onde incorrecte,
étalonnage erroné
Comparaison photomètre et spectrophotomètre :
photomètre
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
spectrophotomètre
1. Source lumineuse (ampoule)
2. Monochromateur
3. Porte échantillon
4. Système détecteur
5. Système de lecture
système d’aspiration
chambre de nébulisation
bruleur
filtre
système de détection
compresseur
bouteille de butane ou
propane
Loi de beer-lambert :
L’intensité transmise décroit de façon exponentiel en fonction de la largeur de la cuve et de
la concentration.
NB :
Photomètre : le choix de la longueur d’onde est limité à cause des filtres.
Pour les lampes halogène, la position du filament peut faire la différence.
Filtre : système dispersif déjà codé.
Tout ce est gras absorbe les ultraviolet (UV)
Le réactif choisi avec l’échantillon doit être complémentaire avec la longueur d’onde.
Ne pas toucher la cuve avec la main, on risque d’y laisser des traces et les traces provoquent
une dispersion de la lumière. On aura des pertes.
MICROSCOPE
C’est un instrument de précision et un outil de diagnostic de premier ordre dans le domaine
des soins de santé, notamment dans les spécialités comme l’hématologie, la bactériologie, la
parasitologie, et pour la formation des professionnels.
Les types :
 microscope en lumière directe :
La lumière blanche émise par une lampe est concentrée l’échantillon et la traverse. Son
intensité sera plus ou moins absorbée en fonction de la coloration. Les molécules vont
interagir avec la lumière en absorbant certaine longueur de la lumière.
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 Microscope en contraste de phase :
Le principe est basé sur le déphasage des différents rayons lumineux.
 Microscope à fluorescence (une chambre noir est nécessaire) :
Par un système de filtre, on isole la longueur d’excitation. Certaines molécules ont la
propriété d’émettre de la lumière quand on les éclaire avec une longueur d’onde supérieur.
La lumière émise est captée, filtrée et observée.
Les systèmes du microscope :





















Système de support :
Pied
Potence
Revolver porte-objectifs
Platine
Chariot qui permet de déplacer l’échantillon
Système de grossissement :
Oculaire
Objectif
Système d’éclairage :
Source lumineuse
Miroir
Condenseur
Diaphragme
Filtres
Système de réglage :
Vis macro et micro
Vis de montée et descente du condenseur
Vis de centrage du condenseur
Barrette du diaphragme
Molette du chariot
Problèmes potentiels avec les microscopes :
 Poussière et encastrement (les impuretés créent des interférences et affecte la
qualité de l’image)
Condenseur :
Règle la façon dont la lumière est concentrée ou contrastée sur l’échantillon à examiner.
Miroir :
Il réfléchit directement la lumière appliquée sur leur surface grâce à leur revêtement. Les
anciens sont exposés à la corrosion alors que les nouveaux ont une couche protectrice.
Platine porte-objet :
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Contrôle la position de l’échantillon à observer.
Entretien :
Après utilisation :
1. Nettoyer l’objectif 100 avec de l’huile à immersion en utilisant du papier optique ou,
à défaut du coton hydrophile.
2. Nettoyer la platine porte-objet et le condenseur
3. Mettre le rhéostat au minimum et éteindre le système d’éclairage.
4. Couvrir le microscope d’une housse ou le mettre dans sa boite ventilée et éclairée.
Une fois par mois :
1. Enlever la poussière du corps de l’appareil. Vérifier que tous les éléments sont
en bon état, propre et bien ajuster.
2. Vérifier l’environnement (T°, humidité, ventilation)
3. Contrôle de la qualité de l’alimentation électrique, l’intégrité des fusibles, des
câbles et de l’ampoule.
Tous les six mois :
1. Procéder à une inspection visuelle générale du microscope, vérifier que tous les
éléments sont en bon état, propres et bien ajustés
2. Vérifier que de bonnes conditions de ventilation, de température et d’humidité sont
maintenu à ou le microscope est installé.
3. Contrôler la qualité de l’alimentation électrique, l’intégrité des câbles, des fusibles et
de l’ampoule.
Maintenance :
1. Vérifier l’ajustement de la platine mécanique (platine-porte objet). Elle doit se
placer selon les axes XY et garder la position choisie par l’operateur.
2. Tester le mécanisme de mise au point. Le foyer choisi par l’operateur doit rester
stable. La hauteur doit rester celle choisie par l’operateur.
3. Vérifier le fonctionnement du diaphragme.
4. Nettoyer tous les éléments mécaniques.
5. Lubrifier le microscope selon les recommandations du fabriquant.
6. Vérifier l’ajustement des clips porte lames.
7. Vérifier l’alignement optique.
En milieu chaud ou sec le principal problème qui affecte le microscope est la poussière car
elle endommage les systèmes optiques et mécaniques.
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Précautions pour éviter la poussière en milieu chaud :
1. Toujours protéger le microscope avec une housse en plastique lorsqu’il n’est pas
utilisé.
2. Après utilisation, nettoyer le microscope en soufflant de l’air à l’aide d’une poire en
caoutchouc.
3. Si la poussière adhère à la surface des lentilles, essayer de l’enlever avec du papier
optique mais en frottant doucement pour ne rayer la lentille.
Procédures de nettoyage :















