Les mots de l`entomologie glossaire progressif

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Les mots de l'entomologie glossaire progressif
par]acques d'Aguilar et Alain Fraval
Coccinella septempunctata est l'une des plus grosse coccinelle commune (Cliché P. Velay- OPIE)
joug ou jugum, passe sous l'aile postérieure de sorte que celle-ci
s'encastre entre le bord antérieur et le joug ; pour le couplage frenate, qui intéresse la majorité des papillons, l'accrochage se fait
entre deux structures, le frein oufrenulum (constitué chez le mâle
d'une soie simple, tandis que chez la femelle il est multiple, formé
de soies séparées) et le rétinacle (sOite de crochet chez le mâle ou
constitué d'un faisceau de poils ou d'écailles chez la femelle) ; la
régression de ce système aboutit (en particulier chez les
Bombycoïdes) au couplage amplexiforme qui représente une
simple adhérence entre les deux ailes, rendue possible par une
dilatation de la région costale de l'aile postérieure, ou lobe huméral, qui augmente la surface de contact. Il faut noter qu'il existe de
nombreux termes de passage entre ces systèmes. On retrouve des
dispositifs analogues chez les Trichoptères.
Coccinella
Coleoptera, Coccinellidae, Coccinellinae
Ce genre compte une trentaine d'espèces paléarctiques. Ce sont
des Coléoptères de forme circulaire, bombés. La tête est en partie
cachée par le pronotum ; les pattes sont terminées par des tarses
de quatre articles ; les antennes courtes constituent une massue
à extrémité. Une espèce est abondante et largement répandue en
Europe.
La Coccinelle à 7 points, Coccinella septempunctata 1.
C'est une Coccinelle de 5 à 8 mm, très reconnaissable aux 7 points
noirs ornant les élytres rouges. Comme d'autres Coccinellidés cette
espèce "fait la morte" lorsqu'elle est inquiétée. Elle secrète un
liquide âcre qui repousse certains prédateurs. Au printemps, la
femelle fixe, sous les feuilles, jusqu'à 400 œufs jaunes, dressés et
groupés par petits paquets d'une vingtaine d'éléments. Les larves,
d'un gris plombé avec des taches orange et noires, se nourrissent
essentiellement de pucerons comme les adultes. Ils jouent ainsi un
rôle important dans la limitation des pullulations de ces ravageurs.
L'hiver, les adultes se regroupent sous divers abris (pierres, excavations du sol, humus et même dans les maisons). Il y a deux
générations par an. Cette espèce a été introduite aux États-Unis
pour combattre les pucerons de la pomme de terre.
Chez les Psocoptères, il existe un double système permettant
l'accrochage des ailes au repos et en vol. Dans le premier cas,
c'est généralement sur un épaississement du pterostigma, la stigmapopbyse, que repose la costa de l'aile postérieure, tandis
qu'en vol cette costa s'engage dans un crochet plus ou moins
complexe du nodulus.
La plupart des insectes tétraptères (sauf principalement les
Odonates et les Éphémères) ont un système d'accrochage des
ailes antérieures et postérieures d'un même côté aboutissant à une
synchronisation des mouvements alaires, d'où un fonctionnement
"Diptère" . Ce dispositif ou claustrum réalise une coaptation
typique dont on connaît plusieurs exemples.
Chez les autres insectes, le couplage est souvent assuré par des
épaississements, des gouttières ou des crochets. Chez les
Hémiptères Homoptères, le bord costal de l'aile postérieure présente un pli qui reçoit le bord également replié de l'autre aile, Des
crochets simples ou multiples peuvent renforcer ces structures.
Dans le cas particulier des mâles de Coccidés, l'ancrage s'opère
sur le pseudo-balancier. Chez les Hémiptères Hétéroptères, une
dépression en gouttière creusée sur le bord interne de l'hémélytre
s'adapte au bord antérieur de l'aile. Chez les Hyménoptères, les
ailes sont rendues solidaires grâce à des crochets en hameçon ou
hamules, disposés en série sur la marge costale des ailes postérieures.
À suivre...
Chez les Lépidoptères, on distingue trois systèmes. Dans le couplage jugate (Hépiale, par ex.) le lobe jugal de l'aile antérieure, le
L'ensemble du glossaire progressif peut être consulté sur Internet
à www.inra.fr/OPIE-Insectes/glossaire.htm
Couplage des ailes
n. m. [coupler du latin copularer, réunir]
INS EC TES
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N '1 16 ·
2000 (1 )
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