Le matériel nécessaire :
Morceau de tissu usage et un mouchoir fin et doux.
Papier spécial lentille, papier absorbant.
Peau de chamois sinon un chiffon non pelucheux
Petit flacon de xylène (pour l’huile à immersion).
House en plastique (ou en faire une en plastique).
Poire en caoutchouc et un pinceau à polis fin.
 Les objectifs et condenseur
Objectif à sec, souffler sur la lentille (avec le poire) ensuite, avec un linge doux,
essuyer dans un mouvement transversal et non circulaire.
Objectif à immersion, essuyer l’huile avec du papier absorbant.
Si les traces sont anciennes, imbiber légèrement de xylène, et ensuite essuyer avec
du papier sec.
Tous les soirs, avant de ranger l’appareil, enlever les poussières des objectifs en
soufflant et ensuite passer le pinceau doux.
 Les oculaires
Nettoyer la face supérieure de la lentille avec du papier absorbant.
Nettoyer au pinceau fin la lentille inferieure.
 Miroir et filtres en verre
Il sera nettoyé avec un chiffon doux et un alcool.
 Support et platine
Nettoyer à la peau de chamois, pas de xylène.
Démonter la platine si possible et nettoyer avec du papier absorbant imbibé de
graisse (tous les mois).
NB : s’il manque un objectif sur le revolver. Il faut boucher avec du coton pour éviter la
poussière et les pertes de lumière.
A ne jamais faire :
1. Nettoyer à l’alcool les lentilles des objectifs, des oculaires et du condenseur
2. Faire tremper les lentilles dans l’alcool ou le xylène
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3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
Utiliser du papier ordinaire pour nettoyer les lentilles
Poser les doigts sur les lentilles des objectifs et des oculaires
Nettoyer au xylène le support ou la platine
Nettoyer l’intérieur des oculaires et objectifs avec du chiffon et du papier
Laisser le tube d’observation ouvert sans les oculaires
Ranger le microscope dans sa boite en bois si le climat est chaud et humide
Soulever le microscope par la potence avec une main
NOTE :
La goutte d’huile permet de focaliser la lumière car la lentille est petite c'est-à-dire l’objectif
est grand (x100).
Plus le pouvoir séparateur est grand plus la lentille est petite d’où la nécessité de l’huile.
Les amortisseurs des objectifs permettent de noyer les objectifs.
Caractéristiques d’un objectif : 170/10/0.25
170 : chiffre standard en mm (entre oculaire et objectif)
10 : pouvoir d’agrandissement
0.25 : pouvoir séparateur
LES VENTILATEURS
Un ventilateur : c’est un appareil relié aux voies aériennes du patient destiné à améliorer,
augmenter ou assurer la ventilation pulmonaire.
Quand l’utiliser :
Quand le patient ne plus assurer une fonction respiratoire spontanée suffisante. Il doit être
placé sous ventilation artificielle.
Ventilation artificielle : du point de vue physique, elle réalise un transfert gazeux périodique
entre deux systèmes mécaniques.
 Le ventilateur
 L’ensemble thoraco-pulmonaire du patient
NB : Élément nécessaire pour ce transfert (une source de gaz)
Source de gaz pour le ventilateur:
 Gaz comprimé alimentant l’appareil (2 bar qui sera régulé pour une insufflation
correcte du patient sans risque de traumatisme)
 Un système mécanique comprimant un mélange gazeux prélevé à la pression
atmosphérique (la pression finale est régulé par le système mécanique : soufflet,
turbine, piston par commande pneumatique ou électrique)
Accessoires indispensables pour un ventilateur :
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 Un système d’humidification des gaz inspirés. Il permet d’insuffler le patient un gaz
saturé en vapeur d’eau à une température voisine de 30°
 Des systèmes de mesure nécessaires à la surveillance (mesure de la pression et du
débit expiratoire)
Les éléments de sécurité et de monitorage :
 Monitorage des données du patient :
 Surveillance des débits de gaz expirés (spiromètre)
 Surveillance de la concentration en CO2
 Surveillance de la saturation en O2 (SaO2)
 Surveillance des gaz halogénés
 Monitorage des données du ventilateur :
 Analyse du gaz insufflé afin de contrôler les concentrations
(dépend du type de circuit)
 Surveillance de la pression dans le circuit (alarme HP et BP)
 Eléments de sécurité :
 Alarme signalant la baisse de la pression nominale d’alimentation des gaz
 Alarme signalant la baisse la baisse ou l’absence de la tension d’alimentation
secteur.
Le mélangeur de sécurité :
Il assure le mélange d’O2 et N2O avec une concentration minimum de 21% d’O2 qui sera
insufflé au patient.
Pourquoi minimum 21% d’O2 :
Car le N2O, a forte concentration pourrai réagir avec l’hémoglobine et le détruire. Il y’a alors
risque d’anémie pour le patient donc mort des cellules par manque d’O2 qui peut conduire à
la mort du patient.
Les règles de sécurité du mélangeur :




Eviter un mélange avec moins de 21% d’O2 (FiO2)
Couper l’alimentation de N2O en cas d’absence d’O2
Avoir un système de protection des boutons de réglage
En cas de coupure de l’alimentation du N2O, il sera remplacé par l’O2 et une alarme
se déclenche
Humidificateur :
Il a pour rôle d’humidifier et de réchauffer le gaz issu du ventilateur
Pourquoi :
Pour éviter les complications pulmonaires et les déperditions thermiques
NB : seul les appareils à circuit ouvert en anesthésie nécessite un humidificateur.
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IMAGERIE MEDICALE
NOTE :
 Système de déplacement de la grille :
1. Système manivelle-bielle
2. Système magnétique
 Organe qui bouge : Pour éviter la superposition d’image, on diminue le temps de
pose.
 Les rainures sur l’anode permettent d’éviter les fissures dues à l’augmentation de la
température qui provoque sa dilatation.
 Quand on agit sur le KV, on modifie la vitesse d’accélération des électrons ainsi on
agit sur leur longueur d’onde. Quant aux mAs, on agit sur la quantité de rayon X.
 Les trois éléments technologiques d’un tube à RX :
1. Cathode : source d’électrons
2. Une différence de potentiel
3. Une cible métallique : anode
L’ensemble contenu dans une enceinte sous vide et une gaine plombée comportant une
fenêtre laissant passer le faisceau de RX.
 Pourquoi le vde : C’est pour avoir la maitrise du flux électronique arrivant sur l’anode
1. Vitesse des électrons
2. Nombre d’électrons/unité de temps
3. Section du faisceau d’électron
 L’inconvénient d’avoir du gaz à l’intérieur :
Les électrons accélérés vers l’anode entreraient en collision avec les molécules de ce
gaz, ce qui leur ferai perdre de l’énergie cinétique et provoquerait la formation
d’électrons secondaire éjectés des molécules de gaz par ionisation. Ceci causerait de
grandes variations dans l’intensité du courant tube et dans l’énergie des RX produits.
 Objectif du vide :
Avoir un contrôle précis et séparé du nombre et de la vitesse des électrons accélérés.
 Constitution de la cathode :
Un ou deux filaments permettant de créer une source d’électrons
Une pièce de concentration ou focalisation qui assure l’accueil et le maintien en place
du ou des filaments
 Effet de charge :
Les électrons émis par le filament forment un petit nuage autour du filament. Cet
amas de charges négatives est appelé charge d’espace.
Ce nuage négative tend à empêcher l’émission d’autres électrons par le filament tant
qu’ils n’ont pas acquis une énergie thermique suffisante pour surpasser les forces
d’attraction crée par la charge d’espace.
 Effet de charge d’espace : C’est cette tendance de la charge d’espace à limiter
l’émission d’un plus grand nombre d’électrons par le filament
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 Caractéristiques des filaments :
1. Spirale métallique constitué de tungstène (Z=74) ; diamètre=0.2mm ;
hélice de 0.2mm de diamètre ; 1cm de long
2. Température de fusion élevée
3. Bonne conduction thermique
4. Abondant
5. Chauffage du filament à 2350°C par un courant basse tension (5-10V)
et intensité élevée (10A)
6. L’émission électronique est proportionnelle à sa surface et au carré de
l’intensité de chauffage
7. Le choix du filament dépend de la définition souhaitée de l’image
(donc de la taille du foyer optique)
 Caractéristiques de la pièce de concentration :
1. Bloc de molybdène (Z=42) creusé de deux gouttières contenant les filaments
2. Focalise les électrons vers la ou les pistes de l’anode
3. Détermine la forme rectangulaire du foyer thermique sur l’anode
4. Empêche la déformation des filaments lors de l’échauffement
 Pièce de concentration biaisée :
Elle est portée à un potentiel plus négatif que le filament et permet de diminuer la
taille du foyer thermique. Il permet aussi d’optimiser l’homogénéité du foyer
thermique
 Constitution de l’anode :
1. Suffisamment dense (Z élevé) pour favoriser la production de RX (effet de
freinage)
2. Température de fusion élevée pour résister aux T° secondaires aux
interactions électroniques
3. Bonne conductrice thermique pour évacuer rapidement la chaleur
 Anode fixe :
1. En cuivre (bon conducteur de chaleur)
2. Contenant au centre une pastille de tungstène très dense
3. Pour les tubes de faible puissance (tube dentaire)
 Anode tournante :
1. Les tubes de moyenne et forte puissance
 Les différentes parties :
1. Couple rotor-stator
2. Axe de transmission
3. Disque
 Avantages d’une anode tournante :
1. Répartition de la chaleur sur l’ensemble du disque, ce qui favorise le
refroidissement pendant la rotation
2. Le changement du point d’impact des électrons est constant et donc l’usure
moindre
 Le vieillissement du tube :
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



1. Détérioration du filament par diminution de son diamètre se traduisant par
une augmentation des mA
2. Cratérisation : diminution du rayonnement utile et augmentation des
constantes
3. Altération du disque : anode fissurée
4. Métallisation interne du ballon qui devient conducteur (court-circuit)
Disque standard : risque de fissures par dilatation thermique
Disque relaxé : risque de fissures par dilatation thermique diminué
Foyer thermique :
Il correspond au point d’impact des électrons sur le disque de l’anode = source de
rayonnement X
 Ses dimensions sont déterminées par la taille du filament et l’inclinaison de la
piste du disque
 La charge thermique augmente avec les dimensions du foyer thermique : ce
qui autorise un temps de pose court
Foyer optique ou virtuel : correspond à la projection géométrique du foyer
thermique
 Forme carré
 Sa taille détermine la taille de l’image
 Petit foyer (0.6*0.6mm à 1*1mm) : extrémités
 Grand foyer (1.2*1.2mm à 2*2mm) : tps de pose court, flou cinétique diminué
 Grand foyer :
1. charge thermique importante
2. temps de court très court
Utilité : diminuer le flou cinétique
Inconvénient : génère un flou géométrique néfaste à la définition de l’image
 petit foyer :
1. charge thermique moindre
2. temps de pose rallongé
Utilité : diminution du flou géométrique et augmentation de la définition de l’image
Inconvénient : génère un flou cinétique
 rôle de la gaine plombée du tube :
1. protection mécanique de l’enveloppe du tube
2. protection du personnel contre le rayonnement de fuite
 rôle de l’huile :
1. refroidissement
2. isolation
 les paramètres techniques permettant d’évaluer les performances d’un tube à X :
1. puissance nominale : applicable pendant 0.1S sur l’anode froide d’un tube
alimenté en tension constante
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2. puissance max : que l’on peut appliquer au tube pendant un tour d’anode.
Elle dépend :
 métal de la piste d’anode
 taille du foyer optique (0.6mm2, 50KW et 2mm2, 150KW)
 diamètre du disque de l’anode (augmente avec le diamètre)
 vitesse de l’anode
3. dissipation thermique : quantité max de chaleur que l’anode peut éliminer
pendant une minute.
4. capacité thermique max : quantité max de chaleur que peut supporter
l’anode.
5. tensions crêtes : tensions extrêmes (ex : 40 à 150KV)
 limite de sécurité du tube à RX :
Elle est déterminée à partir de l’abaque de charge du tube.
 Caractéristiques d’un tube radiogène :
1. Puissance P(KW)=U(KV)*I(mA)
2. Charge thermique HU=mA*KW*t(S)
3. Capacité de dissipation thermique (UC/min ou HU/min)
 Les fonctions assurées par le générateur HT :
Assure toutes les fonctions propres à l’alimentation du tube à RX
1.
2.
3.
4.
Haute tension
Chauffage du filament
Rotation de l’anode
Les réglages de KV, mA et temps de pose
Circuit de sécurité du HT :
 Respect des charges
 Contrôle de refroidissement, de rotation de l’anode, etc.
 Générateur haute fréquence :
Avantage :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.

1.
2.
Fonctionne avec une tension continue d’entrée variable
Puissance crête élevée avec une fréquence de fonctionnement non audible
Système de refroidissement aussi simple de possible afin d’accroitre la fiabilité
Un encombrement et une masse réduits vu que le générateur sera placé sur la guatry
Tension de sortie réglable
Rendement élevé
Topologie et contrôle les plus simples possibles
Quelques règles de bonne conduite :
Rester à l’écoute du personnel utilisateur lors d’un appel
Soyez présent lors de l’intervention du service après vente et perfectionnez vous en
contact avec lui
3. Informez-vous auprès du personnel du service après vente :
 La localisation de l’ensemble des fusibles externes et internes
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
La méthode pour ouvrir les panneaux donnant accès aux parties de
l’équipement rentrant dans le cadre de vos interventions
 Le lieu des points de mesure électrique pouvant être vérifier de votre part
4. Utilisez vos propres sens pour identifier l’avarie :
 La parole pour s’enquérir
 La vue pour constater
 L’ouïe pour percevoir des bruits anormaux
 L’odorat pour sentir des odeurs particulières
5. Accordez vous un moment de réflexion avant d’intervenir et étudier la
documentation technique si nécessaire
6. Pensez aux risques d’électrocutions ; conserver donc l’équipement tant que possible
déclenché
7. Ne vous exposez pas inutilement à la radiation, portez un tablier et des gants de
protection et fermer le diaphragme
8. Chercher la relation entre le symptôme de la panne et le circuit spécifique concerné
9. Vérifier en tout premier l’ensemble des fusibles que vous connaissez et le
fonctionnement correct de l’alimentation
10. Si vous suspectez une rupture de conducteur dans un câble, tortillez-le doucement
tout en maintenant la commande défectueuse pour identifier le lieu de rupture
11. N’intervenez à l’intérieur du pupitre de commande ou dans n’importe quel autre
circuit qu’en connaissance de cause
12. Ne touchez pas aucun réglage des curseurs
13. N’accéder pas au circuit haute tension, le risque d’électrocution est latent
14. Ne répétez pas le remplacement d’un fusible, informez le service après vente
15. N’augmentez pas le calibre et ne réparez pas un fusible
16. Ne procédez pas à modification intérieur sans l’accord du fournisseur
17. Marquez les conducteurs avant de les déconnecter
18. Ne déplacez jamais des conducteurs d’une borne à une autre
19. Soyez attentif à la disposition des pièces avant leur démontage, faites un croquis si
nécessaire
20. Veillez à ne pas perdre les vis
21. Essai après intervention par l’utilisateur
22. Ne pas nettoyez au pinceau le pupitre
23. Conservez la documentation technique à un lieu sur
24. Maintenez le dossier technique à jour
25. Exigez du service après vente un rapport détaillé de son intervention
 Maintenance préventive pouvant être exécutée par le service technique interne
(semestrielle) :
Activités courantes :
1. Nettoyage, vérification de la mobilité, resserrage des vis et boulons, ajustage
et lubrification de certaines parties des équipements auxiliaires tel que table
et statif vertical avec potter, colonne porte tube et table basculante avec
sériographie
2. Nettoyage des rails
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31
3. Vérification du bon état des câbles acier et chaines pour la suspension des
parties mobiles
4. Vérification de l’entrée correcte et de la bonne isolation des câbles
5. Vérification de la connexion du câble de mise à la terre à l’électrode externe
et aux appareils
6. Vérification de la bonne isolation de l’équipement
Activités spécifiques :
A.
1.
2.
3.
4.
B.
1.
2.
3.
C.

Vérification de la bonne fixation :
Des butées de fin de course de la colonne porte tube
Du chariot guide plafonnier de la colonne porte tube
Du tube à RX et du diaphragme
Des équipements auxiliaires au sol, plafond et contre les murs
Vérification du bon fonctionnement :
De l’arrêt automatique de la table basculante en position verticale, horizontale et
trendelenburg
Des freins mécaniques ou électromagnétiques
Des contacts poussoirs, interrupteurs et sélecteurs
Directives pour la localisation de pannes classiques :
Vérification préliminaire :
1. Présence de l’alimentation et tension réseau correct
2. Etat de l’ensemble des fusibles
3. Bruits symptomatiques
4. Rotation de l’anode
Essai de commander la graphie :
5. Sans potter
6. En changeant de foyer
7. En changeant de tube
les différents paramètres à contrôler lors d’un contrôle qualité en radiologie :
1. générateur HT :
 tension d’entrée
 isolation galvanique
 tension de sortie
 courant de sorti
2. tube à RX :
 collimation
 alignement
 linéarité
 reproductibilité
 précision
 pouvoir de résolution
 homogénéité
3. cassette :
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32
 propreté
 contact
 étanchéité
 sensibilité
4. développeuse :



sensitométrie
température des bains
temps de développement
5. chambre noire :
 étanchéité
 lampe
 température et hygrométrie
6. négatoscope :
 propreté
 luminosité
 couleur et température du tube
 principaux facteurs d’influences pour améliorer la qualité de l’image radiologique :
Equipement de
la chaine de
radiologie
Générateur
Tube à RX
cassette
Développeuse
Chambre noire
négatoscope
Outils
techniques de
contrôle qualité
Multimètre
Fréquencemètre
Testeur de
sécurité
KV pic mètre
Thermomètre
Hygromètre
oscilloscope
milieux
Ressources
humaines
Ressources
documentaires
Humidité
Température
plombage
Ingénieurs
biomédicaux
Techniciens
biomédicaux
radiologues
Doc techniques
des
équipements
Guide des
bonnes
pratiques
RSQM de
l’équipement
Protocole de
contrôle qualité
 radiologie numérique vs radiologie analogique :
numérique
source radiogène
corps irradié
support variable mais pas de film
lecture
post-processing
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analogique
Source radiogène
Corps irradié
Couple écran-film
Développement
Visualisation sur négatoscope
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33
visualisation sur écran
envoi (film, CD room, Web)
archivage électronique
Envoi
Archivage
Radiologie numérique : l’ensemble des techniques permettant d’obtenir des images
numérisées.
En radiographie, la numérisation peut se faire :

en scannant le film qui a été développé suivant la méthode traditionnelle
(analogique). Cette technique est importante dans le contexte de l'archivage des
clichés.

en scannant une plaque phosphore réutilisable qui a été marquée par l'image
radiologique. On fait référence à ces systèmes en tant que « CR ».

en utilisant des détecteurs indirectement ou directement sensibles aux rayons-X tels
que les détecteurs linéaires fonctionnant avec des lignes de diodes, des détecteurs
fonctionnant sur base de caméras CCD ou des panneaux plans utilisant des capteurs
CMOS, des galettes de silicium amorphe (@-Si) ou des galettes de sélénium amorphe
(@-Se). On parle généralement de « DR »
En radioscopie, la numérisation se fait en temps réel et seule la troisième méthode
est possible. On trouve principalement des systèmes à amplificateur de brillance ou à
panneaux plans.
De manière générale, par rapport à la radiologie traditionnelle sur film, la radiologie
numérique permet :

de se passer des consommables et des produits chimiques ;

d'obtenir une meilleure qualité d'image notamment grâce aux possibilités offertes
par le filtrage numérique ;

de donner accès à plus d'information de par la meilleure résolution de contraste
(l'œil ne peut voir qu'environ 200 niveaux de gris ; les numérisations s'effectuent sur
entre 4000 (12 bits) et 65000 (16 bits) niveaux de gris suivant les appareils qui
peuvent être ramenés à des niveaux accessibles l'œil de manière optimisée suivant
l'information recherchée) ;

le stockage et l'envoi des informations via support numérique
 Un capteur plan est un appareil qui permet d'obtenir instantanément une image
radiologique numérique lors de la prise d'une radiographie. On fait généralement
référence à l'appareil sous les vocables DR pour « Digital Radiography » ;
contrairement aux systèmes dits « à cassette » (écran ERLM) nommés CR pour
« Computed Radiography ».
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 Suivant le principe physique utilisé, ces capteurs se divisent en deux grandes
familles :
 les capteurs à conversion directe : les rayons-X sont directement transformés en
signal électrique (technique CMOS) ;
 les capteurs à conversion indirecte : les rayons-X sont transformés en lumière
(technologies silicium ou sélénium amorphes) qui est à son tour transformée en
signal électrique.
acquisition
Stockage sur
phosphore
film
Numérique
traitement
visualisation
différents protocoles
Console, CD, film
et algorithmes
Analogique
film
stockage
Stockage dans pacs
Diffusion WEB
film
 manifestation de l’usure normale d’un tube à RX :
1. une perte de la puissance radiante nécessitant une augmentation progressive
des paramètres (cette perte est due à l’état de la piste rendu rugueux sous
l’effet du bombardement et de la chaleur)
2. une rupture d’un filament restreignant les activités à l’utilisation d’un seul
foyer
DR (capteur direct) : conversion directe avec scintillateur + photoconducteur
CR vs DR :
CR (poudre ou cristaux)
K7 à placer et à lire
Usure car manipulation pour lecture
Moins cher
Remplacement facile
DR (capteur direct)
Pas de K7 mais un support fixe dans la table
Peu d’usure car pas de manipulation
Cher
Remplacement peu facile
AUTOMATE D’HEMATOLOGIE
Permet de réaliser l’hémogramme (étude cytologique quantitative et qualitative du sang
circulant)

1.
2.
3.
4.
5.
les applications au labo (diagnostic clinique)
anémie
infection
inflammation
leucémie
thrombocytose
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6. dopage
7. thrombopénie
Composition du sang :
1. plasma 55% (90% d’eau, 10% sels minéraux, vitamines, nutriments, hormones,
anticorps, protéines de coagulation et déchets)
2. cellules sanguines 45% (RBC, WBC, PLT)
 rôle du diluant : il joue le rôle de conducteur
 la pompe : elle crée la dépression qui assure l’aspiration du fluide
 types ou principes de comptage :
Il existe deux principes de comptage :
1. principe Coulter ou la variation d’impédance
L'appareil utilise les variations d’une résistance électrique afin de déterminer la taille des
cellules sanguines.
Les cellules en passant à travers une ouverture déplacent un volume égal de fluide
conducteur. De plus un courant électrique est appliqué au niveau de cette ouverture.
Chaque passage d'une cellule à travers l'ouverture provoque alors une augmentation de la
résistance électrique. Cette augmentation est traduite en impulsions électriques dont la
hauteur est directement proportionnelle au volume cellulaire. La détermination de la taille
de la cellule est donc basée sur le déplacement du liquide et on obtient par conséquent la
mesure du volume cellulaire (c'est-à-dire le VGM) directement.
Le nombre de globules rouges est déterminé par le total d’impulsions enregistrées. Le taux
d’hématocrite est alors déduit selon la formule : Ht = GR3VGM/10.
2. la méthode optique
Elle associe la cytométrie en flux et la diffraction lumineuse. La source de lumière peut être
un laser ou une lampe au tungstène
La cytométrie en flux consiste globalement à faire défiler une à une des cellules devant un
faisceau laser. Plus précisément, on utilise d'abord un système d'hydro-focalisation qui va
permettre de canaliser les cellules et de les faire passer en file indienne. Lors de leur passage
à travers le laser, elles émettent des signaux lumineux qui sont analysés par l'ordinateur
associé au cytomètre. Ces signaux peuvent être de plusieurs natures comme par exemple
une diffraction de la lumière par la cellule qui est alors liée à sa taille ou un signal de
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fluorescence émis spontanément par la cellule ou parce qu'elle a été marquée par un
antigène, une coloration...
 le rôle des réactifs en hématologie :
1. le diluant : c’est une solution électrolytique saline et tamponnée.
 Rôle : il permet la dilution et la préparation des échantillons à analyser. Il
assure aussi une dynamique de flux optimale dans l’ensemble des systèmes
hydrauliques de l’appareil. Son action électrolytique aide au comptage des
cellules par impédance. Il est également utilisé pour stopper les réactions
chimiques de certains autres réactifs et lors des cycles de rinçage et
nettoyage des systèmes hydrauliques.
2. Le nettoyant ou cleaner : l’action combinée d’une enzyme protéolytique et d’un
détergent
 Rôle : il assure l’élimination des résidus protéiques et empêche les tubes
hydrauliques de s’encrasser et/ou de se bloquer grâce à l’action combinée
d’une enzyme protéolytique et d’un détergent
 La lyse :
 Rôle : elle brise la membrane cellulaire des érythrocytes. L’ajout d’agent
surfactant libère l’hémoglobine. Le fer contenu dans les GR est oxydé et les
complexes obtenus sont quantifiés par la méthode spectrophométrique
(550nm)
 La basolyse :
 Rôle : elle brise la membrane des leucocytes à l’exception des basophiles. La
différenciation entre les basophiles et les autres noyaux leucocytaires est
effectuée par mesure du volume (impédance)
 Le fluocyte :
 Rôle : il contient une coloration spécifique aux acides nucléiques. Les
molécules de coloration traversent la membrane et se fixent aux acides
ribonucléiques.
 La leucodiff/ l’eosinophix :
 Rôle : lyse les érythrocytes, stabilise les leucocytes dans leur forme originelle
et teinte les noyaux des éosinophiles avec une coloration spécifique. La
réaction est stoppée par le diluent après un temps prédéfini.
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 La réticulo :
 Rôle : il contient une coloration spécifique aux acides nucléiques. Les
molécules de coloration traversent la membrane et se fixent aux acides
ribonucléiques.
 ENTRETIEN GENERAL
 Entretien journalier
-
Nettoyer l’extérieur de l’appareil, y compris les touches de commande et l’écran
- Vérifier qu’il n’y a pas de bulles d’air dans les tuyauteries de réactifs
- Vérifier toujours les fuites de réactifs dans le circuit hydraulique
- Vérifier toujours les fuites d’air ou de vide dans le circuit
- Eviter les allumages et extinctions intempestifs
- Eviter la pollution des réactifs par la poussière
- Ne pas tirer sur le bec d’aspiration après aspiration
-
Mélangez soigneusement l’échantillon avant emploi
-
Respecter la procédure de Shut Down
-
Recouvrir l’appareil avec une housse
 Entretien hebdomadaire
•
Effectuer un rinçage interne avec une solution détergente ou fongicide
•
Nettoyer et rincer les bacs de mesure
•
Nettoyer les transducteurs
•
Nettoyer la vanne d’échantillonnage
 Entretien semestriel
•
Dépoussiérer l’intérieur de l’appareil
•
Remplacer les cordons des pompes de l’appareil
 Entretien annuel
•
Remplacer les tuyauteries hydrauliques
•
Remplacer les joints des seringues
•
Remplacer la lampe et les fusibles si nécessaire
 MATERIEL NECESSAIRE
1. Chiffon doux
2. Eau distillée
3. Solution de nettoyage préconisée
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4. Détergent doux
5. Souffleur
6. Gants
7. Rotateur de tubes
8. Etalons, contrôles
9. Jeu de tourne vis
10. Testeur électrique
 GUIDE DE DEPANNAGE
ELECTROCARDIOGRAPHE (ECG)
C’est un appareil qui permet d’avoir un électrocardiogramme afin de faire le diagnostic
des affections du myocarde et celui des troubles du rythme cardiaque ou de surveiller en
continue l’ECG d’un patient dans le cadre du monitorage.
Dérivation :
C’est le tracé continu obtenu à partir d’une paire d’électrode.
Les types de dérivation :



Wilson (V1,V2,V3,V4,V5,V6)
Goldberger (aVF,aVR,aVL)
Einthoven (D1,D2,D3)
Les types d’ECG:



ECG une piste (permet d’enregistrer successivement des 12 dérivations de l’ECG)
ECG trois pistes (enregistrer simultanément 3 dérivations)
ECG six pistes ou plus (acquisition simultanée des 12 dérivations)
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Synoptique:
Calibration
Filtre
Câble
Électrodes
Circuit
isolation et
protection
Sélection des
dérivation
Préamplificateur
Amplificateur
de puissance
Enregistrement
graphique
Les perturbations du tracé ECG :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
La fréquence 50Hz
Le patient
La prise de terre
Le réseau d’alimentation
Tremblement musculaire
Instabilité de la ligne isoélectrique
Entretien et maintenance :
1.
2.
3.
4.
5.
Dépoussiérage et nettoyage
Remplacement du papier
Remplacement des batteries
Entretien des stylets
Vérifier l’intégrité du câble patient
Les consommables recommandés :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
Câble patient
Stylet
Batteries
Rouleau de papier thermosensible
Electrodes
Bracelet
Tube de pate conductrice
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Marqueur
d’événement
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